atteinte artérielle diffuse dans la maladie de behçet : à propos d’un cas

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90 Posters droite avec développement d’une importante circulation de suppléance. Il présente aussi, un épaississement touchant les deux carotides primitives avec un aspect anévrysmal au niveau de leur base et des sténoses ectasies de l’aorte à différents étages : thoracique et abdominale sus-rénale. Il présente des chiffres tensionnels élevés aux membres inférieurs avec rétinopathie hypertensive stade 2 ayant nécessité une trithé- rapie. L’histoire du patient a débuté à l’âge de 13ans par une thrombo- pénie sévère étiquetée comme d’origine auto-immune associée à un syndrome hémorragique cutanéo-muqueux grave ayant néces- sité de fortes doses de corticoïdes sans succès. La splénectomie était l’ultime solution thérapeutique. La maladie cœliaque a été diagnostiquée à l’âge de 15 ans devant l’atrophie villositaire stade 2 à 3 à l’examen anatomopathologique des biopsies duodénales associées à un taux élevé d’IgA sérique à l’immunoélectrophérèse. Ce patient présente un lourd passé familial : un frère décédé à l’âge de 15 ans suite à une maladie de Takayasu avec sténose rénale sévère ; un autre frère décédé à l’âge de 12 ans suite à une fièvre au long cours. Une sœur décédée à l’âge de dix ans suite à une insuffisance cardiaque sévère sur valvulopathie aortique d’étiologie indéterminée ; une autre sœur suivie pour maladie cœliaque avec des anticorps anti-phospholipides positifs. Le patient est actuellement sous régime sans gluten et antihyper- tenseur. Il n’y a pas de signes clinico-biologiques en faveur d’une poussée de sa maladie. Conclusion.La maladie de Takayasu ne cesse de nous sur- prendre par ses différentes facettes. Son association avec la maladie cœliaque et la thrombopénie n’a jamais été décrite dans la littérature ; sa survenue dans un contexte familial particulier d’auto-immunité nous laisse penser qu’il existerait un marqueur génétique qui reste encore à individualiser. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.057 P20 Anévrysmes des artères rénales dans la maladie de Behc ¸et : une localisation rare et grave A. Hatri , T. Haddad , F. Kessal , S. Taharboucht , R. Guermaz , S. Zekri , M. Brouri Service de médecine interne, clinique Arezki Kehal, EPH El Biar, Alger, Algérie Mots clés : Behc ¸et ; Anévrisme ; Artère ; Rein Introduction.— La maladie de Behc ¸et est une vascularite systémique d’étiologie indéterminée. L’atteinte vasculaire au cours de cette maladie intéresse essentiellement les veines, observée dans 30 % des cas. L’atteinte artérielle quant à elle se situe entre 2 et 4 % pouvant toucher tous les territoires, avec une nette prédominance de l’aorte abdominale et des artères pulmonaires, l’artère rénale n’est que très rarement touchée. Cas clinique.— Nous rapportons le cas d’un patient suivi pour une maladie de Behc ¸et et qui présente des anévrysmes rénaux. Il s’agit de M. L.M., âgé de 22 ans, chez qui le diagnostic de maladie de Behc ¸et est posé en 2005 devant la présence d’une aph- tose bipolaire, d’un érythème noueux et d’une thrombophlébite récidivante. Un traitement comprenant entre autres des antivitamines K est instauré ; deux ans plus tard, le patient présente un accident aux antivitamines K à type d’hématome péri rénal, ayant évolué favo- rablement. En 2008, le patient présente un tableau douloureux abdomi- nal évoquant une urgence chirurgicale. Une échographie et tomodensitométrie abdominopelviennes, une échographie-doppler rénale complétée par un angioscanner mettent en évidence des anévrysmes rénaux avec hématome péri rénal, alors que l’isocoagulation est arrêtée depuis une année. Conclusion.