DOSSIER DE PRESSE

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SOMMAIRE

RÉVER(CITÉS) : UN ENJEU AU CŒUR DE LA MUTATION DE LA VILLE RÉVER(CITÉS) : UN ENJEU MAJEUR DE LA VILLE MIS EN SCÈNE A LA CITÉ DE

L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE

LES CINQ SÉQUENCES DE L’EXPOSITION

Flexibilité et réversibilité

Réutilisation et recyclage

Résilience urbaine : anticipation du risque climatique

Résilience urbaine : résistance aux chocs L’OBSERVATOIRE DE LA VILLE, UNE INITIATIVE DE BOUYGUES IMMOBILIER

LA FONDATION D’ENTREPRISE BOUYGUES IMMOBILIER CONTACTS PRESSE

ANNEXES

Annexe 1 : Les membres du comité éditorial de l’Observatoire de la Ville Annexe 2 : Principaux partenaires de l’exposition

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Du 12 octobre au 4 décembre, la Cité de l’architecture & du patrimoine accueille l’exposition « Réver(cités), villes recyclables & résilientes ». Cette nouvelle exposition de l’Observatoire de la Ville, au cœur de l’innovation urbaine, s’inscrit autour de trois thématiques fondamentales : la flexibilité, le recyclage et la résilience de la ville. Autant de sujets qui permettent de réfléchir aux grands défis auxquels la ville est confrontée. Cette exposition est le fruit des travaux menés par l’Observatoire de la Ville, une initiative de la Fondation d’Entreprise Bouygues Immobilier. Le commissariat d’exposition a été assuré par Frédéric Mialet, architecte et journaliste. La scénographie a été réalisée par l’atelier Raum et la conception graphique par l’atelier Beau/Voir.

RÉVER(CITÉS) : UN ENJEU AU CŒUR DE LA MUTATION DE LA VILLE La ville doit faire face à de nombreux défis, notamment celui de l’évolution démographique qui génère une hyperurbanisation et un phénomène d’étalement urbain. Plus de la moitié de la population vit aujourd’hui en ville et cette part pourrait atteindre 70 % en 2050. De la même manière, la ville doit faire face à des crises économiques et sociales majeures, au ralentissement de la croissance et à une évolution profonde des modes de vie. Dans un contexte de réchauffement climatique, elle doit aussi affronter de nouveaux risques écologiques (inondations, tempêtes, canicules, pollution, etc.), qui l’obligent à réduire son empreinte carbone. Ces réflexions s’appliquent à l’échelle de la ville elle-même, mais aussi à celles du quartier et de l’immeuble. Le logement est en pleine mutation du fait des évolutions sociologiques : essor des familles recomposées, colocation d’adultes, politique de mixité sociale dans un contexte de vieillissement de la population. L’immobilier tertiaire lui aussi se transforme avec le développement du travail collaboratif (coworking) et nomade. Le principe d’une ville évolutive et recyclable répondrait mieux aux défis économiques et environnementaux qui s’annoncent. Pour anticiper les grands changements en cours, la ville doit réunir trois qualités majeures :

développer sa flexibilité car les constructions, les usages et les réseaux doivent s’adapter en permanence à l’évolution des modes de vie

être dotée d’une capacité de réversibilité pour anticiper toutes les formes de reconversion

enfin et surtout faire preuve de résilience. Sans perdre son identité, la ville de demain doit avoir la capacité de résister, réagir, s’adapter et s’organiser face à un choc ou une catastrophe prévisible ou imprévisible. Dans ce domaine, les attentes des populations sont fortes.

Certains sujets d’actualité en illustrent l’importance : les inondations qui ont affecté Paris et nombre de villes françaises en mai 2016, les récents mouvements massifs d’immigration ou la renaissance de Ground Zero à New York en lieu et place du World Trade Center. Ces trois notions essentielles, combinées avec l’implication de tous les acteurs de la ville - élus, experts (architectes, urbanistes, sociologues et aménageurs), habitants - permettent

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d’ores et déjà de faire émerger des solutions innovantes pour bâtir l’avenir de nos villes. C’est ce que s’attache à montrer l’exposition Réver(cités).

