778 localisation métastatique d’un mélanome conjonctival au niveau du sac lacrymal : à propos...

1
Vol. 31, Hors Série 1, 2008 114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie COMMUNICATIONS AFFICHÉES TUMEURS 1S231 Conclusion : Le lymphome conjonctival du MALT est une affection rare imposant la recherche d’une localisation annexe en coordination multidisciplinaire et qui peut être de bon pronostic avec une prise en charge adaptée. 776 Mitomycine C en collyre dans le traitement des carcinomes de la conjonctive. Topical mitomycin C for the treatment of conjunctival tumor. KARIM A*, TAHA I, LEZREK M, BENCHERIF Z, DAOUDI R (Rabat, Maroc) But : Évaluer l’apport de la mitomycine C en collyre dans le traitement des carcino- mes de la conjonctive. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de 11 cas de carcinomes cornéocon- jonctivales sur une durée de 2 ans (janvier 2006 — décembre 2007). Tous les patients ont bénéficié d’une biopsie ou une biopsie-exérèse de la tumeur suivie d’un traitement topique sous forme de collyre de mitomycine C à 0,04 % en une cure quinze jours. Résultats : L’âge moyen des patients était de 53,8 ans, le sex ratio était de 4,5 avec prédominance masculine. 9 patients (81,8 %) présentaient un carcinome in situ conjonctival ou cornéo-conjonctival et 2 patients (18,1 %) présentaient un carcinome conjonctival invasif. 3 patients (27 %) ont présenté une récidive après un traitement antérieur par exérèse chirurgicale exclusive. Tous les patients ont présenté une régression tumorale avec absence de récidive tumorale. Le recul moyen était de 13,6 mois. Ces résultats ont été obtenus avec une seule cure de mitomycine C dans 10 cas (91 %), et deux cures dans un cas (9 %). 2 patients (18 %) se sont plaints d’irritation conjonctivale avec à l’examen une hyperhémie conjonctivale sans kératite ayant disparu à l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté une obs- truction des voies lacrymales, ni des complications systémiques dues à la mitomy- cine C. Aucun des patients n’a présenté de métastases. Discussion : La mitomycine C en collyre constitue actuellement un traitement de référence des néoplasies de la conjonctive. Elle est utilisée soit seule soit en com- plément de la chirurgie en cure unique ou répétée en fonction de l’évolution. Les effets indésirables bien que présents restent minimes et réversibles. Conclusion : La combinaison d’une exérèse chirurgicale et d’un traitement adjuvant par mitomycine C en collyre est un traitement efficace et peu nocif de la pathologie néoplasique de la surface oculaire. 777 Léiomyosarcome de la conjonctive : à propos d’un cas. Leiomyosarcoma of the conjunctiva: a case report. BENATIYA ANDALOUSSI I*, BHALLIL S, CHRAIBI F, DAOUDI K, ZONGO PD, TAHRI H (Fès, Maroc) Introduction : Le léiomyosarcome est une tumeur maligne du tissu musculaire lisse, de localisation oculaire primitive très rare. Matériels et Méthodes : Nous rapportons un cas rare de léiomyosarcome conjonc- tival dont nous analysons les différents aspects anatomopathologiques, cliniques et thérapeutiques. Observation : Mr ZM, âgé de 54 ans, est hospitalisé dans notre service pour prise en charge d’une tumeur conjonctivale récidivante de l’œil gauche évoluant depuis 3 ans. Il s’agit d’une tumeur ulcéro-bourgeonnante siégeant au niveau de la conjonc- tive bulbaire nasale sans diplopie associée ni extension intra-oculaire. La tomoden- sitométrie complétée par l’imagerie par résonance magnétique montre une tumeur conjonctivale de 20/20/12 mm de diamètre, envahissant le muscle droit interne, la cornée du côté nasal, le quart interne des paupières et la région lacrymale. Le bilan d’extension montre une adénopathie sous parotidienne droite. L’examen anatomo- pathologique extemporané de la biopsie tumorale est en faveur d’un sarcome. Une exérèse tumorale élargie avec énucléation et curage ganglionnaire sont alors réali- sés. L’étude immuno histochimique retrouve un léiomyosarcome de grade 3 avec métastase ganglionnaire sous parotidienne. La chirurgie est alors complétée par une polychimiothérapie. L’évolution à 6 mois est marquée par une absence de récidive locale et de métastase à distance. Discussion : Les tumeurs malignes conjonctivales sont très rares. Elles sont domi- nées par les carcinomes épidermoïdes. La localisation conjonctivale d’un léiomyo- sarcome est exceptionnelle puisqu’à notre connaissance un seul cas a été rapporté dans la littérature mondiale. Conclusion : Le pronostic du léiomyosarcome conjonctival rejoint celui des autres localisations. Il s’agit d’une tumeur très agressive et rapidement évolutive sur le plan local et régional, nécessitant une prise en charge thérapeutique adéquate avant toute extension générale. 