— L’atteinte artérielle au cours de la maladie de Behc ¸et est classiquement représentée par des anévrysmes pulmonaires. L’anévrysme rénal dans la maladie de Behc ¸et n’a été que très rare- ment décrit dans la littérature, pourtant il faut savoir l’évoquer devant principalement un hématome péri rénal quand bien même le patient est anticoagulé. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.058 P21 Héparinothérapie préventive : sommes-nous conformes aux recommandations internationales ? A. Hatri , R. Guermaz , S. Zekri , S. Taharboucht , F. Kessal , M. Brouri Service de médecine interne, clinique A.Kehal, EPH d’Elbiar, Alger, Algérie Mots clés : Thromboprophylaxie ; Recommandations Patients et méthode.— C’est une étude rétrospective, descriptive, basée sur les recommandations internationales de la thrombopro- phylaxie médicale, portant sur 403 dossiers de patients hospitalisés dans un service de médecine interne du mois de janvier 2010 au mois de décembre 2010. Les facteurs qui ont été étudiés sont : — les caractéristiques de la prévention : adéquate : définis par l’administration des HBPM (héparine de bas poids moléculaire) à dose préventive jusqu’à la sortie, avec une surveillance plaquet- taire deux fois par semaine ; insuffisante : qui n’obéit pas à ces critères ; — les pathologies ayant motivé la prescription ; — le niveau de prophylaxie dans chaque pathologie ; — la surveillance biologique. L’évaluation du risque thromboembolique a été faite selon la méthode Caprini. Résultats.— Deux tiers des malades hospitalisés nécessitent une thromboprophylaxie, dont la moitié d’entre eux présentent un risque thromboembolique élevé. Seulement un tiers des malades hospitalisés ne nécessitent aucune mesure spécifique. Trente et un pour cent des malades nécessitant une thrombopro- phylaxie n’ont pas rec ¸u d’HBPM à titre préventif. Soixante-neuf pour cent des malades ont rec ¸u une thromboprophy- laxie. Cette prévention a été excessive dans 6 % des cas. Conclusion.— Il apparaît clairement que dans notre pratique médi- cale, nous avons encore des efforts à faire pour améliorer la prise en charge préventive de la maladie thromboembolique. La prophylaxie est actuellement clairement définie aussi bien en milieu chirurgi- cal que médical. Les fiches techniques d’évaluation des facteurs de risque thromboemboliques sont un outil indispensable en pratique quotidienne. Il faut régulièrement réaliser des audits, afin d’évaluer nos performances et nos insuffisances. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.059 P22 Atteinte artérielle diffuse dans la maladie de Behc ¸et : à propos d’un cas A. Hatri , F. Kessal , S. Taharboucht , L. Atmani , R. Guermaz , S. Zekri , M. Brouri Service de médecine interne, clinique Arezki Kehal, EPH El Biar, Alger, Algérie Mots clés : Behc ¸et ; Artère ; Anévrisme Introduction.— L’atteinte vasculaire au cours de la maladie de Behc ¸et (MB) intéresse essentiellement les veines. Il s’agit le plus souvent de thromboses veineuses qui sont observées dans 30 % des cas.

