www.paysdela lo i re . f r

LOIREL e m a g a z i n e d e v o t r e R é g i o n

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

PAYSDE LA

p. 5ACTUALITÉLe Pass permis,une nouvelle aide pour les apprentis

p. 18DITES-MOIMobilisation pour le Grand Port de Nantes Saint-Nazaire

p. 20MODE D'EMPLOIL'aéroport du Grand Ouest approuvé

Rentrée : objectif réussite

p. 12 DOSSIER

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

A. M

on

ié

2 SOMMAIRE

clin d’ eilN 68

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

Retour sur un été multi-activités en Pays de la Loire.

Le plein de festivals, comme ici à Rockissimo à Sablé-sur-Sarthe

Instant lecture à la bibliothèque de Nau-plage (Le Pouliguen)

En balade le long de la Loire à vélo

SOMMAIRE

p. 4 AGENDA

p. 5 à 11 ACTUALITÉS

p. 12 à 15 DOSSIER La rentrée scolaire

p. 16 et 17 LIBRE EXPRESSION

p. 18 et 19 DITES-MOI… Sébastien Pilard

p. 20 et 21 MODE D’EMPLOI L'aéroport du Grand Ouest

p. 22 UNE JOURNÉE Sur la côte vendéenne

p. 23 HISTOIRE (S) La boule de fort

p. 24 RENCONTRE AVEC… Nathalie Renoux

© R

ock

issi

mo

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

M. G

ross

© J

S. E

vra

rd

PAYS DE LA LOIRE, LE MAGAZINE DE VOTRE RÉGIONDirecteur de la publication : Bruno Retailleau • Codirecteur de la publication : François Pinte • Rédactrice en chef : Muriel Le Maître • Rédaction : Direction de la communication - Rue Prémion • Maquette, mise en page : RC2C • Impression : Imprimerie Grenier 94250 Gentilly /Roto Aisne Sn 02 430 Gauchy • Diffusion : Adrexo • Dépôt légal : 2e semestre 2016 • Tirage : 1 587 000 ex. • Prix de revient du numéro : 0,12 € • No ISSN : 2116-5149 Le magazine des Pays de la Loire est édité par la Direction de la communication du Conseil régional - 44966 Nantes Cedex 9 - Tél. 02 28 20 50 00 - Fax 02 28 20 50 13 www.paysdelaloire.fr

Un problème de distribution de votre magazine ? Contactez le 02 51 72 70 90.

La Région sur Facebook et Twitter

Découvrez le magazine en ligne www.mag.paysdelaloire.frou téléchargez l’application !

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

Comme chaque année, des dizaines de milliers de jeunes font leur rentrée dans les Pays de la Loire. Qu’ils soient lycéens ou apprentis, inscrits dans l’enseignement public ou l’enseignement privé, issus de communes rurales ou de territoires urbains, tous aspirent à un même objectif : trouver leur voie, réussir leur insertion professionnelle.

La réussite de chaque jeune, c’est aussi notre ambition :

- celle de notre collectivité régionale qui dispose de leviers essentiels allant de l’investissement dans les lycées ou les CFA jusqu’au soutien à l’orientation, en passant par la lutte contre le décrochage ;

- et naturellement celle de la nouvelle majorité régionale qui a fait de l’emploi des jeunes une priorité, à travers le plan de relance de l’apprentissage par exemple, mais également la valorisation des valeurs d’effort, de mérite et de civisme qui sont avant tout des vecteurs d’insertion des jeunes.

Car la jeunesse est autant un ensemble de droits à assurer – et d’abord le droit à la formation, à la transmission – qu’un ensemble de devoirs à réaffirmer, à valoriser. Ces droits et ces devoirs forment le contrat de confiance que nous proposons aux jeunes ligériens.

Un contrat pour réussir bien sûr, en développant la relation établissements / entreprises notamment. De nouvelles mesures ont été prises en ce sens, notamment sur la carte des formations, l’orientation ou même le soutien à la création d’écoles de production.

Mais un contrat pour reconstruire également. Reconstruire ce lien de confiance entre notre société et sa jeunesse qui a été si souvent fragilisé par l’illusion de l’assistanat, la déception des jeunes face aux promesses non tenues.

Aider les jeunes, c’est d’abord leur tenir un langage de vérité sur le monde qui les entoure et qui les attend. Qui attend leur énergie, leur enthousiasme. Qui attend leur envie d’apprendre et d’entreprendre. Qui attend leur engagement également, leur attachement aux valeurs de notre pays. Face aux risques de radicalisation, de séparation entre les Français, l’école de la République doit être, plus que jamais, une école du civisme.

À toutes et à tous, jeunes, professeurs et parents, je vous souhaite une très bonne rentrée.

10-31-1544

Un contrat de confiance avec la jeunesse

Bruno Retailleau Président du Conseil régional des Pays de la Loire

3ÉDITO DE BRUNO RETAILLEAU

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

AGENDA4

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

AGENDA4

QUELQUES RENDEZ-VOUS, PARMI D’AUTRES, DANS VOTRE RÉGION…

DU 9 AU 11 SEPTEMBRE Festival Les Accroche-Cœurs

Rendez-vous incontournable de la rentrée à Angers avec près de 50 propositions artistiques en accès libre dans les rues de la ville. www.angers.fr

LE 10 SEPTEMBREFestival Le Chant de foire Programmation mêlant cinéma, concerts, arts de rue et une soirée discothèque avec dj’s, dans une ambiance conviviale, à Bournezeau.www.facebook.com/chant.defoire

DU 14 AU 17 SEPTEMBRE Pro StarsTournoi international de basket professionnel. Rdv à Trélazé.www.prostars.fr

DU 15 AU 25 SEPTEMBRELa route des pêcheries Découverte du patrimoine maritime et fluvial du Pays de Retz Atlantique au travers de visites de pêcheries, de déambulations artistiques, d’illuminations, d’expériences artistiques sonores…www.territoires-imaginaires.fr

DU 16 AU 20 SEPTEMBRELohengrin L’opéra romantique de Richard Wagner par Angers Nantes Opéra et l’Orchestre National des Pays de la Loire. Les 16 et 18 septembre à La Cité à Nantes, le 20 au Centre de Congrès d’Angers.www.angers-nantes-opera.com

LES 17 ET 18 SEPTEMBRE Le Lude Renaissance Le Lude plonge le temps d’un week-end au temps de la Renaissance avec une parade costumée, des spectacles de rue et des animations gratuites.www.le-lude-renaissance.fr

DU 20 SEPTEMBRE AU 8 OCTOBRE Festival Les Embuscades Cette année encore, le Festival de l’humour à la campagne met les arts burlesques à l’honneur à Cossé-le-Vivien, Cosmes, Méral, Quelaines-Saint-Gault, Simplé, La Selle-Craonnaise, Gastines et Laubrières.www.lesembuscades.fr

DU 21 AU 25 SEPTEMBRE Scopitone

Cultures électroniques et arts numériques à Nantes. Au programme des incontournables

nuits électro : MSTRKRFT, Agoria, Paula Temple, André Bratten, Lindstrøm, Charlotte de Witte, Danny Daze, Douchka…www.stereolux.org

DU 22 AU 25 SEPTEMBRE Festival Terres à Vins, Terres à Livres Présidé par l’académicienne Danièle Sallenave, le festival de Savennières propose une programmation de rencontres d’écrivains et de découverte d’une région viticole étrangère. www.festival-savennieres.fr

LES 24 ET 25 SEPTEMBRE Triathlon Audencia de La Baule 29e édition pour ce rdv sportif de triathlon accueillant plus de 6 000 athlètes et 60 000 spectateurs. www.triathlon-audencialabaule.com

LES 25 ET 26 SEPTEMBREFestival Levitation France Le meilleur de la scène garage et psyché se réunit, cette année, au Quai à Angers : Thee Oh Sees, La femme, Le Liminanas, Silver Apples, Zombie Zombie, Dead Meadow, Yak…www.levitation-france.com

DU 30 SEPTEMBRE AU 2 OCTOBRE Rencontres Julien Gracq Entretiens, tables rondes et spectacles rythmeront ces rencontres sur le thème « Ecrire, un acte engagé ? ». À l’Abbaye et à la Maison Julien Gracq à Saint-Florent-le-Vieil, commune déléguée de Mauges-sur-Loire.www.maisonjuliengracq.fr

LES 1ER ET 2 OCTOBRE Festival BD "Il était une fois au Pays de Château-Gontier" Plus de 70 auteurs de BD seront présents au Pôle culturel des Ursulines à Château-Gontier : Martin Veyron, François Bertin, Dawid, Olivier Supiot... Entrée gratuite.www.bdchateaugontier.com

LE 2 OCTOBRETour de VendéeUne course cycliste réputée entre

Fontenay-Le-Comte et La Roche-sur-Yon.www.tourdevendee.fr

LES 8 ET 9 OCTOBRELa 25e heure du livre Cette année, le salon du livre du Mans tente de dire le monde à travers plusieurs rencontres thématiques, qui se font écho, sous l’intitulé « Littératures nomades ». www.la25eheuredulivre.fr

DU 8 AU 15 OCTOBRE Festival Ciné Alter’NatifUne large sélection de films représentatifs de la richesse de la production amérindienne récente, pour la plupart inédits en France, en présence de réalisateurs. À Nantes, La Turballe et Laval.www.delaplumealecran.org

DU 8 OCTOBRE AU 12 NOVEMBREFestival Celtomania

Au programme : concerts d’Alain Pennec, de Sharon Shannon et Alan Connor, du collectif Jeu

à la Nantaise, fest-noz avec Sonerien Du… Dans une quinzaine de villes de Loire-Atlantique.www.celtomania.fr

DU 14 AU 16 OCTOBREFestival de la BD engagéeRencontre conviviale au May-sur-Evre avec une dizaine d’auteurs BD invités, des séances dédicaces, des débats autour de sujets d’actualité... Entrée gratuite.www.bandesapart.org

DU 15 AU 22 OCTOBREFestival Les jeunes poussent De jeunes artistes émergents, dans le domaine du théâtre, à découvrir avec 30 spectacles programmés au Mans, à Allonnes, Arnage, Coulaines et Sargé-Lès-Le Mans.contact@lesjeunespoussent.fr

DU 15 AU 30 OCTOBREFestival Graines d'automneLes veillées organisées dans des lieux étonnants (granges, châteaux…) sont la spécialité de ce festival qui fait vivre la culture en milieu rural. Sur le territoire de Nozay et Derval.www.grainesdautomne.org

DU 15 OCTOBRE AU 26 NOVEMBREExposition collective « Enfants »

Cette exposition plurielle fait dialoguer les regards sur l'enfance, interroge l'art et fait écho à nos propres histoires. À voir au Centre d’art contemporain de Pontmain. Entrée libre.www.centredartpontmain.fr

DU 15 OCTOBRE AU 31 DECEMBREExposition « Wilwildu »Exposition des artistes Patrick Bernier et Olive Martin, au Grand Café à Saint-Nazaire, à la croisée de routes insolites reliant Saint-Nazaire, Dakar et la Chine. www.grandcafe-saintnazaire.fr

DU 16 AU 23 OCTOBRELe Tout-petit FestivalUn rendez-vous spécialement conçu pour bercer l’imaginaire des tout-petits et les éveiller, dans les communes d'Erdre et Gesvres.www.letoutpetitfestival.com

DU 28 AU 30 OCTOBRE Festival Pornic ClassicSix concerts à Pornic avec notamment, en ouverture, un duo piano-violon réunissant Anne Queffélec et Régis Pasquier et, en clôture, le Quatuor Pražák avec le Trio Elégiaque. pornicclassic.weebly.com