778 Localisation métastatique d’un mélanome conjonctival au niveau du sac lacrymal : à propos d’un cas rare. Lacrimal sac metastasis of a conjunctival melanoma. ROUSSI M*, VIENNET A, SOUTEYRAND G, NEZZAR H, DILLIES J, KEMENY JL, BACIN F (Clermont-Ferrand) Introduction : Le mélanome malin conjonctival est une tumeur fréquente dans le cadre de la mélanose primitive acquise mais potentiellement mortelle du fait de ses complications. Matériels et Méthodes : Une patiente de 73 ans se présente avec une tuméfaction du sac lacrymal droit, rénitente, sans issue de pus à la pression. La patiente est traitée initialement par antibiotique et anti-inflammatoire puis incisée 2 fois en 5 mois. La douleur cède mais la tuméfaction présente le même aspect. Un mois plus tard une nouvelle récidive douloureuse conduit cette fois à des biopsies avec exa- men anatomopathologique. Dans ses antécédents, on note un mélanome conjonc- tival homolatéral diagnostiqué il y a 19 ans, multi-sites, traité 2 fois par radiothérapie de contact, exérèse et greffe de cornée dans le cadre d’une mélanose primitive acquise ayant bénéficié de plusieurs cryoapplications. Résultats : Le dacryoscanner retrouve une formation tissulaire intra-orbitaire, s’étendant à partir du sac lacrymal et refoulant le globe en dehors. Lors de l’exploration au bloc opératoire de cette tuméfaction, on retrouve un aspect « chair de poisson ». L’examen anatomopathologique retrouve des cellules de grande taille, à large cytoplasme, à noyau atypique, disposées sans ordre au sein de nappes, marquées par l’HM, le MélanA et la protéine S100. Le diagnostic évoqué est donc celui de métastase de mélanome conjonctival au niveau du sac lacrymal. Le bilan d’extension retrouve des métastases rachidiennes, pulmonai- res, spléniques, hépatiques et cérébrales. Devant la présence de ces localisa- tions secondaires, il est décidé en staff multidisciplinaire de la réalisation d’une chimiothérapie puis radiothérapie. Discussion : La présence de métastase localisée au niveau du sac lacrymal est tout à fait exceptionnelle. Devant l’absence de ganglion, on peut évoquer soit la possibilité d’une migration de cellules mélanomateuses par contiguïté ou par les larmes vers le sac lacrymal soit l’apparition d’une nouvelle localisation au sac lacrymal. Conclusion : Face à un tableau a priori banal de dacryocystite aiguë, dans le cadre de cette mélanose primitive acquise, l’éventualité grave d’une métastase de méla- nome malin au niveau du sac lacrymal doit être envisagée, la dissémination métas- tatique mettant rapidement en jeu le pronostic vital. 779 Lymphome du sac lacrymal simulant une dacryocystite aiguë : à propos d’un cas. Lymphoma of the tear sac mimecking an acute dacryocystitis: about one case. ZABEL T*, MANN F, FRETON A, STERKERS M, SAHEL J (Paris) Introduction : Le lymphome du sac lacrymal est une pathologie rare pouvant se manifester par un tableau de dacryocystite aiguë. Matériels et Méthodes : Un patient âgé de 72 ans, ayant pour antécédent une dacryocystorhinostomie externe droite réalisée 5 mois auparavant, s’est pré- senté aux urgences avec un tableau de dacryocystite aiguë droite. Après ins- tauration d’une antibiothérapie orale, l’inflammation s’est rapidement résolue. Un scanner orbitaire réalisé une semaine plus tard montrait un volumineux sac lacrymal droit. Une dacryocystorhinostomie a été programmée pour drainer la dacryocèle. Au cours de l’intervention, une masse non liquidienne a été retrou- vée au niveau de la loge lacrymale. La biopsie a permis de poser le diagnostic de lymphome du sac lacrymal. Discussion : Les tumeurs du sac lacrymal sont rares. Parmi ces tumeurs, les lymphomes restent exceptionnels, représentant 6 % de l’ensemble des tumeurs du sac lacrymal. Dans cette observation, les éléments cliniques et radiologiques préopératoires n’ont pas permis d’évoquer le diagnostic de tumeur du sac lacrymal. Conclusion : Les tumeurs du sac lacrymal sont de diagnostic difficile dans les sta- des précoces, mais aussi parfois dans les stades avancés. Les signes cliniques aspécifiques peuvent conduire à un diagnostic erroné et une biopsie doit être réali- sée en cas de doute.

