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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 12 / 2012 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur ajoutée Page 18 Betteraves sucriè- res: choix variétal Page 36 Prendre la tempéra- ture chez les veaux Page 76 Cahier spécial «Production porcine et marché»

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Page 1: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 12 / 2012

30000 clientssatisfaitsPage 26

Produits régionauxet valeur ajoutéePage 18

Betteraves sucriè-res: choix variétalPage 36

Prendre la tempéra-ture chez les veauxPage 76

Cahier spécial «Production porcine et marché»

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Puissant. Confortable. Polyvalent.Le nouveau Muli T10 X.

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28

14

34

70

EDITORIAL

RomanEngeler

Fr. 300.– de plus par veau de vache mèreAffouragement complémentaire individuel 78

Brèves 60UFA Actuel: les pages de l’éleveur 61Inséminer son propre troupeau: il faut de l’exercice 66Vaut-il la peine de prolonger l’intervêlage? 68Exigences envers les aliments pour veaux 70Allemagne du Nord: croissance pour le lait et l’énergie 72DAL pour veaux: où et comment les installer? 74Contrôle des veaux lors de leur arrivée à l’étable 76Comment lutter contre la gale 80

La silice soluble offre divers avantagesAugmenter la résistance des plantes 40

Brèves 33Perspectives maïs 2013 34Hybrides high-tech chez les betteraves 36Améliorateurs organiques de la structure du sol 38Les arbres suisses qui jouissent d’une bonne demande 42

Semences UFA fait preuve de dynamismeLe marché des semences est soumis à une évolution constante 4

Décisions du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot de Lienhard Marschall 5

Transmission continuedans les terrains en penteAvec le «Viatrac TP 450 Vario», Aebidote les transporters de latransmission continue.

Cloud-Computing«Agro-Cloud» est un gage de sécuritépour l’ordinateur, les programmes etles données. Plus jamais de perte de données comptables.

Sécheresse et semences En 2012, les conditions climatiquesont compliqué la production de semences de maïs au niveau mondial.

Pas de compromisUn aliment pour veaux doit êtrefloconné et contenir les acidesaminés nécessaires ainsi que divers additifs spécifiques.

REVUE UFA · 12 2012 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUALITÉ

Sapins de Noël: ilexiste encore uncertain potentiel demarché, mais il fautque la qualité soit aurendez-vous.Photo: Roman Engeler

[email protected]

Le plus grand salon agricole deSuisse, l’Agrama, s’est achevé à lafin novembre. Ce salon est considérécomme une plate-forme d’informa-tion importante pour les agricul-teurs, qui s’y rendent souvent avantde se décider. Les informationsémanant des agents de machinesagricoles ainsi que les statistiquesdémontrent que les agriculteurssuisses ont beaucoup investi dans latechnique agricole cette année.C’est tout bénéfice pour lesvendeurs de machines agricoles.Cela démontre par ailleurs que lesagriculteurs croient en l’avenird’une agriculture productive. Il est désormais intéressant desavoir comment les investissementsconsentis dans la technique agricolevont évoluer à l’avenir. La RevueUFA a organisé un sondagereprésentatif pour répondre à cettequestion. Dans une de nos pro-chaines éditions, nous reviendronsen détail sur les résultats de cesondage. Ces derniers sont présentéssous forme résumée en page 25 duprésent numéro.Le sondage a démontré que lamajeure partie des agriculteursconsidéraient la technique agricolecomme importante pour lesexploitations et que près de lamoitié d’entre eux envisageait deconsentir des investissementsimportants dans les trois ans àvenir, en premier lieu dans leséquipements de ferme. Il estégalement intéressant de constaterqu’une grande partie des agricul-teurs sondés sont satisfaits de leursconditions de travail actuelles,qu’un quart d’entre eux envisagentd’agrandir leur exploitation maiségalement que 40% des agricul-teurs interrogés s’attendent à ceque leur revenu recule.

SOMMAIRE

CAHIER SPÉCIALProduction porcine et marché dès 47

Se préparer pour l’avenirDéveloppement de l’exploitation via la coopération 10

Brèves 9Bien planifier la production d’énergie solaire 12Bureau d’exploitation dans les nuages 14Champion de la collaboration 16Opportunités offertes par la commercialisation régionale 18

Mettre de l’ordre dans sa successionHériter et gérer 84

Centrale d’appel à l’attention des agriculteurs: une nécessité 86Recettes de Pia Wicki 87Nostalgie et découpages 88Le gui, un cadeau du ciel 93Des femmes qui prennent leurs responsabilités 94

30000 clients satisfaitsHistorique du développement de l’ensileuse Claas «Jaguar» 26

Brèves 20Agriculteurs désireux d’investir: résumé d’un sondage 25Aebi lance un transporter à transmission continue 28Nouveaux produits 29Travailler de manière sûre en forêt 30Concours avec Althaus et Pöttinger 32

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Page 4: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

FENACO

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

ACTUALITÉ

Cela fera bientôt cinquante ans queSemences UFA s’active pour offrir aux agriculteurs suisses les meil-leures variétés. Cela n’est pas dû au

hasard mais s’appuie sur le savoir-faire,la confiance et de solides relations. Le

tier et agit dans différentes organisa-tions nationales et internationales. Lescontacts personnels avec les produc-teurs et les consommateurs finaux sontune importante garantie de succès dansun marché en perpétuelle évolution.Ces relations intensives ont une utilitédirecte pour les agriculteurs suisses.Elles leurs permettent d’avoir accès auxvariétés les mieux adaptées à leursconditions de production.

Réseau d’essais unique SemencesUFA s’investit énormément pour four-nir les meilleures variétés possibles auxagriculteurs suisses. Cet engagementpasse bien entendu par la conduited’essais variétaux destinés à comparerles performances des différentes varié-tés en divers endroits du pays. Ce ré-seau d’essais unique apporte des com-paraisons proches de la pratique.L’agriculteur a donc la possibilité dechoisir les variétés les mieux adaptées à

SEMENCES UFA Le marché des semences est en perpétuel mouvement. L’arrivéedes nouvelles technologies dans la sélection et l’intérêt croissant que démontrent lesgéants de l’agrochimie pour ce secteur créent une ébullition dans laquelle on seperdrait facilement. Depuis bientôt 50 ans, Semences UFA étudie ces évolutionspour garantir aux agriculteurs suisses les meilleures variétés du marché.

Traduire le dynamisme

4 12 2012 · REVUE UFA

marché des semences est en perpétuelmouvement et la liste qui ne comprendque des bonnes variétés évolueconstamment. Au vu de cette situation,Semences UFA intensifie ses contactsavec des selectionneurs du monde en-

Le jardin expérimentalde Semences UFA

s’étend sur 1.5 ha et sesitue à Winterthour.

Adoption du créditpour la transformation

et l’agrandissement de la LANDI Landquart.

LANDI Landquart AG Lors de sadernière séance, le conseil d’adminis-tration a approuvé le crédit pour leprojet de transformation et d’agrandis-sement de la LANDI Graubünden AG,sur son site actuel de Landquart. Cedernier englobe une zone Agro, unmagasin LANDI, une station-serviceAgrola et un TopShop, ainsi que desbureaux. Les travaux devraient com-mencer en janvier 2013 pour s’acheveren novembre de la même année. Lesactivités commerciales seront mainte-

Assainissement de la réception descéréales à Bussy II

sera construite et les installations tech-niques seront renouvelées. Par ailleurs,les accès seront améliorés. Dans unephase ultérieure, la capacité de stockagedu site de Bussy (I + II) sera portée de10000t à 15000t. D’après le projet, lestravaux de cons truction et d’assainisse-ment devraient être terminés en juin2013 pour la moisson.

nues durant toute la durée des travauxde construction.

LANDI La Côte SA En raison de ladisparition prochaine de capacités deréception et de stockages des céréales,le conseil d’administration de fenaco adécidé d’investir 2,5 millions de francsdans la rénovation de l’infrastructure ducentre collecteur Bussy II (année deconstruction 1968). En première prio-rité, la capacité de réception sera portéeà 100t/h, une trémie couverte de 40m3

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TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

Séminaires des présidents et de l’administration • Séminaire Mittelland:

15 janvier 2013

• Séminaire Waldstätter: 17 et 18 janvier 2013

• Séminaire Suisse orientale: 21 et 22 janvier 2013

• Séminaire Léman: 22 janvier 2013

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 12 2012 5

ses conditions-cadre. Semences UFAs’engage aussi à assurer un approvision-nement suffisant dans tout le pays.Alors que la sécurité de l’approvision-nement alimentaire occupe actuelle-ment une place importante dans lesmédias, Albert Gysin, directeur de Se-mences UFA, nous rappelle que sans les

semences, il n’y pas de production.C’est pourquoi ce secteur d’activité defenaco soutient intensivement la pro-duction de semences indigènes de qua-lité. Pour les maïs, les sécheresses su-bies cette année par certaines zones deproduction de semences démontrentclairement l’importance de cette pro-duction indigène et d’un approvision-nement diversifié. «Peu de gens en ontconscience, mais environ un tiers desmaïs semés en Suisse sont aussi pro-duits dans notre pays», explique AlbertGysin. Sur le marché des céréales,l’auto- approvisionnement est la règle.La situation est différente dans la pro-duction de semences de légumineuseset de graminées ou seuls peu de spécia-listes en multiplication de semencesproduisent juste 10% des besoinssuisses en semences. Il faut prendresoin de la production indigène de se-mences! En commercialisant des varié-tés suisses et en soutenant la multipli-cation dans l’ensemble du pays,Semences UFA s’implique en faveurd’une production végétale suisse forte.

Le plaisir d‘apprendrePlus de 320 apprentis suivent actuellement une

formation de gestionnaires du commerce de détail auprès de la LANDI. Le secteur responsable de leur formation est situé à Dotzigen (BE). Dénommé LANDI

Forum et placée sous la direction de Nadine Meyer, il organise des cours interentreprisespassionnants, durant lesquels on ne fait pas les choses à moitié. Cette école est en

mouvement et enseigne là où les apprentis travaillent.

Les semences et les plants sont la basede toute production végétale. Cettedernière est à son tour à la base de lanutrition humaine et animale. Dansnotre pays, dans le domaine dessemences, la recherche, tout comme lasélection et la multiplication, reposentsur une longue tradition. Les stationsde recherche de la Confédérationsélectionnent aujourd’hui des céréales,du soja, des graminées et des variétésde trèfle. Cette activité mériterait dejouir d’une meilleure attention auprèsdes producteurs et des consommateurs.A une époque où la traçabilité et leSwissness gagnent en importance,l’utilisation de semences et plantscertifiés est primordiale et gagneraencore en importance à l’avenir. En cequi concerne les céréales panifiables,j’estime que les variétés sélectionnéesen Suisse constituent un pilier indispen-sable à tout Swissness crédible. Enrecourant à ces variétés, nous pouvonsaffirmer que la farine, en tant queprincipale composante du pain, estexclusivement d’origine suisse, de lasélection jusqu’au produit fini. Nosancêtres étaient déjà parfaitementconscients que des semences sainesétaient essentielles au succès de laproduction végétale. C’est ce qui aincité les producteurs de semences etde plants à s’unir au sein de «coopérati-ves de sélection de semences»(appelées aujourd’hui établissementsmultiplicateurs), dans le but decoordonner la production régionale.Les bouleversements structurels n’ontbien entendu pas non plus épargné cesecteur. Dans le cadre de la pressiontoujours plus forte qui prévaut sur lesprix et de la diminution des barrièresdouanières, le secteur sera contraint dedevenir encore plus efficace. Lescentres fenaco de Niderfeld et Lyssachsont de bons exemples en la matière.

Lienhard MarschallPrésident de la direction de fenaco

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FENACO

CA• Pick Seed• Northstar

USA• Oregon: Burlingham,

Oregro Olson• California: Cal West

Chile

NZL• PGG• Townsend

AUS• Seed Mark

CZ• Oseva Uni/ Pro, Seed Service

ITA• SIS

GER• Freud, Baywa,

ZG, NPZ, SU

SWE• SW

DK• DLF

GB• Germinals

NL• VD, Eurograss

FRA• Jouffray, Top Green,

Carneau, Desprez, SV

Graphique 1: Provenance internationale des semences fourragères

Biodiversité Les fleurs sauvages etles graminées sauvages font partie de labiodiversité de nos paysages. La flore in-digène se compose essentiellementd’espèces (populations) qui ont réussi àse maintenir sur des sites définis pen-dant des siècles. Semences UFA ne mul-tiplie que des variétés de plantes sau-vages issues de souches suisses. Cessemences servent de base à nos mé-

langes de plantes sauvages qui sont pré-vus pour un usage régional. Les semis demélanges de plantes sauvages suisses,quand ils sont correctement soignés,contribuent à maintenir, voire augmen-ter la biodiversité régionale.

Contôle de qualité Quand on apour but la commercialisation de se-mences de qualité, il est primordial de

6 12 2012 · REVUE UFA

pouvoir les contrôler. Les attentes en-vers les semences sont très élevées.C’est pourquoi Semences UFA disposede son propre laboratoire et d’un ré-seau d’essais répartis sur tout le terri-toire ainsi que d’un jardin d’essais de1.5 ha. Tous ces essais permettent nonseulement de comparer les nouveautéset les variétés connues, mais aussi decontrôler des particularités ou l’homo-généité des lots de semences. Pour lessemences maraîchères et jardinières,ces comparaisons peuvent porter surdes paramètres comme les tolérancesaux pucerons, l’homogénéité et lesqualités gustatives. Le sérieux avec le-quel tous ces essais et tests sont réalisésgarantit la qualité des semences de Se-mences UFA. Cette qualité se traduitpar l’excellente réputation dont jouis-sent les semences commercialiséesdans les magasins LANDI et Volg.

Partenariat Semences UFA travailleen étroite collaboration avec la sociétéDelley Semences et Plantes SA (DSP SA)qui fait le lien entre la sélection et laproduction de semences. DSP SA estres ponsable de la sélection conservatri-ce, de la production des semences debase, des licences et des tests variétaux.Elle mène également son propre pro-gramme de sélection pour le maïs grainet ensilage.

ACTUALITÉ

Semences UFA ouvrede nouvelles voiesdans la végétalisationdes toits plats.

Contrôle qualité dans le laboratoirede Semences UFA à Winterthour.

Le nouveau logo deSemences UFA se veutle reflet du dynamismequi prévaut sur lemarché des semences.

Le graphique 1 montreles pays dans lesquels

Semences UFA importedes semences de trèfle

et de graminées.

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Page 7: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

FENACO

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

Graphique 2: Structure du marché semencier suisse

Agroscope (st. féd. de recherche)DSP, Sativa

Importations

Otto Hauenstein

Eric Schweizer AG

Revendeursprivés

Samen Steffen AG

établissements multiplicateurs

Agro-entrepreneur

Agriculteur

fenaco

REVUE UFA · 12 2012 7

Nouvelles applications Le mar-ché des semences évolue non seule-ment en raison des progrès génétiques,mais aussi de l’apparition de nouveauxbesoins. Les préoccupations énergé-tiques dans les bâtiments par exempleinfluencent ce secteur. Le verdissementdes toits plats permet de réduire les va-riations climatiques dans les bâtiments,mais cet environnement particulier anécessité la création de nouveaux mé-langes adaptés. La végétalisation destoits plats a des incidences sur les pan-neaux photovoltaïques. La relative fraî-cheur engendrée par la végétation amé-liore le rendement de ces installations.Semences UFA participe à un projet vi-sant le développement de mélangesadaptés à la vie sous les panneaux so-laires et contribuant ainsi à l’améliora-tion du rendement énergétique, tout enapportant des avantages écologiques.

Un nouveau logo Dans un environ-nement aussi dynamique, Semences UFAdispose de deux éléments particulière-ment stables. L’esprit d’équipe qui animeson personnel est renforcé par les défisqui jalonnent le marché des semences.Cette émulation constitue aussi la basede la fidélité du personnel de SemencesUFA. L’autre élément stable était le logode l’entreprise, qui n’avait pas changédepuis une trentaine d’années. Cette sta-

ACTUALITÉ

Semences UFAConseil pour l’agriculture Winterthour: � 058 433 76 04Fax 058 433 76 [email protected])Lyssach: � 034 448 18 61Fax 034 448 18 [email protected]: � 058 433 65 88Fax 058 433 65 [email protected]: � 058 433 67 81Fax 058 433 67 [email protected]

bilité contribue à l’identification de lamarque, mais son ancienne forme ne re-flétait plus le dynamisme et la modernitéde ce secteur. L’adoption d’un nouveaulogo n’est pas une mince affaire.

Un logo n’est pas seulement un dessinreprésentant l’entreprise. Il doit en trans-mettre les valeurs et permettre l’identifi-cation immédiate de la marque. Aprèsdeux ans de travail créatif et de consulta-tions, le résultat est aurendez-vous. Lenouveau logo affiche le dynamisme del’entreprise et permet l’identificationclaire des secteurs Semences, Auxiliaireset Espaces verts. Les emballages ont aussisubi une évolution. Les différents pro-

duits se sont vus attribuer une couleurainsi que l’impression, dans la partie in-férieure du sac, d’une prairie, d’une pe-louse ou d’une prairie fleurie pour per-sonnaliser les sacs selon leur contenu.

Résumé La nature n’est pas statique,il est donc normal que le marché des se-mences soit en perpétuel mouvement.Aujourd’hui, le progrès génétique n’estplus le seul facteur à influencer la pro-duction et la commercialisation des se-mences. Les obtenteurs ne doivent plusseulement répondre aux attentes desproducteurs, mais aussi développer desvariétés qui satisfont les besoins desconsommateurs et répondent aux be-soins engendrés par les nouvelles tech-nologies. Les semences sont à la base dela production végétale, qu’elle soit pro-fessionnelle ou d’agrément.

Grâce à ses partenariats étrangers, àson engagement dans la sélection et laproduction suisse ainsi qu’à l’importanceet à la compétence du réseau de distribu-tion que constituent les LANDI, Se-mences UFA peut s’engager à fournir lesmeilleures variétés et les mélanges lesmieux adaptés aux attentes des produc-teurs, des consommateurs et aux utilisa-tions particulières comme la réalisationde terrains de sport ou la végétalisationdes toits. Mais si ces variétés perfor-mantes n’arrivent pas jusqu’à l’utilisateurfinal, tous les efforts consentis dans la sé-lection et le contrôle de la qualité ne ser-vent à rien. C’est pourquoi les compé-tences et l’efficacité du réseau dedistribution LANDI et Volg sont aussi desparamètres importants dans la transmis-sion des progrès génétiques. �

Dominik Fischer (Chefdu secteur SemencesUFA de Suisse centrale)et Albert Gysin,directeur de SemencesUFA, présentent leursemence arborant lenouveau logo sur denouveaux sacs.

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Page 8: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

TRELLEBORG TM800.

Trelleborg TM800. Le pneu agricole pour tous les sols. Performances exceptionnelles dans les champs et sur route, développé pour les tracteurs jusqu’à 260 CV. Sa traction excellente, sa portance maximale aux vitesses les plus élevées, un faible compactage du sol, un confort et une sécurité de conduite accrus ainsi qu’une durée de vie hors du commun dans toutes les situations de la pratique reflètent la qualité et l’efficacité des pneus Trelleborg. TM800: le pneu agricole fiable par excellence.

