40 hadiths destinés aux enfants

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Allah le Tout-Puissant souhaite que tous Ses serviteurs connaissent le bonheur. Il nous a envoyé des prophètes pour nous enseigner comment y parvenir. Le premier étant Adam et le dernier Muhammad. Dans les paroles de notre Prophète appelées hadith il nous a enseigné ce que nous devons faire pour être heureux dans cette vie ici-bas et dans l’au-delà. Ce livre relate 40 histoires extraites de ces hadiths pour enseigner aux enfants cette réalité.

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bIstanbul 2010Prof. Dr. M. Yaar KANDEMIRDITIONS ERKAMHADITHSDESTINS AUX ENFANTS ET AGRMENTSDERCITS40Publi par : ditions Erkam Ikitelli Organize Sanayi BlgesiTurgut zal Cd. No: 117/4Ikitelli, Istanbul, TurquieTel: (90-212)671-0700 (pbx)Fax: (90-212) 671-0717E-mail: [email protected]: http://www.terredepaix.comTousdroitsrservs.Aucunepartiedecelivrenepeut-tre reproduiteoutransmisesousaucuneformeouparaucun moyen,lectroniqueoumcanique,ycomprislaphotocopie, lenregistrementouparaucunsystmedemiseenmmoire etdercuprationdelinformationsanspermissioncritede lditeur.ISBN: 978-9944-83-269-4Titre original: Hikyelerle ocuklara 40 HadisAuteur: Prof. Dr. M. Yaar KandemirTraducteur & Rdacteur: Musa Belfortdit par: ditions ErkamCouverture: Rsim akiroluMise en page par: Rsim akirolu (worldgraphics)Imprim par: ditions Erkam5TableAvant-propos.................................................................. 71. Les oiseaux.................................................................. 92. Lpine....................................................................... 113. Le manteau............................................................... 135. Le mchant................................................................ 156. Le fantme................................................................ 177. Le voisin au paradis................................................ 20 8. Le mdicament contre le mal de dents................. 229. La bourse................................................................... 2510. Le poison................................................................. 2711. La ceinture.............................................................. 3012. La colre.................................................................. 3213. La course................................................................. 3414. Lor........................................................................... 3615. Le voleur................................................................. 3816. Le morceau de nourriture.................................... 4017. La monnaie............................................................. 4218. Le mdiateur........................................................... 4419. Cache-cache............................................................ 4620. Le trouble-fte........................................................ 4821. Le cerisier................................................................ 50622. Le fils courageux.................................................... 5323. Le chevreau............................................................. 5524. Lenfant talentueux................................................ 5825. Lassiette en plastique........................................... 6026. Le stylo encre ........................................................ 6227. La fieffe menteuse................................................ 6528. Le chtaigner.......................................................... 6729. Lcho....................................................................... 7030. Le pain..................................................................... 7231. Loncle cupide........................................................ 7432. Les chaussures........................................................ 7633. La voiture................................................................ 7834. Fume...................................................................... 8035. Les briques en pis................................................ 8336. Linvit..................................................................... 8637. Le bucheron............................................................ 8938. La lime ensanglante ............................................ 9138. La lime ensanglante............................................. 9439. Le chien................................................................... 9740. La vache jaune........................................................ 997Avant-proposMes chers enfants,Allah le Tout-Puissant souhaite que tous Ses ser-viteurs connaissent le bonheur. Il nous a envoy desprophtespournousenseignercommentyparvenir. Les prophtes sont les guides et les enseignants des tres hu-mains.IlsnousenseignentlescommandementsdAllahle Tout-Puissant ainsi que la manire dont nous devrions vivre dans ce monde. Cela a t ainsi depuis le premier prophte, Adam, jusquau dernier Prophte, Muhammad (que la paix et la bndiction dAllah soient sur eux).Comme vous le savez dj, les paroles de notre Prophte sont appeles hadiths. Notre bien-aim Prophte, qui nous a apport le Coran ou, autrement dit, les commandements de notre Seigneur, nous a expliqu ces commandements divins traversseshadiths.Ilnousaenseignparsesparolesce que nous devons faire pour tre heureux dans cette vie ici-bas et dans lau-del.Enconsquence,nousdevonscontinuellementlireles saintes paroles de notre Prophte si nous voulons compren-dre les commandements dAllah le Tout-Puissant et appren-drenotrereligiondelamanirelaplusparfaite.Pendant dessicles,nombredesavantsmusulmans,chercheurset rudits, ont rassembl les propos de notre Prophte en bou-quets de quarante, rendant par ce biais une plus grande fa-cilit dapprentissage.8Je dsirais fortement aussi que mon quarantime livre, quejaicritvotreintention,soitunrecueildequarante hadiths de notre glorieux Prophte. Je sais que vous aimez beaucoup lire des histoires, aussi vous ai-je prsent des r-cits rdigs autour de ces hadiths.Mes chers enfants, jespre que vous aurez plaisir lire ce livre, et si vous laimez, voudriez-vous prier pour moi ?M. Yaar Kandemir91. Les oiseauxUn jour, un chasseur posa son filet au bord dun ruisseau.Beaucoupdoiseauxquitaientattirs par les graines prsentes dans le filet tombrent danssonpige.Lorsquelechasseurrevintpourrcuprer sonfilet,lesoiseauxsenvolrentsoudainementenempor-tant le filet. Le chasseur fut tonn par leur sens de la coopration et de la coordination linstant mme o il aperut tous les oiseaux senvoler ensemble en emportant le flet. Il dcida de les suivre pour voir ce qui allait se passer.Un homme, quil rencontra en chemin, lui demanda o il allait si prcipitamment. Indiquant les oiseaux dans le ciel, le chasseur lui rpondit quil voulait les attraper.Lhomme se mit rire et dit : QuAllah vous accorde du bon sens ! Pensez-vous vrai-ment que vous pouvez attraper ces oiseaux ? Le chasseur lui rpondit : Sil ny avait eu quun seul oiseau pris au pige dans le flet, je naurais certes pas tent ma chance. Mais patience, je vais bien fnir par les attraper. Lechasseuravaitraison.Lorsquelanuittomba,les oiseauxvoulurenttousserendredansleurnidrespectif. Certainsdentreeuxvoulurentamenerlefletendirection de la fort, dautres vers le lac. Certains voulurent se rendre la montagne, dautres vers les buissons. Nul ne se dcida et 10fnalement ils fnirent par scraser au sol avec le flet. Le chasseur se rua vers les malheureux oiseaux et les attrapa tous.Pauvresoiseaux ! Siseulementilsavaient connulaparolesuivante denotreProphte,ils auraienttoujoursvol danslammedirection etnauraientpastpris par le chasseur : ... - , , , - ., .. , . _. ..,(_.. ) Ne vous sparez pas les uns des autres ! Lagneau quiabandonnesontroupeauseramangparle loup. 112. LpineIlyavait,dansuncertainpays,uneterriblecon-damnationquitaitencours.Descriminelstai-entquotidiennementlivrsenpturedeslions affams.Desgensstaientrassemblspourassisterces scnes horribles.Le criminel de ce jour-l tait un esclave qui stait en-fui de chez son matre. Il avait t laiss l, au beau milieu dunearneentouredehautsmurs.Unlionafamtait aussi prsent dans larne. Celui-ci sapprtait bondir sur le pauvre homme quand, tout coup, il sarrta et commena lcher les mains de lesclave !Lesspectateursfurenttonnammentsurpris.Ilsde-mandrent lesclave la raison pour laquelle le lion ne lavait pas attaqu.Lesclave leur rpondit ceci : Unjour,jaiaperuceliondanslafort.Unepine stait introduite dans sa patte et il soufrait beaucoup. Jai re-tir lpine et, depuis ce jour, nous avons t de bons amis. Les spectateurs furent profondment touchs par cette histoire. Ils librrent le lion et lesclave. leur grande sur-prise, le lion embota le pas de lesclave comme sil sagissait de son chat familier.Combien est merveilleuse cette parole du Prophte :12 _. - ,,. - . - . _ _. . - . . _ _. , . -(... ) Ceux qui sont misricordieux, Allah sera mis-ricordieuxenverseux.Soyez misricordieuxen-vers les habitants de la terre, Celui qui est dans le ciel sera misricordieux envers vous. 133. Le manteauAhmad le berger tait trs triste. Durant toutes ces annesterriblesolaguerreavaitsvi,ilavait presquetoutperdu.Safemmetaitmorteetil avaitgalementperdusonfils.Quandilperditsontravail enville,ilcommenatravaillercommebergerlacam-pagne.Unjour,alorsquesesmoutonspaissaientprsdela route, il vit un groupe de gens qui portait un jeune homme et lemmenait vers lhpital de la ville. Il tait vident que ce jeune homme tait plus pauvre que lui. Il grelottait dans sa veste lgre. En le voyant ainsi, Ahmad le berger ta imm-diatement lunique manteau quil possdt et len revtit.Pendant que ce dernier attendait lhpital pour tre exa-min, il fut surpris dentendre quelquun lappeler papa . Il leva les yeux, mais ne put reconnatre le jeune homme qui setenaitdeboutenfacedelui.Celui-ci,quilavaitappel papa, fut tout aussi surpris.Il sexcusa, disant : Je suis dsol monsieur. Jai d confondre votre man-teau avec celui de mon pre que je nai pas revu depuis des annes. Jai donc pens que vous tiez mon pre. Lhomme malade lui demanda qui tait son pre. Aprs avoir discut pendant quelques instants, il se rendit compte quelejeunehommetaitleflsperdudAhmadleberger. Ilditaujeunehommequilnestaitpastrompetquele 14manteauapparte-nait rellement son pre. Aprs avoir t examinlhpital, ilrevintauvillage, accompagndufls dAhmad le berger.Commeilest vridiquecetadage du Prophte : , .. .-, .. . - (-, )Toutbienfaitserarcompensdixfoissava-leur. 154. Le MiroirIltaitunefoisunvizirquisepromenaitdansun march,accompagnparseshautsfonctionnaires. Il traversa le march aux esclaves au sein duquel de pitoyables individus ayant perdu leur libert taient vendus un par un. Le vizir sapprocha des esclaves. Il voulait les voir de plus prs. ce moment, un vieil esclave dit au vizir : Il y a une tache sur votre turban, monsieur. Le vizir ta son turban et lexamina. Lesclave avait rai-son. Cela signifait que pendant des heures il avait arpent le march en arborant un turban tach et que tout le monde sen tait aperu. Quelle honte ! Puis il regarda tristement ses compagnons et leur dit : Vousaveztousvulatachevisiblesurmonturban. Pourtant,vousavezfermlesyeuxetvousnavezriendit cesujet.Jeviensderaliserquemonvritableaminest autre que ce pauvre esclave ! Rachetez-le immdiatement et afranchissez-le ! Plus tard, le vizir avait fait encadr le hadith suivant du Prophte et lavait envoy ses hommes afn quils noublias-sent pas cet vnement :16 _ .. . _ .. ( , ) Le musulman est le miroir du musulman. 175. Le mchant Ctaitunebellejournedt.Desenfantstaient en train de jouer au bord dun cours deau. Parmi euxsetrouvaitungaronnommGafar,mais touslesenfantslappelaientlemchant enraisonde sacruautenverslesanimaux.Gafarsennuyaitcarlejeu auquelilsjouaientneluiplaisaitgure ;ilpensaitquils devraient jouer quelque chose de plus intressant et exci-tant.Lesautresenfantsfrentquelquessuggestions,mais celles-ci lui semblrent tout fait ennuyeuses.Gafar ft venir prs de lui certains de ses camarades qui pensaient comme lui. Bientt, ces derniers annoncrent aux autres enfants quils taient en possession dun jeu plus int-ressant que le prcdent. Les autres enfants se demandrent de quoi il sagissait. Gafar et ses amis se placrent furtivement derrire leur camarade Ali qui tait nouveau-venu en ville et qui ne savait pas nager. Ils saisirent Ali par les mains et les jambes et jet-rent le pauvre garon dans le cours deau !Ali commena paniquer. Il lutta durement pour pou-voir nager, mais plus il se dbattait, plus il senfonait. Il cria laide. Gafar et ses amis riaient pendant quil criait ainsi.Un des autres enfants enleva rapidement ses vtements. CtaitIsmail.Ismailtaitunenfantcourageuxetluiseul pouvaitrsisterGafar.Dsquilralisacequilsavaient fait Ali, il se leva contre eux. En quelques instants, il amena 18Ali en toute scurit sur la terre ferme.LesautresenfantsflicitrentIsmail.Unhommequi passaitparlavaitassisttoutelascne.Cedernier,l-gamment vtu, laspect cordial, se dirigea droit vers Ismail, et, posant sa main sur son paule, lui dit : Monchergaron,tuasagidelammemanireque notre bien-aim Prophte la ordonn. Puisse Allah tre sa-tisfait de toi. Notre Prophte en efet a dit ceci :19, .. - , .. .. . \ .. L \(-, )Lemusulmanestlefrredumusulman.Ilne lopprime pas et ne le laisse pas entre de mauvaises mains. 206. Le fantmeIltaitunefoisuncommerantquitaitrentr tard dans la nuit. Tout coup, il vit un pauvre vieil homme noir qui se prparait passer la nuit ct dun mur. Personne navait accept de laccueillir de crainte quelesenfantsnesoienteffraysparlui.Nanmoins,le commerant dcida de lui venir en aide. Il le prit donc chez lui,luioffritunesoupechaude,luidonnadesvtements propres ainsi quune pice particulire pour y sjourner.Aumilieudelanuit,levieilhommedormantprsde lafentreserveillasoudainementcausedunbruit.Il aperutdeuxcambrioleursquitentaientdepntrerdans la maison par la fentre. Lhomme de couleur leva ses mains et cria : Que faites-vous l ? Ohmamre !Unfantme ! hurlrentlescambrio-leurs quand ils virent lhomme noir vtu dun pyjama blanc. Et ils se jetrent par la fentre. Lun deux se cassa une jambe et lautre se blessa la tte. cause du tapage que cela avait occasionn, le commerant et sa famille se rveillrent leur tour et capturrent les cambrioleurs.Quel bonheur de pouvoir nous souvenir de notre Pro-phte lorsquil disait :21 .,- . _ ., - . _ .,- .(,.. ) Certes, Allah aide Son serviteur tant que celui-ci aide son frre ! 227. Le voisin au paradisIltaitunefoisunsultanquifaisaitletourdeses cits.Ilchangeaitchaquefoisdevtementsde sorte que personne ne pouvait lidentifier et prenait undesesesclavesaveclui.Enfait,ilvoulaitsavoirceque son peuple pensait vraiment de son administration.Ctaitlhiver etilfaisaittrs froid. Le sultan en-tra dans une petite mosque.Deux indigentstaient assis dans un coin, tremblantdetous leurs membres. En ralit, ils navaient aucun lieu o aller. Lesultansappro-chadeux,sede-mandantdequoi ilspouvaientpar-ler.Le premier des deuxdclaranon sans humour : Aprsma mort,quandon 23sera au paradis, je ne permettrai pas que le sultan y entre. Si je le vois en approcher les portes, jenlverai mes chaussures et je le frapperai sur la tte. Le second demanda curieusement : Pourquoi ne veux-tu pas que le sultan entre au para-dis ? Bien sr que je ne le laisserai entrer, rtorqua le pre-mier,tandisquenousgelonsici,luiestassisconfortable-ment au chaud dans son palais. Il ne sait rien de la manire dont nous vivons. Comment pourrait-il tre mon voisin au paradis ? Je naurais nul besoin dun tel voisin ! Et l-dessus, ils se mirent tous deux rire.Le sultan dit son esclave : Noublie pas lendroit o se trouve cette mosque ainsi que ces deux hommes. Lorsque le sultan revint au palais, il envoya ses hommes lamosqueetrapportrentlesdeuxindigentsaupalais. Cesdernierstaientdconcertslidedecequiallaitse passer.Aprsavoirattenduavecunecraintecertaine,on les emmena lintrieur dune salle luxueuse et on leur dit ceci : Dsormais, vous mangerez, boirez et vivrez ici. Vous prierez galement pour votre sultan et vous nobjecterez plus le fait quil puisse tre votre voisin au paradis. Quelsultanbienveillant,nest-cepas ?NotreProphte avait coutume de fliciter ceux qui aidaient les ncessiteux. En tmoigne le hadith suivant :24., _ .. _. _.. _.... _.. ,.. _ . .., . _ . ., (,.. )Quiconqueprendsoindubesoinduncroyant dans ce monde, Allah prendra soin de son besoin dans lau-del. 258. Le mdicament contre le mal de dentsUnjour,uninconnulgammentvtuseren-ditdansunrestaurantenville.Celui-ciditau serveur : Je voudrais un peu de buf rti bien cuit et de la sa-lade, sil vous plat. Aussitt quil mordit son premier morceau de viande, il cria de douleur : Ahhh ! Ma dent me fait de nouveau soufrir ! Un autre inconnu sapprocha, tenant un grand sac dans samain,etysortitunpetitfacon.Ilversaunliquidesur un morceau de coton et le tendit lhomme dont la dent le faisait soufrir. Appliquezcemorceaudecotonsurvotredentdou-loureuse lui dit-il.Lhomme ft ce quon lui dit. Soudain, il scria : Cest trange ! Je ne ressens plus aucune douleur ! Tous se rassemblrent autour de lhomme au grand sac, demandant dacheter ce merveilleux mdicament. Il va sans dire que les facons furent rapidement liquids.Uneheureplustard,lhommelaragededentset lhomme au grand sac se croisrent la gare de chemin de 26fer. Ils discutrent sur la rentabilit de leur entreprise dans cette ville et se flicitrent lun lautre. Ils sassirent et atten-dirent le prochain train.Surcesentrefaites,deuxpolicierssurvinrentetarrt-rent les deux hommes.Lune des personnes qui avait achet le faux mdicament tait alle au poste de police lorsquelle se rendit compte que celui-ci navait aucun efet sur son mal de dents.Le chef de la police appela les deux hommes dans son bureau et leur demanda : Quelle est votre religion ? tes-vous musulmans ? Sans lever la tte, ils rpondirent : Nous sommes musulmans, Dieu merci. Le chef de la police se mit davantage en colre : . . _, . .. _.