RÉVER(CITÉS) : UN ENJEU MAJEUR DE LA VILLE MIS EN SCÈNE A LA CITÉ DE

L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE

Présentée dans la « cathédrale », l’une des deux grandes galeries d’exposition temporaire de la Cité de l’architecture & du patrimoine à Paris, l’exposition « Réver(cités), villes recyclables et résilientes » fait découvrir au grand public un panorama de la ville de demain. A travers cinq séquences et une trentaine d’exemples en France, en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique du sud, cette exposition met en lumière, sous diverses facettes, le mouvement inéluctable qui est en train de se dessiner, selon une approche à même de susciter l’intérêt de toutes les générations. Elle met en scène, sous une forme illustrée et multimédia, le travail de tous les contributeurs :

- Interviews d’experts - Présentation illustrée des principales conclusions du Comité éditorial de

l’Observatoire de la Ville, - Présentation en vidéos d’initiatives innovantes et concrètes menées par des

start-up et des chercheurs - Mise en avant de nouvelles tendances pour impliquer les populations (étude réalisée

par PeclersParis) - Présentation des projets des élèves de l’Ecole de design Nantes Atlantique, du

Master Villes et territoires de l’Université de Nantes, de l’Ecole des Ponts ParisTech et de l’Ecole urbaine de Science Po.

Une œuvre en « Marbre d’ici » a également été réalisée spécialement pour l’exposition par Stefan Shankland, artiste. Le « Marbre d’ici » est un matériau composite réalisé à partir de poudres de gravats issues de chantiers de déconstructions. L’œuvre présentée dans l’exposition permet de visualiser sous une forme artistique la démarche « Marbre d’ici ».

LES CINQ SÉQUENCES DE L’EXPOSITION L’exposition est organisée autour de quatre parties :

- Flexibilité et réversibilité - Réutilisation et recyclage - Résilience urbaine, divisée en deux parties :

o Anticipation du risque climatique o Résistance aux chocs

Flexibilité et réversibilité Les usages de la ville changent de plus en plus vite et le parc bâti doit s’y adapter. Ce mouvement implique que les bâtiments ou les quartiers deviennent flexibles et qu’ils soient réversibles, c’est-à-dire à même de se transformer en fonction des besoins. C’est ainsi que les logements deviennent de plus en plus évolutifs et modulaires, que la

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transformation des bureaux en logements tente de devenir un modèle alternatif et que la ville évolue avec souplesse. L’habitat collectif et le logement individuel peuvent se transformer selon des scénarii anticipés pour s’adapter aux évolutions des structures familiales, aux besoins des occupants et à leur pouvoir d’achat, tout en prenant en compte les impératifs écologiques. Certaines initiatives font rimer évolutivité et durabilité :

les maisons baptisées « Les Lodges » (cf photo) réalisées par l’agence d’architecture AW2 (Stéphanie Ledoux & Reda Amalou) et Bouygues Immobilier à Marne-la-Vallée, qui peuvent s’agrandir au fur et à mesure des besoins et des moyens d’un foyer.

un programme conçu par l’agence STAR strategies+architecture à Ivry-sur-Seine qui propose des logements évolutifs pouvant être divisés en deux à peu de frais pour s’adapter à l’évolution des besoins de l’occupant : départ d’un enfant devenu grand, accueil d’un parent, complément de revenus provenant de la location d’un studio, vente d’une partie du logement. Ce programme comprend également des « co-résidencesTM » destinées à la colocation susceptibles d’être transformées en appartement familial.

Dans les quartiers mixtes où l’offre de logement n’est pas suffisante, la transformation d’un immeuble de bureau en immeuble d’habitation pourrait s’avérer utile mais sa mise en œuvre est bien souvent freinée par des considérations économiques et une mauvaise anticipation technique. D’où l’émergence d’une nouvelle tendance : inscrire la réversibilité de l’immeuble dans sa conception pour qu’il puisse changer de destination, tout en respectant les normes règlementaires.

C’est le cas des tours Black Swans réalisées à Strasbourg par l’architecte Anne Démians. Chacune d’entre elles abrite un programme différent composé de logements, résidence sénior, hôtel et commerces – et ce avec une totale flexibilité rendue possible par le choix de plateaux libres, une hauteur entre dalles de 3,40 m et une conception ad hoc des noyaux de circulation centraux. Selon une première estimation, les coûts de transformation d’un programme de bureaux en logements varieraient entre 730 et 820 €/m² SHON.