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Page 1: Atteinte artérielle diffuse dans la maladie de Behçet : à propos d’un cas

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a littérature ; sa survenue dans un contexte familial particulier’auto-immunité nous laisse penser qu’il existerait un marqueurénétique qui reste encore à individualiser.

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20névrysmes des artères rénales dans la maladie deehcet : une localisation rare et grave. Hatri , T. Haddad , F. Kessal , S. Taharboucht , R. Guermaz ,. Zekri , M. Brouri

Service de médecine interne, clinique Arezki Kehal, EPH El Biar,lger, Algérie

ots clés : Behcet ; Anévrisme ; Artère ; Rein

ntroduction.— La maladie de Behcet est une vascularite systémique’étiologie indéterminée. L’atteinte vasculaire au cours de cettealadie intéresse essentiellement les veines, observée dans 30 %es cas. L’atteinte artérielle quant à elle se situe entre 2 et 4 %ouvant toucher tous les territoires, avec une nette prédominancee l’aorte abdominale et des artères pulmonaires, l’artère rénale’est que très rarement touchée.as clinique.— Nous rapportons le cas d’un patient suivi pour unealadie de Behcet et qui présente des anévrysmes rénaux.

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21éparinothérapie préventive : sommes-nousonformes aux recommandations internationales ?. Hatri , R. Guermaz , S. Zekri , S. Taharboucht , F. Kessal ,. Brouri

Service de médecine interne, clinique A. Kehal, EPH d’Elbiar,lger, Algérie

ots clés : Thromboprophylaxie ; Recommandations

atients et méthode.— C’est une étude rétrospective, descriptive,asée sur les recommandations internationales de la thrombopro-hylaxie médicale, portant sur 403 dossiers de patients hospitalisésans un service de médecine interne du mois de janvier 2010 auois de décembre 2010. Les facteurs qui ont été étudiés sont :les caractéristiques de la prévention : adéquate : définis par

’administration des HBPM (héparine de bas poids moléculaire) àose préventive jusqu’à la sortie, avec une surveillance plaquet-aire deux fois par semaine ; insuffisante : qui n’obéit pas à cesritères ;les pathologies ayant motivé la prescription ;le niveau de prophylaxie dans chaque pathologie ;la surveillance biologique.

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22tteinte artérielle diffuse dans la maladie deehcet : à propos d’un cas. Hatri , F. Kessal , S. Taharboucht , L. Atmani , R. Guermaz ,. Zekri , M. Brouri

Service de médecine interne, clinique Arezki Kehal, EPH El Biar,lger, Algérie

ots clés : Behcet ; Artère ; Anévrisme

ntroduction.— L’atteinte vasculaire au cours de la maladie deehcet (MB) intéresse essentiellement les veines. Il s’agit le plusouvent de thromboses veineuses qui sont observées dans 30 % desas.

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Les artères ne sont que très rarement touchées. L’atteinteartérielle s’exprime par des thromboses, des sténoses et/oudes anévrysmes diversement associés. L’expression cliniqueest, bien évidemment, variable selon le vaisseau et le typed’atteinte.Elle touche le sujet jeune sans facteur de risque vascu-laire. Elle survient une fois sur quatre la première année del’évolution, mais peut être le mode d’entrée dans la maladie,parfois marquée par un syndrome fébrile et biologique inflam-matoire, rarement rencontré dans la MB en dehors de cettecirconstance.Cas clinique.— M. M.R., âgé de 39 ans, a été hospitalisé en avril2004 dans un tableau associant un syndrome général, une cécitéà droite et flou visuel à gauche, des troubles de la station et del’équilibre, un syndrome inflammatoire biologique franc et uneclaudication intermittente du membre inférieur droit. Les dif-férentes explorations vasculaires retrouvent une occlusion de lacarotide interne droite, une occlusion de la fémorale communedroite, un anévrisme sacculaire de l’aorte sous-rénale et un énormeanévrisme de l’aorte sus-rénale.L’enquête étiologique aboutit au diagnostic de maladie de Behcetavec atteinte artérielle.Conclusion.— L’atteinte artérielle au cours de la maladie deBehcet est rare, d’autonomisation récente et de diagnostic cliniquesous-estimé. Son pronostic est sévère, même après traitement chi-rurgical. La MB doit être recherchée de principe devant touteartériopathie inflammatoire inexpliquée.

doi:10.1016/j.jmv.2011.12.060

P23Toute thrombose veineuse profonde (TVP) doitmarcherJ.-P. Laroche a,∗, A. Khau Van Kien a, J.-P. Galanaud a, D. Brisot a,G. Böge a, M. Tapon a, C. Zapulla a, V. Raczka a, A. Perez-Martin b,I. Schuster b, M. Dauzat b, I. Quéré a

a Médecine vasculaire, hôpital Saint-Eloi, 80, avenueAugustin-Fliche, 34295 Montpellier cedex 5, Franceb Équipe d’accueil EA 2992, dynamique des incohérencescardiovasculaires, université Montpellier 1, UFR médecineMontpellier-Nîmes, site de Nîmes, avenue Kennedy, 30907 Nîmes,France

En voilà une contre-vérité qui a la vie dure !La thrombose veineuse profonde dès lors qu’elle est diagnostiquéeest encore synonyme d’alitement immédiat. Cette croyance despatients et de leur entourage est le plus souvent relayée par tousles intervenants médicaux et para-médicaux : le médecin généra-liste, la pharmacienne qui délivre le traitement, l’infirmière quiréalise les injections, le biologiste qui « analyse » les effets dutraitement.Il est vrai qu’en des temps reculés, la phlébite imposait un alitementprolongé, et même dans une coquille plâtrée !En fait tout a changé en 1996, l’année de la publication de deuxarticles [1,2] qui envisageaient le traitement des TVP en ambula-toire, puis de nombreux papiers ont confirmé cette possibilité enstatuant sur la déambulation.La littérature est très riche à ce sujet :— il n’y a pas de différence statistiquement significative entreles TVP proximales correctement anticoagulées qui marchentavec une compression élastique et celles qui sont alitéesen matière d’EP (Aschwanden et al. [3] ; Schellong et al.[4]) ;— la mobilisation immédiate des TVP favorise la réduction

du thrombus, l’œdème et la douleur (Blattler et Partsch[5]) ;— la mobilisation immédiate réduit l’incidence du syndrome post-thrombotique (Brandjes et al. [6]) ;

