628 ophtalmie sympathique : à propos d’un cas clinique

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114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS AFFICHÉES UVÉITES 1S192 628 Ophtalmie sympathique : à propos d’un cas clinique. Sympathetic ophthalmitis: case report. LOPES N*, FREIRE S, CAMPOS R, TRINDADE F, BARBOSA A (Coimbra, Portugal) Introduction : L’ophtalmie sympathique est une uvéite granulomateuse diffuse, bila- térale qui généralement s’initie après un traumatisme oculaire pénétrant, soit acci- dentel, soit chirurgical. L’intervalle de temps entre le début des symptômes et le traumatisme varie de quelques jours à plusieurs années. Son incidence estimée est de 0.3-0.5 % dans les traumatismes oculaires et 0.015 % dans la chirurgie oculaire. Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adéquate sont néces- saires afin d’améliorer le pronostic de cette affection. Matériels et Méthodes : Présentation d’un cas clinique d’ophtalmie sympathique. Observation : Il s’agit d’une femme de 33 ans, admise dans notre service pour une baisse accentuée de l’acuité visuelle de l’œil droit. Un mois auparavant, la patiente avait subi une chirurgie de l’œil gauche (vitrectomie) pour décollement de la rétine rhegmatogène, sans succès. L’examen ophtalmologique objectivait à droite une acuité visuelle réduite aux projections lumineuses et à gauche l’absence de la per- ception lumineuse. À l’examen biomicroscopique, on retrouvait un tyndall inflamma- toire ++ de l’œil droit et un hyphéma total de l’œil gauche. L’examen du fond de l’œil droit révélait un décollement de la rétine maculaire. Une fois le diagnostic d’ophtal- mie sympathique posé, un traitement à base de corticostéroïdes et de cyclosporine est instauré. L’évolution a été favorable avec une amélioration de l’acuité visuelle et stabilisation du processus inflammatoire, après deux semaines. Discussion : Dans le cas présenté, les indices qui font évoquer le diagnostic d’oph- talmie sympathique sont : une uvéite qui apparaît après une chirurgie oculaire et une réponse favorable au traitement immunosuppresseur. Conclusion : L’ophtalmie sympathique représente un défi pour l’ophtalmologiste dans tous ses aspects, notamment en ce qui concerne son diagnostic qui est d’exclusion ; la sévérité du tableau clinique et la prise en charge thérapeutique qui doit être instaurée le plus précocement possible. 629 Uvéite antérieure à hypopion chez un patient porteur d’une spondylarthropathie ankylosante. Hypopyon uveitis in ankylosing spondylitis - a case report and litterature review. SFAR H*, MILI BOUSSEN I, ERRAIS K, ELLOUZE D, BEN ROMDHANE B, ZHIOUA R, OUERTANI MEDDEB A (Tunis, Tunisie) But : Rapporter l’observation d’une uvéite antérieure aiguë à hypopion chez un patient porteur d’une spondylarthrite ankylosante, avec évolution après traitement, et confrontation aux données de la littérature. Objectifs et Méthodes : Examen ophtalmologique complet avec fluoroangiographie rétinienne. Observation : Un jeune homme de 22 ans, suivi depuis 5 ans pour spondylarthrite ankylosante, avec plusieurs épisodes d’uvéite antérieure aiguë (UAA) dans ses anté- cédents, consultait pour un œil gauche (OG) rouge aigu depuis 2 jours, sans notion de traumatisme. À l’examen clinique de l’OG, l’acuité visuelle était à 1/50.il existait une UAA avec hypopion et le fond de l’œil était normal. L’acuité visuelle à l’œil droit était à 10/10 et l’examen ophtalmologique était normal, en particulier absence de séquelle d’UAA. La fluoroangiographie rétinienne confirmait l’absence d’inflamma- toire du segment postérieur aux deux yeux. Dès le 5 e jour de corticothérapie per os à 1 mg/kg/j, l’évolution a été nettement favorable, avec disparition totale de l’UAA, sans séquelles après surveillance de plusieurs semaines. Le patient avait un typage HLA B27 positif. Discussion : L’UAA avec hypopion, décrite au cours de certaines affections, comme la SPA, est habituellement corrélée à un pronostic visuel sévère. Dans la SPA, la survenue de cette forme particulière d’UAA ne semble pas être liée à un pronostic visuel sévère. En effet, certaines études ont démontré que c’est l’absence du typage HLA B27 qui a été le plus souvent associée à une évolution défavorable de l’UAA, avec formation de synéchies irido-cristalliniennes et de cataracte. Pour d’autres auteurs, le pronostic visuel final ne dépend pas de la présence ou non du typage HLA B27. Conclusion : L’UAA à hypopion est l’une des manifestations inflammatoires du seg- ment antérieur de la SPA. Son pronostic peut être favorable, que l’affection soit associée ou non à la présence du typage HLA B27. 