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Page 9: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

A l’aide du code QR (ci-dessus), il est possible d’accéder à Agro-

Tech-Mobile via son smartphone.

de données relatives aux interven-tions sur les parcelles via smart-phone. Agro-Tech est un logiciel per-mettant la saisie de toutes lesdonnées d'exploitation PER, la garded'animaux et SwissGAP. Grâce à l'ap-plication Agro-Tech mobile, il estmaintenant possible de saisir direc-tement depuis la parcelle toutes lesinterventions en production végétaleet ce à l'aide d'un smartphone oud'une tablette. Ces données sont au-tomatiquement synchronisées avecle logiciel Agro-Tech de votre ordina-teur principal. Pour cela, il faut le lo-giciel Agro-Tech (dès 120Fr./an) ainsiqu'un appareil mobile avec liaisoninternet. Au besoin, il est égalementpossible d'effectuer des saisies simul-tanées avec plusieurs smartphones –par exemple pour une communautéd'exploitation ou pour une entre-prise de travaux agricoles. L'applica-tion Agro-Tech Mobile est gratuitepour tous les utilisateurs Agro-Tech.

GESTIONBRÈVES

Un registre des parcelles sur smartphone

De manière analogue au dépouille-ment centralisé des données comp-tables, Agroscope ART met égale-ment en valeur les indicateursagro-environnementaux (DC-IAE).Lors de la journée annuelle des ex-ploitations DC-IAE, Urs Jacoberd'Agridea a présenté la première etunique application mobile de saisie

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Construction et couverture d'assurance

REVUE UFA · 12 2012 9

Chiffres indicatifsLes chiffres indicatifs pour le boucle-ment 2012 sont disponibles auprèsde l’USP contre envoi de Fr. 2.– sousforme de timbres ainsi que d’uneenveloppe affranchie et adressée àUSP Fiduciaire, Laurstrasse 10, 5201Brugg. A télécharger gratuitementsous www.agroscope.admin.ch.

Nouveau président de l’USPLes délégués de l’Union Suisse despaysans ont élu Markus Ritter à latête de l’USP le 20 novembre 2012.Markus Ritter succède ainsi à Hans-

jörg Walter.

Evolution desstructures En raison de la fortepression sur les

prix, l'évolution des structures del'économie laitière est plus pronon-cée que celle de l'ensemble del'agriculture. Alors qu'il y avait en-core 38082 producteurs de lait en2000/2001, il n'en subsistait plus

Stocks obligatoires La Suisse importe environ 40% deson alimentation et une partie deses fourrages. Les stocks obligatoiresprennent le relais et assurent l'ap-provisionnement du pays en cas deperturbations au niveau des impor-tations. Dans le domaine des céréa-les et des fourrages, c'est la filière(importateurs et transformateurs)qui est responsable de cela. Surmandat de «réservesuisse», l'orga-nisme chargé des stocks obligatoi-res, un groupe de recherche del'EPFZ a analysé si la mise en placed'un mécanisme d'attribution desstocks obligatoires par le biais d'unsystème d'appel d'offre permettraitde réduire les coûts. Les résultats decette étude ont démontré qu’un telsystème augmenterait les coûts etqu’il s’ensuivrait une baisse de qua-lité. Pour ces raisons, le groupe derecherche recommande de conser-ver le système actuel et de l'optimi-ser. Newsletter IAW,

www.afee.ethz.ch

Il convient de prévoir, selon l'impor-tance d'un projet de construction,des compléments d'assurance, à sa-voir:• Assurance immobilière (dom-

mages causés par des phéno-mènes naturels): il y a plus-valueen cas de construction ou de ré-novation, mais également lors deréparations augmentant la valeurd'un bâtiment. Il faut une assu-rance de construction. A la fin destravaux, il convient de faire unenouvelle estimation de la valeuret adapter la police d'assuranceen conséquence.

• Responsabilité civile (assuranceRC du maître d'ouvrage): vérifiersi l'assurance RC de l'exploitationagricole offre une protection suf-fisante (exiger éventuellementune promesse de garantie). A lanégative, conclure une assuranceRC du maître d'ouvrage.

• Assurance travaux de construc-tion (casco construction): vérifiersi l'entreprise de construction oul'architecte est couvert pour cetype de risques. Il vaut la peine decontracter en cas de risques im-portants (rénovation ou nouvelleconstruction, éléments porteurs,terrain difficile).

• Assurance de personnes: ilexiste une obligation de payer lescotisations en cas de recours aupersonnel de l'exploitation ou derecrutement à court terme d'ou-vriers par le maître d'ouvrage, etce dès que le salaire dépasse Fr.2300Fr./an (AVS, LAA).

Informations: USP Assurances, asso-ciations paysannes cantonales,agence régionale Agrisano.

www.usp-assurances.ch.Christian Guler, Agridea

que 25290 en 2011. Le prix moyendu lait commercialisé a reculé de79.96cts./kg (2001) à 62.67cts./kgde lait (2011). Les plus grosses ex-ploitations laitières se trouvent dansles cantons de Thurgovie, Fribourg,Neuchâtel, Schaffhouse, Vaud etGenève. www.usp-statistiques.ch

Installations solaires Les installations solaires en pleinchamp produisent du courantélectrique et les surfaces sur les-quelles elles sont implantées peu-vent être gérées en accord avec lesprescriptions sur la biodiversité. Cegenre de projet n'enthousiasme pasl'Union suisse des paysans (USP)qui y voit une pression supplémen-taire sur les surfaces agricoles. Lessurfaces productives, facilement ac-cessibles et pouvant être travailléesavec des machines sont précieuseset doivent être protégées. Prise deposition de l'USP consultable surwww.sbv-usp.ch.

DF_MA0_Kurznews_1212_2012 27.11.12 16:24 Seite 9

Page 10: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

JohannHabermeyer

jourd’hui ont-ils autant de mal à colla-borer avec d’autres exploitations? Lesraisons sont les suivantes:• Peur de perdre son indépendance

(concepts de valeurs).• Peur de ne plus pouvoir exercer les

activités que l’on apprécie. • Peur de dépendre de ses collègues de

travail. • Peur de la concurrence (le nouveau

partenaire pourrait devenir unconcurrent pour la location de terres).

• Manque d’intérêt pour les résultatscomptables.

Pour que les agriculteurs passent de l’étatde concurrent à celui de partenaire, il fautles réunir autour d’une même table et les

Depuis 2009, les 73 CUMA (com-munauté d’utilsation de machinesagricoles) reconnues officiellementen Bavière sont des partenaires de

vulgarisation officiels des Servicesd’agriculture. Les conseillers d’exploita-tion suprarégionaux organisent desséances de vulgarisation à l’attentiondes exploitations. L’objectif de ces ré-seaux de vulgarisation (MR Consult)consiste à ce que les exploitations agri-coles deviennent particulièrement pro-ductives, efficaces et rentables entermes de coûts, qu’il s’agisse d’exploi-tations à titre principal ou accessoire.Cet objectif passe par l’acquisition degrosses machines modernes.

En raison du concept de valeurs trans-mis depuis plusieurs générations, bonnombre d’exploitations considèrent lefait d’être un agriculteur indépendant etdisposant de son propre équipementcomme l’objectif ultime de toute straté-gie de développement d’exploitation.Souvent cet objectif est atteint au prixde conditions de travail difficiles et decoûts élevés, dans le cadre de revenusinsuffisants. En raison de la surface res-treinte des exploitations bavaroises, laplupart d’entre elles considèrent qu’ellessont en compétition avec les autres, cequi complique encore la collaboration.

Conseiller implique de compren-dre Aujourd’hui la plupart des solu-tions reposent sur la collaboration. Maisattention, l’époque des recettes toutesfaites est révolue. Pour qu’une solutionsoit adéquate, il faut qu’elle soit adap-tée à l’exploitation, avec les êtres hu-mains qui la composent et les exigencesspécifiques auxquelles elle doit faireface. Pourquoi les agriculteurs d’au-

inciter à parler de l’avenir. Il est importantqu’ils identifient les potentiels qui s’of-frent à eux et qu’ils ne se contentent pasuniquement de discuter des conditions-cadres qui prévalent dans l’agriculture parexemple. Etre conscient que d’autresagriculteurs sont dans la même situationet que chacun est impuissant à lui toutseul peut les inciter à opter pour de nou-velles solutions. Le vulgarisateur doit dé-montrer clairement ce que les chefs d’ex-ploitation sont réellement en mesured’atteindre (dans le but de créer un sen-timent de satisfaction) et les aider à for-muler des objectifs concrets. Les agricul-teurs prennent ainsi conscience desobjectifs qu’ils seraient capables d’attein-

Pour devenir des partenaires et non plus des concurrents, les agriculteursdoivent regarder ensemble en avant et discuter de leur stratégie. Photo: landpixel.de

VULGARISATION À L’ATTENTION DES CUMA Aujourd’hui, et cela sera d’autantplus vrai à l’avenir, les exploitations à titre principal et accessoire se doivent d’être productives et efficaces, tant en termes de travail que de coûts. Elles ne pourront toute-fois utiliser les avantages offerts par la technique agricole dernier cri qu’en collaborantétroitement au sein de réseaux et en engageant d’autres formes de coopération.

Prendre l’avenir à bras le corps

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Découper le talon et le renvoyer à Lukas Kessler, Commission des jeunes agriculteurs,Belpstrasse 26, 3007 Berne ou à l’adresse électronique: [email protected]. Lafinance de participation sera encaissée directement au congrès.

dre en collaborant avec d’autres col-lègues et en développant des partenariatsavec divers acteurs de l’espace rural.

Séminaires d’orientation et destratégie Les séminaires d’orienta-tion et de stratégie par petits groupes or-ganisés par les cercles de machines etd’entraide de Bavière permettent de réu-nir les agriculteurs à une même table. Cesséminaires sont l’occasion d’accéder auxstructures de réflexion et de décision deschefs d’exploitation. Lors de ces conseilsde groupe d’une journée, les participantsétudient la faisabilité de leurs propres ré-flexions (soit un plan d’affaire simple) àl’aide de chiffres-clés, d’objectifs de ré-sultats et de coûts. A cette occasion, lesparticipants ont également la possibilitéd’en savoir plus sur les stratégies suiviespar d’autres entreprises. Les participantsprennent alors conscience des limitesstructurelles de leurs exploitations et dela nécessité de collaborer entre elles dans

Les jeunes agricultrices et agriculteursjusqu’à 35 ans sont cordialement invités àparticiper au congrès. Les thèmes abordéssont particulièrement intéressants pourcelles et ceux qui ont repris ou qui veulentreprendre une exploitation car ils sont

confrontés à l’évolution et à la stratégie deleur exploitation. Les principaux interve-nants sont Dr Johann Habermeyer et KurtSchär (CEO Biketec SA, «Entrepreneur of theYear 2011®») qui montreront le matin lesdéfis engendrés par la croissance. L’après-

midi sera consacré à des séminaires animéspar des agriculteurs novateurs. Programmedétaillé: www.jeunes-agriculteurs.ch.Inscrivez-vous au moyen du talon ci-dessous en profitant d’une réduction de Fr. 5.– (25 Fr. au lieu de 30 Fr.).

certains secteurs bien précis. Ces sémi-naires sont particulièrement efficaceslorsque les chefs d’exploitation qui y par-ticipent sont originaires de la région etqu’une possibilité concrète de collabora-tion ultérieure existe.

Opportunités grâce à la coopé-ration Les participants à de tels sé-minaires comprennent rapidement lesnouvelles possibilités qui s’offrent à euxen repoussant les limites liées à leur ex-ploitation par le biais d’un travail en ré-seaux ou d’une coopération plus étroite.Partout où des communautés de ma-chines (utilisation de technique en com-mun) ont été créées, il en découle deséconomies de coûts et de capital. Ce ca-pital est alors disponible pour d’autresinvestissements au niveau de l’exploita-tion (construction d’étable, biogaz, di-versification). La plupart du temps, l’ac-quisition de machines en commun n’estque le début d’une collaboration plus

approfondie. Cette dernière peut se tra-duire par l’achat et la vente en commun,l’échange de parcelles, la planificationcommune de la rotation et de la gestiondes cultures, la construction de locauxde stockage commun ainsi que d’autresprojets. Le fait de se spécialiser dans unebranche d’exploitation au sein d’ungroupe permet de créer de nouvellessources de revenu. Alors que certainsagriculteurs utilisent la collaborationpour consolider la croissance interne deleur exploitation, d’autres exploitationschoisissent au contraire de se diversifier. �

Auteur Dr. Johann Habermayer estchef de la vulgarisation et gérant sup -pléant du «Kuratorium bayerischer Ma -schinen- und Betriebshilfsringe e.V.» àNeuburg/Allemagne. www.bkm-info.de

Congrès des jeunes agriculteurs 2013Regarder en avant, aller de l’avant Les jeunes agricultrices et agriculteurs discutent despossibilités et des risques des exploitations qui veulent s’agrandir le 25 janvier 2013 à l’InforamaRütti à Zollikofen (BE). Les exposés seront traduits simultanément en français.

GESTION

L’après-midi, je désire participer aux deux séminairessuivants:

Séminaire 1: 14h00 Innover dans le fromage et la viande et vendre dans le monde entier

Exploitation coopérative avec agriculture contractuelle

Exploitation d’alpage innovante avec para-agriculture

Producteur laitier et porcin dans deux CPE à la fois

Assolement commun entre quatre exploitations spécialisées dans laculture des champs

Séminaire 2: 15h00 Innover dans le fromage et la viande et vendre dans le monde entier

Exploitation coopérative avec agriculture contractuelle

Exploitation d’alpage innovante avec para-agriculture

Producteur laitier et porcin dans deux CPE à la fois

Assolement commun entre quatre exploitations spécialisées dans laculture des champs

Inscription

Nom, prénom

Rue/ferme, No

NPA, Localité

Téléphone

E-mail

Langue: □ allemand □ français

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ErichBertschy

BIEN PLANIFIER SON INSTALLATION Une installation photovoltaïque produitde manière fiable du courant durant au moins 30 ans, avec de faibles frais d’entretien à la clef. En Suisse, les installations solaires occupent déjà une surface de 1.5 mio. m2 et fournissent du courant pour 40 000 ménages. Le potentiel n’est de loin pas encore épuisé.

Installation photovol-taïque sur toiture surune écurie à chevaux de300 m2. La produc tionénergétique avoisine les 39 000 kWh par an.

Chaque jour, le soleil illumine la sur-face de la terre avec 10000 fois plusd’énergie que ce qu’en consommel’humanité. Si l’on installait des mo-

dules solaires sur toutes les façades etles toits les mieux ensoleillés de Suisse,nous pourrions couvrir 1⁄3 de nos besoinsannuels en électricité. En raison des va-riations saisonnières et journalières dansla production d’énergie, les entreprisesde forces motrices doivent compléter lesolaire avec d’autres sources énergé-tiques.

Technique Les cellules de siliciumsont principalement composées de sa-ble siliceux, un des éléments les plusabondants sur la Terre. Sous l’influencede la lumière, elles produisent de l’élec-tricité. Le courant continu produit esttransformé par des onduleurs en cou-rant alternatif qui est généralement in-jecté dans le réseau public.

On distingue différents types princi-paux de cellules photovoltaïques:

• Les cellules monocristallines ont unrendement de 16 à 20% et un aspecthomogène.

• Les cellules polycristallines ont unrendement de 14 à 16% et un aspectbleuté hétérogène.

• Les cellules en silicium amorphe ontun rendement d’env. 5 à 10%.

Sur la base de la bonne rentabilité et deleur aspect homogène, ce sont principa-lement les cellules cristallines que l’oninstalle en Suisse.

Rentabilité Le calcul de rentabilitéest un élément primordial avant deprendre toute décision. Les maîtresd’ouvrage qui ont par exemple montéune installation sur le toit d’une remiseen automne 2011 réalisent majoritaire-ment un rendement à deux chiffres. Larétribution du courant injecté à prixcoûtant (RPC) est un instrument de laConfédération pour favoriser la produc-tion électrique à partir des énergies re-nouvelables. La RPC couvre la différenceentre le prix de production et celui dumarché. Il en découle un prix qui corres-pond aux coûts de production et quipermet un rendement satisfaisant. Dif-férentes interventions parlementairesportent à penser que dans un procheavenir, on va investir davantage d’argentdans les installations photovoltaïques,alors que les délais d’attente pour béné-ficier de cette manne devraient se rac-courcir. Si la décision de réaliser une ins-tallation photovoltaïque est prise, il estrecommandé de déposer dans les plusbrefs délais une demande auprès de«Swissgrid», la société nationale des ex-ploitants de réseaux électriques. Pourl’instant, le temps d’attente se monte àplusieurs années.

Planification et conseil Dansl’agriculture, de grandes surfaces de toi-tures inutilisées se prêtent à des instal-lations photovoltaïques. Contrairementà une installation de biogaz, ces der-nières ne nécessitent pas de travail sup-plémentaire notoire après le montage,si bien qu’elles conviennent aux exploi-tations avec une charge en travail im-portante. La vente de l’énergie produiteoffre l’opportunité de réaliser un revenusupplémentaire intéressant. Mais pouren arriver là, il faut analyser préalable-ment quelques aspects fondamentaux:• Altitude: en règle générale, les instal-

lations photovoltaïques en altitudesont un peu plus productives car il ya moins de brouillard et les tempéra-tures sont plus faibles, ce qui est gaged’une meilleure productivité

• Ombre: l’ombre joue un rôle impor-tant. L’ombre des arbres, des lignesaériennes et des collines peut dimi-nuer considérablement le rendement.

• Orientation: une orientation vers lesud est idéale. Avec les technologiesactuelles, des toitures orientées versl’est ou l’ouest peuvent égalemententrer en ligne de compte. Suivantl’inclinaison du toit, il est possibled’atteindre de bons rendements.

• Ventilation arrière: Une ventilation àl’arrière permet d’atteindre un rende-ment maximal pour une installationphotovoltaïque intégrée ou rajoutée.

• Emplacement de l’onduleur: il est im-portant que l’onduleur soit situé à unendroit ombragé et frais.

• Inclinaison du toit: l’inclinaison idéaleest d’env. 30 degrés. Toutefois, ce pa-ramètre a une faible influence.

L’état de la toiture constitue un autrecritère. Le montage d’une installation

Du courant solaire sur le toit

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Modules solaires

Installation photovoltaïqueintégrée sur 104 m2 de toiture. La produc tionénergétique est de 15000 kWh par année.

Graphique 2: Technique photovoltaïqueGraphique 1: Sources énergétiques

photovoltaïque sur un toit qui devraêtre rénové d’ici cinq à dix ans n’est pasrentable. En revanche, un assainisse-ment à faire prochainement est une op-portunité idéale de réaliser une installa-tion intégrée, qui se justifie égalementd’un point de vue esthétique. Il fautégalement aborder la question du rac-cordement au réseau électrique localafin de tenir compte des éventuels ren-forcements de la ligne suffisamment tôt. La taille de l’installation une fois définie,il faut déterminer si les modifications auniveau du bâtiment doivent faire l’objetd’une demande de permis de construireou non. Dans le canton de Berne, enprincipe, ce n’est pas le cas. Les bâti-

ments situés en zone agricole ou placéssous la protection du patrimoine fontexception.