Upload: f

Post on 31-Dec-2016

212 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: 778 Localisation métastatique d’un mélanome conjonctival au niveau du sac lacrymal : à propos d’un cas rare

Vol. 31, Hors Série 1, 2008 114e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

COMMUNICATIONS AFFICHÉESTUMEURS

1S231

Conclusion : Le lymphome conjonctival du MALT est une affection rare imposant larecherche d’une localisation annexe en coordination multidisciplinaire et qui peutêtre de bon pronostic avec une prise en charge adaptée.

776Mitomycine C en collyre dans le traitement des carcinomes de la conjonctive.Topical mitomycin C for the treatment of conjunctival tumor.KARIM A*, TAHA I, LEZREK M, BENCHERIF Z, DAOUDI R (Rabat, Maroc)

But : Évaluer l’apport de la mitomycine C en collyre dans le traitement des carcino-mes de la conjonctive.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de 11 cas de carcinomes cornéocon-jonctivales sur une durée de 2 ans (janvier 2006 — décembre 2007). Tous lespatients ont bénéficié d’une biopsie ou une biopsie-exérèse de la tumeur suivie d’untraitement topique sous forme de collyre de mitomycine C à 0,04 % en une curequinze jours.Résultats : L’âge moyen des patients était de 53,8 ans, le sex ratio était de 4,5 avecprédominance masculine. 9 patients (81,8 %) présentaient un carcinome in situconjonctival ou cornéo-conjonctival et 2 patients (18,1 %) présentaient un carcinomeconjonctival invasif. 3 patients (27 %) ont présenté une récidive après un traitementantérieur par exérèse chirurgicale exclusive. Tous les patients ont présenté unerégression tumorale avec absence de récidive tumorale. Le recul moyen était de 13,6mois. Ces résultats ont été obtenus avec une seule cure de mitomycineC dans 10 cas (91 %), et deux cures dans un cas (9 %). 2 patients (18 %) se sontplaints d’irritation conjonctivale avec à l’examen une hyperhémie conjonctivale sanskératite ayant disparu à l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté une obs-truction des voies lacrymales, ni des complications systémiques dues à la mitomy-cine C. Aucun des patients n’a présenté de métastases.Discussion : La mitomycine C en collyre constitue actuellement un traitement deréférence des néoplasies de la conjonctive. Elle est utilisée soit seule soit en com-plément de la chirurgie en cure unique ou répétée en fonction de l’évolution. Leseffets indésirables bien que présents restent minimes et réversibles.Conclusion : La combinaison d’une exérèse chirurgicale et d’un traitement adjuvantpar mitomycine C en collyre est un traitement efficace et peu nocif de la pathologienéoplasique de la surface oculaire.

777Léiomyosarcome de la conjonctive : à propos d’un cas.Leiomyosarcoma of the conjunctiva: a case report.BENATIYA ANDALOUSSI I*, BHALLIL S, CHRAIBI F, DAOUDI K, ZONGO PD, TAHRI H (Fès, Maroc)

Introduction : Le léiomyosarcome est une tumeur maligne du tissu musculaire lisse,de localisation oculaire primitive très rare.Matériels et Méthodes : Nous rapportons un cas rare de léiomyosarcome conjonc-tival dont nous analysons les différents aspects anatomopathologiques, cliniques etthérapeutiques.Observation : Mr ZM, âgé de 54 ans, est hospitalisé dans notre service pour priseen charge d’une tumeur conjonctivale récidivante de l’œil gauche évoluant depuis3 ans. Il s’agit d’une tumeur ulcéro-bourgeonnante siégeant au niveau de la conjonc-tive bulbaire nasale sans diplopie associée ni extension intra-oculaire. La tomoden-sitométrie complétée par l’imagerie par résonance magnétique montre une tumeurconjonctivale de 20/20/12 mm de diamètre, envahissant le muscle droit interne, lacornée du côté nasal, le quart interne des paupières et la région lacrymale. Le biland’extension montre une adénopathie sous parotidienne droite. L’examen anatomo-pathologique extemporané de la biopsie tumorale est en faveur d’un sarcome. Uneexérèse tumorale élargie avec énucléation et curage ganglionnaire sont alors réali-sés. L’étude immuno histochimique retrouve un léiomyosarcome de grade 3 avecmétastase ganglionnaire sous parotidienne. La chirurgie est alors complétée par unepolychimiothérapie. L’évolution à 6 mois est marquée par une absence de récidivelocale et de métastase à distance.Discussion : Les tumeurs malignes conjonctivales sont très rares. Elles sont domi-nées par les carcinomes épidermoïdes. La localisation conjonctivale d’un léiomyo-sarcome est exceptionnelle puisqu’à notre connaissance un seul cas a été rapportédans la littérature mondiale.Conclusion : Le pronostic du léiomyosarcome conjonctival rejoint celui des autreslocalisations. Il s’agit d’une tumeur très agressive et rapidement évolutive sur le planlocal et régional, nécessitant une prise en charge thérapeutique adéquate avanttoute extension générale.