630 Panuvéite granulomateuse à CMV. Cytomegalovirus as a cause of granulomatous uveitis. PON A*, SSI YAN KAI I, OFFRET H, WYPLOSZ B, DE MONCHY I, KASWIN G, DETHOREY G, LABETOULLE M (Le Kremlin Bicetre) Introduction : La rétinite nécrosante aiguë est le tableau classique des uvéites à CMV. Cependant l’infection à CMV peut révéler des aspects plus atypiques. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient de 63 ans suivi pour un myélome multiple des os, présentant une panuvéite chronique granulomateuse à CMV. Observation : Mr T.M, originaire des Antilles et âgé de 63 ans, est suivi depuis 4 mois pour un myélome multiple à IgG lambda. En attente d’une autogreffe de cellules souches sanguines, 2 semaines avant son hospitalisation, il signale une baisse d’acuité visuelle progressive de l’œil gauche. Son acuité visuelle est de 4/10 faible ; l’examen ophtalmologique retrouve une panuvéite de l’œil gauche associée à des précipités rétrodescemétiques granulomateux. Le fond d’œil est difficilement acces- sible à cause d’une hyalite dense. Un premier bilan est effectué à la recherche notamment d’une sarcoïdose, l’ensemble de ce bilan est négatif. Devant l’absence d’amélioration malgré un traitement local par corticoïdes, une biopsie du vitré est réalisée. La PCR CMV revient positive. L’évolution est favorable sous gancyclovir. La visualisation du fond d’œil révèle alors une vascularite diffuse ainsi qu’un foyer réti- nien blanchâtre et quelques rares hémorragies. L’acuité visuelle est alors chiffrée à 6/10. Discussion : L’aspect granulomateux n’est classiquement pas retrouvé dans les infections à CMV. Dans la littérature, cet aspect est décrit dans certaines hépatites à CMV. Conclusion : Les connaissances actuelles couplées aux nouvelles techniques biolo- giques permettent de retrouver de nouvelles étiologies pour des granulomatoses oculaires et/ou systémiques autrefois qualifiées d’idiopathiques. 631 Étude rétrospective à propos de 230 cas d’uvéites. Retrospective study about 230 cases of uveitis. CHANA N*, DERKAOUI M, KHECHACH J, AMAZOUZI A, DAOUDI R (Rabat, Maroc) But : Nous avons étudié de façon rétrospective durant 120 mois le tableau clinique, la prise en charge et le devenir des patients hospitalisés au sein de notre service pour uvéite. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 230 cas recrutés en consultation d’urgence ou adressés au service d’Ophtalmologie A H.S.R. Nous avons exclu volontairement de l’étude les uvéites rentrant dans le cadre d’immunodéficience ainsi que les uvéites post-traumatiques ou post-chirurgicales, les uvéites des endophtalmies et les pars-planites. Tous les patients ont bénéficié d’un bilan clinique ainsi que d’un bilan complémentaire orienté (tailored approach). Résultats : Parmi les 230 patients étudiés, 55 % étaient des hommes et 45 % des femmes, soit un sex ratio de 1,22. L’uvéite était antérieure dans 33 % des cas, pos- térieure dans 46,6 % des cas et totale dans 20,4 % des cas. L’étiologie a été retrou- vée ou fortement suspectée dans 60 % des cas et une corticothérapie locale et générale a été administrée chez tous les patients ; un traitement immunosuppresseur a été indiqué dans 20 % des cas. Discussion : Dans cette série, les données sont celles publiées dans les centres des uvéites : la méthode de bilan orienté et le traitement adapté en fonction des cas ont été un net progrès dans la prise en charge des uvéites. Conclusion : Ce travail nous a permis de faire une étude sur le plan épidémiologi- que, pathogénique et physiopathologique des uvéites et de comparer les résultats de notre série aux données de la littérature. 632 Ischémie choroïdienne aiguë associée à la rétinochoroïdite toxoplasmique. Acute choroidal ischemia associated with toxoplasmic retinochoroiditis. AMMARI W*, BOUBAKER N, JENZERI S, BRAHEM D (Mahdia, Tunisie), GARGOURI S, ATTIA S (Monastir, Tunisie), MESSAOUD R (Mahdia, Tunisie), KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie) But : Le but de notre travail est de décrire les signes d’ischémie choroïdienne au cours de la rétinochoroïdite toxoplasmique. Matériels et Méthodes : Vingt-trois cas de rétinochoroïdite toxoplasmique aiguë ont été étudiés. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique com-