La ville d’aujourd’hui se doit aussi d’être transformable, au fil de l’évolution des besoins. De nouveaux projets tentent de définir des quartiers mixtes, évolutifs et conçus avec la participation active des habitants. L’écoquartier Nice Méridia illustre le bien-fondé de cette démarche. L’objectif de ce projet est de créer, à terme, un second centre-ville qui dynamisera l’ouest niçois, avec un plan masse non figé et des méthodes de mise en œuvre prévoyant une possible évolution des besoins et du profil des occupants sur la durée.

© Camille Gharbi photographe

©Architectures Anne Démians

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Réutilisation et recyclage En rupture avec la société du gaspillage, la révolution de l’économie circulaire est en route. Ce mouvement est indispensable : le domaine de la construction est le premier consommateur d’énergie grise et un cinquième des émissions de gaz à effet de serre provient du bâtiment en France. Le secteur gagnera à mettre en œuvre le réemploi, qui offre l’occasion de nouer des liens originaux avec les différentes parties prenantes. L’écoconception donne un nouvel élan à la démarche de récupération. Ainsi, dans les chantiers, la déconstruction s’est substituée à la démolition et la démarche c2c (cradle to cradle) commence à se développer, ce qui implique que les composants du bâtiment soient démontables pour qu’ils puissent être réutilisés ailleurs. Cette approche séduit les grandes villes qui, à la demande de leurs habitants, réinvestissent et transforment par exemple des friches urbaines en lieux éphémères de détente, d’échanges et de fêtes, notamment sur les quais des fleuves. De plus en plus présent pour la construction des nouveaux quartiers, le réemploi des matériaux recèle un potentiel économique et écologique indéniable. La ZAC de l’écoquartier fluvial de l’île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) s’est inscrite dans cette démarche de réemploi, avec le laboratoire Actlab porté par l’association Bellastock, qui expérimente à grande échelle la récupération des matières premières. Les matériaux sont transformés in situ, ce qui réduit leur transport. Ce projet implique également les habitants via des ateliers de construction à partir des matériaux récupérés. Autre expérience exemplaire à Ivry, l’artiste plasticien Stefan Shankland a développé « Le Marbre d’ici », un béton composite à partir de poudres de gravats. La matière ainsi recyclée constitue une nouvelle ressource pour la construction dont le processus créatif original est présenté dans l’exposition. Le recyclage, c’est aussi la réutilisation d’espaces dans de nouvelles fonctions. Au Cap (Afrique du Sud), un ancien silo à grains se transforme actuellement en musée d’art contemporain. Ce projet, réalisé par le cabinet d’architecte Heatherwick, est présenté pour la première fois dans l’exposition Réver(cités), accompagné de sa maquette.

Résilience urbaine : anticipation du risque climatique L’exposition Réver(cités) s’intéresse à deux aspects de la résilience urbaine : l’anticipation des aléas et la résistance après un choc. Tous deux font l’objet d’une partie de l’exposition. L’ensemble des risques ne pouvant être abordé, c’est la prévention des risques climatiques qui a été choisie pour illustrer le premier aspect de la résilience. Le secteur de la construction apporte sa contribution à la lutte contre les émissions de CO², en proposant des immeubles à basse consommation, voire à énergie positive. Il mène également une réflexion majeure sur les nouveaux risques liés au réchauffement climatique. En matière d’efficacité énergétique, les efforts portent sur les systèmes de chauffage et l’enveloppe du bâtiment ainsi que sur les changements de comportements et la modification du mix énergétique. Deux exemples innovants et efficients viennent illustrer cette problématique :

© Heatherwick

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- un immeuble low-tech dans le Voralberg (cf photo) conçu sans chauffage et sans climatisation et dépourvu de ventilation technique. Il s’agit de minimiser la consommation d’énergie avec moins de technologie, tout en maintenant une température comprise entre 20 et 26 degrés. Les concepteurs jouent sur l’inertie thermique du bâtiment et sur sa capacité de stockage de la chaleur résiduelle des utilisateurs.