(,.. ) Navez-vousjamaisentendulehadithdenotre Prophte : Celui qui nous trompe nest pas des n-tres. Puis il infigea une peine svre aux deux hommes.279. La bourseIltaitunefoisuncommerantaucaractredsa-grablequiavaitperdusabourseaumarch.Cette boursecontenaithuitcentspicesdor.Ilchercha partoutdanslespoirdelaretrouver,questionnanttoutle monde,maispersonnenelavaitaperue.Finalement,il embaucha un crieur public qui annona une rcompense de centpicesdorquiconqueretrouvaitlabourseenques-tion.UnhommeconnusouslenomdeVelilecordonnier retrouvalaboursegare.Ctaitunhommetrshonnte. Il dcida de garder la bourse jusqu ce quil soit en mesure deretrouversonpropritaire.Quandilentenditlecrieur public faire son annonce, il se rendit chez le commerant et lui restitua sa bourse.Le commerant tait non seulement dsagrable, mais il tait galement avare et menteur. Nanmoins, il fut heureux de rcuprer sa bourse, mais cela, il ne le rvla pas Veli.Il ouvrit sa bourse et se mit compter les pices en di-sant : Oh mon ami ! Je maperois que tu as dj pris largent que javais promis comme rcompense. Veli sempara du revers de la veste du commerant et le secoua en disant : Comment oses-tu ! Oui je suis pauvre, mais je ne suis ni un voleur ni un sclrat. Tu nes pas oblig de me rcom-28penser pour avoir retrouv ta bourse, mais ne maccuses pas de vol ! Vu que le commerant persistait dans ses accusations et ne voulait pas se rtracter, tous deux se rendirent au tribu-nal. Aprs avoir cout les deux parties, le juge comprit que le commerant avait menti. Il dcida de lui infiger un lourd chtiment : Lecommerantafrmequecentpicesdorontt subtilises de sa bourse, mais le cordonnier afrme quil na rien pris du tout. Je crois la version tablie par les deux par-ties. Je crois que la bourse retrouve par le cordonnier nest pas celle du commerant mais quelle appartient quelquun 29dautre. Par consquent, cette bourse restera sous protection jusqu ce que son vritable propritaire soit retrouv. Lecommerant,quitaitavarerappelons-le,regretta sesactes,maisiltaittroptard.Cetvnementnousrap-pelle lun des hadiths du Prophte : . \ . . \ _.(... )Celuiquineremerciepaslesgensneremercie pas Allah non plus. 3010. Le poisonHusayinrevenaitdelavilleverssonvillage.Il tait heureux parce quil avait vendu toutes ses marchandises au march de la ville. Il sarrta pour se reposer prs dune fontaine. Je vais laisser mon ne patre un peu pendant que je vais faire une petite sieste sous cet arbre , pensa t-il.Au moment o il allait sendormir, il se souvint de lar-gentquitaitdanssabesace.Ilpensaalorsquilfallaitla mettre en scurit quelque part. Il ouvrit sa besace et regar-da les pices qui sy trouvaient. Elles taient toutes l, aucune ne manquait. Il mit la besace lintrieur de sa chemise puis sendormit.Ma l h e u r e u -sement,unvoleur cachdanslarbre avait tout vu. Celui-citaitunindividu parti cul i rement mchant et qui avait passtouteson existencefairedu tortauxautres.Ses yeuxavaientbrill linstant o il avait vu la besace de Hu-sayin.Lentement,il 31descenditdelarbreetpritunepailleetunpotremplide poison.IlsapprochasilencieusementdeHusayinquidor-mait profondment. En agissant ainsi, il avait lintention de letueretdeluiprendresonargenteninjectantlepoison dans la bouche de Husayin laide de la paille.Au moment o le voleur allait lui administrer le poison, Husayin ternua soudainement. Le voleur fut surpris et ava-la lui-mme le poison. Ce dernier mourut immdiatement.Notre Prophte a dit : ., . . _.(... ) Allah lse la personne qui blesse les autres. 3211. La ceintureNihattaitunenfanttrsmchant.Ilavait lhabitudedefairedutortsesfrres.Iltait toujoursentraindesequerelleret,deplus, taitfoncirementgrossier.Soncomportementdrangeait terriblementsamrequiluidisaittoujoursenguisede conseil : Mon chri, ne heurtes pas les sentiments dautrui. Ne sois pas grossier envers les gens. Mais Nihat na jamais voulu admettre quil avait tort. Il disait constamment : Cenestpasdemafaute.Jenairienfaitdemal.Ce sonteuxquimontmisencolre,cestpourquoijemesuis comport de la sorte. Un jour, sa mre lui dit que sil ne se querellait avec qui-conque jusquau soir, elle lui achterait une ceinture quelle avaitaperuedansunevitrine.Nihatladsiraitvraiment. Ses frres, ayant entendu la conversation, tentrent dargu-menter avec lui, mais ils ne russirent pas le mettre en co-lre ; Nihat avait vraiment dcid de se contrler pour une fois. Dans la soire, sa mre lappela : Je vois, dit-elle, que tu es capable de te contrler pour uneceinture.TudoisdonclefairepourAllah,carcestce quIl a ordonn, pas pour de simples choses matrielles. 33Si seulement on avait rvl Nihat le hadith suivant :_ -. - . . _. .. - i . _ . _ .,(... ) Je garantie une demeure au paradis quiconque ne se querelle pas lorsquil est provoqu. 3412. La colreHalittaitunenfantquipossdaitunegrande force.Ilpouvaitsouleverduneseulemainun tabouret pos sur le sol. A la lutte, personne ne pouvaitlebattrelcole.Illuttaitsouventcontresonami Nurettin. Un jour, Halit et Nurettin luttrent de nouveau dans la courdercration.Nurettinfutvaincu.Ilfuttellementen colrequelorsquilpntraensuitedanslasalledeclasse, ilgrifonnatousleslivresscolairesdeHalit.Celarendit galement ce dernier fou de colre. Il sauta sur son ami et le 35frappa au nez. Le nez de Nurettin commena saigner et le sang se rpandit sur tous ses vtements et sur le plancher de la salle de classe. Tous leurs camarades de classe se sentirent auplusmalauvudecequitaitentraindeseproduire. Lenseignant, tant intervenu, gronda Halit et lui nona le hadith suivant :. . . .. .. ., . . . _, , .- .. . . ... . . (-, ) Lhomme fort nest pas celui qui terrasse son ad-versaire, mais lhomme fort est celui qui matrise sa colre. 3613. La courseHusnu tait un enfant agrable. Malheureusement, il avait perdu la vue dans un accident de la cir-culation,maisnavaitjamaisrenonclavie. Chaquejour,ildmontraitquilpouvaitparvenirvivre sans tre un fardeau pour les autres.A plusieurs reprises, il tait mme all de son village la ville et en tait revenu tout seul.Dans le mme village, il y avait un garon arrogant nom-m Murtaza. Un jour, celui-ci voulut se moquer de Husnu et le dfa en lui proposant une course entre le village et la ville. Husnu accepta. Daccord, dit ce dernier, mais une seule condition, si je gagne cette course, tu me feras don de ta veste. Mutaza se mit rire. Si tu gagnes, tu lobtiendras, r-pondit-il. Husnuavaituneautrecondition : Jeprendraiaussi mon temps. MurtazapensaqueHusnunegagneraitjamais,alors ilaccepta.Husnutablitlacoursependantunenuitsans lune. La route qui menait la ville passait travers la fort. Cela importait peu pour Husnu si ctait la nuit ou le jour. Il marcha comme son accoutume et atteignit la ville sans encombre.QuantMurtaza,ilstaitperdu.Iltaittom-bdansdenombreuxtrousetlesbranchesdesarbreslui 37avaient fouett le visage. Nanmoins il atteignit la ville une demi-heure aprs Husnu.Pauvre Murtaza ! Si seulement il avait connu le hadith suivant, il naurait pas agi de cette faon :n: - .. _ _ - _ - . . - _ . . - -. \ _. -(,.. ) Allah ma rvl ceci : Soyez humbles et que nul dentre vous soit arrogant envers les autres. 3814. LorAylin tait une fille snob et arrogante. Un jour son premourutetelledevintfortementdprime. Ellejouaittoujourstouteseuledanslejardinde leurvillaetnevoulaitmmepascauseravecsavoisine, Bedriye, parce quelle et sa famille taient trs pauvres.Un jour, Bedriye entra en courant dans le jardin dAylin en disant : Monpreesttrsmalade.Ilpeutmourirtoutins-tant.Ilveutvousvoiretvousrvlerquelquechosedim-portant. Aylin la repoussa avec mpris et lui rpondit : Commesiunhommeaussipauvrepouvaitbienme direquelquechosedimportant !Votredemeuresentpro-bablement trs mauvais et personne ne veut entrer dans une demeure qui sent mauvais. Quelquesinstantsplustard,Bedriyerevintleslarmes aux yeux. Mon pre a vraiment quelque chose de trs important vous dire, dit-elle. Avant de mourir,votre pre a enterr delor ;seulmonpreconnatlendroitoilatenterr. Votre pre avait dit de ne pas en faire mention jusqu ce que vous soyez plus grande ; comme mon pre est sur le point de mourir, il veut vous rvler lendroit maintenant. De grce, dpchez-vous ! En entendant ces paroles nonces par Bedriye, elle cou-39rut vers la demeure de son voisin.Maisiltaittrop tard, le pauvre homme ve-naitdemourir.Aylinde-vintfolledecolrecontre elle-mmeetregrettases actes.Etait-celorlaseule chosequelleavaitper-due ?Non,elleavaitaussi perdusachancedobtenir leparadiscarellestait accroche ses mauvaises habitudes.NotreProphtea nonccequisuitconcer-nant de telles personnes : _. .. - _ -. \, _ . .. . ., _ (,.. ) Quiconque a de larrogance dans son cur nen-trera pas au paradis, ne serait-ce que le poids dune graine de moutarde. 