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114e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS AFFICHÉESUVÉITES

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628Ophtalmie sympathique : à propos d’un cas clinique.Sympathetic ophthalmitis: case report.LOPES N*, FREIRE S, CAMPOS R, TRINDADE F, BARBOSA A (Coimbra, Portugal)

Introduction : L’ophtalmie sympathique est une uvéite granulomateuse diffuse, bila-térale qui généralement s’initie après un traumatisme oculaire pénétrant, soit acci-dentel, soit chirurgical. L’intervalle de temps entre le début des symptômes et letraumatisme varie de quelques jours à plusieurs années. Son incidence estimée estde 0.3-0.5 % dans les traumatismes oculaires et 0.015 % dans la chirurgie oculaire.Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adéquate sont néces-saires afin d’améliorer le pronostic de cette affection.Matériels et Méthodes : Présentation d’un cas clinique d’ophtalmie sympathique.Observation : Il s’agit d’une femme de 33 ans, admise dans notre service pour unebaisse accentuée de l’acuité visuelle de l’œil droit. Un mois auparavant, la patienteavait subi une chirurgie de l’œil gauche (vitrectomie) pour décollement de la rétinerhegmatogène, sans succès. L’examen ophtalmologique objectivait à droite uneacuité visuelle réduite aux projections lumineuses et à gauche l’absence de la per-ception lumineuse. À l’examen biomicroscopique, on retrouvait un tyndall inflamma-toire ++ de l’œil droit et un hyphéma total de l’œil gauche. L’examen du fond de l’œildroit révélait un décollement de la rétine maculaire. Une fois le diagnostic d’ophtal-mie sympathique posé, un traitement à base de corticostéroïdes et de cyclosporineest instauré. L’évolution a été favorable avec une amélioration de l’acuité visuelle etstabilisation du processus inflammatoire, après deux semaines.Discussion : Dans le cas présenté, les indices qui font évoquer le diagnostic d’oph-talmie sympathique sont : une uvéite qui apparaît après une chirurgie oculaire et uneréponse favorable au traitement immunosuppresseur.Conclusion : L’ophtalmie sympathique représente un défi pour l’ophtalmologistedans tous ses aspects, notamment en ce qui concerne son diagnostic qui estd’exclusion ; la sévérité du tableau clinique et la prise en charge thérapeutique quidoit être instaurée le plus précocement possible.

629Uvéite antérieure à hypopion chez un patient porteur d’une spondylarthropathie ankylosante.Hypopyon uveitis in ankylosing spondylitis - a case report and litterature review.SFAR H*, MILI BOUSSEN I, ERRAIS K, ELLOUZE D, BEN ROMDHANE B, ZHIOUA R, OUERTANI MEDDEB A (Tunis, Tunisie)

But : Rapporter l’observation d’une uvéite antérieure aiguë à hypopion chez unpatient porteur d’une spondylarthrite ankylosante, avec évolution après traitement,et confrontation aux données de la littérature.Objectifs et Méthodes : Examen ophtalmologique complet avec fluoroangiographierétinienne.Observation : Un jeune homme de 22 ans, suivi depuis 5 ans pour spondylarthriteankylosante, avec plusieurs épisodes d’uvéite antérieure aiguë (UAA) dans ses anté-cédents, consultait pour un œil gauche (OG) rouge aigu depuis 2 jours, sans notionde traumatisme. À l’examen clinique de l’OG, l’acuité visuelle était à 1/50.il existaitune UAA avec hypopion et le fond de l’œil était normal. L’acuité visuelle à l’œil droitétait à 10/10 et l’examen ophtalmologique était normal, en particulier absence deséquelle d’UAA. La fluoroangiographie rétinienne confirmait l’absence d’inflamma-toire du segment postérieur aux deux yeux. Dès le 5e jour de corticothérapie per osà 1 mg/kg/j, l’évolution a été nettement favorable, avec disparition totale de l’UAA,sans séquelles après surveillance de plusieurs semaines. Le patient avait un typageHLA B27 positif.Discussion : L’UAA avec hypopion, décrite au cours de certaines affections, commela SPA, est habituellement corrélée à un pronostic visuel sévère. Dans la SPA, lasurvenue de cette forme particulière d’UAA ne semble pas être liée à un pronosticvisuel sévère. En effet, certaines études ont démontré que c’est l’absence du typageHLA B27 qui a été le plus souvent associée à une évolution défavorable de l’UAA,avec formation de synéchies irido-cristalliniennes et de cataracte. Pour d’autresauteurs, le pronostic visuel final ne dépend pas de la présence ou non du typageHLA B27.Conclusion : L’UAA à hypopion est l’une des manifestations inflammatoires du seg-ment antérieur de la SPA. Son pronostic peut être favorable, que l’affection soitassociée ou non à la présence du typage HLA B27.