- Green Office® Rueil, un immeuble de bureaux à énergie positive à Rueil-Malmaison dont les performances exemplaires confirment voire dépassent l’ambition environnementale et ergonomique de ce concept d’immeuble tertiaire développé par Bouygues Immobilier.

Dans les territoires exposés au risque d’inondation, deux types de stratégies de politique urbaine se distinguent : résister à l’aléa (en construisant des digues) ou accepter le risque en s’adaptant afin de permettre un retour à la normale le plus rapidement possible après l’inondation, par exemple en réalisant des maisons et ouvrages flottants comme à Amsterdam. Cette ville, qui subit une pression démographique très forte du fait de son attractivité économique, est entourée d’eau et de canaux. Elle a dû faire face à des inondations tout au long de son histoire et elle est aussi menacée par la montée des eaux due au réchauffement climatique. Pour répondre intelligemment à ces problèmes, au lieu de lutter contre l’eau en édifiant des digues et des barrages, la ville a décidé de construire dans le quartier d’IJburg des maisons flottantes. Les 18 000 logements du projet accueilleront près de 45 000 habitants d’ici 2020. Autre exemple : le futur écoquartier « Les Rives du Bohrie », en périphérie de Strasbourg, dans la plaine d’inondation de la rivière Ill. L’opération, conçue par l’agence d’architectes JAP (Jourda architectes et partenaires) avec AJEANCE et dwpa, se fond dans un paysage de 50 hectares répondant aux aspirations d’harmonie avec la nature. Son parti pris engage à accepter la présence saisonnière de l’eau. La conception technique du projet mobilise à cet effet remblais et autres dispositifs lacustres. Décollés de la surface inondable, plus d’un mètre au-dessus du sol naturel, les bâtiments du secteur baptisé « l’île » sont construits sur cinq plateformes reliées par des pontons au cœur de l’écoquartier qui regroupe immeubles collectifs et équipements. Enfin, par leur densité, les villes génèrent la mutualisation de moyens tandis que l’étalement urbain les disperse. La périurbanisation accroit fortement les émissions de gaz à effet de serre du fait d’une mobilité locale plus importante. Cependant, la ville dense rencontre de fortes réticences culturelles. Pour sensibiliser les habitants à cette problématique, la ville de Hambourg en Allemagne, en plein essor et confrontée à un manque d’espace, mène deux expérimentations urbaines radicalement différentes. Située sur le site de l’ancien port intérieur, l’île fluviale HafenCity permet d’augmenter de 40 % le centre-ville de Hambourg. Elle s’organise sur deux niveaux de circulation : l’un occupé par des espaces publics en zone inondable et l’autre situé 5 mètres plus haut et comprenant des immeubles de logements et de bureaux sur pilotis. A cela s’ajoute la reconquête progressive de friches à travers l’IBA Hamburg qui comprend 70 projets architecturaux, sociaux et culturels en vue de concevoir un nouveau centre urbain associé à 85 hectares de jardins ouverts et d’aménagements ludiques.

Archphoto inc © Baumschlager Eberle

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Résilience urbaine : résistance aux chocs Quelles que soient les circonstances, quelles que soient la nature et l’intensité des chocs dont elle est l’objet - tremblements de terre, tsunami, attentat ou narco-criminalité… - la ville doit faire preuve de résilience. Elle doit être dotée d’une capacité à absorber ces perturbations, en apportant aussi aux rescapés tout le réconfort dont ils ont besoin. Cette démarche peut aussi s’appliquer à des crises plus diffuses comme la montée du chômage ou l’afflux de migrants. Une question cruciale se pose aujourd’hui : comment anticiper les dangers prévisibles et comment se relever après un choc ? Bien que conscientes de cette nécessité, les municipalités sont généralement peu équipées pour mettre ce principe en pratique.