4015. Le voleurNouri tait un pauvre et simple fermier. Certaines personnespensaientquiltaitunperdant affubldincomptenceparcequilnesemlait jamais des affaires des autres et quil ne parlait jamais tort ou travers.Unjour,unhommedontlarputationfaisantdelui quelquundavis,drobalnedeNouri.Dsqueceder-nier sen aperut, il se rendit au march pour en acqurir un autre.Commeilsepromenaitdanslemarch,ildcouvrit lne quon lui avait drob. Lanimal tait sur le point dtre vendu. Il sapprocha du vendeur et lui dit : Celui-ciestmonne.Ilmatvollasemaineder-nire. Levoleurtaitunhommesansvergogne.Ilrpondit ceci : Tu te trompes. Jai achet cet ne quand il tait petit et je lai lev moi-mme. Lorsque Nouri entendit cela, une ide lui vint. Il couvrit les yeux de lne et dit lhomme : Sil sagit de ton ne, dis-moi donc, quel est son il qui est aveugle. Le voleur hsita un instant puis rpondit :41 Son il droit. Nouridcouvrit lilenquestionet montraauvoleurque cetiltaitparfaite-ment sain. Ohjesuisd-sol,sexclamat-il,jai confondu.Biensr,il sagitdesonilgau-che ! Unefoisdeplus, tuastort ,dclara Nouri en dcouvrant lil gauche. Des badauds staient assembls autour des deux hom-mes et staient rendu compte que ctait Nouri qui avait rai-son.NotreProphteacondamnceuxquivolentlebien dautrui : . _- (-, ) Puisse Allah le Tout-Puissant naccorder aucune misricorde aux voleurs. 4216. Le morceauBesimtaitunenfantgentiletagrable.Sonpre taitriche,cequiluipermettaitdavoirtoutce quildsirait.Enrevanche,ilnesavaitabsolu-mentriendelamaniredontvivaientlesgensmoinsfor-tuns que lui.Unjour,alorsquilpartaitjoueraufootball,unchien se mit le poursuivre. Besim courut trs vite, mais le chien parvint le saisir dans une ruelle troite. ce moment, Be-sim trbucha sur une pierre et tomba.Lorsquil ouvrit les yeux, il vit un jeune garon environ dummegequeluietunefemmequidevaittreproba-blementsamre.Celle-citaitentraindeluinettoyerses plaies. Tous deux lavaient sauv du chien puis lavaient em-men dans leur maison afn de le soigner.Besimlesremercia.Ilfuttrssurprisenvoyantlint-rieur de leur demeure. En efet, le mobilier tait trs simple et ordinaire.LorsqueBesimsassitpourpartageraveceuxledner, il se sentit soudainement trs mal laise. Il eut la sensation quetoutmorceaudenourriturequilavalaitluirestaitau travers de la gorge.Lelendemain,Besimpritquelquenourritureprpare parlamredugaron.Puis,unpeuplustard,ilsdnrent denouveauensemble.Bientt,lesdeuxgaronsselirent damiti.43Besim tait un enfant vraiment gentil et misricordieux. Cestlaraisonpourlaquelleilstaitcomportconform-ment au hadith suivant du Prophte : - -, . , _. _, _. . ., , - - .,. - _ -(.,,. _, _, )Nest pas musulman celui qui est rassasi alors quil sait que son voisin a faim. 4417. La monnaieOn tait en plein mois de Ramadan. Ethem tait partiacheterdupainlaboulangerieafin dtreprtpourlarupturedujene.Ilyavait unelonguefiledattentedevantlaboulangerie.Commele momentdelarupturedujeneapprochait,lesgensdeve-naientdeplusenplusimpatients.Leboulangertaitvrai-mentproccuppartoutescespersonnesquifaisaientla queue devant sa boulangerie. Ce ntait pas facile pour lui de travailler rapidement, de sassurer que tout le monde puisse avoir du pain et galement que lui-mme reoive la bonne somme dargent. Larupturedujeneapprochaitlorsquevintletour dEthem.Leboulangertaitvraimentextnu.cemo-ment-l, et par erreur, celui-ci rendit Ethem trop de mon-naieenchange.Audbut,Ethemhsitaetregardalevi-sageduboulanger,lair tonn. Y a-t-il un probl-me ? demandalebou-langerNonrpondit Ethem et il prit la mon-naie. Puis, de la boulan-gerie, il courut chez lui.Audner,Ethemfut inquietetagit.Aumo-45ment daller se coucher, ce soir-l, il devint de plus en plus in-quiet. Ctait comme si un homme invisible lui demandait : Pourquoias-tufaitcela ?Pourquoias-tuprisdelar-gent qui nest pas toi ? Il projeta de tout raconter sa mre, mais il se ravisa et ne dit rien. Il savait que sa mre serait trs fche et laurait blm. Il ft des cauchemars toute la nuit. Quand il se rveilla le lendemain matin, il ne se sentit gure mieux. Il regarda le calendrier qui tait accroch au mur et lut le hadith suivant qui y tait inscrit : . . _ - . ,. j. ., . L ,-(,.. ) Le pch est la chose qui perturbe votre cur et la chose que vous ne voulez pas que les autres sa-chent. Ethemsentitsonvisagedevenirtoutrouge,commesi notrebien-aimProphteluiavaitpersonnellementadress ce hadith. Il courut immdiatement chez le boulanger et lui remit largent excdent, sexcusant de ntre pas venu plus tt.4618. Le mdiateurCtaitunefroidejournedhiver.Issaserendait lcolequandilrencontraunenfantlaspect misrable. Celui-ci ne portait mme pas de man-teau etseschaussurestaientvieilles,usesetmouilles. Issa fut profondment mu en sapercevant de cette ralit. Sa famille ntait pas riche non plus, mais elle pouvait nan-moins offrir leur fils tout ce quil dsirait. Issa dcida de suivre le garon et fut surpris de saperce-voir quil allait la mme cole que lui. Il ne lavait jamais re-connu dans cette cole et ne lavais jamais vu auparavant. Il se demanda ce quil pouvait bien faire pour aider ce garon, mais il ne savait pas comment. Il lui aurait bien donn ses bottes quil portait depuis deux ans, mais il ne disposait pas de paire de rechange. Alheuredud-jeuner,ilvitdenou-veaulegaronetlui demandasilvoulait tre son ami, ce quils furentbientt.Le pre de lautre garon tait mort il y a quel-quesannes.Ilvivait avecsamreetses deux petites surs et tous avaient amnag 47dans le quartier. Ce jour-l, Issa partagea son djeuner avec son nouvel ami.Ce soir-l, Issa dit son pre : Notreprofesseurnousadonnunemission aujourdhui : nous devons dcouvrir comment aider les n-cessiteux. Son pre lui ofrit quelques suggestions et lui enseigna quelques moyens pour leur venir en aide.Le lendemain, Issa se rendit la Fondation dAide aux Ncessiteux de son quartier. Il y rencontra un homme dont le visage respirait la bont. Issa lui ft part de la situation de son ami et lui demanda de laide. Lhomme fut trs heureux de ce quavait fait Issa et le flicita pour son action. Il lui de-manda de dcouvrir o habitait son ami et lui dclara ceci : AllahleTout-PuissantetnotreProphteaimentles enfantscommetoi.Tuasagienconformitaveclehadith suivant : . .. , - _ . . (... ) Quiconque sert dintermdiaire dans une uvre decharitestrcompensparAllahcommesil avait accompli lui-mme cette uvre de charit. 4819. Cache-cacheIhsan jouait cache-cache avec ses amis. Quand vint sontourdesecacher,iltrouvaunebonnecachette derrireunmarronnierprsdelarue.Ilauraitt bien difcile de le trouver l. ce moment-l, un vieil homme barbe blanche sappro-cha de lui. Lhomme tait un parfait inconnu. Mon fls, dit-il, jai besoin que tu mindiques une direction, peux-tu maider ? Ihsan se retourna et mit un doigt sur ses lvres, signa-lant ainsi au vieil homme quil devait se taire.Ce dernier ne comprenait pas pourquoi il devait se taire et regarda Ihsan avec surprise. Celui-ci demanda : P o u r q u o i veux-tuquejeme taise ? Jevoudrais justeteposerune question :situ connaislarponse, dis-la-moi ;situ nelaconnaispas, secouejustelatte. Dcidment,jene parviendraijamais comprendreles enfants des villes, ils sont si tranges. 49Lorsque les amis dIhsan virent le vieil homme en train dediscuteravecquelquunderrirelarbre,ilsralisrent que quelquun devait sy cacher. Ils sapprochrent silencieu-sement.Le vieil homme, qui simpatientait, dit : Evidemment, personne na appris ces enfants le ha-dith suivant : ., _. . _. . . .- _.(... )Indiquerlecheminquelquunestunebonne action. Le vieil homme se dtourna et sloigna.Ihsan se sentit honteux davoir mal agi. Il oublia le jeu de cache-cache, courut aprs le vieil homme et lui demanda pardon. Puis il lemmena lendroit quil cherchait.5020. Le trouble-fteAvnitaitunbongaronlaplupartdutemps.Il avaitjusteunpetitproblme.Ctaituntrouble-fte et ses camarades napprciaient pas son mau-vaiscaractre.Unjour,aucoursdelautomne,lesenfants taient tous assis au bord du lac et discutaient propos des mers et des lacs. Ils disaient, entre autres, que les mers tai-ent plus profondes et plus froides que les lacs.Comme toujours, Avni prit le point de vue oppos. Cet-te fois, ses camarades ne voulurent pas discuter avec lui ; ils le connaissaient trs bien maintenant. Ils commencrent faire des ricochets avec des galets : des galets fns et plats qui sautaient par-dessus la surface de leau bleue, comme des oiseaux en plein vol.Ce jour-l, Faruk fut capable de jeter ses galets plus loin que les autres. Ils fusrent au loin, vers lhorizon.Avni sentit la jalousie monter en lui et dit Faruk : Laisse-moi jeter un coup dil sur tes galets. FarukouvritsamainetlesmontraAvni.Ceux-ci ntaient pas difrents des autres. Mais Avni, le trouble-fte, cherchait toujours loccasion de provoquer une bagarre : Oh ! Je vois que tu as pris les galets les plus fns. Natu-rellement, de tels galets ont la capacit daller plus loin, tout le monde peut le faire. 