DU 29 AU 30 OCTOBRE Championnat d’Europe de Cyclo-Cross

Un des meilleurs championnats de Cyclo-Cross européen, avec le circuit technique et spectaculaire

de Coët-Coz. Rdv à Pontchâteau.www.cyclocrosspontchateau.fr

LES 4 ET 6 NOVEMBRE Festival À suivre de près Deux concerts à Joué-l’Abbé et Cholet, organisés par la Fédération régionale des MJC, pour découvrir les groupes ligériens Ton Zinc (reggae-rap-chanson française) et Ask After B (pop-électro-funk).www.frmjcpaysdelaloire.org

www.culture.paysdelaloire.fr

Retrouvez l’intégralité de l’actualité culturelle en Pays de la Loire

26 spectacles dédiés à la jeune création sont programmés dans 22 lieux des Pays de la Loire en écho au festival Le Chainon Manquant, 1er festival de la découverte scénique, qui se déroule du 13 au 18 septembre à Laval. www.lechainon.fr

DU 8 SEPTEMBRE AU 15 OCTOBRE

Le Chainon en région

SAISON 2016-2017

Voisinages

Neuf compagnies des Pays de la Loire sont mises en lumière dans 21 salles du territoire, avec 20 spectacles : David Rolland Chorégraphies, Cie Cirque Exalté, Cie Amala Dianor, Cie La Grange aux Belles, Cie La fidèle idée, Cie La Réciproque, Ensemble Utopik, Cie Yvann Alexandre et LTK Production. www.culture.paysdelaloire.fr

ACTU n RÉGION 5

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

9 pass pour les 15-30 ans

FOCUS

Pass permis : pour la mobilité des apprentisDestiné aux jeunes âgés de 17 à 20 ans, élèves en CFA*, le Pass permis est la nouveauté de cette année. Lancé en octobre, il prendra la forme d'une participation régionale de 400 €

au financement du permis de conduire. En contrepartie, les bénéficiaires devront s'engager à promouvoir l'apprentissage à travers diverses actions, par exemple participer aux portes ouvertes de leur établissement. Ce dispositif devrait toucher 1 200 jeunes.* Centre de formation d’apprentis

Le chiffre

C'est le nombre de Pass culture sport vendus en 2015-2016 via le Pack 15-30. Une belle augmentation par rapport à la saison précédente (57 000)...

62 700

VISITEZ L'HÔTEL DE RÉGIONLors des Journées du patrimoine, l’Hôtel de Région ouvrira ses portes au public. Le Centre de ressources documentaires et les archives seront accessibles. l Samedi 17 sept, 15h-18h : visites guidées à 15h15 puis toutes les 30 mn (durée 45 mn) ; rencontre avec les élus de 16h à 18h.l Dimanche 18 sept, 10h-12h et 13h30-18h : parcours consacré à l’architecture à 10h et 11h (durée 1h30) ; visites guidées à 13h30 puis toutes les 20 mn (durée 45 mn) ; rencontre avec les élus de 14h30 à 17h.Renseignements : 02 28 20 51 72www.patrimoine.paysdelaloire.fr

44E OLYMPIADES DES MÉTIERS À ANGERS

Apprentis, lycéens, jeunes salariés… Plus de 270 jeunes ligériens vont mesurer leurs savoir-faire professionnels lors des sélections régionales des

44e Olympiades des métiers vendredi 14 et samedi 15 octobre. Rendez-vous au parc des expositions d’Angers pour observer ces jeunes en compétition, vous essayer aux gestes de nombreux métiers ou bénéficier des conseils de pros en matière d’orientation. Plus de 80 métiers seront représentés dans l'agriculture, la restauration, l'automobile, le bâtiment, l'industrie, les nouvelles technologies, les services à la personne… Entrée gratuite et ouverte à tous.www.olympiades.paysdelaloire.fr

Les premières mesures du plan de relance en action

Lobjectif est clair : faire de l'apprentissage une grande cause régionale en Pays de la Loire, à travers

7 priorités et 30 mesures. Depuis juin, de nouvelles aides – primes, exonérations de charges sociales, crédits d'impôt – sont à la disposition des entreprises qui souhaitent recruter des apprentis et former des maîtres d'apprentissage.Ce n’est pas tout : 98 nouvelles

sections ouvrent leurs portes en cette rentrée pour accueillir au total 1 203 jeunes dans des formations en connexion avec les besoins des territoires. Parmi les secteurs concernés : l'industrie, le bâtiment, l'agriculture, la logistique, la sécurité, la comptabilité et la gestion. Et une garantie anti-rupture va désormais permettre aux apprentis, en cas d’aléa pendant la formation, de pouvoir continuer à suivre les

cours au CFA jusqu’à la fin de leur année et, si besoin, d’être accompagnés pour retrouver une entreprise l’année suivante. À noter enfin qu'un portail numérique entièrement dédié à l'apprentissage sera mis en ligne dès janvier 2017. Rendez-vous bientôt sur www.apprentissage-paysdelaloire.fr.

Une nouvelle saison débute pour le Pack 15-30. Proposant divers coups de pouce financiers aux jeunes Ligériens, ce dispositif régional inaugure cette année une aide inédite destinée aux apprentis : le Pass permis.

Après le succès du Grenelle régional en mars et le vote d’un plan de relance le mois suivant, les premières actions en faveur de l’apprentissage sont aujourd’hui en place.

Le Pack 15-30 est un ensemble d'aides proposées par la Région des Pays de la Loire pour soutenir les Ligériens

âgés de 15 à 30 ans dans leur vie quotidienne. L'objectif est de leur donner plus d'autonomie et de réduire les inégalités sociales dans des domaines tels que le logement, la santé, les transports, la formation, la culture et le sport. Il regroupe 9 pass, dont un petit nouveau : le Pass permis.

Comment ça marche ?Rendez-vous sur www.pack15-30.fr afin de souscrire à un ou plusieurs pass, découvrir les modalités d’obtention ainsi qu’un simulateur pour savoir à quelles aides on peut prétendre :l Pass logement : caution régionale

pour les loyers impayésl Pass 1re installation : remboursement jusqu'à 200 € pour l'achat d'équipements

l Pass complémentaire santé : réduction jusqu'à 100 € sur la 1re mutuelle

l Pass prévention contraception : accès anonyme et gratuit à des consultations, analyses et contraceptifs

l Pass transport : 50% de réduction sur les transports régionaux

l Pass culture sport : entrées gratuites ou réductions pour des spectacles, des événements sportifs, des livres…

l Ordipass : aide à l'acquisition d'un ordinateur pour les lycéens et apprentis

l Pass apprenti : forfait transport-hébergement et aide à la restauration

l Pass permis : aide destinée aux apprentis pour financer leur permis de conduire (voir ci-contre)www.pack15-30.fr

Apprentissage

Le plan de relance en détail surmag.paysdelaloire.fr

’Voir la vidéo sur mag.paysdelaloire.fr

© P

P76

ACTU n RÉGION6

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

«Nous étions convaincus de la nécessité de réduire notre consommation

d'énergie. Pour notre porte-monnaie, mais surtout pour la planète ! » En 2013, après avoir acheté une maison à La Chapelle-sur-Erdre (44) et conseillés par l’Espace Info Energie de Nantes, Nathalie et Etienne Janod optent pour une installation de chauffage solaire thermique.

Consom'acteursÀ la différence des panneaux solaires photovoltaïques qui produisent de l'électricité, leurs panneaux chauffent un fluide caloporteur qui transmet son énergie à l'eau du réseau domestique par le biais d'une

mini-centrale thermique. « De mars à novembre, nous ne fonctionnons qu'au solaire, et l’hiver, nous avons un poêle à granulés pour faire l'appoint. Cela nous a permis de réduire notre consommation d'électricité de 1 200 € à 200 € par an, avec 300 € de granulés. »

Prix en baisse Pour le photovoltaïque, les béné-fices sont équivalents, explique

Pascal Janot, pré-sident du réseau Atlansun (photo ci-contre): « Si elle est auto-consommée, donc sans coûts

de stockage, l'énergie solaire est moins chère que celle que l'on achète au réseau. Et la dynamique actuelle en recherche et innova-tion fait que le coût de production du kWh baisse sans cesse. »

Si le solaire a déjà convaincu plus de 80 000 particuliers et près de 8 500 entreprises en Pays de la Loire, les projets d'auto-consom-mation se multiplient encore… Et les collectivités ne sont pas en reste : le réseau de chaleur de la ville de Châteaubriant se dote ainsi d'une centrale solaire ther-mique qui devrait lui permettre de se passer du gaz pendant l'été.

Sans oublier que la recherche, très active régionalement, avance : de nouveaux maté-riaux et de nouvelles applica-tions comme le photovoltaïque organique, développé au sein du laboratoire Moltech-Anjou ou du groupe Armor, devraient encore renforcer la compétitivité d'une filière en forte croissance qui emploie plus de 750 personnes en Pays de la Loire.

Pierre Bordais

Solaire en Pays de la Loire

100 % NUMÉRIQUE Du 15 au 25 septembre, c’est la Nantes Digital Week ! Plus de 170 événements dédiés au numérique dans tous les domaines (économie, éducation, culture, art) seront organisés sur Nantes Métropole et Saint-Nazaire. Parmi les temps forts : le festival Scopitone, Robotic days, le week-end du jeu vidéo ou encore Pitch2Kids tout spécialement pour les enfants…

www.nantesdigitalweek.com

VOYAGEZ AU JUSTE PRIXPour changer d'air le temps d'un week-end, pour les demandeurs d'emplois, pour les jeunes, seul ou entre amis… À chaque besoin, sa carte de transport, et ses tarifs avantageux !Et comme c’est la rentrée, pensez à l’abonnement Pratik pour vos trajets domicile-travail sur le réseau régional, et Pratik+ (couplé avec 1 ou 2 réseaux urbains).

Toutes les infos sur www.paysdelaloire.ter.sncf.com

Une énergie d'avenir de plus en plus présenteFabricants, installateurs, producteurs d'énergie : avec plus de 75 entreprises spécialisées, la filière solaire en Pays de la Loire est arrivée à maturité. Particuliers et professionnels réduisent leur facture et contribuent à la transition énergétique.

EN DÉTAIL

Atlansun, un interlocuteur unique pour les professionnelsLe réseau Atlansun regroupe l'ensemble des professionnels de la filière solaire en Pays de la Loire. Force de propositions dans le cadre du Plan de transition énergétique régional, Atlansun a plusieurs missions :- promouvoir le solaire auprès des entreprises et des collectivités, accompagner les projets,- développer une dynamique collaborative (réponses communes à des appels d'offres, participations

conjointes à des salons internationaux),- encourager l'innovation en rapprochant chercheurs et entreprises,- contribuer, en partenariat avec l'Ademe, à la formation des professionnels du secteur.

www.atlansun.fr

MARAIS POITEVIN : NOUVEAU PRÉSIDENT, NOUVELLES AMBITIONS

Pierre-Guy Perrier, vice-président de la Région, a été élu président du syndicat mixte du Parc naturel régional (PNR) du Marais poitevin en début d’année. Il succède à Yann Hélary,

à la tête du PNR depuis 12 ans, qui ne se représentait pas. Aujourd’hui, l'ambition de la nouvelle équipe est de conjuguer protection et développement notamment sur le plan touristique. Couvrant 197 000 hectares sur les deux régions Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine, le Marais poitevin est la 2e zone humide de France après la Camargue.

www.parc-marais-poitevin.fr

UNE APPLI POUR TESTER LES RÉSEAUX MOBILES

Tester les performances des réseaux 2G / 3G / 4G à côté de chez vous, dans votre commune ou lors de vos déplacements ? C'est possible, grâce à Gig@lis. Pour participer

à la mise à jour d’une cartographie précise sur la couverture et les performances des réseaux mobiles des Pays de la Loire, télécharger l'application Gig@lis (disponible dans les stores Android et Iphone).

©R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

© S

yst

ovi

© A

. Web

er

7ACTU n RÉGION

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

7ACTU n RÉGION

« Nous tenons nos engagements budgétaires »

L’agence Standard & Poors a décidé de baisser la note financière de la Région, qui passe de AA à AA-. Quelles sont les raisons de cette décision ?