Quelques exemples illustrent bien la résilience urbaine :

New York :

Au cours des siècles, New York s’est adaptée aux crises qui l’ont ébranlée : incendies, épidémies, flux de migrants, émeutes, pics de chômage, criminalité, attentats, inondations… Elle s’est à chaque fois relevée grâce à ses formidables ressources économiques et à l’énergie de ses habitants. Aujourd’hui, ses autorités tentent d’anticiper les crises à venir, notamment liées aux conséquences des bouleversements climatiques. Sur la pointe sud de l’île de Manhattan, un système baptisé « Big U » est prévu : conçu par l’agence danoise BIG, il associe des digues et des équipements ludiques et sociaux au design innovant. Dans un autre registre, après la tragédie du 11 septembre, la ville a pris le parti de redonner vie au site du World Trade Center en construisant un mémorial (cf photo) et un lieu d’activité. Le nouveau quartier d’affaires comprendra 6 tours dont une, la One World Trade Center, culmine à 541 m et devient le nouveau sommet de Manhattan.

Milan et Le Havre : Les friches urbaines se développent dans les quartiers devenus péricentraux. Quelles solutions ont adopté les villes obligées de lancer des travaux de reconversion ? Milan a su en trois décennies résorber nombre de friches sans renoncer à sa visibilité internationale. Le port du Havre s’est déplacé il y a 15 ans vers l’estuaire, libérant des bassins historiques pour une opération urbaine d’envergure, malgré la crise.

Medellín : Medellín, deuxième ville de Colombie, a connu une métamorphose exemplaire : elle est devenue la ville colombienne la plus innovante après avoir été la plus violente. Longtemps meurtrie par la violence, Medellín a entamé depuis douze ans une profonde mutation autour d’un certain nombre d’innovations dont la création de nouveaux aménagements urbains permettant de mieux relier les différentes populations de la ville, la mise en place d’équipements de proximité dans certains quartiers pauvres et le développement d’un nouveau réseau des transports (téléphérique urbain) pour les désenclaver. La ville s’est aussi lancée dans un projet pharaonique d’aménagement des rives du fleuve qui permet de tisser des connexions sociales et économiques entre des populations qui s’ignorent et se craignent.

Image courtesy SOM / © James Ewing | OTTO

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Tous ces exemples de résilience ne pourraient avoir lieu sans une implication forte des habitants qui sont au cœur du processus. Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais) est à ce titre exemplaire. Pour renaître, cette ancienne ville minière s’est mobilisée en faveur de la transition écologique et sociale, en développant notamment une pépinière d’entreprise et nombre d’actions en faveur du respect de l’environnement et de la préservation des ressources. Les habitants ont été associés de près par la mairie depuis le début du projet et à toutes ses étapes clés.

Les étudiants et les start-up portent un regard neuf sur la ville L’Observatoire de la Ville associe à sa réflexion des étudiants de différentes écoles ainsi que des start-up. Ensemble, ils jettent un regard neuf sur la problématique et imaginent des solutions pour demain.

L’Université de Nantes et l’Ecole de Design Nantes Atlantique Pendant plus d’un an, les étudiants du master d’urbanisme « Villes et Territoires » de l’Université de Nantes et du design lab Ville durable de l’Ecole de design Nantes Atlantique ont travaillé sur les thématiques de « Réver(cités), villes recyclables & résilientes ». Après différents séminaires et au cours de balades urbaines commentées, leurs travaux se sont illustrés par deux exemples de nature différente : la mutation d’une friche industrielle et le développement de tiers-lieux en milieu périurbain.

L’Ecole Urbaine de Science Po Sept étudiants de l’école urbaine de Sciences Po ont étudié l’héritage des jeux Olympiques de Londres de 2012. Contrairement aux jeux d’Athènes, les olympiades de Londres ont été pensées dès l’amont comme un moyen de redéveloppement urbain. Ainsi le quartier le plus démuni de l’est londonien, Stratford, a été reconverti en quartier urbain mixte.

L’Ecole des Ponts ParisTech Une trentaine d’étudiants de l’École des Ponts ParisTech ont travaillé sur des exemples emblématiques en Île-de-France et en région (devenir des bâtiments classés à Paris, évolution du Port de Marseille, etc). Ils montrent que la flexibilité est source de résilience à l’échelle du bâtiment, du quartier ou de la ville. Trois des sept dossiers rendus sont présentés dans l’exposition.