51Faruk tait un garon facile daccs, il rpondit Avni : Trsbien,pourquoinchangerions-nouspasnosga-lets alors ? Tu prends les miens et je prends les tiens. Mais le rsultat fut le mme.Haydar, le boiteux, qui avait t bless lors dun accident de la circulation, sapprocha dAvni et lui dit doucement : Tu es de trs mauvaise humeur aujourdhui. Et tu nes pas trs chanceux non plus. Avni fut rellement fch parce quil navait pas t ca-pable de faire des ricochets. Il dit Haydar : Que sais-tu, toi, linfrme ! 52LesautresenfantsfurenttrsencolrecontreAvni. Tous aimaient Haydar et hassaient le voir maltrait, et tous dirent Avni quil avait t mchant et injuste.Le comportement dAvni va lencontre de ce que notre Prophte a dit dans le hadith suivant :. -.. \ - .. \(... )Nevousdisputezpasavecvosfrres(etsurs) musulmans ! Ne vous moquez pas deux ! 5321. Le cerisierAlietAichagrimprentsurlecerisieretcom-mencrent manger toutes les cerises mres. Ali remarquaquetouteslescerisesquitaientsus-pendues lextrmit des branches semblaient meilleures. Ces branches semblent peu rsistantes et ne supporte-ront pas ton poids. Je pense que les cerises que nous avons actuellementsonttoutaussibonnes ,ditAichaafnde stopper Ali dans son intention de parvenir lextrmit des frles branches du cerisier.54Mais Ali ncoutait pas. Il ne pensait rien dautre qu ces cerises.Il rampa vers les frles branches du cerisier si-tues lextrmit de larbre. Peuaprs,ilseretrouvaparterreavecunebranche casse ses cts. Non seulement il avait bris une longue branche de larbre, mais galement sa jambe. cause de son imprudence,ildtresterplusieurssemaineschezluietne faire que regarder les autres enfants grimper dans le cerisier et cueillir toutes les cerises.Lattitude dAli fut particulirement avaricieuse, nest-ce pas ?CombienlaparolesuivantedenotreProphtenous incite t-elle rfchir et nous avertir :,- _ . _, \ , . . , - . . \ 5. \(... ) Si lhomme possdait deux rivires dor, il en d-sireraitunetroisime.Seulelaterre(=lexistence terrestre) peut satisfaire la cupidit de lhomme. 5522. Le fils courageuxJadis,lesbrigandsattendaientleursvictimessurle borddescheminsafindelesdpouiller,deleskid-napperpuisdelesvendrecommeesclavessurles ---marchs.Unjour,unpauvrevieillardfutcapturpardesbri-gands. Leur chef dit au vieillard : Si tu ne veux pas que lon te vende au march des es-claves, tu dois nous rapporter cent pices dor ; alors seule-ment nous te librerons. Le vieillard crivit une lettre sa famille, disant : Je sais que vous navez pas assez dargent pour racheter ma libert. Jcris simplement cette lettre pour vous faire sa-voir ce qui mest arriv. Le vieillard avait un fls bienfaisant et courageux. Quand il reut la lettre de son pre, il se rendit auprs des brigands et leur tint les propos suivants : mes seigneurs ! Je sais que vous ne librerez pas mon pre sans que vous nayez touch une ranon. Je ne vous de-mande pas a. Mais vous pouvez vous apercevoir que mon pre est un vieil homme, pauvre et faible. Si vous le vendez, vous nobtiendrez pas un prix trs lev. Prenez-moi plutt et vendez-moi sa place, je vous rapporterai plus. Lesbrigandsapprcirentcetteofre,maisluidirent quilsdevaientdabordconsulterleurchef.Cederniernen 56crut pas ses oreilles. Admiratif, il regarda ce fls courageux et lui dit : Ainsi,detelsflscourageuxexistentencoresurcette terre. Quelle merveille ! Moi-mme je serai prt me sacri-ferpouravoirunepersonnesicourageuse.Viens,jetac-cordelaviedetonpre.Voustesprsenttouslesdeux libres ! Le vieil homme et son fls courageux retournrent chez eux, ravis de lissue de leur msaventure.57CettehistoirenousrappellelehadithsuivantduPro-phte : \ . . - \.. .-, .. ., .. . -(,.. ) Un enfant peut ne jamais rembourser les droits quildoitsonpre.Seulement,siltrouveson pre dans la condition desclave et parvient ran-onner sa libert, il a rembours les droits de son pre dans son intgralit. 5823. Le chevreauNecip aimait beaucoup les chvres, spcialement lestout-petits.Sonpreluiavaitofertun chevreauafnquilpuissesenoccuper.Necip lavaitnourrietlevduranttoutlt.Illaimaitparticu-lirementquandcelui-cislanaitversluietluidonnait de petits coups de tte dans ses mains. Son pre lui disait toujours : Necip, ne laisse jamais la porte ouverte, sinon le che-vreaupntreralintrieurdelamaisonetpourraiten-dommager les meubles. Un jour, Necip courut chez lui pour aller chercher son ballon. Il se souvint de ce que son pre lui avait dit, mais il ne prit pas la peine de refermer la porte tant il tait press. Il ne remarqua pas que le chevreau tait en train de courir derrire lui dans la maison.AlorsquelechevreautaitlarecherchedeNecip,il seretrouvadevantlegrandmiroirdusalon.L,unautre chevreau le regardait ; quand le premier sapprochait, lautre dans le miroir faisait de mme. Le chevreau de Necip devint commefouenvoyantlautresapprocherainsi ;ilbaissala tte,courutverslemiroiretleheurtadepleinfouetcaril voulait donner une leon lautre chevreau. Unbruitnormeseftentendredanstoutelamaison. Le miroir avait t bris en mille morceaux.59Si seulement Necip avait su ce que notre Prophte avait dit ses deux jeunes Compagnons, Ibn Umar et Abdullah ibn Amr, il naurait jamais ignor le conseil de son pre : , i(..- ) Ecoute la parole de ton pre. 6024. Lenfant talentueuxTrois femmes sen retournaient du march en por-tantdansleursmainsdelourdspaniers.un momentdonn,ellessassirentsurunbancpour marquerunepauseetcommencrentparlerdeleurs enfants. La premire femme voqua la manire dont son fls tait ac-tif,quecelui-citaitcapabledemarchersurlesmainspendant quelques minutes. La seconde femme dclara que son fls pouvait chanter trs bien et que tout le monde aimait son chant.Latroisimefemmecoutaseulementcequavaientditles deux autres. Ces dernires lui demandrent pourquoi elle navait rien dit ce sujet. Monflsna aucuntalentparti-culierdontjepuisse me vanter , dit-elle.Un vieil homme qui passait par l en-tenditleurconver-sationetdcidade les suivre. Quand les femmesatteignirent leurfoyerrespectif, ellessarrtrentune foisdepluspour sereposer,laissant 61leurs paniers par terre. Leurs enfants les aperurent et coururent vers elles. Le fls de la premire femme ft la roue tandis que le fls de la seconde se mit fredonner lune de chansons prfres de samre.Touteslesfemmesapplaudirent.Leflsdelatroisime femme sapprocha et demanda (poliment) : Puis-je taider maman ? Et il emporta le lourd panier de sa mre.Lesdeuxpremiresfemmesretinrentlevieilhommeetlui demandrent ce quil pensait du talent de leur enfant respectif. Je nai remarqu quun seul enfant talentueux, rpon-dit-il,cestceluiquiaaccourupouraidersamreporter son panier. Cet enfant sest comport conformment au ha-dith suivant de notre Prophte : ..., . _ .(.-. _, )Jeconseillequiconquedtreauservicedesa mre. 6225. Lassiette en plastiqueIltaitunefoisunpauvrecharpentierquiprenait delge.Ilavaitperdutoutessesforcesetperdait prsentementlavue.tantdonnquesesmains tremblaient,iltaitincapabledetenircorrectementune cuillre. Il mettait plus de nourriture sur la nappe que dans sa bouche.Sonflsetsabelle-flleluidisaienttoujoursdefaire attention.Tousdeuxtaientsouventtrsencolrecontre lui, particulirement quand la nourriture ruisselait sur son menton.Enfndecompte,ilssinstallrentsuruneautre table, loin de sa prsence.Hasan,sonpetit-fls,taitextrmementtristeson gard. Il essayait de laider en lui tenant sa cuillre afn quil ne renverst pas sa nourriture.Un jour, le vieil homme ft une chute accidentelle alors quil mangeait et son assiette se brisa. Il regarda ses enfants, qui taient table, les larmes aux yeux. Ceux-ci se fchrent pour de bon, le grondrent et lui brisrent le cur. partir de ce moment-l, ils dcidrent de lui servir ses repas dans une assiette en plastique.Un jour, le fls du charpentier dit son pouse de ne pas disposer les fruits dans lassiette en plastique et de jeter les autres la poubelle.63Hasan prit nanmoins deux assiettes et pria sa mre de nepastouteslesjetercarellespourraienttreutilesdans lavenir. Dequelleutilitvousseront-elles ,demandason pre.Hasan lui rpondit : Jelesutiliseraipourtesrepasquandtudeviendras plus g. Les parents de Hasan devinrent soudainement confus et laissrent leur pre manger de nouveau avec eux.64Siseulementleflsetsonpouseavaientsuquela meilleure faon dentrer au Ciel tait de bien traiter les pa-rents, ils nauraient probablement pas agi ainsi.Notre prophte a dit clairement dans le hadith suivant : . _ . _ _ . . i - . _ i - . (... )Celui qui satisfait son pre et sa mre acquerra la satisfaction dAllah. Celui qui contrarie son pre et sa mre acquerra la colre dAllah. 6526. Le stylo encreJelal tait le fils dun pauvre charpentier.Ce jour-l, il tait assis au coin de la rue et pleurait parce quil avait perdu son stylo encre. Un homme lgamment vtu __-passa par l, sarrta prs du garon et lui demanda la rai-son de ces pleurs.Lorsquelhommeeneutconnaissance,ilretiradesa poche un stylo encre et demanda Jelal : Est-ce celui-ci que tu as perdu ? Jelal cessa de pleurer et rpondit : Non, mon stylo nest pas aussi beau que celui-ci. Lhomme admira lhonntet de Jelal.66 Parcequetuesungaronhonnte,ditlhomme,et que tu dis la vrit, je tofre ce stylo encre en guise de r-compense. Sil te plat, accepte-le. Danslehadithsuivant,leProphteportenotre connaissancelamaniredontAllahrcompenselesgens honntes :, _ ., . . .. - _ ., , (-, ) Dire la vrit conduit la vertu et la vertu mne au paradis. 