Les démarches auprès du réseau élec-trique, de l’inspection fédérale des ins-tallations à courant fort (ESTI) et le ser-vice des constructions sont relativementcomplexes. C’est pourquoi il est recom-mandé de demander un projet d’instal-lation photovoltaïque auprès d’un four-nisseur global. Cela donne l’assuranceque tous les travaux nécessaires figurentdans l’offre. En plus de l’installationphotovoltaïque à proprement parler, ilfaut également un échafaudage, un fer-blantier et un installateur électricien. Ilest nécessaire aussi d’obtenir les diffé-

rentes autorisations et ces prestationsdoivent figurer dans l’offre.

Résumé Les coûts de réalisation parKW/p ne cessent de diminuer. De pe-tites installations peuvent quandmême être envisagées du point de vuede la rentabilité malgré des coûts plusélevés. En cas d’assainissement prévupour la toiture, il faut absolument éva-luer si une installation photovoltaïqueest envisageable et judicieuse. Dansl’agriculture, il est possible de réaliserde telles installations grâce à la rétri-bution à prix coûtant du courant in-jecté (RPC) et d’en dégager un revenuannexe. �

Auteur Erich Bertschyest responsable deprojet auprès de la«Genossenschaft fürleistungsorientiertesBauen (GLB)» àLangnau im Emmentalet dispose d’une grandeexpérience dans laplanification et laréalisation d’installationsphotovoltaïques.

GazUranium

CharbonPétrole

Ensoleillementannuel sur la terre

Consommationmondiale

Onduleur DC/ACCompteur courant injectéCompteur utilisateur

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Selon le rapport agricole 2011, le re-venu agricole moyen d’une exploita-tion s’est élevé à environ Fr. 58000.–Parfois je me demande si l’important

travail que les familles agricoles doiventfournir, notamment dans le domaine dela comptabilité, est vraiment justifié parrapport aux autres PME?Bendicht Münger: C’est une questionque je me pose souvent également. Toutle monde parle de moins de bureaucratiemais dans la pratique, c’est l’inverse quiest le cas. Dans le domaine de la comp-tabilité, nous nous efforçons en tous casde simplifier le travail en mettant à ladisposition de nos mandataires unetechnologie moderne, fiable et simplequi leur facilite la vie au quotidien. Au-

trefois, pour effectuer un payement, ilétait nécessaire de prélever de l’argent,d’effectuer le versement en question etde le comptabiliser. Aujourd’hui toutpeut se faire en une seule étape: la fac-ture est lue avec un lecteur optique, lepayement est effectué et la facturecomptabilisée par la même occasion.

Est-ce la seule mesure de simplification?B. Münger: Non. En ce qui nousconcerne à la fiduciaire agricole de Gran-geneuve, nous avons franchi une étapeimportante dans la perspective d’un bu-reau virtuel avec le «Cloud-Computing».

Dans le cadre de ce projet nous collabo-rons avec l’entreprise «Infopro SA» deMartin Köberle. Comme c’est le cas avecl’e-banking, l’agriculteur peut saisir sesdonnées en ligne. Pour ce faire, il ne doitinstaller ni programme ni mise à jour. Enplus de cela, il a la garantie que ses don-nées seront sécurisées.

Qu’est-ce que le cloud-computing?Martin Köberle: Le «cloud-computing»est une technologie qui permet de fourniraux utilisateurs des prestations informa-tiques, au moment où ils en ont besoin.Les prestations informatiques sont four-nies à l’aide d’un terminal central. L’utili-sateur délègue les programmes d’instal-lation, les mises-à-jour et la sécurisationdes données au «cloud computing». Lataille, l’âge ou la marque d’ordinateur nejoue aucun rôle. Il n’y a plus aucune pertede données dues à des ordinateurs défec-tueux. L’utilisateur peut en tout tempss’introduire dans le système en donnantson mot de passe, que ce soit en utilisantun autre ordinateur ou son lap-top, etcontinuer à travailler dans son «nuage».

Comment cela se passe-t-il concrètementpour les comptabilités?M. Köberler: AgroTwin, Agro-Cash etAgroTech, ATWinBiz, Agro-Office et Pi-nus-Software fonctionnent avec notresolution «agro-cloud». Les droits d’accèssont distribués via un agro-managerélectronique. L’utilisateur peut unique-ment accéder à ses propres données.L’agricultrice ou l’agriculteur s’introdui-sent dans le système et saisissent leursdonnées dans le «nuage». Le comptablevérifie la comptabilisation et procèdeaux travaux de bouclement – égalementau sein du nuage. Le bouclement est

transformé en pdf au sein du «nuage» etpeut être directement imprimé par leclient à partir d’un secteur protégé.

La plupart des programmes de comptabi-lité appartiennent à la famille Agro-Twin. B. Münger: Pour ma fiduciaire, commenous nous trouvons dans un canton bi-lingue, j’ai besoin d’un logiciel qui fonc-tionne parfaitement en allemand et enfrançais et qui couvre tous les domainesd’utilisation. C’est le cas d’AgroTwin etde son successeur ATwin.biz.M. Köberler: Le «cloud-computing»fonctionne en fait indépendamment detout logiciel. Tout programme, mêmeAgro-Office, peut y être installé et ainsimis à la disposition des utilisateurs. B. Münger: Nous avons tout d’abordutilisé la solution «cloud-computing»chez nous à l’agro-fiduciaire de Grange-neuve. Je peux m’appuyer sur cinq col-laborateurs internes et 15 comptablesexternes travaillant à domicile. Consta-tant que la solution «cloud-computing»fonctionnait, nous avons étendu son uti-lisation aux agriculteurs. Le «cloud-com-puting» est également une solutionavantageuse pour les communautésd’exploitation ou étables communau-taires. Chaque associé peut saisir lesdonnées qui relèvent de sa responsabi-lité. Les données ne sont plus transféréesde ci de là et cela évite des erreurs, parexemple dans la mise à jour des don-nées. Un autre avantage réside dans lacapacité de comptabilisation élevée.Avec les anciens systèmes, il était égale-ment possible de travailler de manière

COMPTABILITÉ AGRICOLE L’ordinateur à domicile est exposé à un risque constant.Le «cloud-computing» (soit le «nuage informatique» en français) offre davantage de sé curité pour les programmes et les données. Dans l’interview ci-dessous, le responsablede la fiduciaire agricole de Grangeneuve, Bendicht Münger, et le directeur d’Infopro,Martin Köberle, démontrent comment faire pour que cela soit effectivement le cas.

La bureautique dans les nuages

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Bendicht Münger, Ing. Agr. ETS, dirigela fiduciaire agricole de Grangeneuveà Posieux (FR). www.agrofid.ch

GESTION

Cloud-computing dans l’agricultureLes fiduciaires agricoles de Grangeneuve, Thurgovie (Weinfelden) etFidasol SA (Lausanne) sont passées au «cloud-computing». Leurs clientspeuvent travailler dans le «nuage».

D’autres fiduciaires agricoles (Emmental Bärau, Seeland Ins, SegecaLoveresse, Rütti Zollikofen) utilisent le «cloud-computing» à l’internepour les comptabilités qu’elles traitent.

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efficace et rapide, à condition toutefoisqu’Internet fonctionne correctement.

En quelque sorte vous avez quasiment«intégré» le bureau à domicile des agri-culteurs au «nuage».B. Münger: Oui, c’est exact. Les logi-ciels de travail et les données sont dé-couplés de l’ordinateur familial qui estsouvent utilisé par l’ensemble de la fa-mille, les enfants y téléchargeant leursjeux et divers autres programmes. M. Köberler: Des données peuvent êtreperdues suite à de mauvaises manipula-tions, des programmes espions ou des vi-rus, ce qui est très mauvais pour des don-nées comptables sensibles! Notre «Cloudsolution» permet de sécuriser tout cela.

La sécurisation électronique des donnéesn’est-elle pas plus problématique que cel-le qui est effectuée sous forme papier?

M. Köberle: le bouclement comptableest conservé sous un format PDF/A quipermet d’archiver les données digitalessur le long terme. Il pourra encore êtrelu et imprimé dans dix ou vingt ans.

Et la sécurisation des données s’effectuequelque part dans une mémoire de stock-age en Extrême-Orient?M. Köberle: Non, certainement pas.Notre entreprise se charge elle-mêmede la sécurité des données, ici en Suisse.Nos bureaux administratifs et nos termi-naux sont situés dans un bâtiment hau-tement sécurisé. Le premier niveau desécurisation des données se situe à l’au-tre extrémité du bâtiment, le seconddans nos locaux administratifs et le troi-sième consiste en un back-up (copie desécurité) dans un bâtiment situé à unedistance de 5 km à vol d’oiseau. Nousdisposons de back-up pour les 60 der-

Martin Köberle, ing. agr. ETS et informaticien,dirige l’entreprise Infopro à Zollikofen ainsi queson secteur Agro Cloud (solutions cloud pour lesfiduciaires agricoles). www.infopro.ch, www.agro-cloud.ch

Interview DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

niers jours, mensuels, semestriels et an-nuels. En plus de cela, les sept dernièresversions sont également mises en mé-moire. B. Münger: La comptabilité prend uneimportance toujours plus grande. Elleest importante pour les impôts, pourbénéficier de crédits bancaires et agri-coles, pour obtenir des payements di-rects, des subventions de la part descaisses maladies, etc. Pour venir à boutde cette bureaucratie, nous avons crééen collaboration avec Martin Köberle uninstrument sûr et avantageux, qui tientcompte du progrès technologique. J’es-time que tout ce qui est important pourl’exploitation agricole (correspondancecommerciale, calculs, contrats, etc.) doitpouvoir être stocké et centralisé sousforme digitale. Quant à la transmissiondes données techniques agricoles, ils’agira de la prochaine étape. �

GESTION

Nous vous remercionspour cette interview.

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Beat Gügler

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

GESTIONCOLLABORATION INTER-ENTREPRISES

A partir d’une exploitation mixteavec 30 vaches à l’attache, une dé-cennie a suffi pour donner nais-sance à une stabulation libre avec

125 vaches laitières, deux robots, uneporcherie d’élevage (40 truies) et d’en-graissement (600 PPE) ainsi qu’uneinstallation de biogaz. Les branches d’exploitation s’appuient sur des coo-pérations.

La collaboration est décisivepour la croissance Dans le do-maine de la production laitière, l’ex-ploitation Nuesch confie l’élevage de laremonte à des exploitations parte-naires, qui lui ont majoritairement cédéleurs droits de livraison. L’augmenta-tion des besoins en fourrage a été l’oc-casion de collaborer avantageusementavec les exploitations voisines. Un par-tenaire est responsable de la fauche, undeuxième de la mise en andains et dupirouettage. La famille Nüesch secharge pour sa part de la récolte del’ensilage d’herbe. Selon ses calculs, lesfrais de conservation de l’ensilaged’herbe sont inférieurs à Fr. 25.–/dt MS(moyenne entre Fr. 30.– et Fr. 40.–/dtMS).

L’affouragement des vaches laitièress’effectue via une mélangeuse automo-trice. Grâce à une utilisation en com-mun, cette machine est utilisée environ800 heures par an, ce qui permet dedistribuer économiquement quelque1500 et 2000 rations mélangées.

Dans le domaine de la productionporcine, la famille Nüesch est membred’un cercle de répartition du travail.Cette spécialisation permet d’accroîtrel’efficacité de la production de porce-lets. Les porcelets sont engraissés dansla porcherie d’engraissement de l’ex-ploitation.

En plus de cela, la famille Nüesch estcopropriétaire de l’installation de bio-gaz Rhy-Biogascx qui a été construitesur son terrain. Une société anonyme aété créée à cette fin. Deux collègues detravail officient en tant qu’actionnaires. L’exploitation Nüesch est une commu-nauté père-fils composée de PaulNüesch (le père) et de ses deux fils Peteret Mathias. On voit que Paul Nüeschapplique donc également à sa famille leconcept de collaboration.

Avantages et inconvénients Lesdiverses collaborations engagées per-mettent à la famille Nüesch de se diver-sifier sans pâtir des inconvénients aux-quels serait confrontée une exploitationindividuelle (pressions sur la famille, p.ex. en raison des connaissances à ac-quérir, branche d’exploitation trop pe-

Les silos tranchéessont particulièrement

adaptés pour unecollaboration entre

exploitations.

MAÎTRE DE LA COLLABORATION Paul Nüesch de Widnau dans le Rheintal (SG) est à juste titre considéré comme un pro de la collaboration, ce qui lui permet de profiter des avantages offerts par la diversification.

Croissance et diversification grâce à des coopérations

tite ou degré d’organisation trop com-pliqué). Pour la famille Nüesch et leurspartenaires, ce n’est pas le cas. Les di-verses collaborations engagées permet-tent aux différentes branches d’exploi-tation d’atteindre la taille critiquenécessaire. De même, l’acquisition desconnaissances nécessaires peut être ré-partie sur plusieurs personnes. La diver-sification réduit le risque financier pourl’exploitation, ce qui compense les dés-avantages de la spécialisation.

Résumé Une bonne collaborationest bénéfique pour toutes les parties.Elle permet de gagner du temps et deréduire les coûts. Pour que le succès soitau rendez-vous, Paul Nüech conseillede veiller au points suivants:• Faire preuve de tolérance et de flexi-

bilité.• Poursuivre ensemble un objectif.• Discuter ensemble. • Etablir des conventions précises. • Connaître les problèmes et les désirs

de ses partenaires. • Toutes les parties doivent en retirer

un bénéfice. �

Auteur Dr Ing. Agr. EPF Beat Gügler,8532 Warth (TG)

Les articles en pages 10 et 11 abordentégalement le sujet de la collaboration.

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ChristineMühlemann

Matteo Aepli

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Dans un contexte où le marchés’élargit constamment tout étant demoins en moins transparent, leconsommateur est toujours plus

friand de produits authentiques et natu-rels. Le commerce de détail tout commele secteur touristique local, les magasinsde village ou le secteur du tourisme ontidentifié cette tendance et misent sur lacommercialisation des produits régio-naux. L’agriculture cherche également àutiliser ce potentiel. Le régionalisme estle symbole même du naturel, de la fraî-cheur et de la tradition. Dès lors les pro-ducteurs sont contraints de développerune stratégie qui adapte son offre auxbesoins des consommateurs.

Où acheter quoi? Les produitspour lesquels le consommateur estime

que la provenance régionale constitue uncritère qualitatif spécifique conviennentgénéralement pour une commercialisa-tion régionale. Pour disposer d’un labelrégional, les producteurs doivent toute-fois remplir certains critères de qualitéainsi que des directives bien précises, cequi limite les possibilités: il faut d’unepart que les matières premières soientdisponibles et d’autre part que des struc-tures de transformation et de logistiquerégionales répondant aux standards lé-gaux en vigueur existent. Il en découlesouvent des coûts d’investissement éle-vés. Pour une commercialisation régio-nale professionnelle et coordonnée, qua-tre organisations se sont durablementétablies sur l’ensemble de la Suisse:• Le Meilleur de la Région.• Culinarium, Alpinavera.• Pays Romand. • Pays Gourmand.

COMMERCIALISATION RÉGIONALE La tendance à la commercialisation régionales’est instaurée depuis longtemps dans toutes les branches. Le régionalisme n’est toutefois pas une garantie de succès en termes de vente. En fait, ce sont surtout la commercialisation et le positionnement qui jouent un rôle décisif.

Produits de la régionGESTION

Les produitsrégionaux doiventconvaincre grâce àleur qualité et leur

exclusivité.

Le site a beaucoup d’importanceLa paysanne Christine Dardel d’Aarberg (BE) vend des légumes, des œufs, du lait ainsi quedivers produits de son jardin sous le label «le meilleur de la région du Seeland»

Quel a été l’élément déclencheur de la vente de produits régionaux?Christine Dardel: ma belle-mère vendait déjà des pommes de terre et des œufs à la ferme.Lorsque j’ai commencé à travailler sur l’exploitation il y a 40 ans, j’ai poursuivi la ventedirecte tout en étoffant progressivement l’assortiment. Comme nous devions souventtravailler au champ, nous avons rapidement installé un petit étalage en self-service. Lesclients ont beaucoup apprécié cette offre, que nous avons maintenue au fil des ans.

Qu’est-ce qui est décisif pour réussir?La qualité des produits ainsi qu’une belle présentation jouent un rôle capital. Mais lesite revêt lui aussi une grande importance. Lorsque la filiale Coop du village a fermé,nous avons néanmoins perdu beaucoup de clients de passage, soit des consommateursqui passaient devant la ferme en se rendant à la Coop. Aujourd’hui, nous pouvonssurtout compter sur une clientèle de base.

Comment voyez-vous l’avenir?La reprise par mon fils, qui va se faire tout prochainement, sera pour moi l’occasiond’abandonner le stand de vente. Comme l’investissement en temps est très important, ilest difficile d’exercer une telle activité parallèlement aux travaux de l’exploitation. Enlançant de nouvelles idées et en s’impliquant activement, le stand permettrait toutefoissûrement de continuer à générer un revenu supplémentaire intéressant.

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Auteurs ChristineMühelmann, travaillepour le «Regions- undWirtschaftszentrumOberwallis SA». MatteoAelpli est collaborateurscientifique au sein dugroupe Economieagraire de l’EPFZ deZürich.

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La question consistant à savoir si c’estla vente directe ou le commerce de dé-tail via un intermédiaire qui constitue lecanal de vente le plus approprié dépenddes ressources et des capacités disponi-bles. Il est également capital que le canal de vente envisagé soit en adéqua-tion avec l’image du produit. Indépen-damment de cela, les organisations faî-tières mettent à la disposition desproducteurs une plate-forme marketinget leur permettent un meilleur accès aumarché lorsque les conditions cadres sedégradent.

En tant qu’intermédiaire entre le pro-ducteur local et le tourisme, le secteurde la restauration dispose d’un potentielimportant qui doit être encore mieuxutilisé. L’organisation de l’achat des pro-duits régionaux par le secteur de la res-tauration ainsi que la sensibilisation dela clientèle aux produits régionauxconstitue un défi important.

Un volume de marché qui tend àaugmenter Beaucoup se posent àjuste titre la question suivante: com-ment va évoluer le marché des produitsrégionaux? Finalement, ces dernièresannées, si le chiffre d’affaires des pro-duits régionaux a évolué, les importa-tions de denrées alimentaires ont ellesaussi constamment progressé. A pre-mière vue, cette évolution semble être

contradictoire. Elle reflète toutefois lesbesoins des consommateurs pour un as-sortiment diversifié et internationalainsi que pour des produits véhiculantune image naturelle, traditionnelle etfiable. A cette occasion les produits ré-gionaux et d’importation ne s’excluentpas mutuellement mais se complètent.De l’avis des spécialistes, le potentielque recèle la commercialisation régio-nale n’est de loin pas épuisé et lesconsommateurs restent prêts à payer.