Cette dégradation n’est pas pour nous une révélation mais une confirmation de ce que souligne la nouvelle majorité régionale depuis plus de six mois : ces dernières années, nous avons assisté à une véritable fuite en avant budgétaire au Conseil régional. La machine à emprunter s’est emballée : 91 M€ empruntés en 2010 contre 291 M€ en 2015, soit une augmentation de 319% ! Sans compter les restes à payer, qui n’ont cessé

de s’accumuler, représentant plus de 2,25 milliards d’euros. La dégradation de la note financière de la Région est le résultat d’une situation budgétaire dégradée dont nous héritons, et qui doit impérativement être redressée.

Quelles décisions ont été prises pour redresser les finances de la Région ?Un audit financier indépendant a été réalisé et un plan d’économies a été adopté lors du budget 2016. Ce plan porte déjà ses fruits puisque nous avons diminué les dépenses de fonctionnement de 20,5 M€ par rapport à 2015, tout en gelant les taxes régionales.

Il nous faudra aller encore plus loin dans les prochains mois, si nous voulons ne pas obérer l’avenir. Nous avons ainsi décidé d’adopter le budget 2017 dès le mois de décembre, afin de mettre en place un nouveau plan d’investissement permettant de répondre aux grands défis de notre région tout en privilégiant une gestion saine et responsable. La nouvelle majorité tient donc les engagements budgétaires qu’elle a pris devant les Ligériens. C’est une nécessité, car au moment où tant de familles et tant d’entreprises sont obligées de se serrer la ceinture, nous devons être exemplaires.

Au lycée Éric Tabarly d’Olonne-sur-Mer, une foule de bateaux brille à l’abri des regards. Les jeunes en bac pro Maintenance nautique apprennent à réparer des coques, faire une mise à

l’eau ou même, aux côtés des navigateurs, à détecter une panne sur des moteurs encore en cours de développement. En classe de seconde, Valentin, Yohann et Thomas sont là par goût de la mer ou de la mécanique, pas spécialement pour devenir skippers… « Dans notre promo, il n’y a qu’une fille pour 19 gars », disent-ils. « Et elle, c’est sûr, elle

aimerait bien devenir skipper. » Grâce au lycée, Sophie Lemazurier vient d’ailleurs de réaliser son rêve de grand large : membre du Team Vendée à 16 ans, elle a rejoint l’équipe d’Arnaud Boissières pour préparer le 60 pieds La Mie Câline. « Le Vendée Globe attire, mais ici, il y a autre chose », dit Thomas. Depuis Sète d’où il est originaire, il a repéré l’atelier tout neuf du lycée, un outil quasi unique en France. Avec ses camarades de seconde et de bac pro, il y fabrique les 80 bouées et semi-rigides qui jalonneront le chenal sablais pour le départ de la course mythique. « Il faut les lester, les sécuriser... Et surtout le jour J, on aura accès aux pontons pour échanger avec les pros et du coup, améliorer notre anglais ! »

Ancrer les apprentissagesCar le lycée a mis toutes voiles dehors pour le Vendée Globe : les BTS Technico-commercial nautisme vont se frotter au contact du public et des professionnels ; des élèves chinois du lycée des transports de Qingdao, partenaire du lycée Tabarly*, seront sur les pontons pour découvrir l’univers nautique ; au village de la course, sur le stand de la Région, le lycée présentera un mini offshore de 3 mètres... « L’accès à la culture nautique est essentielle car elle ancre les apprentissages », résume Philippe Prudor, le proviseur du lycée. « Ce passage de témoin avec les skippers, c’est du sens donné à la formation, tout au long de la vie. »* Dans le cadre des relations que la Région des Pays de la Loire entretient avec la province du Shandong. Qingdao, ville phare de la construction navale en Chine, accueillait les compétitions de voile durant les JO de Pékin, en 2008.

Annie Rapin

Vendée Globe : ouverture du village le 15 octobre

Le village du Vendée Globe sera ouvert gratuitement au public trois semaines avant le départ, du 15 octobre au 6 novembre. Présente sur un stand de 100 m², la Région des Pays de la Loire proposera des animations en lien avec les métiers de l’économie maritime, ses destinations touristiques, sans compter des cadeaux pour les visiteurs !

www.vendeeglobe.org

FOCUS

En image

Distinction internationale pour 303

303 arts, recherches, créations, la revue culturelle des Pays de la Loire vient d'être élue « meilleur livre sur l'histoire des boissons »

pour son hors-série De la vigne au vin, consacré à la viticulture ligérienne. Cette distinction internationale a été décernée à Yantai, capitale du vin en Chine, à l'occasion des Gourmand Awards 2016, un événement qui récompense depuis plus de 20 ans les meilleurs ouvrages parus sur les thèmes de la gastronomie et des boissons dans le monde.

www.editions303.com/le-catalogue/de-la-vigne-au-vin

Vendée Globe en vue

Jeunes lycéens et skippers dans le même bateau À Olonne-sur-mer, les jeunes du lycée Éric Tabarly apprennent leur métier aux côtés des skippers du Vendée Globe. Un esprit d’équipe qui donne du sens à la formation.

2 questions à François Pinte 1er vice-président du Conseil régional en charge des finances

©R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

©R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

©R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

8

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

Le chiffre-clé

17,8 ME

À Laval, Idenergie booste les startups

20 ans que Laval Mayenne Technopole invente des outils pour soutenir les porteurs de projets innovants. Parmi les dispositifs mis en place, Idenergie, le premier « accélérateur de startups » créé en France, accompagne les professionnels depuis l’idée de départ jusqu’à sa concrétisation en création d’entreprise. Grâce notamment à l’Europe…

uand on a une idée de création d’entreprise, on n’est jamais certain à l’avance de sa pertinence et de sa réussite », entame Sandrine Trouillard,

responsable du Pôle création à Laval Mayenne Technopole (LMT). « Avec la démarche Idenergie, nous accompagnons, sur une durée de 8 mois, les porteurs de projets innovants qui viennent à notre rencontre. Notre objectif est de tester l’idée, de l’enrichir voire de la réorienter, pour lui donner toutes ses chances. On appelle ça la phase de pré-incubation. »Positionnement sur le marché, élaboration d’un business plan, commercialisation, communication… Les participants au dispositif Idenergie abordent de multiples sujets très opérationnels, avec l’appui d’experts. « Les porteurs de projet travaillent en immersion lors d'ateliers de 3-4 jours au sein de LMT », précise Sandrine Trouillard.

42 startups créées en 10 ans« Dans une phase où les défis à relever sont nombreux, il est rassurant pour les participants d’échanger avec d’autres porteurs qui ont des problématiques voisines ou semblables. » Une fois le cap de la pré-incubation passé, LMT reste aux côtés des nouveaux chefs d’entreprise, qui peuvent intégrer son incubateur ou s’installer dans sa pépinière. Depuis son lancement en 2007, Idenergie a soutenu la création de 42 startups,

dont 36 basées en Mayenne. « Sur trois ans, le taux de survie de ces entreprises atteint 96% », se félicite Sandrine Trouillard. « Numérique, secteur maritime, soins dentaires… Les domaines d’activité sont extrêmement variés mais ont tous comme dénominateur commun l’innovation. » Rien qu'en 2016, ce sont 10 nouveaux porteurs de projet qui se sont lancés dans l’aventure Idenergie. Avec une petite particularité : dans l’univers plutôt masculin de l’innovation – en France, 90% des porteurs de projet sont des hommes – la promotion 2016 d'Idenergie se distingue par sa parfaite mixité !

Hervé Chaillou

www.laval-technopole.fr

EN DÉTAIL

L’Union européenne accompagne les actions de Laval Mayenne Technopole en faveur des porteurs de projets innovants, à travers différents dispositifs : 2 programmes de pré-incubation, Idenergie et IDfactory, l’accompagnement au sein de l’incubateur de 7 nouveaux projets par an, l’opération Laval Mayenne pionnières pour l’entrepreneuriat au féminin, les Entrepreneuriales auprès des étudiants… Avec un budget global de plus de 1,6 million d’euros sur 3 ans, ces différentes actions sont notamment financées par le FEDER (35%), la Région (18,2%), le Département de la Mayenne (14,6%) et Laval Agglomération (18,2%).

FAVORISER LA RÉUSSITE DES APPRENTIS

Afin d'améliorer le taux de réussite de ses apprentis aux examens, le CFA Education nationale de la Sarthe (EN 72) a engagé l'année dernière un ambitieux plan d'actions sur ses 8 sites de formation*. La volonté est de mieux accompagner les jeunes dans leurs parcours et de renforcer la relation avec les entreprises. Le CFA EN 72 bénéficie pour cela d'une aide de 77 000 € dans le cadre du Fonds social européen (FSE).

* Le Mans, Arnage, La Flèche, Sablé-sur-Sarthe, Saint-Calais, La Ferté-Bernard.

CRAON : FACTURE ÉNERGÉTIQUE EN BAISSE

Située à Craon (53), la résidence Pasteur de l'Office public Mayenne Habitat a bénéficié d'un ambitieux programme de réhabilitation. D'un coût total de près de 670 000 €, les travaux se sont achevés au printemps. Les résidents

des 30 logements collectifs profitent ainsi d’un confort supplémentaire et d’une facture allégée.Cette opération a été soutenue par l'Europe à hauteur de 16 800 € (FEDER) et par la Région pour 120 000 € (dont 33 500 € pour la rénovation thermique).

«Q

C'est le montant du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) et des financements publics associés dont vont pouvoir bénéficier les Pays de la Loire sur la période 2014-2020. En juin dernier, la gestion du FEAMP a été transférée par l'État à la Région, qui attribue désormais directement ces aides aux porteurs de projets.

Décisive dans de multiples aspects de

notre vie quotidienne,

l’intervention de

l’Union européenne

est bien souvent

méconnue.

C’est l’objet de cette

rubrique du magazine,

que de raconter des

projets, des parcours,

des histoires, auxquels

l’Europe a donné vie.

© M

ayen

ne

Hab

itat

©R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

©R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

9ACTU n PRÈS DE CHEZ VOUS

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

9ACTU n PRÈS DE CHEZ VOUS

Ala question « Peut-on voir le son ? », ils avaient déjà une petite idée de la réponse. « En 1950, Winston Kock est parvenu à photographier des

ondes acoustiques… Ça nous a intrigués au point de vouloir reproduire cette expérience avec le même dispositif. » Nicolas Metay, Maëva Loisnard et Maude Leriche, alors en 1re S au lycée Douanier Rousseau de Laval, embarquent Patrice Michel, leur professeur de sciences physiques, ainsi que le Laboratoire d'acoustique de l'Université du Maine, dans une aventure de 2 ans, le temps d'un atelier scientifique extra-scolaire.

« Même si nous savions comment cet ingénieur américain avait procédé, il nous manquait les détails. Il a donc fallu faire des recherches pour imaginer les procédures et avancer avec les moyens du bord. » À leur disposition : une table traçante dont ils ont détourné l'utilisation et un appareil photo capable de faire des pauses de 20 minutes. Mais l’image n’était pas toujours au rendez-vous : « Sur 1 000 prises de vue, il y en a peut-être une vingtaine qui sont réussies »,

relativise en effet Patrice Michel, sachant qu'il faut aussi compter 20 minutes d'installation et 20 minutes de nettoyage du capteur entre chaque cliché* !

Une reconnaissance nationale… et internationale !Mais leur motivation, leur persévérance et leur rigueur scientifique ont, depuis, été largement récompensées, le trio ayant multiplié les podiums et 1ers prix nationaux : Faites de la Science, Olympiades de physique… Jusqu'à C.Génial, concours organisé par Sciences à l’école, qui leur a ouvert les portes, cet été, du grand concours chinois CASTIC (China adolescent science and technology innovation contest). « À chaque fois, le jury est séduit par l'originalité du projet et la démarche scientifique qui allie optique, acoustique, électronique et informatique. » Sans oublier la qualité de la présentation, initialement en français, et désormais en anglais !