6727. Une fieffe menteuseUnjour,unhommeetunefemmeattendaient pourtrejugsdevantuntribunal.Lejugefit sonapparitionetlasessiondbuta.Lafemme pritlaparolelapremire.Ellemontradudoigtlhomme maigre qui tait ses cts et dit : Cethommemaagressetsestempardemonhon-neur. Et elle commena se lamenter.Lhomme se dfendit en arguant : Ellement,monsieurlejuge !Cettefemmeestvenue vers moi pendant que je comptais largent que javais obtenu de la vente de mes brebis. Elle en voulait mon argent. Elle ma menac en disant que si je ne le lui donnais pas, elle me crerait des problmes. Comme je refusais, elle sest mise hurler ! Aprslesavoirtousdeuxauditionns,lejugesut,qui desdeux,disaitlavritetmentait.Maisilsetutpourle moment.Ensuite il se tourna vers lhomme et lui dit avec colre : Tu as agress cette pauvre femme, puis tu te prsentes devant moi avec un paquet de mensonges. Sors de ta poche tout largent que tu possdes et donne-le cette femme ou je te jette en prison ! Tout le monde fut choqu. Nul ne sattendait ce que le juge ragisse de cette manire. Ainsi, la femme prit joyeuse-68ment largent de lhomme et quitta la salle daudience en re-merciant le juge. Ds quelle fut partie, le juge dit lhomme de la suivre pour quil puisse rcuprer son argent. Lhomme fut une nouvelle fois choqu par les propos du juge et sortit rapidement, esprant rcuprer son argent.Quelques temps plus tard, ils furent tous deux de nou-veau ramens dans la salle daudience. Lhomme tait bless etprsentaittoutessortesdeplaiesetdecontusionssurle visage. La femme prit de nouveau la parole la premire. Elle tait trs en colre :69 Monsieurlejuge,cettebruteaessaydemedrober largent que vous mavez donn. Le juge lui demanda : Comment est-il parvenu vous le drober ? Pensez-vous que je concderais quoi que ce soit cet homme , rpondit la femme en souriant.Le juge se dressa droit devant elle et lui cria ceci : Tuesunefefementeuse !Tuprtendsavoiragi commeunehonntefemme,afrmantquecethommeta agress.Sicelataitvrai,tuauraiscombattuplusardem-mentpourteprotgerpluttquedevouloirprotgercet argent qui nest pas le tien. Maintenant, rends-lui immdia-tement ce qui lui appartient. Avant de rendre son verdict, le juge lui rappela le hadith suivant de notre Prophte : _ ., . , . , . _ ., -. -. (,.. ) Le mensonge est immoral et limmoralit mne lhomme en enfer. 7028. Le chtaignerHusnutaitentraindeparleraujugetouten montrant du doigt le suspect : Monsieur le juge, jai dpos une bague en dia-mant chez cet homme lan dernier avant de partir ltran-ger. Maintenant je dsire la rcuprer, mais il refuse de me la rendre. Le juge demanda Mistik Kahya qui tait assis dans le box : Pourquoi ne veux-tu pas lui rendre sa bague ? Il ment, rpondit-il, il ne ma jamais laiss de bague. Le juge se tourna alors vers Husnu et lui dit : Y a-t-il un tmoin qui taie vu lui donner ta bague ? Non, rpondit Husnu, il ny avait personne au moment o je la lui ai remise sous un chtaigner. En entendant ces propos, le juge ordonna Husnu dal-ler lui chercher une branche de ce fameux chtaigner.Quelques instants plus tard, le juge se tourna vers Mis-tik Kahya et lui dit : Opeut-iltre ?Jemedemandesilreviendra.Re-garde par la fentre et dis-moi sil est en train de revenir. Mistik Kahya ne bougea pas de sa place, mais rpondit quand mme au juge :71 Ilnepeutpastre deretouravantmoinsde troisheures,cardicile chemin est long. Le juge se tourna vers MistikKahyaetluidit ceci : Non seulement tu es unmenteur,maisdeplus tu es fou ! Si tu nas jamais tenpossessiondecette bague,commetuleprtends,tunepeuxpassavoirgale-ment o se trouve le chtaigner. Nas-tu jamais entendu ce hadith de notre Prophte : . , . , . , . -. . , (..- )gens!Nementezjamais!Lemensongeetla foi ne peuvent aucunement cohabiter. cause de cela, le juge lui infigea une lourde peine.7229. LchoLepetitRemzitaitencheminpourapporter manger son pre qui travaillait dans les champs. Soudain,ilaperutunevaguesilhouettederrire lesrochersausommetdelacolline.Pensantquectait unautreenfant,illuicria : Hey ! Unevoixluirevint : Heyyy ! du sommet de la colline.Nayant pas ralis quil sagissait de lcho de sa propre voix, il pensait quun autre enfant tait au sommet de la col-line, samusant avec lui. Attends, dit Remzi, et tu verras ce qui va tarriver si je parviens jusqu toi ! La voix rpondit : Attendsettuverrascequivatarriversijeparviens jusqu toi ! Remzi se fcha pour de bon et hurla de toutes ses for-ces : Montre-toi et laisse-moi de voir, espce de lche ! Ayant reu la mme rponse, il commena courir vers lafalaise.Bientt,lafatiguepritledessuset,fnalement,il ne put apercevoir quoi que ce soit. Il pensa que lautre enfant staitcachautrepart.Cestainsiquilsemitgravirles rochers, en criant tout le temps et en pensant ce quil allait faire cet autre enfant quand il laura attrap. Mais cet enfant lche nosa pas sortir.73Aprsunlongmoment,ilsesouvintdesonpre. Il doitavoirtrsfaimmaintenant ,sedit-il.Layantrejoint, Remzi lui raconta son aventure. Son pre lcouta et rappela son fls ce fameux proverbe : Si tu dis tout ce que tu veux, tu entendras tout ce que tu ne veux pas entendre. Si seulement Remzi avait eu en mmoire la parole sui-vante du Prophte, il naurait pas agi de cette faon : - ' , , _ . _.,. ., , - _., (-, )QueceluiquicroitenAllahetauJourDernier parle bien ou bien quil garde le silence. 7430. Le painCtaitunefroidejournedhiver.Hasanrentrait chez lui avec le pain quil avait achet la boulan-gerie.Soudain,ilaperutunpauvrechiendune maigreurefrayante,simaigrequetoutessesctespou-vaienttreaismentcomptes.Lanimalregardafxement 75lepainquitaitdanslepanierdeHasanetcommena gmir.Hasan fut profondment mu par cette scne pitoyable. Il se dit lui-mme : Si je donne un morceau de pain ce pauvre chien, ma mre se fchera srement. Puis,ayantdcidquilvalaitlapeinedeprendrelerisque dafronterlacolredesamre,ildposalepanierparterreet commena rompre le pain en petits morceaux.Unhommequirevenaitdelaboulangerieentenditceque Hasan avait dit. Il posa secrtement un de ses propres pains dans le panier de Hasan.Lorsque Hasan arriva chez lui, il fut surpris de constater quil avait exactement la mme quantit de pain que depuis son dpart de la boulangerie.Bien sr, Hasan aurait pu expliquer cela sil avait eu en mmoire le hadith suivant du Prophte : . _ . .. . , ... .(,.. ) La charit ne diminue jamais la richesse. 7631. Loncle cupideIhsan avait un oncle qui tait particulirement cupi-de et qui vivait chichement. Il navait jamais dpens son argent, ni ne lavait partag avec qui que ce soit. Pourcetteraison,personnenelaimait.Cepauvreoncle cupidechangeaittoutcequilpossdaitenpicesdor parce quil voulait contempler tout cela de ses propres yeux. Ensuite, une fois la contemplation termine, il enterrait ses pices dans son jardin.Chaquejour,illesdterraitetlescomptaitpiceparpice, puis il les enterrait de nouveau au mme endroit.Un jour, sa grande surprise, ses pices dor avaient disparu ! Quelquun avait d les lui drober. Il devint fou de colre.Ihsan, ayant appris ce qui stait pass, alla rendre visite son oncle et lui dit : Nepleurespascausedecespicesdor.Ellesnetappar-tenaientpasdetoutefaon.Certes,tulesasenfouiesdanston jardin,maistuauraisdlesutiliserensuitebonescient,pour ton avantage. NotreProphte,quitrouvaitrefugeenAllahcontrela cupidit sous toutes ses formes, a dit ceci :77 _ . ., -, _, -, . _ . ., -, .. - _ . ., -,(... )UnepersonnecupideestloignedAllah,loi-gne du paradis et loigne des autreshumains. 7832. Les chaussuresCtait un hiver long et particulirement rigoureux. Sadiavaittrsfroidparcequeseschaussures taient uses et laissaient entrer leau. Pour la pre-mire fois, il se sentait attrist que sa famille ft si pauvre. Il concevait quil aurait t plus agrable si celle-ci avait eu les moyens de lui procurer un manteau pais et de bonnes chaussures.Un jour, Sadi revint de lcole portant son cartable la main. Il sarrta devant la principale mosque alors qu cet instant re-tentissait lappel la pri-redelaprs-midi.Sadi aimait prier la mosque, aussiilserenditdansla couretsedirigeaversla fontaineafndefectuer sesablutions.Ildposa son cartable sur le banc et retroussasesmanches.Il savait que presque tout le monde efectuait les ablu-tions cet endroit. Ilsassitprsdela fontaineetenlevases chaussures.Seschausset-testaientsalesethumi-des.Furieux,iljetapar terrelunedeseschaus-sures dchires. Puis il vit 79un homme qui efectuait ses ablutions ct de lui. Cet homme se nettoya un seul pied jusqu la cheville puis se leva. Sadi remar-qua que celui-ci ne possdait quune seule jambe.Maintenant, il tait embarrass. Il stait inquit propos de ses chaussures alors que cet homme-l navait quune seule jambe ! Peut-tre navait-il pas assez dargent pour acheter des nouvelles chaussures, mais largent ntait pas toutAprs avoir termin sa prire, Sadi se mit invoquer Allah, levant ses mains bien haut. Il Le remercia pour ses jambes vigou-reuses. QuelleestbellecetteparolesuivantedenotreProph-te : . . _ . - . _(.