Le régionalisme ne garantit pasà lui seul un prix élevé Dans laperspective d’une ouverture des fron-tières, les produits traditionnels ne se-ront pas les seuls à être mis sous pres-sion. Ce sera également le cas desproduits régionaux. Plus le positionne-

ment d’un produit est adéquat et origi-nal, plus la pression qui prévaut sur lesprix est faible. En soit, un produit régio-nal ne donne aucune garantie pour unprix de vente supérieur. Il est unique-ment un argument de base pour la com-mercialisation. Le consommateur ne faiten effet pas qu’acheter un produit: ilsouhaite également vivre une expé-rience d’achat particulière et disposerd’un service ou d’une histoire. Associésà l’origine du produit, la présentation,un label certifié ou une transformationspécifique peuvent être utilisés de ma-nière ciblée pour conférer ce sentimentau consommateur. A cette occasion,qualité et exclusivité sont des condi-tions essentielles. Seul celui qui fournitune réelle plus-value sera en mesure deréaliser un supplément de prix. �

Le potentiel dans lacommercialisationdes produits régionaux n’est pasencore épuisé. Photos: Pro Zürcher Berggebiet.

La collaboration avec les autres prestataires est capitaleMaya Rast, paysanne à Rüti (GL) commercialise de la viande de bœuf, des légumes, desbaies, de la mélisse ainsi que divers produits du jardin sous le label Alpinavera.

Comment en êtes-vous arrivée à commercialiser des produits régionaux?Maya Rast: Je commercialise déjà depuis longtemps des produits de l’exploita -tion, que ce soit à la ferme ou sur commande. Il y a bien deux ans de cela, jeme suis affiliée au label Alpinavera, qui recherchait alors des producteursissus du canton de Glaris.

Quels sont les facteurs de succès les plus importants?Le site joue un rôle déterminant, tout comme les prix d’ailleurs. Aproximité de la ville, les consommateurs payent pratiquement deux foisplus cher qu’à la campagne. Mais la demande est également très bonneici, car les clients connaissent l’exploitation et savent parfaitement d’oùproviennent les produits. J’estime également qu’il est primordial decollaborer avec un autre prestataire, ce dernier commercialisant parexemple sur le marché les produits qui font défaut dans son assortiment.

Comment voyez-vous l’avenir en ce qui concerne le commerce auniveau régional?Comme nous sommes en train de construire un nouveau local de transfor-mation, j’ai fortement réduit la production. En ce qui concerne les produitstransformés, les prescriptions sont particulièrement sévères. Dans un an, j’aitoutefois l’intention de me relancer à nouveau à fond dans cette activité et deproposer un étalage de vente.

GESTION

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Fendt continue d’investir

Suite à l’inauguration officielle finseptembre de la nouvelle usine detracteurs de Fendt, la premièrepierre du nouveau Forum, qui com-prend un centre pour les visiteurs, aété posée. Cette nouvelle con-struction constitue un agrandisse-ment du forum existant qui passe de 3600 à 7400m2. Il s’agira d’un centre international orienté vers lacommunication où Fendt ira à larencontre de ses clients, de ses amiset de ses visiteurs en provenance du monde entier. Ce nouvel édificeouvrira ses portes en septembre2013.

20 12 2012 · REVUE UFA

Tracteur de l’annéeChaque année, un jury composé dejournalistes agricoles de 22 pays eu-ropéens décerne les mentions de«Tractor of the Year» et de «GoldenTractor of Design» ainsi qu’un prixpour le meilleur tracteur spécial.Cette année, le gagnant est leDeutz-Fahr «Agrotron 7250 TTV»,qui remporte le titre de «tracteur del’année» et la médaille d’or du de-sign. Chez les tracteurs spéciaux, lapalme revient à New Holland avecson modèle «T4060F»

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

GVS-Agrar concentreses secteurs

La nouvelle série «5600» de MasseyFerguson remplace les modèles «MF5420», «MF 5430», «MF 5440» et«MF 5450». Le modèle «MF 5410»restera quant à lui disponible. Laconception de la nouvelle série sebase sur le véhicule «MF 5400» etcomprend diverses nouvelles carac-téristiques. En particulier, les nou-veaux tracteurs devraient encoremieux se prêter au montage d’unchargeur frontal que précédem-ment. Ainsi, la cabine bénéficie d’unnouveau design (toit vitré intégré)alors que le capot plongeant rema-nié offre une meilleure visibilité. Lazone de l’essieu avant jouit d’unenouvelle construction avec le rele-vage et la prise de force avant, sibien que les dimensions extérieuress’en trouvent encore réduites, ce quirenforce la maniabilité du véhicule.

Ces tracteurs sont dotés de mo-teurs 3 cylindres avec une cylindréede 3.3 litres et injection Common-rail de la maison Agco (Sisu). Le trai-tement des gaz d’échappement esteffectué au travers d’une recircula-tion externe des gaz refroidis com-

binée à un catalyseur d’oxydationdiesel. En ce qui concerne la trans-mission, le constructeur mise sur laboîte «Dyna-4» éprouvée 16x16avec quatre rapports sous charge. Latransmission est commandée par lebiais d’un levier «Powercontrol» si-tué sur la droite et qui comprend lesfonctions d’embrayage et de pas-sage sous charge. Une transmissionautomatique est disponible en op-tion. La cabine est basée sur la ver-sion «Essential» du «MF 7600». Elleexiste en trois versions avec toit

plat, standard ou vitré. Massey Fer-guson complète en outre la série«3600» avec les modèles «3630»,«3640» et «3650» comprenant tousla dénomination «xTra». Le modèle3625 » quant à lui reste inchangé. Lamotorisation de ces modèles estégalement assurée par un moteurinterne à Agco de 3 cylindres avecinjection Commonrail.

Au niveau de la transmission, ontrouve une boîte électrohydraulique«PowerShuttle» «Speedshift» et24x12 vitesses.

Nouvelles séries chez Massey Ferguson

cipal à Schaffhouse alors que la dis-tribution des grosses machines derécolte a été transférée précédem-ment à Koblenz et intégrée au seinde la société fille de GVS Fried AG.Cette réorganisation permet à GVS-Agrar d’éviter d’éventuelles fric-tions car de nombreux fabricants demachines ne sont pas toujours satis-faits qu’un importateur entretiennedes relations trop étroites avec unemarque de tracteurs. Le nouveaubâtiment permettra de produire desmachines pour les transportersd’Aebi. GVS-Agrar a conclu uneconvention de collaboration dontl’autochargeur «LD42» notamment,présenté récemment, est issu.

D’ici fin 2014, GVS-Agrar va réaliserà Balterswil (TG), sur une surface de15000m2 et pour un montant de 8mio. de francs, un nouveau centrede compétence pour la productionde ses propres machines de lamarque «Agrar» ainsi que pour ladistribution des machines desmarques «Krone», «Horsch», «Rabe»et autres. Le crédit y relatif a été ac-cepté par l’assemblée des déléguésde GVS. Le site actuel de Flawil(SG), où GVS-Agrar fabriquait lesautochargeuses et les citernes àpression de la marque «Agrar», seraainsi abandonné et concentré aumême endroit avec les unités devente «Agrar Center» et «Terra-profi». La vente des tracteurs demarque «Fendt», «Massey Fergu-son» et «Valtra» reste au siège prin-

Ils se réjouissent du nouveau centrede compétences: Daniel Stahl,remplaçant du directeur, YvonneTanner, cheffe du marketing et UgoTosoni, directeur de GVS-Agrar.

Grimme reprend KleineA la mi-novembre 2012, le groupeGrimme a repris les activités com-merciales du fabricant de machinesagricoles Kleine. Cette entreprisefondée en 1874 développe et pro-duit des machines pour la récoltedes betteraves, le chargement et latechnique de nettoyage. «La pro-duction, la distribution, le service etl’approvisionnement en pièces derechange des machines Kleine sontassurés», selon un message du nou-veau patron de l’entreprise, FritzGrimme.

Kuhn: une appli pour semerKuhn a développé une applicationpour smartphones visant à soutenirl’agriculteur dans le réglage de sonsemoir et à optimiser les semis. Enoutre, Kuhn lance un nouveau se-moir monograine sous la dénomina-tion de «Maxima 2 RX».

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

2 ans de garantie

Avec la prolongation de la garantieà deux ans, le spécialiste suédois dutravail du sol Väderstak ouvre unenouvelle voie. «Cette prolongationse veut le reflet de la qualité de nosproduits», explique Fredrik Lundén,directeur du marketing. Pour lechoix de ses matériaux, Väderstadchoisit la plupart du temps des so-lutions un peu plus chères mais quise traduisent par un solidité et unerésistance accrues. En fin de comp-te, la durée de vie prolongée qui endécoule s’avère tout de même pay-ante, vu que ces machines ont unelongévité prolongée et une meilleu-re valeur à la revente.

Une lacune combléeEn lançant le nouveau transporteur«TP420», inspiré du modèle«TP460», Aebi commercialise un vé-hicule performant doté d’un con-cept de commandes simplifié. Il enrésulte un transporteur de classemoyenne qui se caractérise par unecharge admissible élevée, un excel-lent confort de conduite et un mo-teur turbodiesel puissant de 109CV.Le cockpit abrite des unités de com-mande mécaniques conventionnel-les. Dans la version de base, l’essieuavant dispose d’une suspension hy-dropneumatique. Le nouvel essieuarrière n’est par contre pas équipéde suspension.

22 12 2012 · REVUE UFA

chaque exploitation», affirme BerndApfelbeck, directeur de Weide-mann. On a constaté que les be-soins des clients au cours des der-nières années avaient tellementévolué qu’un concept de modèlesclassique n’était plus à même deprendre correctement cette indivi-dualité en compte. Avec la réorga-nisation de la palette de modèles etl’élargissement de l’offre des op-tions, une machine peut désormaisêtre configurée de manière beau-coup plus individuelle, a ajouté lepatron de Weidemann. Cette indi-vidualisation est rendue possiblepar la flexibilité particulière de laproduction dans l’usine moderne deWeidemann à Korbach.

Rapid présente l’«Orbito»

Rapid a présenté à l’Agrama à Berneson nouveau porte-outil mono-axe«Orbito». Doté d’une transmissionhydraulique continue, l’«Orbito»complète l’assortiment existant versle haut de la gamme. Il suffit de pres-ser sur un bouton pour déplacer l’axeet ainsi le centre de gravité de lacombinaison de machines, en rou-lant. Un autre bouton permet quantà lui de commuter les types de direc-tion par guidon ou par levier manuel.La direction de l’engin s’effectue parle biais de capteurs intégrés au gui-don. Le mono-axe peut être conduittemporairement uniquement de lamain gauche ou de la main droite,selon le souhait de l'utilisateur.

Weidemann vient de présenter ré-cemment un nouveau concept pourles séries «11» et «12». Les quatrenouveaux modèles de base «1140»,«1160», «1260» et «1280» (photo)remplacent les 13 anciens types deces séries. Par ailleurs, un «LP-Hof-trac» avec une faible hauteur(190cm) continue à être proposé.Les agriculteurs ont désormais lapossibilité de composer leur ma-chine en fonction de leurs propresconditions d’utilisation. «Ce n’estpas une multitude de modèles quiest à même de résoudre les pro-blèmes de manière optimale maisune adaptation individuelle pour

«Hoftrac» se faitplus individuel

Avec un abreuvement convention-nel au seau, l’élevage intensif desveaux en détention individuelle estdifficilement réalisable avec unecharge en travail acceptable. Dés-ormais, Förster Technik offre unesolution technique à ce problèmeavec la nouveauté mondiale «Cal-frail». Cette dernière permet d’af-fourager les veaux détenus indivi-duellement jusqu’à huit fois parjour avec de petites portions fraî-

chement préparées. Cela permet unélevage intensif dès les premiersjours de vie. «Calfrail» est géré etapprovisionné par un automate àbuvées. Cela permet d’éliminer letravail pour la préparation de la bu-vée, le transport et la distribution.Il n’est plus nécessaire non plus denettoyer les seaux et les ustensiles,ce qui représente un grand gain detemps. Le contrôle et le suivi desanimaux peuvent être organisés de

manière flexible au cours de la jour-née. L’automate à buvée fournit sursimple pression d’un bouton toutesles informations nécessaires à unegestion optimale des veaux (p. ex.buvée ingurgitée et vitesse de suc-cion). «Calfrail» est relié à un auto-mate à buvée par un tuyau d’unelongueur jusqu’à 32 m. Une sortede station d’abreuvement se dé-place d’un igloo à l’autre sur uneglissière.

Abreuver les veaux individuellement en détention séparéeTECHNIQUE AGRICOLE

BRÈVES

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Ce sondage a étéorganisé en collabora -tion avec TransferPlus àStansstad et a étéeffectué entre le 17 octobre et le 2 novembre 2012.

Les résultats de cesondage serontprésentés de manièreplus détaillée dans unedes prochaines éditionsde la Revue UFA.

Un quart des agriculteurs comptent investir dans les installations d’étables au cours des troisprochaines années.

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raisons. Cette tendance est particulière-ment marquée chez les agriculteurs ro-mands. Tant les agriculteurs ayant desprojets d’investissement concrets pourles trois prochaines années que ceux quin’ont pas l’intention d’investir affirmentavoir différé des investissements.

Un quart des agriculteurs interrogés aestimé que leur exploitation allaits’agrandir au cours des trois années àvenir alors que deux tiers d’entre euxs’attendaient à une stagnation. Prèsd’une exploitation sur dix table sur uneréduction. En ce qui concerne leur re-venu personnel, 40% des agriculteursayant participé au sondage ont estiméque leur revenu baisserait au cours decette même période. �

le faire dans des équipements de fermeintérieurs. Les agriculteurs disposantd’un budget moyen (Fr. 50000.– à Fr.100000.–) pour investir dans la tech-nique agricole ont plus fréquemmentévoqué l’acquisition de machines pourles cultures fourragères, les grandes cul-tures ainsi que la technique de récolte.La majorité des agriculteurs compte in-vestir dans du neuf. L’achat d’occasionsest néanmoins également envisagé parbon nombre d’entre eux.

Projets mis en attente La moitiédes agriculteurs interrogés a expliquéavoir mis en veilleuse des investissementsdans le domaine de la technique agricolepour des motifs économiques ou d’autres

Un sondage représentatif de la Re-vue UFA basé sur 510 interviews té-léphonique (355 en CH allemande,155 en Romandie) a voulu définir le

profil d’investissement des agriculteurs. Les résultats détaillés seront présentésdans nos prochaines éditions, mais envoici déjà un résumé succinct.

Une petite moitié compte inves-tir Selon notre sondage, 44% des agri-culteurs suisses comptent investir dans latechnique agricole dans les trois ans à ve-nir. Un quart des agriculteurs interrogésdésire investir dans les équipements deferme (construction et installation d’éta-ble). Une proportion nettement plus fai-ble souhaite le faire dans des tracteurs etautres engins de transport (8%), des ma-chines de fenaison (7%) ou de grandescultures (6%), la technique de récolte(3%), la gestion des engrais de ferme(2%), la technique de traite (1%) ainsique dans d’autres secteurs (1%).

Selon ce sondage, les agriculteurs ro-mands semblent être plus enclins à inves-tir dans le domaine de la technique agri-cole que leurs collègues alémaniques. Lesgrandes exploitations ont exprimé desbesoins en investissements plus élevéscar elles comptent s’agrandir ces pro-chaines années. Par rapport à la moyennedes exploitations, elles se distinguent parleur souhait plus prononcé d’investir dansles équipements de ferme.

Volume d’investissement En cequi concerne les montants que les agri-culteurs comptent investir dans la tech-nique agricole, on constate que ceux quienvisagent des investissements élevés(montant total prévu supérieur à Fr.100000.–) comptent principalement

TECHNIQUE AGRICOLE

Agriculteurs prêts à investirSONDAGE A l’aide d’un sondage représentatif, la Revue UFA a analysé le profil d’investissement des agriculteurs suisses dans le domaine de la technique agricole et de l’équipement de ferme. Au cours des trois années à venir, 44 % des agriculteurs ont l’intention d’investir. La majorité d’entre eux compte le faire prioritairement dansl’équipement de ferme.

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KNOW-HOWSUCCESS STORY

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KNOW-HOW

Claas produit desensileuses automotri-ces depuis 40 ans. Surla photo, on aperçoit lemodèles haut degamme «Jaguar 980»disposant de l’agrégatà maïs «Orbis 750».

L’histoire de l’ensileuse automotricecommence au début des années1960 lorsque les constructeurs onttenté de transformer une machine

de récolte des fourrages traînée en un vé-hicule avec son propre moteur et ses pro-pres commandes. Ces engins qui ont l’airun peu cocasse pour notre œil actuel onttoutefois été le point de départ d’unemachine dont on ne pourrait plus se pas-ser aujourd’hui. Animés par un esprit depionnier et novateur, les ingénieurs sontparvenus à développer des machinesplus performantes tout en diminuant lesémissions et les charges au sol.

Depuis 40 ans Cela fait 40 ans queClaas s’est lancée dans ce segment avecla fabrication à Harsewinkel de la pre-mière ensileuse à maïs automotrice «SF60» qui prenait deux rangs. La «SF 80»est arrivée sur le marché en 1974 en tant

que représentante de la deuxième géné-ration, équipée d’un moteur V-10 deDeutz (267 CV) et un bec de trois rangs.Les deux premières années, pas moinsde 500 pièces ont été produites.

Le 10000e exemplaire a quitté l’usineen 1998, en même temps que le lance-ment de la série «Jaguar 800». Cette der-nière a été l’une des plus appréciées et apermis à Claas de ravir jusqu’à 60% desparts de marché dans certains segments.

C’est en 2004 que Claas a construit la20000e ensileuse «Jaguar». Trois ansplus tard, la série «900» a été lancéeavec six modèles au total dans une plagede puissance entre 412 et 830CV.

Modèle anniversaire C’est en no-vembre 2011 que la 30000e ensileusede Claas a quitté les chaînes de Harse-winkel – dotée d’une peinture spécialepour l’occasion. Cette ensileuse a été

présentée et sacrée «machine de l’année2012» lors de l’Agritechnica avant departir en tournée promotionnelle en Al-lemagne. Cette pièce unique a désor-mais trouvé preneur auprès de la CUMAde Dilligen en Bavière qui regroupe 180agriculteurs qui ont pour objectif de ré-colter leurs surfaces le plus efficacementet le plus avantageusement possible. Laremise de ce modèle spécial a symboli-quement eu lieu lors de la «zentralenLandwirtschaftsfest» (ZLF) à Munich à lafin septembre.

Concept intelligent d’économiede diesel Grâce au «Dynamic Po-wer», les modèles actuels «Jaguar 980»et «970» (avec des moteurs MAN) adap-tent automatiquement la puissance dumoteur sur dix paliers en fonction desconditions d’utilisation instantanées.Cela signifie que la machine ne demande

ENSILEUSE AUTOMOTRICE CLAAS «JAGUAR» Plus de 30 000 modèles de l’ensileuse automotrice «Jaguar» ont déjà été produits par Claas. C’est en 1972 que lapremière machine est sortie des chaînes de production à l’usine de Harsewinkel. A l’occasion de cet anniversaire, Claas a présenté l’automne dernier à l’Agritechnica un modèle avec une peinture spéciale qui a désormais trouvé preneur en Bavière.