* Pour en savoir plus, voir le document sur le site des Olympiades de physique, www.odpf.org/images/archives_docs/23eme/memoires/EquipeS/memoire.pdf

Le saviez-vous ? Le son se voit. Le photographier, c’est le défi que se sont lancé 3 élèves du lycée Douanier Rousseau de Laval, de France jusqu'en Chine !

Laval / Lycée Douanier Rousseau

Les jeunes montrent le son

Angers / Environnement

EFFICACE ET NON CHIMIQUE

Les entreprises paysagistes Edelweiss (à Montreuil-Juigné) et Pierre Halopé (aux Ponts-de-Cé) se sont regroupées pour l'acquisition d'un désherbeur thermique très innovant. Coût de l'investissement : 50 000 € dont 50% pris en charge par la Région dans le cadre du dispositif 500 projets pour les territoires. L'ambition des 2 partenaires est de développer un nouveau service auprès des collectivités en leur offrant une alternative efficace aux méthodes chimiques de désherbage.

Cholet / Transport

COMITÉ DE LIGNE LE 22 SEPTEMBRELe prochain comité des lignes ferroviaires Nantes-Cholet et Angers-Cholet, et de la ligne routière (autocar) Nantes-Poitiers aura lieu jeudi 22 septembre, de 18h à 20h, sur le Campus Choletais. Le dossier de présentation sera disponible quelques jours avant sur le site www.paysdelaloire.fr. À noter que ces réunions sont désormais ouvertes à tous, sans inscription préalable.

Plus d'informations au 02 28 20 54 23 ou comitedeligne@paysdelaloire.fr

Saint-Cyr-en-Bourg / Tourisme

DU VIN DANS LES TROGLOSPropriétaire récoltant de vins de Loire depuis 6 générations à Saint-Cyr-en-Bourg, Julien Fouet s'est engagé il y a quelques années dans une démarche

œnotouristique, avec à la clé deux labellisations : Caves touristiques du vignoble de Loire et Vignobles & Découvertes. Grâce à un soutien régional*, le domaine a pu rénover et étendre son parcours de visite de ses caves. Des travaux qui ont mis à jour un véritable site troglodytique, réellement habité au XIIe siècle !

* Dans le cadre de l’appel à projets Caves touristiques

www.domaine-fouet.com

9ACTU n PRÈS DE CHEZ VOUS

La Région soutient fortement la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle, notamment à travers le réseau régional Culture Sciences. Son ambition est de renforcer l’attractivité de ces métiers auprès des jeunes et de faciliter l’appropriation des avancées de la recherche et des progrès technologiques par le plus grand nombre.

www.culturesciences.fr

EN DÉTAIL

53 MAYENNE 49 MAINE-ET-LOIRE

© D

om

ain

e Fo

uet

©

Ed

elw

eiss

- H

alo

pé

© P

. Mic

hel

ACTU n PRÈS DE CHEZ VOUS10

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

Le Mans / Formation

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

M. G

ross

FFSA Academy en pole position

Hervé Chaillou

La Ferté-Bernard / Économie

SOTAPHARM ET BVI SOIGNENT LEUR DÉVELOPPEMENT

Basées à La Ferté-Bernard, les entreprises Sotapharm (spécialiste de l’ampoule pharma-ceutique)

et BVI (injection plastique) se sont associées pour investir dans un outil de fabrication de pièces de conditionnement pour ampoules pharmaceutiques. La moitié du coût total de 48 000 € a été financée par la Région dans le cadre des « 500 projets pour les territoires ». Opérationnel depuis cet été, cet équipement va leur permettre d’accroître le développement de leurs activités, avec à la clé au moins 3 recrutements.

Sarthe / Culture

MOTS DIVERS, LE FESTIVAL DU CONTE

La 20e édition du festival du conte Mots divers aura lieu du 8 octobre au 13 novembre prochains dans 20 communes rurales de la Sarthe.

Au programme : 5 conteurs accueillis en tournée, une déambulation insolite, une journée découverte pour les conteurs amateurs…

www.fdfr72.com/mots-dhiver

Saint-Cosme-en-Vairais / Scolaire

UNE CANTINE NOUVELLE GÉNÉRATION

Depuis la rentrée, les enfants de Saint-Cosme-en-Vairais ont découvert leur nouveau restaurant scolaire. Accueillant 200 convives par jour, le bâtiment répond aux critères BBC*, avec notamment un mode de chauffage en géothermie. L’opération a bénéficié d’une aide régionale de 301 400 € sur un coût total de 1,36 M€. * Bâtiment basse consommation.

Devenir instructeur de pilotage, mécanicien de compétition, pilote professionnel

du Pôle France... La FFSA Academy tient, via la diversité des formations proposées, une place à part dans le monde de l’automobile. « Nous sommes le seul centre au niveau national à proposer ce large panel de formations, avec des synergies possibles entre chacune d'entre elles », confirme Christophe Lollier, directeur technique national en charge de la FFSA Academy.

Parés pour l’insertion professionnelleLa formation Instructeurs de pilotage dure ainsi un an et débouche sur le diplôme d’État nécessaire

pour la reconnaissance de leur compétence. La filière Mécaniciens propose, quant à elle, 14 mois de formation gratuite, grâce notamment à l’aide de la Région des Pays de la Loire. « Ici, nous apprenons la rigueur du monde de la compétition et le travail de matériaux rares comme la fibre de carbone par exemple », précise Kevin Vallière, futur mécanicien. « La qualification professionnelle obtenue est réputée et nous assure quasiment de trouver un travail dans la foulée. » Autre facette du centre, la formation Pilote professionnel propose un cursus sur-mesure adapté aux nombreuses absences inhérentes au métier. « La filière, alliant théorie et pratique, est parfaitement adaptée à nos attentes », explique Anthoine Hubert, pilote

en herbe. « Le fait de passer en parallèle un BTS communication me permet d’assurer mon avenir quoi qu’il arrive. »

Les lycées dans la course !La FFSA Academy est également en lien constant avec les lycées. Elle organise chaque année depuis 10 ans l'opération Les lycées dans la course. Au Mans, une course automobile nationale et amicale* réunit des établissements venus de toute la France, ayant chacun mis au point leur véhicule. Cette année, 16 lycées étaient en course du 25 au 27 avril dernier. Et c’est le comité Pays de la Loire qui a remporté la victoire !* Pour participer à l’opération, les lycées intéressés peuvent contacter la FFSA Academy : www.autosportacademy.com

L'offre régionale de formation par apprentissage dans les métiers de l'automobile se décline en trois activités : maintenance et réparation (la grande majorité) ; carrosserie ; et sport (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport en lien avec la Fédération française de sport automobile). 1 362 apprentis se sont formés à ces métiers l'année dernière, dont 20% au CFA CCI Le Mans Sarthe.

EN DÉTAIL

À quelques encablures du mythique circuit des 24 Heures du Mans est installée la FFSA Academy. Propriété depuis 2000 de la Fédération française des sports automobiles (FFSA), la structure, soutenue par la Région et la société Total, propose des filières de formations avec un taux record d’insertion professionnelle.

72 SARTHE

Kevin Vallière, en formation de mécanicien de compétition

© B

VI7

2

ACTU n PRÈS DE CHEZ VOUS 11

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

En accédant en Fédérale 1, le Stade Nantais bénéficie de l’aide régionale réservée aux clubs sportifs de haut niveau.

Nantes / Sport

Le Stade Nantais allie rigueur et ambition

© T

ibo

ph

oto

.co

m

La Bernerie / Transport

UNE GARE RÉNOVÉE

La nouvelle halte ferroviaire de La Bernerie-en-Retz a été inaugurée le 7 juillet dernier en présence de Alain Hunault, président de la commission Transports, mobilité et infrastructures du Conseil régional. Les travaux ont porté sur l'amélioration des accès extérieurs à la gare et sur la réhabilitation de l’ancien bâtiment voyageurs transformé en Maison de l’Histoire. Coût total de l'opération : 1,15 M€, dont 46% sont financés par la Région.

Landevieille / Agriculture

LES TERRES DE JIM, UNE GRANDE FÊTE AGRICOLE

La fête de l'agriculture de Vendée prend une dimension nationale en devenant Les Terres de Jim. Cette fête agricole en plein air, la plus grande d’Europe, organisée du 9 au 11 septembre en Pays de Saint-Gilles, a pour objectif de faire découvrir l'agriculture sous toutes ses formes autour de la thématique « Une escale au cœur de nos saveurs ». 1200 bénévoles, plus de 100 000 visiteurs, 3 concours

d’envergure dont la finale nationale du concours de labour !

www.lesterresdejim.com

Ile d’Yeu / Transports

DU NOUVEAU POUR LA DESSERTE AÉRIENNE

La Région a signé 2 nouveaux accords sur le financement de la desserte aérienne de l’île d’Yeu, l’un avec l'Agence régionale de santé des Pays de la Loire et le Centre hospitalier Loire Vendée

Océan, l’autre avec le Département de Vendée. Ces 2 conventions portent sur la tarification sociale pour les Islais et sur les évacuations sanitaires. Un effort financier important (jusqu'à 500 000 € par an), qui montre la volonté de la nouvelle majorité d’assurer le principe de continuité territoriale entre l’île et le continent, au bénéfice de ses habitants.

Le Grand Ouest, terre de rugby ? On n’est pas loin de la réalité. Le Stade Nantais vient de rejoindre Saint-

Nazaire en Fédérale 1 tandis que les voisins de Vannes accèdent, eux, au niveau supérieur, la 2e division professionnelle (Pro D2). « Ce résultat est le fruit de 4 années de travail, » souligne Olivier Massicot, le président du club. « Sur le plan sportif, nous avons réalisé une très belle saison puisque nous avons atteint les demi-finales du championnat de France. Mais au-delà de ce résultat, nous sommes très fiers des structures que nous avons mises en place pour y parvenir. »

Le pari de la jeunessePour se donner les moyens de ses ambitions, le Stade Nantais s’est doté d’un fonctionnement plus professionnel, passant de 3 salariés à 10 aujourd’hui. Le club a triplé son chiffre d’affaires

réalisé grâce aux partenariats. Mais avant tout, soucieux de mener une politique de développement sur le long terme, le club a fait le pari de la jeunesse avec un centre d’entraînement et son école de rugby labellisée FFR (Fédération française de rugby).

« Notre retour en Fédérale 1 corrige en quelque sorte une anomalie » analyse Olivier Massicot. « Il n’était pas logique qu’une agglomération telle que la nôtre n’ait pas d’équipe à ce niveau. Nous menons un travail de fond avec les scolaires pour ancrer encore plus le rugby dans la région. Cette année, nous étions la seule équipe de Fédérale 2 à avoir inscrit nos formations

de jeunes au plus haut niveau national avec pour adversaires certaines équipes dont les clubs évoluent en Top14. Ces championnats sont très exigeants mais ils leur permettent de se frotter à ce qui se fait de mieux dans la France du rugby. »

La Région aide ainsi une quarantaine de clubs qui évoluent au plus haut niveau fédéral amateur et professionnel pour un montant global de 2 M€. Pour le Stade Nantais, ce soutien financier va contribuer à boucler un budget forcément à la hausse pour la saison prochaine et aider à pérenniser les actions du club. Et, pourquoi pas, lui permettre de viser encore plus haut dans les années à venir…

© R

égio

n P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

© R

od

rig

ue

Lau

ren

t

44 LOIRE- ATLANTIQUE

85 VENDÉE

Toutes les photos à découvrir sur mag.paysdelaloire.fr

12 DOSSIER n RENTRÉE SCOLAIRE

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

Lycéens et apprentis, c’est la rentrée !

En 2016, la Région a décidé de consacrer près de 80 millions d’euros pour entretenir, agrandir et moderniser l’ensemble des lycées du territoire, comme ici au lycée Racan à Château-du-Loir (72), où des travaux importants de rénovation ont été réalisés pour améliorer les conditions de travail et favoriser les économies d’énergie.