Des innovations du côté des start-up Plusieurs projets innovants émanant de start-up, destinés à faire avancer la réflexion sur la ville, sont exposés. Par exemple, Jean-Baptiste Roussat, secrétaire général de Plateau Urbain, présente « Les Grands Voisins », un projet mené à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul. L’hôpital parisien de renom était en grande partie désaffecté en 2011. Aujourd’hui, ses bâtisses reprennent vie après cinq ans d’occupation progressive par le relai d’associations. Un camping de 100 places et plus d’une centaine de structures, mobilisées souvent par des projets innovants (artisanat, agriculture urbaine...), y cohabitent. Le site attire désormais tous les publics avec ses animations et ses commerces atypiques : boutique second-hand, bar-resto locavore et bio, etc.

L’OBSERVATOIRE DE LA VILLE, UNE INITIATIVE DE BOUYGUES IMMOBILIER Fondé en 2006 par Bouygues Immobilier et soutenu depuis 2009 par sa Fondation d’Entreprise, l’Observatoire de la Ville est porté par tous les acteurs qui « font la ville » : habitants, élus, architectes, urbanistes… Il se veut un lieu d’information et de réflexion

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prospective et d’échanges, afin de créer les circonstances propices au débat, pour imaginer des solutions innovantes pour la ville de demain. Devenu le laboratoire d’idées de référence sur l’immobilier en milieu urbain, l’Observatoire de la Ville anime ses travaux avec un comité éditorial et les articule autour :

d’un thème fort qui s’inscrit dans l’actualité du débat public : « Réver(cités), villes recyclables et résilientes » pour l’édition 2015-2016,

d’auditions et de débats d’experts (architectes, urbanistes, économistes, élus, associations…),

d’une étude qui analyse les tendances prospectives liées à la thématique,

d’une exposition à la Cité de l’architecture & du patrimoine à Paris, mettant en scène le travail de tous les contributeurs.

d’un catalogue d’exposition qui rend compte de l’ensemble des travaux Sept partenaires, aux côtés de la Fondation d’Entreprise Bouygues Immobilier, accompagnent l’Observatoire de la Ville dans sa démarche : la Cité de l’architecture & du patrimoine, AMC, PeclersParis, l’Ecole Urbaine de Sciences Po Paris, l’Ecole des ponts Paris Tech, l’Ecole de design Nantes Atlantiques et l’Université de Nantes. Le Comité éditorial de l’Observatoire de la Ville est composé de quatre membres, acteurs de la ville :

sélectionnés pour leur expertise sur le thème choisi,

réunis pour la complémentarité de leurs compétences en matière d’économie urbaine, d’architecture, d’urbanisme et de sociologie,

chargés d’impulser la « récolte » et de produire des synthèses des différentes sources d’information de l’Observatoire de la Ville (études, auditions, appels à projet…)

Les membres du Comité éditorial 2015-2016 qui ont mené les réflexions de l’Observatoire de la Ville sur le thème « Réver(cités), villes recyclables & résilientes » sont les suivants (voir leurs biographies en annexe) :

Alain Bourdin, sociologue et urbaniste,

Christian Devillers, architecte-urbaniste,

Brigitte Fouillard, docteur en science politique,

Bénédicte Grosjean, docteur en urbanisme. LA FONDATION D’ENTREPRISE BOUYGUES IMMOBILIER Créée en 2009, la Fondation d’Entreprise Bouygues immobilier apporte une des réponses de l’entreprise aux enjeux du développement durable. Son ambition est de contribuer à rendre la ville plus humaine en mettant l’architecture au service de l’environnement et de la solidarité. Les missions de la Fondation d’Entreprise Bouygues Immobilier s’articulent autour de trois axes principaux :

La promotion de l’architecture et de l’urbanisme auprès du grand public, notamment au travers de la Cité de l’architecture & du patrimoine dont la Fondation est mécène fondateur,

La solidarité urbaine, en renforçant le lien social au sein des quartiers dans le cadre du partenariat avec le programme Médiaterre d’Unis-Cité,

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La réflexion d’experts sur la ville de demain et la diffusion d’informations auprès des collectivités locales et du grand public avec l’Observatoire de la Ville.