30000 clients satisfaits

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

KNOW-HOW

De série: dispositif de pression des pneus.

SUCCESS STORY

Urs Bütikofer, DanielRüfenacht et le chauffeur

Christian Wyss.

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie àintervalles irréguliersdes articles concernantles machines agricolessous le titre testpratique. Les partenai-res d’interview, res pec -tivement les propriétai-res de ces machinessont générale mentchoisis en collaborationavec les fabricants oules importateurs.

www.lely.com

«La technique est au point»Urs Bütikofer et Daniel Rüfenacht de Limpach (BE) ont une entreprise de travaux agri -coles pour la récolte des fourrages et le semis du maïs. Depuis la fondation de l’entre-prise en 2004, ils utilisent une ensileuse de type «Jaguar». Actuellement (depuis l’au -tom ne 2008), c’est le modèle «Jaguar 940» qui est à l’œuvre et qui effectue environ 500heures par année. «Le principe de construction simple avec des commandes directes, larépartition du poids et la bonne accessibilité pour les travaux d’entretien nous ont con -vaincus», expliquent-ils en chœur. A noter que la «Jaguar 940» est équipée d’usine d’uneinstallation de réglage de la pression des pneus. Pour le maïs, c’est un bec sans rangs desix mètres «Orbis 600» qui est monté alors qu’un pick-up «PU» est utilisé dans l’herbe.

L’année prochaine, Urs Bütikofer et Daniel Rüfenacht comptent encore utiliser le modèle«940» avant de réfléchir à une nouvelle acquisition. «Pour nous, la technique de cesmachines est au point», s’accordent-ils à dire. Au niveau des doléances, ils ne désire-raient qu’un tambour avec davantage de couteaux pour que les rouleaux ameneurspuissent tourner plus vite.

KNOW-HOW

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au moteur que la force dont elle a be-soin, ce qui économise de l’énergie et ducarburant. En combinaison avec un tem-pomat, en plus d’économiser du carbu-rant, le système «Dynamic Power» faci-lite grandement la vie au conducteur. Sil’on définit une vitesse optimale, celapermet d’avoir des processus de travailconstants et, partant, économiques surl’ensemble de la chaîne de récolte. Cefaisant, le travail de l’ensileuse gagne demanière conséquente en rentabilité,même avec de grandes variations desconditions d’utilisation ou des cultures.

Réglage automatique de la lon-gueur de coupe En complément ausenseur de matière sèche (MS) bienconnu, il est possible en option d’adap-ter la longueur de coupe automatique-ment en fonction de la MS. Sur le ter-

minal de commande «Cebis», le conduc-teur peut définir préalablement les pa-ramètres. Avec une teneur en MS de parexemple 40%, la longueur de coupesera de 4mm alors qu’elle sera de 8mmavec 30% MS. Cela permet à l’ensileuse«Jaguar» de hacher automatiquementtout type d’ensilage pour qu’il se tassede manière optimale au silo – mêmedans des cultures où les teneurs en MSsont irrégulières.

Nouveau Corn-cracker En plus desCorn-crackers usuels avec un diamètre durouleau de 196 ou 250mm, Claas pro-pose désormais un «Multi Corn-Cracker»(MCC) avec un plus grand diamètre. Ce«MCC» permet un échange facile des rou-leaux en fonction des différentes condi-tions de récolte ou cultures. La récoltepeut être mieux éclatée grâce à la possi-

bilité de disposer de divers profils desrouleaux ou de modifier leurs régimes.

Perspectives L’évolution techniquedes ensileuses va se poursuivre. Les sys-tèmes pour la régulation du moteur, quipermettent à la machine de fonctionnerà un régime optimal du point de vue dela consommation et de la puissance,vont continuer à se perfectionner. Latechnologie des senseurs va encore sedévelopper afin de déterminer en tempsréel, en plus de la teneur MS, des para-mètres tels que la protéine ou la teneurénergétique du fourrage récolté. �

Tableau: Aperçu des modèlesType Moteur Puissance*

980 V12 MAN 884970 V8 MAN 775960 V8 Mercedes 653950 V8 Mercedes 530940 V8 Mercedes 476930 R6 Mercedes 428900 V8 Mercedes 653890 V8 Mercedes 530870 V8 Mercedes 453850 R6 Mercedes 428830 R6 Mercedes 367

*CV selon ECE R120 à 1800 t/min

Performant: l’agrégat à maïs «Orbis». «Cebis» avec commande confortable.

Données d’entrepriseLa production des ensileuses automo-trices Claas est située à Harsewinkel etBad Saulgau. A l’usine mère de l’entre -prise, les ensileuses sont montées sur 16stations pour une longueur totale de lachaîne de 170m. Deux bancs d’essaisont à disposition pour la mise en ser -vice. Le contrôle final est effectué par lasuite sur un banc d’essai électro-hydrau-lique pour la transmission qui simuletoutes les conditions de conduite pos -sib les des ensileuses «Jaguar». A l’usinede Bad Saulgau, parallèlement à la cons -truction des machines à Harsewinkel, cesont les agrégats de hachage qui sontassemblés. On y fabrique également lesagrégats pour le maïs («Orbis») et l’herbe(«Pick-up») ainsi que les hachoirs directs(«Direct Disc»).

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

Les transmissions à variation conti-nue font depuis longtemps partiede la vie quotidienne des régions demontagne avec les tracteurs, mais

également les faucheuses à deux es-sieux. Aujourd'hui, cette technologiefait également son entrée dans le do-maine des transporteurs avec le derniermodèle du constructeur suisse Aebi, le«Viatrac VT 450 Vario».

Quatre paliers de vitesse Latransmission continue se compose dedeux unités: l’une, hydrostatique, estcompacte avec pompe à débit variable etmoteur constant. L’unité mécanique quantà elle compte trois paliers de vitesse. Autotal, le véhicule permet quatre plages devitesse. Le transporteur atteint une vitessejusqu'à 7km/h (avant et arrière) en modehydrostatique et une vitesse maximale de50km/h en deux paliers distincts. La qua-trième plage de vitesse, soit la marche ar-rière, permet de rouler à une vitesse oscil-lant entre 6,6 à 31km/h.

Quatre modes de conduite Lacommande se fait également par un le-vier multifonction (analogue au «Terra-trac»). Le conducteur peut choisir entrequatre modes de conduite. Dans lesmodes champ et route, le conducteurdétermine la vitesse en actionnant sim-plement la pédale d'accélérateur. Le ré-gime moteur s'adapte automatique-ment en fonction de la puissancerequise. En mode proportionnel, leconducteur détermine le régime du mo-teur avec la pédale d'accélérateur, la vi-tesse étant déterminée par la positiondu levier multifonction. La quatrièmestratégie est choisie quand un régimeconstant est requis à basse vitesse.

Moteur Le moteur est un agrégat«VM» turbodiesel développant une puis-sance de 98CV (72kW), un couple de340Nm à 1400t/min et une progressionde couple de 29%. Le moteur répond àla norme d'émissions «Euro 5», grâce àun filtre à particules et un catalyseur.

Autres points forts La traction intégrale permanente est basée sur un différentiel central verrouillable viaun dispositif électro-hydraulique. Les roues indépendantes disposent d'unedouble triangulation, et d'une suspen-sion hydropneumatique (débattement:100mm). Il est possible de lever oud'abaisser le véhicule manuellement.

«VIATRAC VT 450 VARIO» Aebi commercialise un nouveau modèle de pointe dans la catégorie supérieure, avec son «Viatrac VT 450 Vario» développant une puissance de quelque 100 CV. Ce véhicule dispose d'une transmission progressive hydrostatique à répartition de puissance révolutionnaire.

Transmission continue

28 12 2012 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE

Dans les virages rapides, l'essieu arrièreest automatiquement stabilisé. Le sys-tème de torsion à amortissement hy-draulique situé sur la poutrelle centrale,entre les essieux avant et arrière, assureune remarquable stabilité dans le ter-rain. Grâce aux quatre modes de direc-tion – disponibles uniquement en op-tion – sur les quatre roues, avant, arrièreet en crabe, ainsi qu'à l'angle de bra-quage de 42°, le «Viatrac VT 450 Vario»s'avère particulièrement maniable.

Le transporteur Aebi «Viatrac VT 450Vario» est disponible en deux versions,soit avec un poids total de 8.5t (chargeutile: 5050kg) respectivement 9.5 t(charge utile 6050kg) avec un empatte-ment de 2850mm respectivement de3250mm. �

Transmission continue: le«Viatrac VT 450 Vario»avec son nouveau disposi-tif de levage Aebi «LD42».

Aperçu de la cabine (avec climatisa -tion en option) et de son leviermultifonction muni de deux inter-rupteurs de type «rose des vents».

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KNOW-HOW

permet un épandage écologique etéconomique du lisier sur prairies, surles chaumes et sur les surfaces la-bourées. L’outil reposant sur sonpropre essieu, cela permet de pro-longer énormément la durée de viedes disques, puisque le poids de latonne à lisier et de la rampe d’injec-tion ne repose pas totalement sur

Le plus ancien «Hoftrac» retrouvé

nique du véhicule. Mais le numérode série figurant sur le véhicule etle numéro du moteur avec le typede ce dernier ont permis de déter-miner sans équivoque qu’il s’agitd’un Weidemann «Hoftrac» équipéd’un moteur Ruggerini. Grâce aupremier prix du concours, ce «Hof-trac» va partir à la retraite au moinssix mois avant la date prévue etêtre remplacé par son jeune frère,le modèle «1370 CX50».

Weidemann Center Schweiz8166 Niederweningen� 044 857 28 88www.weidemanncenterschweiz.ch

Le «Hoftrac» le plus ancien encoreen service en Suisse et dans la prin-cipauté du Liechtenstein a été re-trouvé par le Centre WeidemannSuisse. Le modèle le plus ancien si-gnalé date de 1976 et a été livréprécisément le 9 août 1976 à sonpremier propriétaire en Suisse. CeWeidemann «150 D/M» a ensuiteété revendu à son actuel proprié-taire, Christoph Kupferschmid, quia appris grâce au concours qu’il uti-lisait un «Hoftrac», le véhicule figu-rant sur la photo de l’annonceétant similaire. Après toutes cesannées, Christoph Kupferschmidn’a pas retrouvé l’étiquette tech-

Du nouveau dans les broyeurs Kuhn

les deux machines se différencientencore plus, le BPR 100 PRO étantdestiné au travail intensif et auxtracteurs de forte puissance. Autrespoints marquants, un attelage rehaussé, la présence de nouveauxoutils (des marteaux lourds avec desaxes de 20mm au lieu de 16 aupa-ravant), 2 contre-lames (1 droite et1 crantée en série et une 3ème en op-tion). Toutes ces qualités en font lamachine idéale sur une combinai-son avant/arrière avec le BP8300.

Kuhn Center Schweiz8166 Niederweningen� 044 857 28 00www.kuhncenterschweiz.ch

Déjà présent dans tous les secteursdu broyage agricole (grandescultures, polyculture- éle-vage, vignes et vergers),Kuhn renforce sa présenceen proposant un nouveaumodèle, le BV100PRO, uneévolution majeure dans lagamme existante du BPR100PRO.Le BV100PRO a été conçu pourtravailler dans les vergers. Les boisde taille de gros diamètre, commeceux des noyers, n’y résistent pas.De même la qualité de broyage surdes arbres fruitiers d’autres espècesest excellente. Le rotor est équipéde marteaux lourds et surtout desupports d’outils très agressifs quiparticipent à l’effort de broyage.Les deux contre-lames crantées fi-nissent le travail.

Le BPR 100 Pro était déjà dispo-nible en deux largeurs de travail, àsavoir 2m80 et 3m05. Cette ver-sion du BPR 100 nécessitait plus depuissance (jusqu’à 185CV comparéaux 125 CV du BPR 100) et descourroies Powerband. Désormais

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NOUVEAUTÉ

châssis de 20 tonnes. Les pneuma-tiques 600/50-22.5, l’essieu suiveuret les freins à tambours sont d’autrespoints forts du nouveau châssis. Autotal 5 rouleaux doseurs permettentle meilleur dosage existant sur lemarché. Le châssis rallongé d’un mè-tre et la grande paroi arrière permet-tent d’atteindre le volume désiré de28m3. Le Jumbolino XL a déjà ététesté et utilisé dans la pratique avecsuccès cet automne.

Serco Landtechnik SA4538 Oberbipp� 058 434 07 07www.sercolandtechnik.ch

Il y maintenant près de 20 ans, l’an-cienne Landtechnik Zollikofen déve-loppait une remorque à fond pous-sant spécialement conçue pour lemarché suisse. Avec plus de 400 ma-chines vendues, le Jumbolino (an-ciennement Gigant) connaît ungrand succès depuis son lancement.Sur la base de ce modèle très célè-bre, Serco Landtechnik AG à Ober-bipp a maintenant élargi sa gammeavec le grand frère du Jumbolino, àsavoir le Jumbolino XL. Cette nou-velle remorque, dont le volume estde 28m3 exactement, est parfaite-ment adaptée aux besoins actuels enmatière de transport d’ensilage. Lespoints forts du Jumbolino, commel’entraînement entièrement hydrau-lique, le timon à suspension et l’en-traînement du tapis principal avantet arrière, ont été intégrés avec suc-cès au Jumbolino XL. La machine estpar ailleurs équipée en série d’un

Nouvelle rampe d’injection

ces derniers. Grâce à une directionforcée mécanique, la rampe suit par-faitement la tonne à lisier sur laroute, sur le champ et lors du viragede retour. La tonne étant montée suressieu, la charge par essieu maxi-male prescrite par la loi n’est pas dé-passée. Par ailleurs, il est parfaite-ment possible d’utiliser la tonne àlisier sans sa rampe. Les disques en-taillent la terre sur une profondeurallant de 3 à 8 cm. Ce travail en sur-face évite que les pierres ne remon-tent. La construction des disquesévite la formation de sillons larges,ce qui permet une utilisation opti-male de la rampe d’injection sur lessurfaces herbagères.

GVS Agrar SA8207 Schaffhouse � 052 631 19 [email protected]

La nouvelle rampe d’injection atte-lable Agrar, disponible en deux lar-geurs de travail de 6 m 20 et 8 m 20,

Le succès se poursuit

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RuediBurgherr

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

30 12 2012 · REVUE UFA

Une partie essentielle de l’organisation consiste à évaluercorrectement l’arbre et son environnement. Les distances desécurité doivent être respectées.

Auteur Ruedi Burgherr, Service deprévention des accidents dansl’agriculture (SPAA), 5040 Schöftland.

Informations Sur la page webwww.coursbucherons.ch, vous trouverezdes informations et des offres de coursde bûcheronnage pour la sécurité dutravail dans les forêts paysannes etprivées.

Plus d’informations et une boutiquepour l’équipement adéquat surwww.spaa.ch ou auprès du SPAA,Grange-Verney, 1510 Moudon,�021 557 99 18 ou [email protected]

Lorsque l’on récolte du bois, il fautimpérativement respecter les règlesde sécurité. La plupart des acci-dents mortels surviennent lors de

l’abattage. Avant de commencer à travailler, il

faut se poser les questions suivantes:• Suis-je capable d’effectuer les travaux

en toute sécurité?• Ai-je suffisamment planifié et orga-

nisé les travaux?• Est-ce que je porte les équipements

de protection personnelle adéquats?

• Est-ce que j’utilise les outils, les véhi-cules et les machines sûrs et adé-quats?

• En cas d’urgence, est-ce que les se-cours sont accessibles?

Formation et capacité Travailleren toute sécurité, ce n’est jamais inutile.Pour travailler en forêt. Il faut disposerde l’expérience et de la formation né-cessaires. Celui qui doute de ses capaci-tés fera bien de s’adresser à une entre-prise ou de confier les travaux à uncollègue bien équipé et expérimenté. Ilne vaut pas la peine de courir le moindrerisque.

Équipement de protection per-sonnelle En forêt, le port de l’équi-pement de protection personnelle nedépend pas du temps qu’il fait. Qu’ilgèle, qu’il pleuve ou que la chaleur soitétouffante, il faut toujours porter sonéquipement de protection. Cet équipe-ment est composé des éléments sui-vants:• Casque avec protège-ouïe et protège-

face, éventuellement protège-nuque• Veste de travail de couleur vive• Pantalon de protection anti-coupures• Chaussures ou bottes forestières• Gants• Des sous-vêtements fonctionnels

sont un plusCes dernières années, les vêtements fo-restiers ont connu des évolutions et desaméliorations considérables. Il vaut la

peine d’acheter des vêtements de ladernière génération, beaucoup plusagréables à porter.

Débardage De nombreux paysansveulent procéder eux-mêmes aux tra-vaux de débardage. Pour ce faire, untreuil est indispensable. Ce treuil et sesaccessoires doivent être parfaitementadaptés au tracteur. Pour le débardageau treuil, une commande à distance of-fre de nombreux avantages. Le travailpeut être effectué plus sûrement et plusefficacement.

Transport du bois Nombre de pay-sans transportent leur bois avec des vé-hicules inadaptés, ou alors ils sous-esti-ment le poids des troncs ou des bûches.1m3 de hêtre fraîchement abattu peutpeser plus d’une tonne et un stère debois refendu jusqu’à 800 kilos. De nom-breux accidents mortels ont déjà été en-registrés suite à un écrasement duconducteur par le chargement, en raisonde freins insuffisants ou d’un manque deconnaissance du véhicule. �

LA RÉCOLTE DU BOIS De nombreux paysans sont déjà en pleins travaux de bûcheronnage ou vont s’y lancer prochainement. Pour que la récolte du bois ne vire pas au cauchemar, il faut être bien préparé et planifier correctement les travaux.Dans l’agriculture, ce sont les travaux forestiers qui sont les plus dangereux.

«Oui, mais en toute sécurité»TECHNIQUE AGRICOLE

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KNOW-HOW

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Aebi AM 53, guterZustand Fr. 950 � 079 470 02 49

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Stalltüre, 2-teilig, mitMetallrahmen undKunststoffblatt, H. 2.55m, B. 1.20 m; Stall-gummimatten, diverseGrössen; Erntekisten,aus Hartkunststoff,grössere Anzahl, L. 60 cm, B. 40 cm, H. 27 cm, stapelbar;

Rebenschutznetze,4500 Stk., für Jung -reben � 041 980 62 65

3 Kompletträder11.5x15; Werkbank,fahrbar, mit Schraub-stock und dreiSchubladen; Luftkompressor, 70 l � 041 910 28 45

2-Scharpflug AlthausNon Stop, Fr. 950;Roller Honda, 45 km,50 cm3, ab MFK, Fr. 980; Passat Kombi,159000 km, guterZustand, nur Fr. 2800 � 079 464 69 61

Vieh-Anhänger AluDaltec, für 2-3 Stk.Grossvieh, wie neu, abMFK, preisgünstigabzugeben; Mistrampe Alu 5 m � 079 511 88 20

CCM Mühle; Beleuch-tungsmast auf An -hänger; div. Zugdeich-sel; div. Futterwagen,200 l; Laufstallab-schrankungen; 4 Grubberzinken mit

Gänsefussschar;Flüssigdüngertank,3000 l; Boumatic;Ersatzteile zu ParaboneMelkstand � 052 741 21 90

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Futtersilo 1.5 x 1.5 x 6 m, Fr. 400 � 079 450 65 67

2x Komplettrad 10/75-15.3 AW, VredesteinPneu neuwertig, Fr. 250; TränkefassGoetschmann, 700 l,neue Achse undBremse, Fr. 1600� 079 676 34 50

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Frontscheibenmäh-werk Pöttinger NovaCat 301 Alpha Motion,Zusatzschwadscheibenmit Förderkegeln,Klingenschnellwechsel� 079 454 33 42

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Remorque de camionplateau alu 3 ess 30 to11m 30 km/h Fr. 10200; 3 ess. 27 to8m frein hydr. Fr. 6800;2ess. pont alu Fr. 3500;5m 13m3 frein hydr. Fr. 2200; remorque 2ess 18 to portecontainer 35 m3 idéalpour stocker descéréales Fr. 3300 � 079 250 65 64.