13DOSSIER n RENTRÉE SCOLAIRE

© P

. Mia

ra

Sous le signe de la réussite

Investissements immobiliers, aides aux jeunes et aux familles, ouvertures de formations, activités civiques et culturelles… Pour cette rentrée 2016, la Région mobilise tous les outils dont elle dispose pour favoriser la réussite des jeunes lycéens, en lien étroit avec les acteurs de la communauté éducative. Parmi les mesures adoptées par le nouveau Conseil régional, le plan de relance de l'apprentissage, voté au printemps, qui commence à porter ses fruits (lire page 5), mais également le renforcement de l’équité entre l’enseignement public et l’enseignement privé, la création d’une « bourse régionale au mérite » ou du Pass permis, sans oublier un accompagnement renforcé, dans le cadre du programme d’actions éducatives, pour les projets des établissements valorisant le civisme ou développant le lien avec le monde économique. Des nouveautés qui marquent l’engagement de la Région en faveur d’une action éducative plus ambitieuse et plus soucieuse de répondre aux attentes de chaque jeune.

Lycées, CFA… et écoles de production

Sur le front des investissements dans les établissements, la Région est entièrement mobilisée pour faire face aux évolutions démographiques, en particulier concernant la création de nouveaux lycées. Nort-sur-Erdre, Pontchâteau (44), Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Aizenay (85) : quatre nouveaux établissements publics

sont programmés à l'horizon 2020, sans compter le futur lycée de Carquefou (44) qui ouvrira dès 2017. Parallèlement, de nombreux travaux d'extension et de modernisation (salles de classe, espaces de vie, restauration, internats…) sont engagés dès cette année dans les cinq départements : au lycée agricole Nantes Océan au Pellerin (6 Me), au lycée Jeanne Delanoue à Cholet (4,5 Me), à la MFR* Saint-Berthevin en Mayenne (1,7 Me), au lycée Sainte-Catherine du Mans (4,2 Me), au lycée Notre-Dame du Roc à La Roche-

sur-Yon (4,3 Me), dans les 5 CFA départementaux de la Chambre des métiers et de l’artisanat de région (31,2 Me), au CFA des MFR 49 à Cholet (2,1 Me), au CFA des MFR 85 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (4 Me), au CFA Agricole Nature de

La Roche-sur-Yon (4 Me), au CFA ESFORA et BTP CFA Vendée (4 Me)… Dernière nouveauté enfin, une troisième voie de réussite va être expérimentée en Pays de la Loire avec les Écoles de production : une alternative originale pour des jeunes en situation de décrochage qui pourront bénéficier de formations professionnelles certifiantes sur le lieu unique d’une « école entreprise ». Paysage, restauration, bâtiment, électricité… Trois établissements – le lycée de Briacé au Landreau (44), Les Établières à La Roche-sur-Yon et l’ICAM à Nantes – vont se lancer dans cette aventure, avec l'appui de la Région.* Maison familiale rurale

Une action éducative qui

répond aux attentes de chaque jeune

Chiffres-clés

Offrir les mêmes chances à tous les jeunes, lycéens ou apprentis, inscrits dans des établissements publics ou privés… Telle est l’ambition de la Région pour cette nouvelle rentrée scolaire.

4e académie française avec :

Plus de 155 000 lycéens et étudiants en lycée (BTS, prépa) à la rentrée 2016-2017

Plus de 27 000 apprentis et pré-apprentis attendus

115 lycées et EREA publics

164 établissements privés sous contrat, dont 57 Maisons familiales rurales

53 CFA correspondant à :

214 sites de formation

68 établissements d’enseignement supérieur

Budget régional 2016 :

534 M€ pour les lycées (hors masse salariale des agents régionaux)

181,6 M€ pour l'apprentissage

81 M€ pour les agents techniques des lycées

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

Pour récompenser l’effort des jeunes les plus méritants, la Région va verser, dès cette rentrée, une aide de 900 € aux jeunes bacheliers ayant obtenu leur baccalauréat – général, technologique ou professionnel – avec mention très bien (sous réserve d'être inscrit dans une 1re année d’études supérieures et titulaire d’une bourse d’étudiant). Une prime qui se veut à la fois un soutien financier pour les jeunes aux moyens modestes et un encouragement dans la poursuite des études.

Pour bénéficier de cette prime, le demandeur doit s'inscrire sur le site internet de la Région : www.paysdelaloire.fr

Quand le mérite prime !

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

Nouveau CAP au BTP CFA 49

Ferronnier d'art, plus qu'un métier

Lycée agricole de Laval

Qualité et proximité sur un plateau

122 nouvelles formations professionnellesLa Région en a fait une de ses priorités. L’enseignement professionnel, que ce soit sous statut scolaire ou par apprentissage, favorise l'insertion professionnelle et l’accès à l’autonomie… Sous réserve qu'il évolue avec les besoins des entreprises et des territoires, tout en tenant compte des demandes des jeunes et des activités de demain. Pour cette rentrée 2016, ce sont ainsi 24 nouvelles formations qui ont été ouvertes par la Région et les autorités académiques dans les lycées publics et privés, ainsi que 98 nouvelles sections dans les CFA des Pays de la Loire.

Avec une volonté affichée de valoriser les produits bio et locaux. « Nous

avons commencé dès 2011 en introduisant le porc, le lait et le miel produits au sein de l'établissement », entame Thierry Lalonnier, chef du service. « Puis nous avons élargi cette démarche aux producteurs mayennais. » Fruits de saison, fromages, légumes proviennent ainsi de la plate-forme Manger Bio 53, complétés par le pain, les boissons, les produits laitiers, sans compter les viandes et poissons… Soit au final 9,2 % du plateau servi aux élèves. Un chiffre qui grimpe à 20 % en y ajoutant les pommes de

terre et carottes, cultivées et épluchées par la Légumerie 53. Et pas question d'en rester là : dès septembre, les pâtes rejoindront à leur tour le menu.« Mais l'intérêt est aussi de communiquer sur cette démarche et ses valeurs pour éveiller les consciences. Mettre la photo d'un agriculteur du coin devant l'élève qui se sert permet, par exemple, de créer du lien et de raconter des histoires ». Une initiative qui rejoint la démarche engagée par la Région à travers le soutien aux circuits d’approvisionnements locaux dans les établissements, dans le cadre du plan d’actions prioritaires pour l’agriculture adopté en février dernier.

© R

égio

n P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

© R

égio

n P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

Garde-corps, rampes d'escalier, balcons, fenêtres… « Entre la restauration du patrimoine

ancien et la création de mobilier contemporain, il y a une vraie demande pour ce savoir-faire qui commence aussi à s'exporter et qu'il faut continuer de transmettre. »

Entre Le Havre et Périgueux, le CFA, fort de l'expérience d'un de ses formateurs dans ce domaine, vient ainsi combler un vide dans l'offre de formation. « Rien qu'en Pays de la Loire, nous avons identifié une vingtaine d'entreprises concernées, sachant que nous comptons rayonner sur le grand Ouest. » Fin juin, 6 jeunes étaient déjà inscrits, sur la petite

dizaine de places disponibles. Parmi eux : des titulaires d'un BP Métallier, mais aussi une jeune femme maréchal-ferrant… « Nous voulons des candidats qui ont déjà touché le fer et qui disposent d'une certaine maturité. Une chose est sûre, il s'agit d'un métier qui fait rêver et qui peut améliorer l'attractivité de toute la filière métallerie. »

« C'est un métier qui nécessite du savoir… Et beaucoup de ressenti ! » Directrice du BTP CFA Maine-et-Loire, Monique Lebreton, est ravie à l'idée d'ouvrir son nouveau CAP Ferronnier d'art dès la rentrée prochaine à Angers.

Pour aider les lycéens et apprentis à faire leurs choix, le site www.orientation-paysdelaloire.fr met régulièrement à jour les informations concernant les formations et l’évolution des métiers.

1 200 repas par jour ! C'est ce que prépare le service restauration du Lycée agricole de Laval, tout au long de l'année scolaire.

Lycées privés : La Région participe à leur construction, à leur entretien et leur fonctionnement.

… DANS LES LYCÉES ET CFA

14 DOSSIER n RENTRÉE SCOLAIRE

EN DÉTAILLes contrats d'apprentissage peuvent être signés jusqu'à la fin de l'année 2016. Il est encore temps de trouver son apprenti ou son entreprise ! Renseignez-vous auprès du CFA qui propose la formation qui vous intéresse.

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

« Notre premier devoir, c’est d’anticiper les besoins » Pour renforcer la sécurité

dans les lycées, un recensement des besoins réalisé ces derniers mois auprès des établissements a permis de dégager une liste d’investissements prioritaires concernant à la fois la mise en place de systèmes d’alerte en cas d’accident majeur (risque terroriste notamment) ainsi que l'installation d’équipements complémentaires tels que la vidéoprotection, la motorisation des portails, le renforcement des clôtures, les alarmes anti-intrusion, etc. Un budget de 2 millions d'euros, voté en avril dernier, va permettre d'engager ces opérations d'ici la fin de l'année.

Interview d’Antoine Chéreau, vice-président du Conseil régional en charge de l’éducation et des lycées.Le soutien aux lycées est une compétence majeure de la Région, quelle est la priorité de la nouvelle majorité dans ce domaine ?

Notre priorité, c’est d’assumer pleinement notre première

responsabilité : anticiper les besoins sur chaque territoire, adapter les capacités des établissements aux évolutions démographiques. Ce travail d’anticipation et d’adaptation n’a pas été suffisamment mené ces dernières années, avec comme résultat une sous-estimation des besoins sur plusieurs territoires et des lycées parfois surpeuplés. La nouvelle majorité régionale a donc souhaité doter la Région d’outils objectifs pour anticiper les évolutions d’effectifs à chaque rentrée, et lancer une étude sur les capacités d’accueil réelles de chaque lycée public. Cette exigence d’anticipation est essentielle pour ajuster nos investissements dans les établissements.

De quelle manière souhaitez-vous exercer cette compétence, notamment à l’égard des acteurs éducatifs ?

Au sein de la communauté éducative, la Région doit tenir toute sa place bien sûr, mais rien que sa place ! Car notre rôle n’est pas de nous substituer aux chefs d’établissements, aux professeurs et encore moins aux parents, qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants. C’est la raison pour laquelle nous avons pris la décision de rétablir l’équité entre l’enseignement public et l’enseignement privé, en particulier sur les séjours Europe ou la gratuité des manuels scolaires. La liberté de choix des familles doit être respectée.

© R

égio

n P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

… POUR LES JEUNES

Plus de sécurité

Lycées publics : La Région est propriétaire des bâtiments, construit les lycées, les équipe, les modernise, les entretient et paye les agents qui y travaillent.

Aide à la mobilité européenne et internationale.

Pack 15-30 : Ordipass, Pass apprenti, Pass permis, Pass culture sport…

Bourse au mérite, Fonds social, Programme d'actions éducatives....

CFA : La Région décide de leur création, participe à leur construction, à leur entretien, au fonctionnement, au choix des formations et soutient les employeurs.

Gratuité des manuels scolaires et du premier équipement professionnel.

CE QUE FAIT LA RÉGION…

… DANS LES LYCÉES ET CFA

15DOSSIER n RENTRÉE SCOLAIRE

LIBRE EXPRESSION16

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

En application de la loi « Démocratie de proximité » du 27 février 2002, le magazine des Pays de la Loire propose à chaque groupe

politique un espace rédactionnel proportionnel au nombre d’élus qui le constituent. Les modalités de réalisation de cette rubrique

ont été adoptées par le Conseil régional, réuni en séance plénière.

Gouverner c’est prévoir ! La prévision permet de partager des diagnostics, d’apporter des solutions et de construire des programmations budgétaires dans un contexte financier et réglementaire contraint. Certes la méthode prospective est perfectible, mais elle exige néanmoins rigueur, sincérité et responsabilité dans sa mise en œuvre. Cela n’a pas toujours été le cas…

Plusieurs exemples démontrent qu’il convient de mieux anticiper pour agir efficacement.