-. _, ) Toujours se contenter de peu. Ensuite, vous serez en meilleure condition pour remercier Allah. 8033. Les chaussuresHikmettaitunlvebrillant.Ilfrquentaitune cole secondaire qui tait loin de son domicile. Chaque jour, il sy rendait en bus et rentrait chez lui de la mme manire.Hikmetavaitplusieurspasse-temps.Lundentreeux tait les voitures. Sur le chemin de lcole, il tait capable de dire ses camarades le modle et la marque de chaque voi-ture quils voyaient passer sur la route. Il tait un peu triste quesafamillenepossdtpasdevoiture.Toutefois,ilne se plaignait jamais de cela aux membres de sa famille parce quil savait que personne navait les moyens.Sonpretaitfonctionnaireetsonsalairesufsait peine pour nourrir toute sa famille compose de quatre per-sonnes.Ilseraitenconsquencestupidederclamerune voiture. Il serait galement injuste de demander davantage son pre qui en faisait dj tellement pour sa famille. Ahmad, lami de Hikmet, vivait dans le mme quartier que lui. Mais lui navait jamais pris le bus pour se rendre lcole. Il faisait toujours ce long chemin pied, aller et re-tour. Hikmet ne pouvait pas comprendre pourquoi son ami agissait ainsi.Un jour, par un temps froid et pluvieux, Hikmet atten-dait larrt de bus en compagnie de ses camarades. Ahmad passa devant eux, ignorant la pluie.81 Ahmad, le bus va bientt arriver. Pourquoi marches-tu ? Demanda Hikmet. Merci,maisjedoismarrterauparavantquelque part , rpondit ce dernier tout en continuant de marcher.Lemmevnementeutlieuplusieursreprisesles jours qui ont suivi. Hikmet commena se demander la rai-son pour laquelle Ahmad ne prenait pas le bus. Un jour, il interrogea sa mre ce sujet :La mre de Hikmet connaissait bien la famille dAhmad. Son pre tait mort il y a quelques annes, laissant derrire luisixenfants.Sapauvremretentaitpartouslesmoyens degagnerunpeudargentenfaisantdumnagechezdes particuliers, tout cela dans le but de nourrir ses enfants. Ah-mad ne pouvait pas prendre le bus simplement parce que sa famille nen avait pas les moyens fnanciers. Hikmet se sentit soudain triste et honteux. Il avait sou-haitunevoiture,maisilralisaquilyavaitcertainement desmilliersdepersonnesquivivaientdanslammeville quelui,quinavaientpaslesmoyensdesenourrirouqui navaient pas de vrai maison pour y dormir. Par consquent, Hikmet remercia Allah pour tout ce quil possdait.Si Hikmet avait su le hadith suivant de notre Prophte, il naurait jamais t attrist par le fait de ne pas possder de voiture :82, . . _. . _. _ L. , - _. _ L.. \(,.. ) Vous devez vous comparer ceux dont la condi-tion est infrieure la vtre et non ceux dont la condition est plus leve que la vtre. 8334. FumeIl tait une fois un homme nomm Hatem. Ctait un homme riche et gnreux. Il possdait de nombreux troupeaux danimaux qui paissaient dans les prairies herbeuses et aimait partager ses richesses avec les autres.Hatempossdaitunchevalnoircommejaisnomm Fume. Tout le monde admirait ce cheval pour sa rapidit. Il courait comme laigle qui vole. Hatem considrait Fume commelaprunelledesoniletnelabandonneraitpour rien au monde.Finalement, la renomme de la richesse de Harem et de son magnifque cheval parvint aux oreilles du sultan. Quand 84ce dernier entendit parler de lui, il appela son grand vizir et lui dit : Je voudrais tester la gnrosit de ce Hatem. Deman-de-lui de me cder Fume. Voyons comment il va ragir. Les hommes du sultan se mirent en route le lendemain. La nuit venue, alors quil pleuvait des cordes, ils atteignirent enfn la demeure de Hatem. Celui-ci les accueillit joyeuse-ment et chaleureusement. Il ordonna ses serviteurs de pr-parer un repas pour ses invits. Bientt une excellente table fut dresse et ils sassirent tous pour manger. Aprs le repas, les invits furent installs dans des lits trs confortables o ils dormirent poings ferms. Lelendemainmatin,quandleshommesdusultanex-pliqurentlaraisondeleurvenue,Hatemdevintsoudai-nementtrstristeet,causedesongrandchagrin,nesut comment agir. Quel dommage, dit-il enfn, jaurais souhait que vous me disiez ds votre arrive ce que le Sultan dsirait. Je sais que vous apprciez la viande de cheval ; en consquence, la nuitdernire,enraisondumauvaistemps,jenaipaspu trouverautrechosevousofrir.Cestainsiquejaiabattu Fume et vous lai ofert pour dner car je navais pas dautre alternative. Certes la gnrosit de Hatem fut grande, mais elle nest rien compare celle de notre Prophte qui avait ofert une fois en cadeau cent chameaux une seule personne !Notre glorieux Prophte a stipul dans le hadith suivant combien la gnrosit tait un grand trait de caractre :85 .. - _ . , _ . , _ - . . _ . ., -, . _ . ,(... ) Une personne gnreuse est proche dAllah, pro-che des tres humains, proche du paradis et loi-gne de lenfer. 8635. Les briques en pisIltaitunefoisunpauvrehommenomm Murat levridique .Ctaitunhommebonetunfervent musulman. Un jour, il trouva un lingot dor dans un moule servant confectionner des briques en pis alors quil rparait les murs de sa maison. Il fut si heureux de cette d-couverte quil ne sut que faire.Il se mit alors penser : Enfn, je ne serai plus jamais pau-vre.Maintenant,jevaispouvoirmefaireconstruireunpalais, meubler toutes ses pices avec le meilleur mobilier et revtir dal-btrelesdifrentstages.Lejardinseraremplidefeursetde toutes sortes darbres fruitiers o la plupart des plus magnifques oiseaux viendront chanter. Cettenuit-l,ilftdesrvesmerveilleux.Lelendemain,il imagina le nombre de serviteurs quil aurait son service : jardi-niers, cuisiniers et majordomes. Tous travailleraient dans sa belle proprit. Le jour suivant, il continua de rver ainsi, ne mangeant rien,nebuvantrien,jusquoublierderemercierAllahpoursa sant et la richesse qui lui avait t octroyes !Un jour o Murat se promenait en dehors de la ville, rvant commetoujours,ilaperuttraverslesmursducimetireun homme qui taillait des briques en pis. Celui-ci tait en train de creuser dans la terre, puis mlangeait des briques avec de leau et de la paille quil mit ensuite dans des moules servant la fabrica-tion des briques. Lhomme dit Murat que les briques confectionnes partir de la terre du cimetire taient plus rsistantes que celles confec-tionnes partir dautres types de terre. En entendant cela, Mu-87ratfutprofondment choqu.Ctaitcom-mesionlavaitper-for. Soudain, il mer-geadesonrveet, continuantsaroute, seftdesreproches : Honte toi ! Pauvre hommedistrait !Un jour, de cette terre, on en fera des briques qui te recouvriront. Tu tes garaumomento tu as trouv cet or. Tu asoublideprierAl-lah et de Le remercier. Cependant,laviere-prend elle beaucoup dechoses.Chaque jourquipasseterapprochedelamort.Cessederveretdete livrer des fantasmes ! Cet or est un don dAllah. Utilise-le bon escient, ne le gaspille pas et ne le dpense pas btement ! ce moment, lappel la prire de midi retentit du haut des minarets. Murat se dirigea vers la mosque, le cur apais ; il sa-vait prsent ce qui tait juste et bon. Si Murat avait su plus tt la signifcation du hadith sui-vant, il naurait pas subi un tel moment de confusion :88_ . . . ,- . - _. . _ .. . ;. _ . . \ _. . . _ . \ _ . .. .(-, ) Si je possdais lquivalent du Mont Uhud, je ne merjouiraispasdeledpenserauservicedAl-lah ; si le troisime jour qui suit, il en resterait le moindredinarenmapossession,moinsquil soit destin au rglement dune dette. 8936. LinvitHamditaitentraindejouerdanslejardin lorsquilvitdanslarueunpauvrevieillard portantunebarbeblanche.Lhommemarchait lentement. Il sarrta devant la porte de la maison de Hamdi, une belle proprit, afin de reprendre son souffle. Monfls,dit-il,celatedrangerait-ilsijepassaisla nuit dans cette maison dhtes ? Ce nest pas une maison dhtes , rpondit Hamdi. Quest-ce donc alors ? Cest notre domicile. Vraiment ! Cest bien. Qui a construit cette maison ? Mon grand-pre ! Qui en a hrit aprs lui ? Mon pre ! Alors, qui en hritera aprs ton pre ? Moi probablement. Aprs ce bref change, le vieillard sourit, regarda le vi-sage de Hamdi pendant un court instant, puis dclara : Etantdonnquelepropritairedecettemaisonne cesse de changer, cela signife que vous tes tous des invits dans cette maison, nest-ce pas ? Puis le vieillard se redressa et poursuivit son chemin.90Lorsque lcole reprit cette anne-l, Hamdi raconta cet-te histoire pendant un cours de religion. Alors que certains lves pensaient que ce vieillard avait dit nimporte quoi, le professeur leur rappela le hadith suivant du Prophte :_ L. . , \ ,.. _ . . ,. ,. - . , -.(... ) Ma relation avec ce monde dici-bas est comme unvoyageurquipoursuitsonvoyageaprsstre repos sous un arbre. 