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NOUVEAUTÉ

tion. Cette nouveauté Lely disposed’un moteur électrique, si bien queles coûts d’utilisation sont inférieursà ceux d’une remorque mélangeuse.Le «Vector» travaille silencieuse-ment et sans émissions. Son intro-duction sur le marché suisse est pré-vue pour 2014.

Lely Center, 4614 Hä[email protected]

Une meilleure efficacité du travailcombinée à une réduction des fraisd’exploitation s’avère décisive pourla rentabilité d’une exploitation. Laconfection de rations optimales estune nécessité pour les vacheshautes performances. En présenced’un affouragement constant, lesvaches sont plus en forme et les fraisvétérinaires diminuent. Une inges-tion accrue de toutes les vaches,même des primipares, se traduit parune augmentation des perfor-mances du troupeau, en particulierpour les animaux de rang inférieur.Le fourrage est utilisé plus efficace-ment. L’apport de fourrage frais setraduit par une diminution des refusde crèche. Par ailleurs, le recours ausystème d’affouragement automa-tique «Vector» de Lely réduit letemps d’affouragement, un tempsqui peut être utilisé pour l’optimi-sation de la gestion de l’exploita-

Conditionneur «extra dry» et changement ultrarapide

le temps ou la composition du four-rage le permettent, l’utilisateurpeut se passer du conditionneur etréduire ainsi les besoins en puis-sance de la faucheuse, ce qui im-plique une diminution de laconsommation de diesel. Ce chan-gement rapide des systèmes facilitele nettoyage des faucheuses. Aprèsle démontage du conditionneur, lenettoyage est grandement facilitéet l’entretien devient un jeu d’en-fant. Via cette fonction pratique,Pöttinger contribue à la récolted’un fourrage de qualité.

Pöttinger SA, 5413 Birmenstorf � 056 201 41 [email protected]

Dans le but de faciliter la tâche des agriculteurs, Pöttinger amélioresans cesse les conditions de travailde ses clients. L’adaptation de lafaucheuse aux conditions du terrainest toujours optimale, ce qui estune exigence importante de tousles agriculteurs et entrepreneurs.Avec le système de changement ra-pide de ses conditionneurs, Pöttin-ger propose depuis des années undispositif pratique permettant deremplacer rapidement le condition-neur par des disques forme-an-dains. Ce changement rapide estdisponible pour toutes les fau-cheuses.

Le conditionneur peut être dé-monté facilement par une seulepersonne en quelques minutes. Si

Système d’affouragement automatique

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Suite à la page 32

Suite de la page 23 Bourse aux bonnes affairesTECHNIQUEAGRICOLEà vendre

DF_LT10_PR-Berichte_1212_2012 27.11.12 16:59 Seite 31

Page 32: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

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32 12 2012 · REVUE UFA

Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 69

Suite de la page 31

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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substances actives par hectare etpar année est la plus élevée pourles fruits à pépins, la vigne et lespommes de terre. Dans la catégo-rie des PPh utilisés dans la culturede fruits à pépins, le kaolin, le sou-fre et l’huile de paraffine, aussi au-torisés en bio, représentent à eux-seuls 56% de la quantité de PPhutilisée. Il existe des évaluationscomparatives de l’utilisation dePPh avec la Grande-Bretagne. En2010, on a recensé 5,9 applica-tions de PPh en moyenne dans lecas du blé d’automne en Grande-Bretagne, contre 3,0 en Suisse.Pour ce qui est de l’orge d’au-tomne, le nombre d’application aété de 4,4 pour la Grande-Bre-tagne et de 2,9 pour la Suisse.Pour les autres cultures deschamps, l’arboriculture fruitière etles cultures viticoles, le nombred’applications par an en Grande-Bretagne est comparable à celuirelevé en Suisse.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 12 2012 33

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le dernier arbre connu de la variétéde pommes suisses Alant fut victimed'une tempête il y a quelques an-nées. Mais par bonheur, cette va-riété avait été recensée dans le cadred'un projet du «plan d'action natio-nal pour la conservation et l'utilisa-tion durable des ressources phyto-génétiques pour l'alimentation etl'agriculture» (PAN-RPGAA; voir dé-tails dans l'encadré). Plantée dansdifférentes collections variétales,Alant a survécu. L'objectif du projetPAN est en effet d'étudier la diver-sité des caractéristiques des variétésde pommes recueillies pour la met-tre à la disposition des sélection-neurs et producteurs.

En dehors des caractéristiques in-ternes et externes des fruits, les spé-cialistes d'Agroscope ont égalementrelevé les caractéristiques des ar-bres, créé des profils de génétiquemoléculaire et étudié la sensibilitédes variétés à la tavelure, l'oïdium et

le feu bactérien. Ils ont ino-culé le feu bactérien à desjeunes arbres de variétés an-ciennes dans la serre sécuriséed'Agroscope. Et c'est à cette occa-sion qu'ils ont remarqué Alant.Alors que les autres variétés déve-loppaient en partie des symptômesmassifs de la maladie en l'espace detrès peu de temps, Alant présen-tait quant à elle une résistanceau feu bactérien supérieure àcelles constatées parmi les200 variétés de pommes etde poires de l’inventaire frui-tier national.

Alant est également une bonnevariété de table et une bonnepomme à jus. Ceci la rend intéres-sante notamment pour la culture depommes à jus dans les vergershaute-tige traditionnels. Cette pré-cieuse pomme en tant que variétéparente a par ailleurs été promue aurang de «princesse héritière» pour le

programme de sélection d'Agro-scope. Alant a déjà été croisée avecd'autres variétés, dans l'espoirqu'elle transmette ses caractéris-tiques positives, notamment en cequi concerne le feu bactérien, à lagénération suivante. Agroscope

L’utilisation de produits phytosa-nitaires (PPh) en Suisse dans lesgrandes cultures, les cultures spé-ciales et sur les prairies et pâtu-rages, est recensée dans le cadredu dépouillement centralisé desindicateurs agro-environnemen-taux (DC-IAE). Ces données ser-vent à calculer des indicateurs surles pratiques phytosanitaires. Lesrésultats relatifs à la «fréquence detraitement» montrent qu’en 2009les produits phytosanitaires ontété le plus souvent utilisés pour letraitement des arbres fruitiers etde la vigne. La quantité totale de

Recensement des applicationsphytosanitaires

Alant tient tête au feu bactérien

tait en jeu des bons d’achat à fairevaloir sur les commandes d’engraisazoté. Oliver Triebold de Rances(VD) remporte le premier prix d’unevaleur de CHF 1500.–, Rudolf Ger-ber d’Ursenbach (BE) reçoit un bonde CHF 1000.– et Marcel Meier deWindlach (ZH) gagne le troisièmebon d’achat Landor d’une valeur deCHF 500.–. Landor félicite les heu-reux gagnants et remercie sa clien-tèle pour sa fidélité.

Résultats du concours LandorDans le cadres de la célébration deses 30 ans d’existence, Landor met-

Nouveau directeur Willy Gehriger,qui a quitté sesfonctions dedirecteur defenaco à la fin juin, a été nommé di-recteur de l’interprofession swisspa-tat. Il succède à Andreas Rüegger.

Altise de la pomme de terreL’Office fédérale de l’Agriculture exi-gent la recherche du ravageur lorsdes contrôles des pommes de terre.L’altise de la pomme de terre améri-caine a atteint le Portugal en 2004et l’Espagne en 2008. Des pommesde terre portugaises atteintes ontété découvertes aux Pays-bas en2010. Les dégâts causés par les lar-ves de l’altise des pommes de terresous la peau des tubercules peuventengendrer d’importantes perteséconomiques.

Diminution constante du tauxd’autoapprovisionnement«Le taux d’auto-approvisionnementen matières premières fourragèresdiminue constamment depuis desannées et se situe actuellement au-dessous de 50%. Cette évolution estcatastrophique», a constaté OlivierSonde regge r,président deswiss granum,lors de l’assem-blée des délé-gués. L’organisa-tion a confirmé,qu’elle conti-nuerait de soutenir la branche encherchant des solutions et en four-nissant des prestations de service dehaute qualité. La dépendance face àl’étranger est encore accentuée parla forte augmentation des prix desmatières premières sur le marchémondial. Cela touche autant lestransformateurs, notamment les fa-bricants d’aliments fourragers, queles détenteurs d’animaux.www.swissgranum.ch

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Jean-PaulKrattiger

34 12 2012 · REVUE UFA

La culture de maïs n’a pas rencontréde gros problème en 2012. Les se-mis se sont réalisés dans de bonnesconditions alors que les tempéra-

tures et la pluviométrie ont été relative-ment idéales. Malgré cela, les rende-ments n’ont pas toujours atteint ceux de2011, ceci en raison notamment d’unété plutôt maussade. D’autre part, si laSuisse romande a dû faire face à uneforte présence de la pyrale, la Suisse alé-manique a enregistré une pression plusaccentuée de l’helminthosporiose.

Choisir ses variétés Pour la pro-chaine campagne, l’agriculteur peutdonc déjà s’appuyer sur ses observa-tions et ses rendements obtenus. Les ré-sultats des essais mis en place par lesstations fédérales seront connus à la findu mois. De son côté, le service tech-nique de Semences UFA actualise sesconnaissances, en particulier sur les va-riétés en cours de test, pour conseillerau mieux les maïsiculteurs.

Sur la base de douze essais ensilage etsept essais grain répartis sur l’ensemble

du territoire de notre pays, les techni-ciens peuvent déjà orienter les agricul-teurs sur les nouveautés.

S’il est primordial que le choix desvariétés repose sur les aspects agrono-miques tels que la précocité, le poten-tiel de rendement et la résistance auxparasites, l’accent doit être aussi portésur l’utilisation prévue du maïs. En ef-fet, la teneur en amidon souhaitée nesera par exemple pas identique pour lebétail laitier et pour l’engraissement.

LES DIFFICULTÉS D’APPROVISIONNEMENT en semences risquent de caractériser la campagne 2013. En effet, certaines régions de production annoncentd’importantes pertes de récolte dues à la sécheresse. Bien que les rendements records de 2011 n’aient pas été atteints cette année, le bilan 2012 reste satisfaisant, même si, selon les régions, pyrales et helminthosporiose ont causé des dégâts.

Le maïs en 2013PRODUCTION VÉGÉTALE

En Suisse, la récolte 2012 est globalement bonne, alors qu’auniveau international, certaines régions de production de semences ont connu des sécheresses qui risquent d’engendrerdes problèmes d’approvisionnement.

DF_PB1_Krattiger_1212_2012 27.11.12 17:10 Seite 34

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

Coxximo

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0Ricardino LG 30.218 Geoxx Milesim LG 30.224* LG 30.223 Ceresia

*Variété inscriptible en 2013 dans la LR swiss granum

*Variétés inscriptibles en 2013 dans la LR swiss granum

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moyenne 2010moyenne 2009teneur MS (%)

moyenne 2012moyenne 2011Ø du groupe 2012

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Graphique 2: Maïs ensilage mi-précoceEclepens, Treyvaux, Bevaix, Hindelbank, Freimettigen, Cham, Kottwil, Engishofen, Strickhof, Salez, Landquart

moyenne 2010moyenne 2009teneur MS (%)

moyenne 2012moyenne 2011Ø du groupe 2012

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Graphique 3: Maïs ensilage mi-tardifEclépens, Engishofen, Strickhof, Landquart

moyenne 2010moyenne 2009teneur MS (%)

moyenne 2012moyenne 2011Ø du groupe 2012

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Approvisionnement difficile Avecune production de semences qui a subiles aléas météorologiques catastro-phiques dans certains pays de l’Est, laprochaine campagne devrait connaîtrequelques soucis de disponibilités pourcertaines variétés. Il est donc nécessaired’anticiper et de faire son analyse et seschoix assez tôt. Cette situation particu-lière engendre déjà une forte sollicita-tion des obtenteurs pour obtenir les es-timations des ventes pour les prochainssemis de maïs. Une liste recommandéecomposée de près de 60 variétés avec 3variantes de traitement (standard,contre les corneilles et le ver fil de fer)peut aussi expliquer parfois les difficul-tés d’approvisionnement en semences.Avec une tendance à avancer la date desemis, il est vivement recommandé debien planifier sa prochaine culture demaïs. Heureusement que des obten-teurs comme le groupe Limagrain ontmisé sur une production indigène de se-mences de maïs. Cette production souslicence, coordonnée par Swissmaïs nouspermet de maintenir une certaine auto-nomie face aux fluctuations de l’offre etde la demande spécialement durantcette période ou les réserves de se-mences tendent à diminuer. Cela noussensibilise également sur les difficultésrencontrées par les agriculteurs multipli-cateurs et nous démontre que les prévi-sions de production ne sont pas tou-jours faciles à faire.

Maïs ensilage D’une manière gé-nérale, les résultats obtenus sont bons.On constate que le potentiel de rende-ment augmente avec l’indice de préco-cité d’environ 20 dt MS (matièresèche)/ha, autrement dit le groupe tar-dif a le plus grand potentiel.

Maïs ensilage précoce La moyen-ne des essais 2012 se situe en dessousdes 200 dt MS/ha contre 207 dt en2011.

Les variétés LG 30.222 et Fabregasconfirment leurs forts potentiels et de-vraient se retrouver en bonne place dansles semis 2013, notamment dans les ré-gions en dessus de 600m d’altitude etpour les semis tardifs. La variété DKc3014 réalise un bon rendement et restetrès intéressante, notamment pour lessemis après ray-grass. Grâce à sa régula-

rité et sa rusticité, Coxximo demeure lasolution en conditions difficiles.

Maïs ensilage mi-précoce Avecune moyenne de 220 dt MS/ha en 2012et 228 dt en 2011, les variétés de cegroupe de précocité représentent envi-ron 60% des semis de maïs pour ensi-lage. La forte production de fourrage aucours de cette année a permis de récol-ter en grain du maïs prévu pour l’ensi-lage, ce qui renforce l’intérêt des varié-tés mixtes (ensilage et grain). Lesvariétés LG 30.218 et Ricardinio confir-ment, même si cette dernière a une foisde plus présenté une faible tolérance àl’helminthosporiose dans certaines ré-gions. La variété LG 30.224, qui seracandidate à la liste recommandée deswiss granum, se situe au niveau desdeux variétés précédentes, mais ne serapas commercialisée en 2013 en raisonde sa faible disponibilité. Les variétés LG30.223, Geoxx et Millesim présententdes caractéristiques idéales pour nosconditions et nos besoins. La variété Ce-resia développée par DSP a montré debonnes dispositions dans les essais oùelle a été testée.

Maïs ensilage mi-tardif Ce grou-pe de précocité exprime son potentielque dans les régions favorables au maïsoù il a atteint de bons résultats en 2012,à savoir environ 250 quintaux de ma-tière sèche. La plupart des variétés tes-tées doivent encore être confirmées parles essais Agroscope. Toutefois, il sem-ble que la variété Indexx sort du lot no-tamment par rapport à NK Silotop

Maïs grain Malgré des conditionsmétéorologiques pas toujours idéales,les rendements sont plus que satisfai-sants avec un taux d’humidité malheu-reusement supérieur à celui de l’année2011 qui restera encore la référencepour notre pays. Les résultats financierspour cette culture sont intéressantspour autant que l’on veille bien à choisirla variété qui s’adapte le mieux auxconditions locales.

Consulter les résultats des es-sais! Pour réussir sa culture de maïs,consultez tous nos résultats d’essai surwwww.semencesufa.ch ou renseignez-

vous dans votre LANDI. Il est égalementprimordial de ne pas négliger votre pro-pre expérience qui peut s’avérer utile enfonction de la parcelle et des caractéris-tiques locales. D’autre part, l’utilisationprévue pour votre culture de maïs im-plique aussi une réflexion sur la qualiténutritive des variétés tout spécialementen production animale. �

Auteur Jean-PaulKrattiger, SemencesUFA, 1510 Moudon

La liste des variétésrecommandées de maïsswiss granum pourl’année 2013 paraîtra àla fin décembre.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Graphique 1: Maïs ensilage précoceTreyvaux, Bevaix, Fontainemelon, Cham, Kottwil, Flawi, Realta

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36 12 2012 · REVUE UFA

Une levée régulière et une croissance rapide des jeunes plantesde betteraves sont les bases de la réussite de la culture.

En matière de choix de variétés, lesbetteraves ont connu d’importantesévolutions. Les modifications destechniques de production, avec no-

tamment l’arrachage toujours plus fré-quent par des entreprises de travauxagricole, a nécessité la sélection de va-riétés résistantes aux maladies trans-mises d’une parcelle à l’autre par le ma-tériel d’arrachage et de chargement. Lesvariétés modernes, en plus d’améliorerles performances économiques, possè-dent maintenant une ou plusieurs résis-tances aux nématodes, à la rhizomanieet au rhizoctone brun ainsi qu’aux ma-ladies du feuillage.

Les variétés modernes de bette-raves sont des hybrides obtenus parcroisement de variétés mâles et fe-melles. Elles sont donc le fruit de deuxprogrammes de sélection différents quise réunissent dans les parcelles de mul-tiplication. Les parcelles de productiondes semences comportent donc tou-jours une variété mâle, qui produit lepollen et une variété femelle porte-

graine. Au final, seules les graines issuesde la variété femelle seront récoltées. Leplan classique de semis ou de plantationdes parcelles de multiplication se fait surle principe du 6-2-2, à savoir deux ran-gées de la variété mâle qui bordent sixrangées de la variété femelle.

La betterave est une plante bisan-nuelle qui ne démarre sa phase de pro-duction de graines qu’après une périodede vernalisation (gel). Toutefois, la pro-duction de semences de betteraves nedemande qu’une année entre le mo-ment du semis et la récolte des graines.

Deux itinéraires techniquessont pratiqués pour la production dessemences : le semis direct ou la produc-tion de planchons en pépinière. Si lespériodes de semis et de récolte sontidentiques, les travaux effectués pen-dant la période hivernal sont différents.Le semis direct s’effectue en août à unedensité d’environ 100000 plantes/ha.Cette technique présente l’avantaged’être entièrement mécanisées, de dis-posé d’une reprise de végétation facili-

tée au printemps et de réduire le stresspour les jeunes plantes, mais elle en-gendre un risque lié au gel et manquede souplesse par rapport à la produc-tion de planchons. Avec la mise enplace en août, les résultats des essaisvariétaux de l’année ne sont pas encoreconnus. La décision finale de la produc-tion des variétés doit donc intervenirtrès tôt.