Illustration avec les constructions de lycées. Face aux enjeux de croissance démographique (+13 000 lycéens d’ici 2025) principalement en Loire-Atlantique et en Vendée, les centristes ont approuvé les 5 projets de futurs lycées (Carquefou, St-Gilles-Croix de Vie, Nort-sur-Erdre, Pontchâteau et Aizenay) dont les financements avaient largement été oubliés pour 392 millions d’euros.

Mais au regard des délais (4 ans) et du coût moyen de construction (entre 35 et 38 Me€ pour un nouveau lycée) et de certaines dérives (75 Me€ pour le seul lycée Mandela de l’Île de Nantes), nous défendons également une meilleure utilisation du patrimoine scolaire existant. C’est pourquoi la nouvelle majorité a lancé une étude détaillée de nos capacités d’accueil dans les lycées et dans les internats.

Ce sont les insuffisances précédentes qui nous obligent aujourd’hui à poser des classes modulaires au lycée de Clisson, ouvert en septembre 2013.

Dernier exemple de carence en matière d’anticipation avec l’évolution de la carte des formations. Les ouvertures de sections d’apprentissage exigent plus de réactivité face aux besoins économiques émergents. Trop souvent, la déconnexion des territoires et les approches idéologiques ont éloigné des gisements d’emplois pourtant perçus par les différents réseaux de formation (Consulaires, MFR, Universités).

Mieux anticiper, c’est mieux investir dans l’éducation !

SOS, Port en danger

Mieux anticiper pour agir efficacement

Convaincue que notre région, située à l’extrémité de l’Europe, a besoin de grandes infrastructures de transports pour nous connecter au reste du monde et assurer une croissance économique créatrice d’emplois, la majorité régionale tient à peser de tout son poids pour assurer l’avenir de notre Grand Port de Nantes Saint-Nazaire. Constitué de plusieurs acteurs complémentaires et de dimensions internationales, le Grand Port est aujourd’hui menacé.

Dans son activité d’import-export, le Grand Port maritime rencontre des difficultés : baisse de son trafic en raison de sa dépendance aux échanges d’énergies fossiles, manque de compétitivité et un endettement qui le fragilise. Face à l’urgence de la situation, la Région est intervenue auprès de l’État pour formuler des propositions concrètes et demander une nouvelle gouvernance afin que le Port retrouve le chemin de la croissance. Il est en effet de notre devoir de préserver le premier port de la façade Atlantique, qui est une pièce maîtresse pour le développement de notre économie et un pôle d’activités primordial avec plus de 27 000 emplois directs et indirects.

Les chantiers navals de STX sont un autre acteur essentiel du Grand Port et malgré les commandes récentes de paquebots qui représentent plus de 10 ans de travail pour des milliers de salariés, la maison mère-coréenne est en difficulté financière et prévoit, à terme, la vente du site de Saint-Nazaire. Pour peser dans la négociation de reprise, la Région est en contact permanent avec le Gouvernement, puisque l’État est actionnaire à hauteur de 33%, et se dit prête à intervenir financièrement si la situation le nécessitait. D’ailleurs, nous apportons déjà un soutien concret en réalisant un vaste plan de formation pour que notre territoire bénéficie pleinement de ces emplois créés.

En remontant l’estuaire, le Grand Port de Nantes Saint-Nazaire inclut également la Centrale EDF de Cordemais, le plus important site thermique de France, qui alimente en électricité les régions Bretagne et Pays de la Loire. Alors même que le Premier ministre, Manuel Valls, après avoir laissé planer le doute, nous a confirmé qu’il n’était pas question de remettre en cause la pérennité de la centrale et en particulier de ses deux tranches charbon, nous apprenons que la Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Ségolène Royal, s’apprête à sacrifier cette même centrale.

En effet, l’État envisagerait à l’horizon 2023, de s’orienter vers une sortie du charbon ce qui impliquerait la fermeture des centrales. Cette décision serait :

l incohérente car le site vient de faire l’objet d’un investissement de plusieurs millions d’euros pour sa mise aux normes,

l incompréhensible car elle fragiliserait notre approvisionnement en énergie et sacrifierait entre 1 000 et 1 500 emplois,

l inadmissible car la parole de l’Etat n’est plus crédible sur le sujet.

Le Grand Port de Nantes Saint-Nazaire est une infrastructure qui possède des atouts indéniables avec un savoir-faire unique et l’État doit prendre ses responsabilités pour lui donner toutes ses chances de développement afin que la croissance économique reprenne. Et aucun acteur ne doit être épargné car la majorité régionale considère que l’avenir passera par le maintien et le développement de chacune de ces entités qui le constitue.

Aux côtés de Bruno Retailleau, nous serons plus que jamais vigilants pour que les intérêts ligériens soient protégés.

CONTACT MPF : 02 28 20 61 10 – groupe.lesRépublicains@paysdelaloire.fr

Christophe Priou, président du groupe, Franck Louvrier, vice-président du groupe, et les élus Les Républicains et apparentés

Groupe les Républicains et appaRentés

Groupe uDi et union centRiste

CONTACT : 02 28 20 64 69 – udi@paysdelaloire.fr - modem-pdl@orange.fr - www.udi-paysdelaloire.fr

@UDI_PDL @MoDemPDL

LIBRE EXPRESSION 17

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

À l’heure de la rentrée scolaire, l’année 2016 doit être placée sous le signe de la réussite éducative. Aidons tous les jeunes à réussir, sans laisser personne sur le bord du chemin ! Chaque jeune doit avoir sa chance et doit pouvoir choisir son parcours : apprentissage, emploi, formation, ces sujets sont au cœur de notre action !

Nous demandons au Président de Région de prendre ses responsabilités. En effet, certains lycées, dans le sud Loire, dans le nord du département de la Loire-Atlantique, ou dans les Mauges, souffrent d’effectifs plus importants que leurs capacités d’accueil. La majorité doit agir au lieu de critiquer le travail des précédents élus. Il faut d’ailleurs beaucoup d’audace pour attaquer l’ancienne majorité, soi-disant coupable de manque d’anticipation, quand on a soi-même refusé de voter les nouveaux lycées ou quand on s’y était opposé, à l’instar du lycée de Beaupréau.

Au contraire, la gauche a construit ou lancé 10 nouveaux lycées en Pays de la Loire au cours des deux derniers mandats. Elle a réalisé un programme de travaux sans précédent dans les lycées existants. Nous n’avons donc pas de leçons à recevoir. Car au fond, le problème n’est pas de savoir qui a fait mieux que l’autre, c’est de répondre aux besoins des familles dans un territoire en évolution. Les Pays de la Loire sont une région dynamique et attractive. Répondre aux besoins démographiques nécessite de trouver des réponses de manière urgente. C’est désormais à la majorité de s’y atteler en trouvant des solutions pour les lycées publics.

Oui, nous voulons agir. Agir en responsabilité et sans se détourner. Alors que la majorité n’a pas manqué une occasion de rejeter sa responsabilité sur l’équipe précédente, nous voulons faire l’inverse et penser, avant tout, à l’avenir des Ligériens.

Les lycées et CFA doivent offrir les meilleures conditions de scolarité, dans une ambiance sereine pour les agents et enseignants. Or, la Région multiplie les bâtiments démontables dans les lycées et reporte des travaux importants. La vie quotidienne est atteinte : le lycée de Segré a vu son projet-pilote de restauration locale et biologique remis en cause par la Région. Les élus écologistes et citoyens se mobilisent pour faire des formations et des enseignements la priorité préparant l’avenir professionnel de nos enfants.

Rentrée scolaire : il faut agir en responsabilité !

Bilan d’un premier semestre d’opposition constructive

Lycées et CFA : non aux coupes budgétaires !

Groupe socialiste, écologiste, RaDical et Républicain

Groupe écologiste et citoyen

CONTACT : 02 28 20 61 20 - groupe.ps@paysdelaloire.fr - http://ps-paysdelaloire.fr www.facebook.com/pspaysdelaloire - @pspaysdelaloire

Groupe FRont national - Rassemblement bleu maRine

CONTACT : 02 28 20 61 28 ecologiste-citoyen@paysdelaloire.fr

http://elus-pdl.eelv.fr/ https://www.facebook.com/GrpEcoloPDL/

Les Républicains29 élus

Front National Rassemblement Bleu MarineMouvement pour

la France 1 éluCentre national des indépendants1 élu

36 13élus élusélusUDI16 élusModem 2 élus

18 élusParti socialiste15 élusParti radical1 élu

Société civile3 élus

20élusÉcologiste et citoyen

6élus

Front démocrate1 élu

Divers Droite2 élus

Sans étiquette3 élus

CONTACT : 02 28 20 64 29 - Groupe-FN-RBM@paysdelaloire.fr - www.fn-paysdelaloire.fr www.facebook.com/FN-CR-Pays-de-la-Loire-1533724006927298/?fref=ts

9 mois après son élection à la présidence du Conseil régional des Pays de la Loire, quel est le bilan de la nouvelle majorité ?

Les 13 élus FN-RBM constatent sans surprise que le « parler vrai – agir vite » de Bruno Retailleau était plus un slogan de campagne qu’un vrai programme politique ; en effet, lors des commissions, c’est le consensus avec la gauche qui prime sur les politiques de rupture. Le Front National se maintient dans sa stratégie d’opposition constructive.

Contre l’assistanat, nos élus se battent pour la généralisation des prêts remboursables aux entreprises, plutôt que pour la distribution à tout va de subventions, qui n’incitent pas les entreprises à de saines stratégies de développement. Contre les artifices visant à faire croire à la baisse du chômage, nous luttons pour une promotion réelle de l’apprentissage. Nous continuons de soutenir les projets culturels légitimes qui valorisent le patrimoine ligérien, contre le clientélisme de la majorité

qui subventionne des associations dites « antiracistes » ou communautaristes de type homosexualistes LGBT, ou des revues élitistes de gauche. Enfin, fidèles à la nation, nous rejetons toute collaboration avec la Commission européenne, l’intérêt du peuple français libre primant sur les instances supra nationales et non démocratiques.

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

DITES-MOI… SÉBASTIEN PILARD18

« Mobilisons-nous pour le Grand Port de Nantes Saint-Nazaire ! »Le Grand Port maritime de Nantes Saint-Nazaire est un véritable atout pour notre économie régionale. Mais un atout fragilisé par les multiples difficultés rencontrées aujourd’hui par les acteurs portuaires. Rencontre avec Sébastien Pilard, vice-président de la Région en charge de la croissance bleue.

« Nous proposons à l’État un plan

de sauvetage du Grand Port »

La Région a présenté les résultats de l’étude qu’elle avait lancée sur le Grand Port mari-time de Nantes Saint-Nazaire. Que souligne cette étude ?

Sébastien Pilard : Cette étude, qui a été réalisée par un cabinet d’experts, démontre clairement que le Grand Port maritime (GPM) se trouve dans une situation de déclin : le trafic ne cesse de bais-ser et si l’on compare le port de Nantes Saint-Nazaire aux ports de taille similaire, il est aujourd’hui celui qui présente le plus fort taux d’endettement et le seul à afficher un résultat d’exploitation négatif. La situation est donc particulièrement critique, malgré l’engagement et le savoir-faire de tous les acteurs portuaires. Mais ce qui est mis en lumière dans

cette étude, ce sont d’abord les causes de ce déclin qui tiennent à une trop grande dépendance aux échanges d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) dans un contexte de volatilité des prix énergétiques, mais également à une trop faible compétitivité liée notamment aux coûts fiscaux et salariaux, à la réglementation environnementale galopante et au manque d’investissements pour développer les réseaux d’accès au Grand Port. Même si le Grand Port de Nantes Saint-Nazaire est particulièrement touché par ce manque de com-pétitivité par rapport aux autres ports français, il y a un déficit global des ports français par rapport à nos voisins européens, ce qui démontre que notre pays a besoin d’une réforme globale

de sa politique portuaire. Plutôt que d’attendre que les solutions viennent d’en haut, la Région, qui siège au conseil de surveillance du Grand Port, a pris l’initiative de proposer à l’État un plan de sauvetage du port de Nantes Saint-Nazaire,

afin de répondre rapidement et concrètement aux difficultés rencontrées par les acteurs por-tuaires. Ce plan de sauvetage est crucial car le GPM Nantes Saint-Nazaire est un atout majeur pour notre économie régionale.