630Panuvéite granulomateuse à CMV.Cytomegalovirus as a cause of granulomatous uveitis.PON A*, SSI YAN KAI I, OFFRET H, WYPLOSZ B, DE MONCHY I, KASWIN G, DETHOREY G, LABETOULLE M (Le Kremlin Bicetre)

Introduction : La rétinite nécrosante aiguë est le tableau classique des uvéites àCMV. Cependant l’infection à CMV peut révéler des aspects plus atypiques.Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient de 63 ans suivi pourun myélome multiple des os, présentant une panuvéite chronique granulomateuse àCMV.Observation : Mr T.M, originaire des Antilles et âgé de 63 ans, est suivi depuis 4mois pour un myélome multiple à IgG lambda. En attente d’une autogreffe de cellulessouches sanguines, 2 semaines avant son hospitalisation, il signale une baissed’acuité visuelle progressive de l’œil gauche. Son acuité visuelle est de 4/10 faible ;l’examen ophtalmologique retrouve une panuvéite de l’œil gauche associée à desprécipités rétrodescemétiques granulomateux. Le fond d’œil est difficilement acces-sible à cause d’une hyalite dense. Un premier bilan est effectué à la recherchenotamment d’une sarcoïdose, l’ensemble de ce bilan est négatif. Devant l’absenced’amélioration malgré un traitement local par corticoïdes, une biopsie du vitré estréalisée. La PCR CMV revient positive. L’évolution est favorable sous gancyclovir. Lavisualisation du fond d’œil révèle alors une vascularite diffuse ainsi qu’un foyer réti-nien blanchâtre et quelques rares hémorragies. L’acuité visuelle est alors chiffrée à6/10.Discussion : L’aspect granulomateux n’est classiquement pas retrouvé dans lesinfections à CMV. Dans la littérature, cet aspect est décrit dans certaines hépatitesà CMV.Conclusion : Les connaissances actuelles couplées aux nouvelles techniques biolo-giques permettent de retrouver de nouvelles étiologies pour des granulomatosesoculaires et/ou systémiques autrefois qualifiées d’idiopathiques.

631Étude rétrospective à propos de 230 cas d’uvéites.Retrospective study about 230 cases of uveitis.CHANA N*, DERKAOUI M, KHECHACH J, AMAZOUZI A, DAOUDI R (Rabat, Maroc)

But : Nous avons étudié de façon rétrospective durant 120 mois le tableau clinique,la prise en charge et le devenir des patients hospitalisés au sein de notre servicepour uvéite.Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 230 casrecrutés en consultation d’urgence ou adressés au service d’Ophtalmologie A H.S.R.Nous avons exclu volontairement de l’étude les uvéites rentrant dans le cadred’immunodéficience ainsi que les uvéites post-traumatiques ou post-chirurgicales,les uvéites des endophtalmies et les pars-planites. Tous les patients ont bénéficiéd’un bilan clinique ainsi que d’un bilan complémentaire orienté (tailored approach).Résultats : Parmi les 230 patients étudiés, 55 % étaient des hommes et 45 % desfemmes, soit un sex ratio de 1,22. L’uvéite était antérieure dans 33 % des cas, pos-térieure dans 46,6 % des cas et totale dans 20,4 % des cas. L’étiologie a été retrou-vée ou fortement suspectée dans 60 % des cas et une corticothérapie locale etgénérale a été administrée chez tous les patients ; un traitement immunosuppresseura été indiqué dans 20 % des cas.Discussion : Dans cette série, les données sont celles publiées dans les centres desuvéites : la méthode de bilan orienté et le traitement adapté en fonction des cas ontété un net progrès dans la prise en charge des uvéites.Conclusion : Ce travail nous a permis de faire une étude sur le plan épidémiologi-que, pathogénique et physiopathologique des uvéites et de comparer les résultatsde notre série aux données de la littérature.

632Ischémie choroïdienne aiguë associée à la rétinochoroïdite toxoplasmique.Acute choroidal ischemia associated with toxoplasmic retinochoroiditis.AMMARI W*, BOUBAKER N, JENZERI S, BRAHEM D (Mahdia, Tunisie), GARGOURI S, ATTIA S (Monastir, Tunisie), MESSAOUD R (Mahdia, Tunisie), KHAIRALLAH M (Monastir, Tunisie)

But : Le but de notre travail est de décrire les signes d’ischémie choroïdienne aucours de la rétinochoroïdite toxoplasmique.Matériels et Méthodes : Vingt-trois cas de rétinochoroïdite toxoplasmique aiguëont été étudiés. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique com-