La méthode des planchonsconsiste à semer des pépinières comp-tant entre 700000 et 1000000 deplantes/ha en août. Les planchons ob-tenus constituent la semence de basequi est récoltée en février. Au momentde l’arrachage, les planchons pèsent en-tre 400 et 800 grammes. Ils sont ensuiteexpédiés vers les exploitations de mul-tiplication ou il seront repiqués dans lesparcelles de production. Un hectare deplanchons permet ainsi de produire desjeunes plantes nécessaires à la mise enculture d’une surface totale pouvant at-teindre 10ha. Grâce à cette méthode,les obtenteurs disposent des derniersrésultats des essais variétaux et de lacampagne qui vient de s’achever au mo-ment de la mise en place définitive deslignées mâles et femelles dans les par-celles de production. Il est ainsi encorepossible d’adapter la production. Laproduction par planchon permet ausside séparer les pépinières et les zones deproduction. Il est ainsi possible d’orga-niser ces deux phases dans des régionsoù les conditions pédoclimatiques sontles plus favorables à chaque étape dudéveloppement. La production de plan-chons est exigeante en main d’œuvre etengendre des coûts importants.

Une fois le repiquage effectué, l’itiné-

LA CAMPAGNE SUCRIÈRE n’est pas encore terminée qu’il faut déjà penser à l’année prochaine. Le travail de sélection des betteraves a non seulement permisd’améliorer les rendements, mais aussi de développer des résistances aux maladies qui permettent notamment de s’adapter aux techniques de récoltes modernes.

Des hybrides High-techPRODUCTION VÉGÉTALE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

REVUE UFA · 12 2012 37

raire technique est identique pour lesdeux modes de production. En plus dumaintien de l’état sanitaire de la culture,le printemps est caractérisé par les opé-rations d’écimages nécessaires à la syn-chronisation de la période de floraisonentre les plantes mâles et femelles. Unefois les graines arrivées à maturité, lesplantes sont fauchées et restent quatreà dix jour sur la parcelle pour sécheravant d’être battues.

Les objectifs de sélection tien-nent compte tant des impératifs de laproduction des racines que des exi-gences des sucreries. Un programmeréussi répond donc tant aux attentes desproducteurs qu’à ceux des sucreries.Quel que soit l’organisme de sélection,les objectifs sont pratiquement iden-tiques. Il s’agit d’obtenir de hauts ren-

dements en sucre, une levée rapide ethomogène, une résistance à la montéeà graine, une faible tare terre, unebonne pureté des jus, une bonne résis-tance aux maladies et des plantes ho-mogènes. Là où les stratégie diverge,c’est principalement sur l’importance deces différents critères sur le processus desélection. Pour obtenir une variété ré-sistante aux maladies, on peut parexemple abaisser les exigences liées à lapureté des jus, ou au contraire donnerplus d’importance au rendement en su-cre par rapport à la résistance au mala-die.

Le choix de la variété doit tenircompte de paramètres variés. Le produitbrut relatif calculé par le centre bettera-vier n’est pas le seul critère à prendre encompte. Il convient notamment de bienconnaître la parcelle et l’étendue desrisques de nématodes à kyste et de rhy-zoctone brun. Le savoir-faire et l’expé-rience du betteravier sont donc primor-diaux. Il pourrait être tentant de ne

choisir que des variétés résistantes pouréviter les problèmes. Toutefois, ces va-riétés ne doivent être utilisées que dansles parcelles concernées par ces rava-geurs.

La production de sucre a subitune véritable révolution. Les perfor-mances du matériel ont augmenté,mais c’est toute l’organisation de laproduction qui s’est spécialisée et quia conduit à la généralisation du recoursaux entreprises spécialisées pour la ré-colte et le chargement, mais aussi à uneintense collaboration entre les bettera-viers. Les obtenteurs travaillent active-ment au développement de variétés ré-pondant aux attentes de tous lesacteurs de la filière sucrière, mais lesorganismes régionaux doivent rester lespartenaires privilégiés des producteurs.Seuls les programmes d’essais régio-naux sont à même de donner des infor-mations quant aux performances desdifférentes variétés sous les conditionslocales. �

La production d’unebetterave parfaitenécessite la combinai-son de la technologieet du savoir-faire desbetteraviers.

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon.

Le Centre Betteravierpublie tous les résultatsdes essais de lacampagne 2012 ainsique la liste des variétésretenues pour lacampagne 2013.

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L’application desamendements organiques demandeune stratégie et unmatériel adaptés.Photo: Bergmann

d’un sol. Ces effets reposent notammentsur la forte capacité de fixation de l’hu-mus. En effet, un gramme d’humus fixe

Le BiocharIl est obtenu par pyrolyse de résidus debois. Il s’agit d’une forme de charbon debois qui aurait déjà été utilisée par lesAmérindiens pour améliorer la stabilitéet la fertilité des sols cultivés. Leprincipe repose sur les capacités defixation du carbone qu’il contient et sursa richesse en humus stable. Il disposed’un effet stimulant sur la vie micro-bienne du sol, mais devrait être utiliséavec d’autres fertilisants pour profiterd’effets synergiques.

Les amendements organiques sontde plusieurs types. Il convient dedistinguer les composts, obtenuspar transformation aérobie (en pré-

sence d’oxygène) de résidus organiqueset les digestats obtenus par méthanisa-tion. Alors que les composts sont richesen matière organique stabilisée et dis-posent d’un effet fertilisant à courtterme très limité, les digestats sont re-lativement riches en éléments rapide-ment assimilables (azote) et leur matièreorganique est relativement peu stabili-sée. Ils sont moins agressifs pour lesplantes que le lisier frais même si lesrisques de pertes d’ammoniac par éva-poration sont plus importants.

Buts des amendements orga-niques Les épandages d’amende-ments organiques ont pour but d’aug-menter la teneur en matière organiquedu sol. Celle-ci se compose de quatreéléments: les végétaux et animaux vi-vants, les déjections animales et les vé-gétaux et animaux morts, les matièresorganiques en cours de décompositionet l’humus. L’humus stable représenteprès de 90% du total de la matière or-ganique d’un sol, mais c’est la matièreorganique fraîche et les «produits tran-sitoires» qui nourrissent les microorga-nismes du sol. Les engrais organiquesstabilisent sur la structure du sol et mo-difient les propriétés physico-chimiques

LE TRI DES DÉCHETS ET LA CONSTRUCTION DE CENTRALES À BIOGAZ ont fortement augmenté la disponibilité des amendements organiques ces dernièresannées. Leurs teneurs en nutriments ainsi que leurs effets bénéfiques sur la fertilité des sols sont à la base de leur utilisation toujours plus fréquente dans les parcelles cultivées. Mais organiques ne signifie pas forcément sans risque.

Stratégies organiques

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

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concurrence avec les plantes cultivées.C’est pourquoi il est conseillé de com-pléter les apports de compost par unépandage de lisier ou d’azote, ceci pourapporter les éléments nécessaires à ladégradation de la matière organiquefraiche et éviter les phénomènes de ca-rence en azote.

Des bénéfices nombreux, mais…Les épandages de compost contribuentau maintien, voire à l’amélioration de lafertilité des sols. Toutefois, des apportstrop importants d’amendements orga-niques risquent de bloquer l’azote dansle sol. Ceci survient lorsque les com-posts ligneux sont physiologiquementtrop jeunes, utilisés en conditions trop sèches ou lorsque les digestats sonttrop secs. Le risque de blocage est particulièrement important au prin-temps.

L’utilisation des amendements or-ganiques doit faire partie d’une straté-gie concernant l’ensemble de l’exploi-tation. Une bonne stratégie commencepar le choix du compost approprié enfonction du type d’utilisation, de la pé-riode d’application et des effets recher-chés. L’utilisation des amendements or-ganiques doit être raisonnée. La loi fixeles apports maximaux de compost à 25tonnes MS/ha sur 3 ans. Il convientd’en tenir compte dans le bilan de fu-mure.

De plus, la période et la techniqued’application doivent être adaptées.Idéalement après moisson, en hiver sursol gelé (en absence de neige) ou auprintemps sur sol portant et en combi-nant les différents types d’amende-ment organique: compost pour un effetà moyen et long terme sur la structuredu sol et les digestats pour l’effet ferti-lisant à court terme.

Résumé Alors que les amendementsorganiques sont souvent considéréscomme inoffensifs, leur utilisation de-mande les mêmes précautions quecelles des engrais de ferme. Leur épan-dage doit faire partie d’une stratégieglobale au niveau de l’exploitation et dela rotation. Il ne doit pas déséquilibrerle bilan de fumure de l’exploitation niengendrer de blocage de l’azote pour laculture. Comme les engrais minéraux,tous les amendements organiques nesont pas identiques. Il est donc forte-ment recommandé de suivre les conseilsdes spécialistes pour choisir le type decompost le mieux adapté et mettre enplace une stratégie permettant d’attein-dre les buts visés en fonction des parti-cularités des sols de l’exploitation. �

Source: Jacques Fuchs, FiBL et Biophyt AG

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

La «Directive Suisse2010 de la branche surla qualité du compost etdu digestat» apportetoutes les recommanda-tions d’utilisation pourles digestats liquides,solides et le compost.Elle est disponible enfrançais et en allemandsur le site internet:

www.educompost.ch

Le bois raméal fragmenté(BRF)Cette technique développée au Canadaet dans les pays tropicaux pour redyna -miser les sols et encore peu connue enSuisse. Cette technique se base surl’équi libre entre les sucres et la ligninecontenue dans les jeunes pousses debois (<7 cm) pour améliorer les sols. Lebut est de recréer une activité biologi-que proche de celle d’un sol forestier.

5x plus de cations (Ca++, Mg++, K+,NH4+, etc.) que l’argile et réduit la den-sité du sol. Il en résulte une terre pluslégère, plus facile a travailler et dispo-sant d’une meilleure capacité de fixa-tion des nutriments à charge positive.De plus, la minéralisation de l’humus etde la matière organique apporte denombreux éléments comme les vita-mines ou des hormones.

Équilibre recherché La vitalitéd’un sol résulte d’un équilibre entrel’humus stable et la matière organiquefraiche. L’incorporation d’importantesquantités d’engrais organiques riches encellulose et en lignine et moins riches enazote, comme le compost, provoque undéséquilibre dans le sol. Les microorga-nismes qui ont besoin de nourriture(azote) pour dégrader la cellulose et lalignine d’un compost entrent donc en

Graphique: Les chemins de la valorisation des restes organiques

FumierLisier

Autres restesorganiques

Epandage

Lisierméthanisé

Eau depressage

Digestatsolide

Compost

Méthanisation(mésophile)

Co-méthanisation(mésophile)

Méthanisation(mésophile)

Compostage

PRODUCTION VÉGÉTALE

Les amendements organiques solides doivent être incorporés superficiellementpour les mettre en contact avec les microorganismes du sol.

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Kurt Gugger

Les engrais de ferme permettent decouvrir une part plus ou moins im-portante des besoins en nutrimentdes cultures. Ils s’intègrent directe-

ment dans le cycle des éléments nutritifset contribuent aussi au maintien de lafertilité des sols. Les objectifs de réduc-tion des impacts de l’agriculture sur lesmilieux naturels imposent une gestionrigoureuse des épandages et des condi-tions de stockage permettant de réduireau minimum les pertes par évaporation,ruissellement ou lessivage. Les poudresde roches à base de silice finementbroyée trouvent ici une utilisation par-ticulière. Grâce à leur structure molécu-laire et à l’importante surface dont ellesdisposent, ces poudres de roche sontcapables de lier les composés orga-niques et azotés présents dans le lisier.Elles réduisent ainsi directement lespertes par évaporation de l’ammo-niaque et les émissions olfactives.

La silice est un des minéraux lesplus fréquents sur terre, on estimequ’elle représente environ 60% de lamasse de la croûte terrestre continenta-le. La diabase, la roche dont est issu Bio-lit, est une roche volcanique qui s’estformée sous des conditions de pressionset de températures extrêmes qui lui ontdonné cette structure particulière luipermettant de se lier à d’autres élé-ments. Cette capacité de liaison dépenddirectement de la surface de contact of-ferte par la roche. Plus la mouture est fi-ne, plus la surface de contact est impor-tante. La finesse de la poudre de rocheconstitue donc un critère décisif lors dela comparaison entre deux additifs pourle lisier. Une poudre plus fine absorbenon seulement plus de composés orga-

niques ou azotés, mais en plus, elle selie plus facilement à la paille, ce qui évi-te la sédimentation et la formation dedépôt en fond de fosse.

Le silicate de calcium du Biolitréagit dans le sol pour former de l’acidesilicique. Différents travaux universi-taires ont prouvé l’effet bénéfique du si-licium sur les plantes. Les chercheurssont arrivés à la conclusion que le sili-cium améliorait la résistance des plantesau stress et qu’il agirait comme unesorte de vaccin. Pour profiter de cet ef-fet, la plante doit pouvoir assimiler le si-licium. Or, il est généralement présentdans les sols sous une forme minérale etn’est donc pas disponible. Grâce à saforme particulière, le silicate de calciumcontenu dans Biolit réagit dans le solpour former un acide soluble et directe-ment assimilable par les plantes. L’acidesilicique augmente donc la résistancedes plantes aux maladies et renforce lesparois cellulaires, particulièrementcelles des graminées, et améliore ainsileur résistance à la verse.

Le calcium contenu dans Biolit ap-porte un effet chaulant qui contribue di-rectement au maintien du pH du sol. Enapportant les éléments chaulant avec lesengrais de ferme, les quantités sontmieux réparties dans le temps, ce quiprésente l’avantage de ne pas perturbertrop fortement les microorganismes dusol. La faune du sol dispose ainsi de plusde temps pour s’adapter à ces nouvellesconditions de vie et augmente progres-sivement son activité. L’amélioration dela vitalité du sol se traduit par un sol plusaéré et une structure grumeleuse plusstable.

La fluidité du lisier contribue di-rectement à l’amélioration de l’effica-cité de la fumure. Un lisier plus fluide nereste pas collé sur les plantes. Il pro-voque donc moins de brûlures et estplus rapidement absorbé dans le sol.Cette absorption plus rapide réduit si-gnificativement les pertes par évapora-tion. En résumé, un lisier plus fluide estmieux toléré par les plantes et moins su-jet aux pertes par évaporation. La flui-dité du lisier peut être améliorée notam-ment par l’augmentation de la dilution.Mais l’ajout d’eau, même s’il s’agitd’eau de pluie gratuite, engendre descoûts importants, notamment en raisondu volume de stockage supplémentairenécessaire et du volume de lisier plusimportant à épandre.Le silicium contenu

dans Biolit agit commeun vaccin qui renforcela résistance auxmaladies et augmentela résistance à la versedes graminées.Photo: agrarfoto.com

L’OPTIMISATION DES EXPLOITATIONS consiste à tirer le meilleur parti des ressources disponibles. Pour de nombreuses exploitations, cette optimisation passe parune gestion rigoureuse des engrais de ferme qui inclut tant le choix du moment de l’épandage, la gestion du volume de stockage disponible que la réduction des pertesd’éléments nutritifs.

Les bienfaits du silicium soluble

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mique. Mais la pleine exploitation de cepotentiel passe inévitablement par lagestion rigoureuse des stocks et par desépandages correspondant aux besoinsde la plante. En raison de leurs relative-ment faibles teneurs en nutriment, lesvolumes et les quantités appliqués sontimportants et engendrent donc des fraisélevés. L’adjonction de Biolit dans lesfosses apporte des avantages compara-bles à ceux de la forte dilution, sans en-gendrer les coûts liés à l’épandage et austockage de volumes plus importants.De plus, le silicate qu’il contient est ab-sorbable par les plantes qui trouventainsi dans les lisiers non seulement unesource de nourriture, mais aussi l’effetbénéfique du silicium sur la résistanceau stress. L’effet chaulant de Biolitcontribue encore à renforcer la structuregrumeleuse du sol, favorisant ainsi leséchanges gazeux et offrant des condi-tions de croissance optimale pour lescultures. �

Auteur Kurt Gugger, Service TechniqueLandor, 4127 Birsfelden

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Josef Heller et Andreas Meier exploitent,en association, une quarantaine d’hec ta -res dans la région de Wilisau (LU). Ilsproduisent du maïs d’ensilage, du bléd’automne, de l’orge d’automne. Leurcheptel se compose de 50 vaches laitièreset de la remonte ainsi que de 80 truiesd’élevage.

Revue UFA: Comment avez-vous connuBiolit?Josef Heller: J’ai commencé à utiliserBiolit avant l’association. À l’époque, mesanalyses de sol démontraient que mesterres étaient très acides, comme c’estsouvent le cas dans notre région. En plus,en raison de l’utilisation de pendillards,nous avons besoin de lisier fluide ethomogène. Avec Biolit, je parvenais àsatisfaire les deux exigences.

Comment procédez-vous?Nous incorporons Biolit directementdepuis le camion dans la fosse au mois de

mars, en fonction de l’état des routespour accéder à la fosse. Il est importantde l’incorporer au moins un mois avantl’épandage et de bien brasser la fossependant les semaines qui suivent pourque le produit soit bien réparti dans toutle volume de lisier.

Quels effets avez-vous constatés sur voscultures?Nous épandons notre lisier principale-ment sur les prairies. Il est donc difficilede comparer les rendements, mais nousconstatons que nos prairies sont pluséquilibrées. C’est surtout au niveau du solque nous remarquons la différence. Lastructure s’est améliorée et ils sont plusvivants.

Recommanderiez-vous d’utiliser Biolit?Pour nous, il est clair que sur sols acides,l’utilisation de biolit apporte de nom -breux avantages. Il ne faut toutefois pass’attendre à un changement rapide de la

situation, mais nous avons constaté uneévolution progressive de nos sols et unemeilleure fluidité de nos lisiers.

Des prairies productives sur des sols revitalisés.

Les deux Lucernois témoignent del’effet bénéfique de Biolit sur le sol.

PRODUCTION VÉGÉTALE

L’incorporation de Biolit dans lafosse doit intervenir au moins 4 se-maines avant la date de la vidange de lafosse pour que les effets de la poudre deroche puissent se développer. L’incorpo-ration par soufflerie directement depuisle camion est la solution la plus prati-quée, mais il est tout à fait possible d’in-corporer régulièrement de la poudre deroche directement dans les fosses ou surles litières. En cas d’application directe

depuis le camion, l’opération doit êtreplanifiée pour intervenir en hiver, aumoins un mois avant la reprise desépandages de sortie d’hiver. L’incorpo-ration doit être suivie d’un brassagequotidien pour assurer la bonne répar-tition de la poudre de roche dans toutle volume de la fosse.

Les engrais de ferme ont uneréelle valeur agronomique et écono-

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La coutume d’installer un sapindans le salon pour Noël date du 19e

siècle. Apparue en Allemagne,cette tradition s’est répandue hors

de l’Europe et, par la suite, sur prati-quement toute la Terre. A l’origine, lesapin blanc était la principale essenceutilisée à cette fin. Ensuite sont arrivésles épicéas (sapins rouges). Au-jourd’hui, les sapins Nordmann sontparticulièrement demandés, alors quele marché pour les sapins bleus reste li-mité.