Quelles sont les grandes lignes de ce plan de sauvetage proposé par la Région ?

S. P. : Ce dont le Grand Port mari-time a besoin, c’est d’un nouveau modèle de croissance reposant à la fois sur une maîtrise des coûts, et je pense par exemple aux dépenses liées aux opéra-tions de dragage du port pour lesquelles l’État doit respecter ses obligations – ce qu’il ne fait pas aujourd’hui – mais aussi sur une restructuration des activités autour de cinq grands pôles, pour plus de lisibilité et de cohérence : un pôle logistique à Nantes, un pôle énergétique, un pôle industrie/colis lourds/roulier/conteneur, un pôle vrac et un pôle industriel à Saint-Nazaire. Nous proposons aussi la mise en place

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

M. G

ross

DITES-MOI… SÉBASTIEN PILARD 19

« La Région est prête à s’investir davantage dans la gouvernance

du port »

Chiffres-clés :

1er port de la façade atlantique (25 millions de tonnes en 2015)

27 000 emplois directs et indirects

500 entreprises

Une chute du trafic de 19%

en 5 ans

Chantiers STX : la Région s’engageMalgré un carnet de commandes rempli pour les dix ans à venir grâce à la construction de 14 paquebots, la question de la revente des chantiers de Saint-Nazaire est plus que jamais d’actualité en raison des difficultés financières que rencontre son propriétaire, la société coréenne STX. Dans ce contexte, tout doit être mis en œuvre pour assurer la pérennité de ce fleuron de notre économie régionale. C’est la raison pour laquelle la Région est en train d’élaborer un plan de formation pour la filière navale afin, notamment, d’accompagner la montée en puissance des activités du chantier ; mais elle s’est également engagée à entrer au capital de STX France si la situation l’exigeait, en fonction des différents projets de reprise des chantiers qui pourraient émerger. Comme le souligne Bruno Retailleau, président du Conseil régional : « La Région est en contact permanent avec le gouvernement car, sur ce dossier, le rôle de l’Etat est stratégique puisqu’il détient 33,34% du capital de STX France et dispose d’un droit de veto sur l’entrée de nouveaux repreneurs. »

FOCUS

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

d’une nouvelle stratégie commer-ciale afin de capter de nouveaux flux et d’offrir une véritable offre de services régionale intégrant l’ensemble des acteurs écono-miques de la région, mais égale-ment un schéma logistique avec de nouvelles structures ferro-viaires et intermodales.

Car la vocation d’un port n’est pas seulement d’être une tête de pont ; c’est aussi une tête de réseaux où convergent de multiples liaisons, qu’elles soient ferroviaires, routières, fluviales et bien sûr maritimes, avec le développement des autoroutes de la mer par exemple. Sur ce dernier point, nous sommes entièrement mobilisés pour obtenir la relance de la liaison maritime Montoir-Gijón. D’autres pistes ont été proposées à l’État, en lien étroit avec les responsables du Grand Port car naturellement, nous parta-geons avec les acteurs portuaires un même constat sur la situation du port et une même conviction que tout doit être mis en œuvre pour que le Grand Port remette le cap sur la croissance. C’est ce que nous faisons en proposant cette nouvelle stratégie, mais également en augmentant l’engagement régional pour le Grand Port dans le cadre du Contrat de Plan État-Région, puisque nous passons de 16,3 millions d’euros à 17,8 millions d’euros. La Région a pris ses responsabilités, l’État doit désormais prendre les siennes !

Enfin, la dimension européenne est essentielle. Nous devons peser au niveau européen et faire valoir nos positions. C’est la raison pour laquelle notre région a pris la présidence de la Commission Arc Atlantique regroupant l’ensemble des régions maritimes européennes atlantiques.

Le président du Conseil régional, Bruno Retailleau,

a également indiqué que la Région était prête à s’impliquer davantage dans les instances de décision du Grand Port. Pouvez-vous nous en dire plus ?

S. P. : L’étude qui a été réalisée préconise de renforcer la dimen-sion territoriale du Grand Port, afin de l’ancrer davantage dans l’économie régionale. Cela passe nécessairement par une plus grande implication de la collecti-vité régionale.

La loi sur l’économie bleue qui vient d’être votée offre des possibilités en ce sens mais nous sommes prêts à aller encore plus loin, à travers une expérimentation propre au Port de Nantes Saint-Nazaire qui donnerait plus de poids à la Région et aux acteurs

locaux dans la gouvernance. La Région souhaite prendre toutes ses responsabilités et ne pas être un simple financeur. Là encore, la balle est dans le camp de l’État. Il doit la saisir car je crois qu’il faut aller au bout de la réforme territoriale qui a renforcé les com-pétences de la Région en matière portuaire. Nous avons un formi-dable outil de développement avec le Grand Port, il faut nous donner la possibilité de le perfectionner et de l’utiliser pour soutenir l’emploi dans la région.

Au-delà du grand Port de Nantes Saint-Nazaire,

quelle vision porte le nouveau Conseil régional en matière d’économie maritime ?

S. P. : Pour nous, l’économie maritime représente bien sûr de nouveaux secteurs à inves-tir comme l’éolien offshore ou les biotechnologies marines, mais également des secteurs traditionnels à soutenir, et je pense notamment à la pêche qui rencontre de nombreuses difficultés ou les chantiers navals de Saint-Nazaire qui ont retrouvé la croissance mais sur lesquels nous sommes fortement mobilisés pour l’évolution potentielle de son actionnariat.

Il n’y a pas deux types d’écono-mie maritime, il faut tenir les deux bouts de la chaîne de la crois-sance bleue. Et c’est ce que nous faisons lorsque nous soutenons le Technocampus Océan et que nous mettons en place le plan

d’aide à la mytiliculture que la Région vient d’adopter. Cette vision équilibrée de la croissance bleue, nous la développerons encore davantage à travers l’adoption de notre nouvelle stratégie en faveur de l’économie maritime que nous présenterons dans les tout prochains mois. La France dispose de la 2e surface maritime du monde. Formidable levier de puissance et de croissance que notre pays doit activer davantage, et d’abord en s’appuyant sur ses territoires littoraux, comme les Pays de la Loire.

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

Ou

est

Méd

ias

« La ZAD doit être évacuée »

20 RÉGION n MODE D’EMPLOI

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

Interview de Bruno Retailleau, président du Conseil régional Après la victoire du « oui » lors de la consultation, que demandez-vous à l’État qui

est en charge du projet d’aéroport ?Je demande bien sûr au chef de l’État de faire respecter le choix de la majorité mais également de respecter sa parole. En annonçant cette consultation, François Hollande avait déclaré que « si c’est oui, alors tout le monde devra accepter cette décision ». Le « oui » l’a emporté, François Hollande doit donc décider. Il doit ordonner la reprise du chantier.

Comment réagissez-vous face aux opposants qui affirment que ce vote « ne change rien » et qu’ils ne quitteront pas la ZAD ?Je ne suis pas étonné que ceux qui cherchent à imposer la loi du plus fort à Notre-Dame-des-Landes, en multipliant les dégradations, les intimidations et les agressions, s’opposent à la loi de la majorité. Le « oui » du 26 juin dernier est autant un « oui » d’adhésion au projet d’aéroport qu’un « oui » de protestation face aux exactions des zadistes. L’impunité ne peut plus durer. Il en va de la crédibilité de l’État et de l’autorité de la République. La ZAD doit être évacuée.

L’aéroport duun projet de

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e/O

ues

t M

édia

s

© C

itiz

ensi

de/

E. B

ross

ier

Le projet en chiffres

70% du coût assumé

par le concessionnaire privé

561 millions d’euros dont 81 millions d’euros pour les accès routiers

5,4 millions d’heures de travail soit 3000 emplois pendant la durée du chantier

1er aéroport HQE

avec une consommation énergétique divisée par 3

Moins de 1 000 personnes impactées par le bruit contre 80 000 à terme à Nantes-Atlantique

« Préparer l'avenir pour les 50 prochaines années »

Situés à la pointe ouest du continent, éloignés des grands centres de transport internationaux, nos territoires ont besoin d’infrastructures nécessaires à leur développement et à leur rayonnement. Le projet d’aéroport du Grand Ouest, porté depuis de nombreuses années par l’État avec le soutien des collectivités concernées, répond à cette nécessité. Une nécessité économique bien sûr, afin d’accroître l’ouverture internationale de nos entreprises dans une économie de plus en plus globalisée, une nécessité démographique également puisque nos territoires ne cessent d’attirer de nouvelles populations : le Grand Ouest compte aujourd’hui plus de 8 millions d’habitants, soit l’équivalent de la Suède ou de l’Autriche. Il est donc essentiel d’adapter et de dimensionner les grandes infrastructures de nos territoires, et en particulier les équipements aéroportuaires, à cette nouvelle donne économique et démographique ; et ce, d’autant plus qu’en nombre de passagers, l’aéroport de Nantes-Atlantique présente la plus forte croissance

des aéroports européens depuis 10 ans. Il a en effet connu 135 jours de saturation en 2015 contre 100 en 2014, 72 en 2013 et 36 en 2012. À cela s’ajoutent les contraintes règlementaires et environnementales qui pèsent sur le site actuel et empêchent une véritable extension de l’aéroport. C’est au regard de ces différents éléments que l’État, avec le soutien de la majorité des

élus locaux mais également du monde économique, a fait le choix du transfert de la plateforme aéroportuaire afin de créer à Notre-Dame-des-Landes une infrastructure de taille suffisante qui sera également le premier aéroport aux normes HQE (haute qualité environnementale). Un choix porté par les différents gouvernements successifs, mais

qui ne s’est toujours pas concrétisé en raison notamment du chantage à la violence exercé par une poignée d’activistes sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. À cette opposition d’une minorité, s’impose désormais la décision de la majorité, puisque le 26 juin dernier, les habitants de la Loire-Atlantique se sont clairement prononcés en faveur du projet de nouvel aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes.

TOUTES LES POLITIQUES PUBLIQUES RÉGIONALES SUR WWW.PAYSDELALOIRE.FR

RÉGION n MODE D’EMPLOI 21

Interview de Bruno Hug de Larauze, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Pays de la Loire

En quoi ce projet est-il stratégique pour le monde économique ?

Le transfert de l’aéroport est stratégique car il prépare l’avenir du Grand Ouest pour les 50 prochaines années. Les salariés doivent pouvoir effectuer des allers/retours dans la journée si on veut ancrer ici des centres de décisions. Or, avec plus de 50 destinations européennes

desservies régulièrement depuis les principales métropoles françaises et pas encore à Nantes, nous sommes en retard dans une compétition territoriale très rude. De plus, avec 250 vols refusés aux compagnies en 2015 et une saturation de l’aéroport sur 135 jours, le retard de calendrier commence à poser de vraies difficultés d’exploitation.

Qu’attendez-vous désormais ?

J’attends que l’État prenne ses responsabilités, tienne ses engagements et fasse respecter l’État de droit, les décisions de justice et la décision des citoyens. 5,4 millions d’heures de travail vont générer de l’activité pour 3 000 personnes. Les entreprises ont été plus que patientes sur ce dossier. Elles attendent désormais des actes forts permettant de préparer l’avenir du territoire en assumant des engagements de développement économique et sociétaux respectueux des salariés et de leur environnement.

Grand Ouest : développement et de rayonnement

Le 26 juin dernier, les électeurs de Loire-Atlantique se sont prononcés à plus de 55% en faveur de la création d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Retour sur ce projet majeur qui engage l’avenir de tout le Grand Ouest.

ET MAINTENANT ?

Le Gouvernement avait promis la reprise des travaux « à l’automne », en cas d’issue positive lors de la consultation.

Dès le 26 juin, le chef de l’État a affirmé que le choix des habitants de la Loire-Atlantique « sera respecté » et le Premier ministre a précisé que les zadistes devront « partir ».