9137. Le bcheronIltaitunefoisunpauvrebcheronquivivait lpoqueduprophteMose.Ilrecueillaitdubois danslamontagne,leportaitensuitesursondoset le vendait au march. Pour vivre, il se contentait du peu de revenus que lui procurait ce travail. Celui-ci tait dur, mais le bcheron ne sen lassait pas. Un de ses voisins faisait galement le mme travail, mais il possdait un ne qui portait le bois jusquau march. Ceci faisaitquelepauvrebcherontaittrsjaloux.Unjour,il dcida daller voir Mose afn de lui exposer son problme.92 Jai toujours de nombreuses plaies dans le dos force de porter le bois, dit-il Mose. Je nai jamais pu vivre une journe en paix. De grce, lorsque tu te prsenteras devant tonSeigneur,explique-Luimasituationetdemande-Lui demaccorderunnepourquilpuisseportermonbois jusquau march. Lorsque Mose voqua ce fait Allah le Tout-Puissant, rptant ce que le bcheron lui avait dit, le Seigneur rpon-dit : Monserviteursoufredejalousie.Jusqucequilse dbarrasse de cette maladie, il ne sera jamais laise. Il doit yrenoncer.Actuellement,lnedesonvoisinbcheronest malade. Dis-lui de prier en faveur de son ne. Sil agit ainsi, et que lne se sente mieux, Je lui en octroierai un. Quand Mose rapporta au bcheron ce quAllah lui avait rvl, la jalousie de ce dernier devint encore plus grande et dclara : Non,jenepeuxpasprierAllahpourlagurisonde lne de mon voisin.Finalement, je suis heureux de ce que jai et, en fn de compte, je nai nul besoin quAllah me donne un ne. Jespre mme quAllah ne gurira pas lne de mon voisin. Ce sera assez pour moi. La jalousie nest quune maladie. Si quelquun en soufre, il ne pourra jamais tre heureux. La raison pour laquelle le pauvre bcheron tait fatigu et mal laise, ctait cause de sa jalousie et non cause du bois quil portait lui-mme. combien merveilleuse est lexplication de notre bien-aim Prophte dans le hadith suivant :93_. . . - , . . - , , L - . _.. . . . - ( , ) Ne soyez pas jaloux. La jalousie dtruit les bon-nes actions tout comme le feu dtruit le bois. 9438. La lime ensanglanteUnjour,Adampartitfairequelquesachats.Ilse leva tt le matin et se rendit au march. Un par un,ilplaadanssonpetitpanierprovisions tous les articles quil avait achets. Il navait aucune ide que lalimequilavaitachetelaquincaillerieavaitpercle morceau de foie quil avait achet chez le boucher.Unefoisrentrchezlui,Adamsortitdesonpanierlalime ensanglante et la disposa prs de la porte dentre afn de la net-toyerultrieurement.Quelquesinstantsplustard,ilremarqua quunchatafamavaittattirparlodeurdufoieettaiten train de lcher la lime. Chose trange : le sang prsent sur la lime avait tendance augmenter plutt que de diminuer. Adam eut piti de ce pauvre chat, mais il dt le chasser afn de le protger du mal que la lime pourrait lui occasionner. Le chat sloigna quelque peu et se renfrogna. Il avait faim et avait besoin dunpeudenourriture ;etpourquoicegaronbrutallavait-il ainsi chass ? Ce que le chat navait pas compris, ctait que le sang quilavaitgottaitlesien.Enefet,ilstaitcouplalangue avec la lime tranchante.Quand Adam rapporta son pre ce qui stait pass, ce der-nier se mit rire et dit : Certaines personnes sont comme ton chat. Elles ne se ren-dent pas compte que les mauvaises actions quelles accomplissent fniront par leur faire du tort un jour ou lautre. Elles se fchent quand dautres essaient de les empcher de se blesser, tout comme ce chat. 95Adamgrommela : Nousdevrionstoutsimplementles laisserfairelemalpourquellespuissententirerdesenseigne-ments. Sonpreentenditnanmoinscequavaitmurmursonfls et lui dit : Les abandonner leurs mauvaises actions serait une lacune denotrepart.Notredevoirseraitdetenterdelesdissuaderde fairelemal.Decettemanire,nonseulementnousaidonsces personnes, mais aussi la socit entire. 96Puis il rappela son fls le hadith suivant : .,, ,-, .. , . . _. . . . , L. . , , ., ., L. . , ,(,.. )Celuidentrevousquivoitunmalquiestfait, quillempchedesesmains;silnepeutlemp-cher de cette faon, quil le dsavoue par sa langue ; silnepeutaussilefaire,alorsquillecondamne danssonforintrieur.Etcettedernireopinion constitue le plus faible degr de la foi. 9739. Le chienCtaitletempsdesrcoltes.Memisetsonpouse taiententraindemoissonnerdansleschamps. Tandis que tous deux travaillaient, leur petit bb dormait sous un arbre, surveill par leur chien Karabas.Un peu plus tard, Memis et son pouse frent une pause. En se dirigeant vers le lieu o leur bb dormait, ils furent tmoins dune scne terrible. Leur bb tait couch sur le ventre dans le berceau, immobile, tandis que Karabas gisait quelques mtres de l, couvert de sang.Memisdevintcommefou.IlpensaqueKarabasavait tu son bb, alors il le tua avec sa faux. Le pauvre Karabas mourut sur le coup.Memisfutdavantagechoqulorsquilappritparson pouse que le bb allait bien et quil dormait toujours. Tous deuxnesurentquepenserjusqucequilsaperurentun normeserpentquigisaitquelquesmtresdel.Ilsra-lisrentqueKarabasavaittblessaprsavoircombattu lnorme serpent et quil avait sacrif sa vie pour sauver leur bb. Aprs ce constat, ils furent extrmement peins et d-sols pour cette grave erreur commise.Si Memis avait agi conformment ce que le Prophte a dit dans le hadith suivant, lissue de cet vnement aurait t plus heureuse :98 L, . _ . . -- _ . . .(... ) Agir avec prudence vient dAllah ; et la prcipita-tion vient du Diable. 9940. La vache jauneTante Aicha avait sem des graines de haricots dans sonjardin.Cesgrainesgermrentenuntemps record parce que la mto avait t favorable. Un jour, tante Aicha se rveilla au meuglement bruyant dune vache qui tait dans son jardin. Elle se prcipita pour voir ce qui se passait. Une vache de couleur jaune, qui ap-partenait son voisin, avait pntr dans son jardin et tait en train de pitiner les jeunes pousses de haricots.Tante Aicha fut ptrife en voyant tous ses eforts partir en fume. La vache jaune, qui avait une corde autour de son cou,continuameugler,loindesontable.TanteAicha, dont la colre saccroissait au fur et mesure, se dirigea vers la vache avec un norme bton la main. ce moment-l, la femme de son voisin vint en courant et commena dire dune voix triste : Son pauvre veau est mort hier. Elle a cass sa corde troisreprisescematinetcourtdepartoutpourretrouver son petit. Quand tante Aicha entendit cela, le bton tomba de sa main.Ellesemitcaresserlavachededeuilenregardant ses yeux remplis de chagrin. Je vois, dit-elle, son petit lui manque. Et elle oublia totalement ses haricots.Tante Aicha efectua un simple acte de bont. Comme 100ce changement de comportement est extraordinaire, nest-ce pas ?Tout comme le Prophte la exprim dans le hadith sui-vant : .. --. , ,, .- _ ..( , ) Craignez Allah et ne soyez pas cruels envers les ani-maux incapables de sexprimer. 101SOURCES DES HADITHS Les oiseaux: Nasa, Kitb al-Immah, Hadith n48.Lpine: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n16.Le manteau: Bukhr, Kitb al-Sawm, Hadith n 56.Le miroir: Ab Dwd, Kitb al-Adab, Hadith n49.Lavare: Bukhr, Kitb al-Mazlim, Hadith n3.Le fantme: Muslim, Kitb al-Adhkr, Hadith n38.Le voisin au paradis : Muslim, Kitb al-Adhkr, Hadith n38.Le mdicament pour les dents: Muslim, Kitb al-Imn, Hadith n164.La bourse: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n35.Le poison: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n27.La ceinture: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n58.La colre: Bukhr, Kitb al-Adab, Hadith n76.La course: Muslim, Kitb al-Jannah, Hadith n64.Lor: Muslim, Kitb al-Imn, Hadith n147.Le voleur: Bukhr, Kitb al-hudd, Hadith n7.Le morceau: Ibn Ab Shaibah, Al-Musannaf (Ht) Vol. 6, Hadith n164.La monnaie Muslim, Kitb al-Birr, Hadith n5.Le mdiateur: Tirmidh, Kitb al-Ilm, Hadith n14.Cache-cache: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n37.Le trouble-fte: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n58.Le cerisier: Tirmidh, Kitb al-Zuhd, Hadith n27.Le fls courageux: Muslim, Kitb al-Itq, Hadith n25.Le chevreau: Ahmad b. Hanbal, Musnad vol. II, Hadith n20, 164, 206.Lenfant talentueux: Ibn Majah, Kitb al-Adab, Hadith n1.Lassiette en plastique: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n3Le stylo encre: Bukhr, Kitb al-Adab, Hadith n69.La fefe menteuse: Muslim, Kitb al-Birr, Hadith n103.102Le chtaigner: Ahmad b. Hanbal, Musnad vol. I, Hadithn5.Lcho: Bukhr, Kitb al-Adab, Hadith n31.Le pain: Muslim, Kitb al-Birr, Hadith n69Loncle cupide: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n40.Les chaussures: Ibn Majah, Kitb al-Zuhd, Hadith n24La voiture: Muslim, Kitb al-Adab, Hadith n8.Fume: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n40.Les briques en pis: Bukhr, Kitb al-Istiqrz, Hadith n3.Linvit: Tirmidh, Kitb al-Zuhd, Hadith n44Le bcheron: Ab Dwd, Kitb al-Adab, Hadith n44.La lime ensanglante: Muslim, Kitb al-Imn, Hadith n49.Le chien: Tirmidh, Kitb al-Birr, Hadith n66La vache jaune:Ab Dwd, Kitb al-Jihd, Hadith n44.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................