CONTACTS PRESSE

Fondation d’Entreprise Bouygues Immobilier Valérie Petitbon / Guillaume de la Broise Tél : 01 55 38 25 25 / Fax : 01 47 12 96 45 VPB@bouygues-immobilier.com g.delabroise@bouygues-immobilier.com www.demainlaville.com/lobservatoire-de-la-ville

Cité de l’architecture & du patrimoine

Fabien Tison Le Roux / Caroline Loizel

Tél : 01 58 51 52 85/01 58 51 52 82

ftisonleroux@citechaillot.fr

cloizel@citechaillot.fr

www.citechaillot.fr

Plus d’informations sur : www.demainlaville.com/lobservatoire-de-la-ville

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ANNEXE 1 : LES MEMBRES DU COMITE EDITORIAL DE L’OBSERVATOIRE DE LA VILLE

Christian Devillers, architecte-urbaniste

Directeur et fondateur de Devillers et Associés Sarl d’Architecture urbanisme et Paysage

Ancien professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées (chaire de composition urbaine)

Animateur de l’Atelier national Projet urbain au ministère de l’Équipement jusqu’en 2000

Prix de l’Équerre d’argent 1984

Alain Bourdin, sociologue et urbaniste

Professeur des universités, École d’Urbanisme de Paris Directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme Responsable scientifique au PUCA (MEEDM) du programme

« Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines » Auteur de Métapolis revisitée (2014) et de L’urbanisme d’après

crise(2010)

Bénédicte Grosjean, docteur en urbanisme

Ingénieur civil architecte Maître-assistant Ville et Territoire, ENSAP Lille Chargée de cours UCLouvain, Faculté LOCI Chercheur au LACTH, associée à l’IPRAUS Membre du Conseil Scientifique de l’ENS d’Architecture et de

Paysage (ENSAP) de Bordeaux Grand Prix de la Thèse sur la ville 2008 Auteur de Urbanisation sans urbanisme, éd. Mardaga (2010)

Brigitte Fouilland, docteur en science politique

Directrice exécutive de l’École urbaine de Sciences Po Professeur au Master Stratégies territoriales et urbaines Chercheure associée au Centre de Sociologie des organisations de

Sciences Po

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ANNEXE 2 : PRINCIPAUX PARTENAIRES DE L’EXPOSITION Une exposition coproduite par l’Observatoire de la Ville, une action de la Fondation

d’Entreprise Bouygues Immobilier, et par la Cité de l’architecture & du patrimoine

COMMISSARIAT

Frédéric Mialet, assisté par Dominique Paultre, Eve Jouannais et Agathe Paradis

SCÉNOGRAPHIE ET GRAPHISME

Scénographie : Atelier Raum

Graphisme : Atelier Beau/Voir

PRODUCTION ET COORDINATION GÉNÉRALE

Direction de la communication de Bouygues Immobilier : Valérie Petitbon, Guillaume de la Broïse,

Fabienne Bouloc

ICONOGRAPHIE

Jeanne de Poncheville

SECRÉTARIAT DE RÉDACTION

Claire Gausse

MULTIMÉDIA

Visite virtuelle - Réalisation : Sisso

Vidéos – Réalisation : Big Eyeland Productions et Usbek & Rica, Direction de la communication de

Bouygues Immobilier (Arnaud Beaudou), étudiants des écoles partenaires

RÉALISATION DU DISPOSITIF SCÉNOGRAPHIQUE

Mobilier / Audio / Vidéo : Metalobil

Œuvre Marbre d’ici : Stefan Shankland

Impression : Central Dupon Images

Eclairage : Raymond Belle

CATALOGUE

Co-édition : AMC/Fondation d’Entreprise Bouygues Immobilier

Rédaction : Frédéric Mialet, assisté par Eve Jouannais

Conception graphique : ZED Agency

Avec les contributions de Guy Amsellem, François Bertière, Alain Bourdin, Christian Devillers,

Brigitte Fouilland et Bénédicte Grosjean, PeclersParis

L’OPÉRATION A BÉNÉFICIÉ DU CONCOURS DE

Ecole des Ponts ParisTech

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Ecole de Design Nantes Atlantique

Master « Ville et territoires » de l’Université de Nantes

Ecole urbaine de Sciences Po

PeclersParis

DES PARTENARIATS MÉDIA DE

AMC

Le Journal du Dimanche