Comme le souligne Bruno Retailleau, « aujourd’hui plus que jamais, la balle est dans le camp de l’État. Nous atten-dons qu’il la saisisse pour relancer enfin le chantier. Il est temps de passer de la parole aux actes. »

© D

roit

s ré

serv

és C

CI P

ays

de

la L

oir

e

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e -

PB.

Fo

urn

y

© J

acq

ues

Fer

rier

Arc

hite

ctu

re –

Art

efac

tory

lab

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

UNE JOURNÉE EN PAYS DE LA LOIRE22

DIAPORAMA

Biotopia à Notre-Dame-de-Monts

© o

md

m p

b

Char à voile à St-Jean-de-Monts

© A

lexa

nd

re L

amou

reu

x/V

end

ée E

xpan

sion

Jean-Marc Pérochon à Brétignolles

© S

imon

Bou

rcie

r/V

end

ée E

xpan

sion

La Vélodyssée sur toute la côte

Plaisirs grand large sur la côte vendéenne

Parcours réalisé par Annie Rapin

On y revient souvent comme un port d’attache, en hésitant parfois à s’éloigner de ses propres balises... Que peut offrir de différent la côte vendéenne ? Réponse sous forme d’itinéraire d’arrière-saison en 5 étapes.

Tous les sens sont dans la nature à Notre-Dame-de-MontsL’appel de la nature n’a pas d’âge à Biotopia. Les petits y sont bercés par le chant du dauphin, les plus grands plongent dans une mare en 3D, les adultes incarnent le maire d’une station balnéaire à la veille d’une tempête, et les seniors découvrent les vertus de l’armoise de Lloyd, plante aphrodisiaque bien connue des anciens du pays... Audacieux, ultra

connecté, le centre de la biodiversité Biotopia vient d’obtenir sa première étoile au Guide Vert Michelin.www.biotopia.fr

Char à voile à Saint-Jean-de-MontsEn septembre, les plages s’éclaircissent et ouvrent la voie au char à voile ! Depuis la base nautique de Saint-Jean-de-Monts, spot régulier des championnats de France, on file sur des plages en pente douce le long d’un même trait de côte de

16 km. Au pied des dunes et des forêts, le char glisse sans bruit, à bonne vitesse et au ras du sol... Avec son petit-frère plus technique – le char à cerf-volant – cette « monture » accessible s’adapte à tous, dès 8 ans.www.saint-jean-de-monts.com

À Brétignolles-sur-Mer, un étoilé de la cuisineFace à la Vélodyssée et la côte sauvage, un phare rouge et crème. Le restaurant Les Brisants soigne son étoile Michelin aux petits oignons. Pionnier du renouveau de la mogette, le chef Jean-Marc Pérochon en a fait

un « espuma » ou un nougat. Il se plaît aussi à glacer l’expresso ou à mettre l’eau de mer en cocktail. Compter 35 € pour découvrir la cuisine aboutie de cet autodidacte, qui met les petits plats dans les grands pour valoriser le terroir.www.lesbrisants.com

À vélo, le littoral par étapesSur la Vélodyssée, les seniors disent trouver une nouvelle jeunesse et les familles un nouveau souffle ! En 4 jours par étape de 15 à 20 km, la remontée du littoral entre Les Sables d’Olonne et Fromentine donne à vivre un condensé de dépaysement : marais salants en activité, pêche à la sardine à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, parcs à huîtres sur la plage du Veillon... Le plein d’idées de parcours et de séjours clés en main selon chaque profil, sur www.lavelodyssee.com

Birdwatching au crépuscule à Saint-Denis-du-PayréÀ l’automne, le peuple migrateur fuit le grand nord et met le cap sur les prairies naturelles humides du sud Vendée. De novembre à février, des sorties offrent un spectacle unique en Pays de la Loire : au coucher du soleil, jusqu’à 600 grues cendrées « se mettent au lit » face à l’observatoire sur l’ancienne mer primitive. Une application en réalité augmentée (sur smartphone ou tablette) permet d’en savoir plus sur cet oiseau, l’un des plus gros d’Europe.www.reservenaturelle-saintdenisdupayre.fr

© L

a V

élod

yssé

e /

J. D

amas

e

La pointe d’Arçay, au sud de La Faute-sur-Mer, en Vendée

© K

itesu

rf V

end

ée

La boule de fort n’est pas réservée aux plus costauds, comme pourrait le laisser penser son nom.

On l’appelle ainsi parce que son centre de gravité est décalé par rapport à la bande de roulement en métal. Le terrain sur lequel on la fait rouler est relevé sur les côtés. Ces deux éléments font que la boule ne suit jamais une trajectoire rectiligne. Elle zigzague !

La version la plus fréquente de son origine évoque les mariniers qui auraient pris l’habitude de jouer sur le fond de leur embarcation. Mais elle semble peu probable, car les gabares de Loire, même les plus importantes, étaient beaucoup plus courtes que la piste (entre 18 et 25 mètres de long). De plus, le mât aurait fortement compliqué le jeu. Une autre hypothèse laisse entendre que la boule de fort aurait pour ancêtre les billes des mécanismes à roulement des moulins. On a aussi songé à des boulets de canon...

Quoi qu’il en soit, c’est vraisemblablement durant le XIXe siècle que le jeu s’est progressivement structuré et réglementé.

Plusieurs milliers d’adeptes, au-delà du Maine-et-LoireLa boule de fort compte encore plusieurs milliers d’adeptes, répartis dans environ 380 sociétés. C’est ainsi que sont désignés les clubs où l’on pratique ce sport loisir. Ces sociétés sont situées dans un rectangle de 50 sur 100 km, dont les quatre angles sont Chalonnes-sur-Loire (49),

Château-Gontier (53), Château-du-Loir (72) et Chinon (86). L’Anjou en compte 320, la Sarthe une vingtaine, l’Indre-et-Loire une trentaine et la Loire-Atlantique 4. Un projet de fédération française est même à l’étude.

Autre spécificité : les femmes n’ont pas eu le droit de jouer à la boule de fort jusque dans les années 1970. Aujourd’hui, elles sont évidemment acceptées... et s’avèrent d’excellentes joueuses.

WWW.PAYSDELALOIRE.FR

HISTOIRE(S) 23

Observation de grues à St-Denis-du-Payré

© P

NR

Mar

ais

Poite

vin

Le jeu de la boule qui zigzagueRenommé pour ses vignobles, ses châteaux et ses bords de Loire, l’Anjou possède également un jeu unique en France : la boule de fort.

Plaisirs grand large sur la côte vendéenne

• NOUVELLE VAGUE À SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIERécemment ouvert, « The Glassy House » fait fi des conditions météo pour la pratique du surf. En intérieur, ce spot met à disposition une vague artificielle qui s’adapte au niveau de chaque rider, pour s’initier ou peaufiner sa technique. Session sur réservation sur www.theglassyhouse.com

• LA VELOCÉANE 2016Imaginez un parc d’attractions grandeur nature, à parcourir à vélo ! Le 25 septembre, la Vélocéane revient avec une boucle familiale (24 km) et découverte (36 km) au départ de La Barre-de-Monts. Toute la journée à travers marais, forêt et plage, des animations tous les 5 km entre activités sportives, découverte du terroir et visites « privilège » des sites touristiques. Possibilité d’emmener ou de louer son vélo. Repas sur réservation. www.veloceane.fr

Notre sélection se base sur les sites ouverts ou accessibles cet automne. Mais bien sûr les Pays de la Loire fourmillent de propositions et sorties en tous genres ! Complétez votre visite et faites le plein d'idées sur www.enpaysdelaloire.com

ALLEZ-Y... AUSSI !

ALLEZ-Y !

Voir le diaporama surmag.paysdelaloire.fr L’Héroïne d’une bande

dessinée« La Boule », c’est le titre d’une bande dessinée éditée par l’association Calonn’Anim qui organise depuis 29 ans le festival « Bulles en Loire » à Chalonnes-sur-Loire. L'auteur de la BD, Loïc Jombart, réside aux Ponts-de-Cé, sur le bord de la Loire, au sud d’Angers. « La Boule » raconte une rivalité amoureuse autour de ce jeu traditionnel du Val de Loire. Elle est en vente dans une quinzaine de librairies et maisons de la presse du Maine-et-Loire et aussi à Nantes (Librairie Mystérieuse), à Vallet (L’Odyssée), à La Bernerie-en-Retz (L’Embellie), au Mans (Librairie Bulle) et à La Roche-sur-Yon (Librairie 85000).

© R

égio

n d

es P

ays

de

la L

oir

e –

PB.

Fo

urn

yAnne Rocher

UNE RENCONTRE AVEC…24

« Être au cœur de l’événement, de ce qui fait vibrer »

MAGAZINE BIMESTRIEL DU CONSEIL RÉGIONAL / N°68 / SEPTEMBRE-OCTOBRE 2016

© B

. DE

CO

IN M

6

NATHALIE RENOUXAussi à l’aise pour décortiquer l’actualité que pour analyser les matchs de l’Euro ou les affaires judicaires, Nathalie Renoux s’est imposée en 10 ans comme l’une des journalistes les plus emblématiques de M6 et W9. Un destin qui semblait tout tracé pour cette vendéenne de 45 ans, dont la vocation est née il y a presque autant d’années sous le grand air marin des Sables d’Olonne.

Nathalie Renoux dans le PAF* Sur M6, les JT du week-end sont désormais indissociables de cette silhouette au teint halé et de ce sourire généreux. Nathalie Renoux est à la fois aux commandes du « 12.45 » et du « 19.45 ». Sur W9, changement d’ambiance  avec l’hebdomadaire « Enquêtes criminelles ». Des souhaits pour la suite ? La journaliste ne cache pas son envie d’animer un jour une émission de type talk-show, à laquelle elle pourrait « insuffler un état d’esprit personnel ».

*Paysage Audiovisuel Français

LA CURIOSITÉ, MEILLEURE ÉCOLEJe n’envisage pas mon métier comme un métier fermé, même si je comprends que des journalistes se spécialisent dans un domaine. J’aime l’idée de pouvoir naviguer d’un univers à l’autre : actualité, sport, judiciaire... Cela correspond à mon caractère. Toute petite déjà, j’étais très curieuse. De plus, j’ai toujours tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Cela aide.

AU CŒUR DU FOOTJ’aime être au cœur de l’événement, de ce qui fait vibrer. C’est pour cela que j’ai souhaité présenter les émissions d’après-match de l’Euro. Sans en avoir une connaissance

encyclopédique, j’aime le foot depuis toujours. Mon père a été entraîneur dans des clubs amateurs. Je l’ai toujours vu préparer ses entraînements, se passionner pour ses matchs et championnats. Le dimanche, on allait voir son équipe jouer sur les terrains de Vendée.

LA JOURNALISTE DE LA FAMILLEMes parents étaient professeurs : mon père, de sport, et ma mère, de secrétariat. Rien à voir avec le journalisme. Pourtant, je ne me souviens pas de moi voulant faire autre chose que ce métier. Pendant l’été, mes parents tenaient un club de plage aux Sables. La fille d’une journaliste de RFI y venait. C’est le seul petit contact que j’ai pu avoir avec le métier. Je me souviens de sa

mère m’expliquant les dépêches AFP qui arrivent le matin, le fait d’apprendre des informations décisives avant tout le monde…

PARTIR ET REVENIRLongtemps, j’ai eu un rapport assez distancié à ma région, que j’ai vite quittée pour mes études. Partir pour la grande ville (Sciences Po à Bordeaux, école de journalisme à Paris), c’était partir à l’aventure. Avec le temps, j’ai pris conscience de l’importance de mes racines. D’ailleurs, j’y reviens régulièrement puisque mes parents habitent toujours en Vendée, et mes beaux-parents à Angers. Enfin, surtout pendant les vacances parce qu’avec mon mari - qui est également mon collègue - nous travaillons le week-end et qu’en semaine, nos deux fils sont à l’école.

Propos recueillis par Matthieu Chauveau