778Localisation métastatique d’un mélanome conjonctival au niveau du sac lacrymal : à propos d’un cas rare.Lacrimal sac metastasis of a conjunctival melanoma.ROUSSI M*, VIENNET A, SOUTEYRAND G, NEZZAR H, DILLIES J, KEMENY JL, BACIN F (Clermont-Ferrand)

Introduction : Le mélanome malin conjonctival est une tumeur fréquente dans lecadre de la mélanose primitive acquise mais potentiellement mortelle du fait de sescomplications.Matériels et Méthodes : Une patiente de 73 ans se présente avec une tuméfactiondu sac lacrymal droit, rénitente, sans issue de pus à la pression. La patiente esttraitée initialement par antibiotique et anti-inflammatoire puis incisée 2 fois en 5mois. La douleur cède mais la tuméfaction présente le même aspect. Un mois plustard une nouvelle récidive douloureuse conduit cette fois à des biopsies avec exa-men anatomopathologique. Dans ses antécédents, on note un mélanome conjonc-tival homolatéral diagnostiqué il y a 19 ans, multi-sites, traité 2 fois par radiothérapiede contact, exérèse et greffe de cornée dans le cadre d’une mélanose primitiveacquise ayant bénéficié de plusieurs cryoapplications.Résultats : Le dacryoscanner retrouve une formation tissulaire intra-orbitaire,s’étendant à partir du sac lacrymal et refoulant le globe en dehors. Lors del’exploration au bloc opératoire de cette tuméfaction, on retrouve un aspect« chair de poisson ». L’examen anatomopathologique retrouve des cellules degrande taille, à large cytoplasme, à noyau atypique, disposées sans ordre ausein de nappes, marquées par l’HM, le MélanA et la protéine S100. Le diagnosticévoqué est donc celui de métastase de mélanome conjonctival au niveau du saclacrymal. Le bilan d’extension retrouve des métastases rachidiennes, pulmonai-res, spléniques, hépatiques et cérébrales. Devant la présence de ces localisa-tions secondaires, il est décidé en staff multidisciplinaire de la réalisation d’unechimiothérapie puis radiothérapie.Discussion : La présence de métastase localisée au niveau du sac lacrymal esttout à fait exceptionnelle. Devant l’absence de ganglion, on peut évoquer soit lapossibilité d’une migration de cellules mélanomateuses par contiguïté ou par leslarmes vers le sac lacrymal soit l’apparition d’une nouvelle localisation au saclacrymal.Conclusion : Face à un tableau a priori banal de dacryocystite aiguë, dans le cadrede cette mélanose primitive acquise, l’éventualité grave d’une métastase de méla-nome malin au niveau du sac lacrymal doit être envisagée, la dissémination métas-tatique mettant rapidement en jeu le pronostic vital.

779Lymphome du sac lacrymal simulant une dacryocystite aiguë : à propos d’un cas.Lymphoma of the tear sac mimecking an acute dacryocystitis: about one case.ZABEL T*, MANN F, FRETON A, STERKERS M, SAHEL J (Paris)

Introduction : Le lymphome du sac lacrymal est une pathologie rare pouvant semanifester par un tableau de dacryocystite aiguë.Matériels et Méthodes : Un patient âgé de 72 ans, ayant pour antécédent unedacryocystorhinostomie externe droite réalisée 5 mois auparavant, s’est pré-senté aux urgences avec un tableau de dacryocystite aiguë droite. Après ins-tauration d’une antibiothérapie orale, l’inflammation s’est rapidement résolue.Un scanner orbitaire réalisé une semaine plus tard montrait un volumineux saclacrymal droit. Une dacryocystorhinostomie a été programmée pour drainer ladacryocèle. Au cours de l’intervention, une masse non liquidienne a été retrou-vée au niveau de la loge lacrymale. La biopsie a permis de poser le diagnosticde lymphome du sac lacrymal.Discussion : Les tumeurs du sac lacrymal sont rares. Parmi ces tumeurs, leslymphomes restent exceptionnels, représentant 6 % de l’ensemble des tumeursdu sac lacrymal. Dans cette observation, les éléments cliniques et radiologiquespréopératoires n’ont pas permis d’évoquer le diagnostic de tumeur du saclacrymal.Conclusion : Les tumeurs du sac lacrymal sont de diagnostic difficile dans les sta-des précoces, mais aussi parfois dans les stades avancés. Les signes cliniquesaspécifiques peuvent conduire à un diagnostic erroné et une biopsie doit être réali-sée en cas de doute.