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la marche n’expose pas au risque d’EP en cas de TVP (Riete Regis-ry, [7]) ;l’immobilisation favorise l’extension du thrombus.

es publications nous apportent des arguments en faveur de laarche en cas de TVP, mais attention pas n’importe comment, ila des règles à suivre :dès que le diagnostic de TVP est porté ou en cas de forte proba-

ilité clinique : anticoagulation immédiate curative ;marche avec port d’une compression de Classe 3, du matin au

oir, en attendant bande de contention.st-ce que le thrombus mobile proximal interdit la marche ? Éter-elle question, là encore, la littérature [8] nous apporte deséponses : a priori pas de liens directs entre marche précoce,hrombus mobile mais le seul élément à considérer est l’existence’un thrombus mobile en iliaque commune et/ou veine cave infé-ieure. Dans ce cas, un repos relatif au lit de 48 à 72 h estonseillé sans qu’aucune preuve scientifique confirme ou non cettettitude.n pratique, les TVP qui sont diagnostiquées et traitées en ambu-atoire, doivent marcher immédiatement avec une compressiondaptée.oncernant les TVP qui sont hospitalisées, les TVP à surrisque’embolie pulmonaire, la phlegmatia alba dolens, les TVP surve-ant sur des terrains avec une co-morbidité élevée, le repos au lite 48 à 72 h est nécessaire.st-il nécessaire de réaliser un écho Doppler veineux avant le lever’un patient qui a été alité pour une TVP ? Non et même si le throm-us est mobile.n pratique, plus de 95 % des TVP diagnostiquées proximales et/ouistales doivent marcher le plus rapidement possible avec uneompression, c’est ce qui se passe aujourd’hui dans la vraieie. Ce message, nous devons continuer à le faire passer mêmen 2012 !éférences

1] Koopman MMW, Prandoni P, Piovella F, et al. Treatment ofvenous thrombosis with intravenous unfractionated heparinadministered in the hospital as compared with subcutaneouslow-molecular-weight heparin administered at home. NEJM1996;334:682—7.

2] Levine M, Gent M, Hirsh J, et al. A comparison of LMWH adminis-tered primarily at home with UFH administered in the hospitalfor proximal DVT. NEJM 1996;334:677—81.

3] Aschwanden M, Labs KH, Engel H, Schwob A, Jeanneret C,Mueller-Brand J, et al. Acute deep vein thrombosis: early mobili-zation does not increase the frequency of pulmonary embolism.Thromb Haemost 2001;85:42—6.

4] Schellong SM, Schwarz T, Kropp J, Prescher Y, Beuthien-BaumannB, Daniel WG. Bed rest in deep vein thrombosis and the inci-dence of scintigraphic pulmonary embolism. Thromb Haemost1999;82(Suppl 1):127—9.

5] Blättler W, Partsch H. Leg compression and ambulation is betterthan bed rest for the treatment of acute deep venous thrombo-sis. Int Angiol 2003;22:393—400.

6] Brandjes DP, Büller HR, Heijboer H, Huisman MV, de Rijk M, JagtJW, et al. Randomised trial of effect of compression stockingsin patients with symptomatic proximal-vein thrombosis. Lancet1997;349:759—62.

7] Trujillo-Santos J, Perea-Milla E, Jiménez-Puente A, Sánchez-Cantalejo E, del Toro J, Grau E, et al. Bed rest or ambulationin the initial treatment of patients with acute deep vein throm-bosis or pulmonary embolism: findings from the RIETE registry.Chest 2005;127:1631—6.

8] Pacouret G, Alison D, Pottier JM, Bertrand Ph, Charbonnier B.Free floating thrombus and embolic risk in patients with angio-

graphically confirmed proximal deep venous thrombosis. ArchIntern Med 1997;157:305—8.

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