En Suisse, le volume du marché dessapins de Noël se monte à 1 mio. d’ar-bres dont la majorité est importée,puisque seuls 40% de ces arbres sontproduits dans notre pays. Près de lamoitié des arbres suisses sont commer-cialisés directement par les produc-teurs. Le reste est écoulé par le com-merce de détail. Les spécialistesévaluent le marché du sapin de Noëlentre 40 et 50 mio. de Fr.

Le client décide En raison de cevolume de marché, les sapins de Noëlconstituent un facteur non négligeabledans le commerce des plantes à Noël –aussi pour les LANDI, qui ont réussi àaffirmer leur position sur ce marché cesdernières années.

«Le client décide sur le point devente s’il achète un sapin suisse ou im-porté», constate LANDI Suisse. Mais onest intéressé à l’avenir à augmenter lapart de marché des sapins indigènes,annonce Daniel Beutler, coordinateurpour le marketing et la vente dans lesecteur vert de LANDI Suisse. «Malheu-reusement, il n’est pas toujours faciled’obtenir les quantités et les qualitéssouhaitées».

Produire la qualité Bruno Straub,de Hefenhofen en Thurgovie, produitdepuis environ 20 ans, 20ha de sapinsde Noël. 8000 arbres sont produits parhectare, dont 80% sont des Nordmannd’origine danoise, le reste est occupépar des épicéas et des sapins bleusd’origine suisse. Il faut environ huit anspour obtenir un sapin commercialisabled’une taille comprise entre 1.50m et2.50m.

Avant d’en arriver là, quelques tra-vaux sont nécessaires pour obtenir desarbres de la qualité nécessaire pour évi-ter que le client ne se décide finalementpour un arbre importé. L’herbe doit êtrerégulièrement fauchée dans la planta-tion (en raison de l’interligne étroit,celle-ci est effectuée à la main avec destondeuses à gazon) et l’état sanitairedes sapins doit être régulièrementcontrôlé pour éviter les attaques dechampignons. À l’occasion, un traite-ment fongicide (toujours au printemps)est indiqué. Pour qu’un sapin de Noëlgrandisse de manière régulière et soitde la couleur souhaitée, une fertilisa-tion annuelle est nécessaire. Dans cedomaine, Christian Straub ne jure quepar le fumier de poules. Chaque année,une taille de formation intervient pourque le futur sapin de Noël développeune constitution la plus régulière et sy-métrique possible. À l’aide d’une pincespéciale (pince Top-Stop), les troncssont, selon les cas, comprimés. Le butde cette intervention est de blesser lecambium pour briser certains flux desève afin que les nœuds des branchesne soient pas trop éloignés.

Tailles normées Bien que le sapinde Noël soit un produit naturel et que

La pince Top-Stop permet de régulerla croissance longitudinale.

SAPINS DE NOËL Environ un million de sapins de Noël sont vendus en Suisse chaque année. La valeur totale de ce marché se situe entre 40 et 50 Mio Fr. La part indigène se monte à 40 %. Une augmentation de cette part de marché, surtoutau niveau du commerce de détail, est plus que souhaitée.

Arbres suisses très demandés

42 12 2012 · REVUE UFA

Sapin de NoëlSapin rouge/épicéa (picea abies)Aiguilles: jusqu’à 3.5cm de long et2.5mm de large, brillantes, vert foncéavec deux bandes blanches sur la faceinférieure. Douces et avec une pointearrondie, très denses.Sapin blanc (abies alba)Aiguilles: grandes, jusqu’à 3cm de long et3mm de large, face supérieure vert foncé,face inférieure plus claire avec deuxbandes bleu-blanc, pointe arron die etnon piquante, en peigne de chaque côté.Nordmann (abies nordmanniana)Aiguilles: jusqu’à 3.5 cm de long et 2.5mm de large, brillantes, vert foncé avecdeux bandes blanches sur la faceinférieure. Douces et avec une pointearrondie, très denses.Sapin/épicéa bleu (picea pungens)Aiguilles: jusqu’à 3cm de long et étroites,piquantes, coriaces, quadrangulaires,diri-gées dans toutes les directions, colorationgris-bleu intensive, généralement denses,en anneau autour des rameaux.

PRODUCTION VÉGÉTALE

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sa croissance, respectivement sa taille,ne puisse être contrôlée en pressant surun bouton, certains critères doiventêtre respectés. Les sapins Nordmannsont de 3 tailles, 1.00– 1.60m,1.60– 2.00m et 2.00– 2.30m. Les sa-pins bleus ont deux tailles(0.70– 1.20m et 1.20– 1.80m) alorsque les épicéas sont commercialisésavec une taille comprise entre 1.20m et1.80m.

Près de 20000 arbres – selon lui unpeu trop – sont coupés par BrunoStraub chaque année. Emballés, étique-tés avec une banderole sur le filet, ilssont livrés début décembre. Suivant lestailles, il obtient entre 27 et 53 Fr. (pourles Nordmann), 16 et 24 Fr. (pour les sa-pins bleus) et 18 Fr. pour un sapinrouge. Les frais de conditionnement

(coupe et livraison) sont estimés parBruno Straub à 5 Fr. par arbre. Avec ladifférence (après déduction des coûtsde 2 Fr. par planton) il parvient ainsi àrétribuer son travail. «Je pense que cesprix sont corrects pour les deux par-ties», estime Bruno Straub. Il arrive àcette constatation grâce à son partena-riat avec LANDI.

Résumé Le marché pour le sapin deNoël Suisse existe et LANDI souhaitevendre encore plus de sapins indi-gènes. Le critère qui peut pousser leclient à dépenser davantage pour unsapin suisse est la qualité. La grandeur,la parure d’aiguilles et la durée de laconservation ainsi que la symétrie et ladensité des branches doivent toutefoisconvenir. �

Bruno Straub: «La qualité des sapins est décisive».

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Conseils de culture• Le sapin de Noël est une culture spéciale qui exige des connaissances particulières et

un plein engagement.• Définir un canal d’écoulement et les souhaits des clients avant la plantation.• Définir si la parcelle est adaptée aux essences prévues et si une protection contre le

gibier est nécessaire.• Un bon démarrage est important, la qualité des plants doit être correcte. Ils doivent

donc être plantés avec soin.• Lors de la plantation, s’assurer qu’ils ne seront pas trop serrés pour la récolte.• La lutte contre les adventices est particulièrement importante les premières années.• L’installation de perchoirs pour les oiseaux est importante puisque le poids d’un

pinson des arbres suffit à casser la pointe de l’arbre.• Couper les rejets et selon les besoins, la croissance latérale.• Réguler la longueur des entrenœuds à l’aide d’une pince Top-Stop.• Si une pousse de la pointe manque, la pousse latérale la plus vigoureuse peut être

fixée à un tuteur. Les branches mal orientées peuvent être tirées dans la bonnedirection.

• Ne pas empiler les sapins récoltés les uns sur les autres, mais les tenir debout sur le solnaturel.

Source: «Weihnachtsbäume – erfolgreich anbauen und vermarkten», Heinrich Maurer, Edition Ulmer, www.ulmer.de

Arbre suisse avec la banderole

L’installation de perchoirs évite queles oiseaux ne cassent la cime.

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Roundup PowerMax 480 g/l Glyphosate formulé avec des sels de potassium. Utilisation: • Adventices annuelles: 2.25 l/ha (délai d‘attente: 6 heures)• Chiendent: 3.0 l/ha (2 jours)• Adventices vivaces: 4.0 – 7.5 l/ha (4 jours)• Emballage: 15 litres et 5 litres

Nous remercions chaleureusement…tous nos clients pour leur collaboration et leur souhaitons plein succès, avec nous, en 2013.

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

AndreasRohner

Champ de tournesolsbio début août àKlettgau (SH).

Auteur Andreas Rohner, fenaco-GOF, 8401 Winterthour.

Les personnes suivantes sont à même devous conseiller individuellement:

Suisse allemande: Ulrich Zürcher, � 058 434 06 66Bernhard Graf, � 058 433 64 92Suisse romande:Didier Kunkler, � 058 433 64 01

Des informations détaillées sontpubliées régulièrement sur le sitewww.fenaco-gof.ch. fenaco propose enoutre des contrats de culture pour dulupin doux (semis printemps 2013, prixcible Fr. 120.00/100 kg).

PAGE BIO

Bien que la demande en huiles vé-gétales et en tofu bio indigène pro-gresse depuis de nombreuses an-nées, en Suisse, le colza, le tournesol

et le soja continuent à occuper un rôlesecondaire dans les rotations pratiquéespar les producteurs bio. Selon les statis-tiques disponibles, les emblavuresd’oléagineux bio ne s’étendent que surquelques centaines d’hectares et les sur-faces progressent peu. Or la tendance au«swissness» prend de l’ampleur, mêmeen ce qui concerne les huiles végétales.Les acteurs du secteur se demandentdonc quand viendra l’ère des oléagineuxbio bourgeon indigènes? Le colza bio,qui jouit d’une excellente demande, estune culture très exigeante. Les risques deperte sont également très élevés, raisonpour laquelle le colza bio restera proba-blement l’affaire de quelques «spécia-listes» et de producteurs disposant deconditions très propices.

Encourager la production detournesol et de soja Dans la plu-part des régions, il est encore possiblede développer la culture de tournesolbio. Les régions viticoles sont considé-rées comme étant particulièrement pro-

Oléagineux bio: bonne demande et provenance suisse désiréeSEMIS 2013 En collaboration avec les centres collecteurs, fenaco recherche des producteurs prêts à se lancer en bio. L’ouverture de nouveaux sites de réception ainsique le versement de prix intéressants aux producteurs ont un effet incitatif.

pices pour cette culture. D’une manièregénérale, le sarclage convient bien pourla culture en bio, les risques de perteétant comparativement faibles.

Le soja est exigeant pour ce qui estdes conditions climatiques et de la maî-trise des adventices. En revanche, sa ca-pacité à fixer l’azote en fait un précédentprécieux. Chaque exploitation doit choi-sir individuellement le système de cul-ture qui convient le mieux pour le soja,en fonction des conditions spécifiquesau site. Le système de culture dépendégalement de l’équipement de l’exploi-tation. Le sarclage est conseillé.

Culture sous contrat judicieuse –nouveaux producteurs bienvenus!Avant de conclure un contrat de cultureavec fenaco, il faut tout d’abord déter-miner quel centre collecteur prendra encharge la récolte. Dans les régions deculture importantes, plusieurs centrescollecteurs d’oléagineux sont prêts àprendre en charge les récoltes. Diverscentres collecteurs supplémentairesviendront s’ajouter aux sites existantsl’année prochaine. Pour la récolte 2013,il est prévu de rémunérer les centres col-lecteurs à hauteur de Fr. 200.-/100 kgpour le soja bio (bourgeon), de Fr. 165.-/100 kg pour le tournesol bio (bour-geon) respectivement de Fr. 155.-/100kg pour le tournesol reconversion.Si les rendements sont normaux, la ren-tabilité de ces cultures avoisine celle dumaïs grain bio. �

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Pressé à froid dans la bouteille, chaleureusementapprécié en cuisine.

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S O N D E R T H E M AS O N D E R T H E M A FOCUSFOCUSS O N D E R T H E M A FOCUS

Durabilité grâce à une stratégie qualité 48La crème des verrats produits terminaux 50Efficacité de l’alimentation 52Protection des animaux à l’horizon 2013/18 54A quand l’élevage de jeunes verrats? 56Le contrat de prise en charge en bio 57Tendances en Allemagne 58

Décembre 2012

Production porcine et marché

DF_SH_TS_1212_2012 27.11.12 17:16 Seite 47

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Paul Steiner

Jakob Signer

48 12 2012 · REVUE UFA

C’est sur le marché que se rencon-trent l’offre et la demande, indé-pendamment des marchandises oudes produits qui y sont négociés.

Mais sur tous les marchés, l’évolutionest la même: essor – boom – saturation– déclin.

L’essor sur le marché porcin a com-mencé en 2007 après l’entrée en vi-gueur de la nouvelle ordonnance sur laprotection des animaux. Des placesd’élevage ont été provisoirement per-dues si bien qu’avec un léger décalage,l’offre en porcs de boucherie a diminué.Le marché a réagi avec une montée des

prix. On a assisté à un véritable boomen 2008. La demande a toujours dé-passé l’offre. La filière porcine a vécuune année lucrative.

En 2009, le marché a évolué du côtédes producteurs. Afin de continuer àaugmenter les profits, de nombreusesexploitations ont accru leur production.La gestion d’exploitation toujours plusprofessionnelle ainsi que l’évolutiondans le management de l’élevage et lasanté des animaux ont conduit à un ap-provisionnement indigène en croissancecontinue. L’offre et la demande étaientencore en équilibre, le marché était sa-turé.

Déclin et épuration du marchéOn assiste à une récession lorsque lesacheteurs n’ont plus besoin de chercherla marchandise. L’offre énorme sur lemarché entraîne une pression sur lesprix de la part des acheteurs. Les ven-deurs concèdent également à des offresplus avantageuses afin de pouvoir placerleur offre. Les producteurs se retrouventdans un marché sursaturé avec un pro-duit interchangeable. Pour changercette situation et augmenter la rentabi-lité dans la production, de nombreuxproducteurs commencent ou conti-nuent à optimiser la production, ce quiengendre à nouveau une offre plus im-portante, des prix plus bas et, en fin decompte, des rendements plus faiblespour les exploitations, jusqu’à la zonede perte économique. Tout déclin ou ré-cession du marché débouche après uncertain temps sur une phase d’épura-tion. Ceux qui ne peuvent pas supporterla pression concurrentielle abandonnentla production. Finalement, l’offre finitpar recoller au marché et un nouveaucycle recommence.

Ventes de gorets d’engrais enbaisse Le marché des porcs a com-mencé à se rétablir lentement. Tous lessignaux l’indiquent. Le commerce se ca-ractérise par une diminution des ventesde gorets d’engrais et Suisag annonceque le nombre de doses de sperme ven-dues a fléchi. Le nombre d’abattagescommuniqué par Proviande est à labaisse depuis le troisième semestre. Lesventes de cochettes ont fortement ré-gressé en raison de l’absence de possi-bilités d’investissement. Certaines ex-ploitations d’élevage ont converti unepartie de leur production en engraisse-

Les ventes de goretsd’engraissement ontdiminué ces derniers

temps.

LE MARCHÉ DES PORCS semble se remettre lentement. La durabilité de ce rétablissement dépend de la façon dont on peut positionner la «qualité»suisse sur le marché.

Il en faut davantage pour unrétablissement durable

UNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDEPRODUCTION ANIMALE

DF_SH1_Steiner_1212_2012 27.11.12 17:17 Seite 48

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

2007 2008 2009 2010 2011 2012

20000

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8000

4000

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Fr. 4.96/kg SG Fr. 4.28/kg SG Fr. 3.80/kg SG Fr. 3.60/kg SG Fr. 3.42/kg SG*Fr. 4.04/kg SG

% T

aux

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toap

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Janvier Juin Décembre

Auteur Paul Steiner,Chef des programmesde production, membre de la direction, Anicom SA, 6210Sursee; Jakob Signer,Bereichsleiter Verkauf,Anicom AG, 9501 Wil.

www.anicom.ch

REVUE UFA · 12 2012 49

ment. Tous ces signaux semblent indi-quer une amélioration.

Pas un «article bradé»! Mais il enfaut davantage pour qu’une productionsoit durablement rémunératrice. La sur-production, que l’on doit souvent écou-ler par des actions de liquidation sur lefront des ventes, projette son ombre surl’avenir. La viande de porc de la meil-leure qualité au monde, qui est produiteen Suisse, pourrait devenir un «articlebradé». Il ne faut donc pas que nous em-pruntions cette voie. Nous devons maî-triser la production indigène. Afin d’as-surer la rentabilité de la productionporcine, la proportion indigène ne de-vrait pas dépasser 92% de la productionde viande de porcs. Les performancesgénétiques des truies vont continuer às’améliorer. Les experts parlent d’uneaugmentation de 0.5 porcelet par truieet par année. Cela correspond à unnombre de 3000 truies à éliminer pourconserver la production au même ni-veau.

La consommation de viande deporc par tête d’habitant ne va plusaugmenter alors que la quantité totalede viande consommée va s’accroître enraison de la croissance démographiquedue à l’émigration. Nous devons touspoursuivre une stratégie qualité durableen continuant de proposer un alimentsain au «consommateur responsable».

Avantages de la viande suisse Ilest toujours bon de rappeler les avan-tages de la viande de porc suisse. Déjàrien qu’au niveau de la détention, ondénote de grandes différences entre laSuisse et l’UE. Les prescriptions sont eneffet bien plus sévères dans notre pays,où le bien-être des animaux occupe uneplace importante. Détention en groupedes truies taries et castration sous anes-thésie sont déjà appliquées depuis long-temps. A partir du 1er septembre 2012,tous les porcs doivent avoir la possibilitéde s’occuper en tout temps. En 2018,les caillebotis intégraux seront interdits.En plus de ces prescriptions déjà plusstrictes, de nombreux porcs sont déte-nus sur une base volontaire selon les di-rectives SRPA et SST. La productionsuisse se distingue donc sur de nom-breux points en matière de détention

par rapport à la viande étrangère. Au ni-veau de l’alimentation, on trouve éga-lement une singularité: tous les porcssuisses sont affouragés sans OGM!

Du point de vue de l’élevage, denombreuses choses sont entreprisespour se distinguer de l’étranger. Ainsi,tous les porcs en Suisse sont élevés sansstress contre le syndrome PSE. La sélec-tion en fonction de la teneur optimaleen graisse intramusculaire – qui aug-mente la saveur de la viande – est éga-lement unique en son genre. De nom-breux efforts sont aussi consentis afin demaintenir un niveau de santé élevé.

Stratégie qualité On constate laprésence de diverses mesures en faveurd’une stratégie qualité. L’objectif doitêtre d’améliorer la confiance desconsommateurs envers la viande deporc suisse. A ce titre, on peut citerl’exemple positif de la filière de la vo-laille, même si ces marchés ne peuventpas être comparés sur la même échelle.Mais si l’ensemble de la chaîne, du pro-ducteur à l’étalage du magasin, poursuitune stratégie commune, le succès est aurendez-vous.

La production dans l’UE a dimi-nué par rapport aux années précé-dentes. La détention en groupe destruies taries y sera prescrite à partir del’année prochaine. Cette directive seule,en plus des prix, a déjà incité de nom-breux producteurs de porcelets à aban-donner la production. En 2012, le prixdes porcs de boucherie a atteint un ni-veau record en dépassant 1.90 Euro parkilo de poids mort. Malgré ces prix éle-vés pour l’UE, les producteurs sont sous

pression car les prix des aliments et desmatières premières ont augmenté alorsque la crise économique déploie ses ef-fets. Au sein de la commission euro-péenne des prévisions économiques, lamajorité des participants s’attendent àce que la production régresse dans leurspays respectifs. Au vu de l’évolution desprix, les participants à cette commissionsont quasiment unanimes: le prix élevéactuel pour les porcs de boucherie enEurope devrait perdurer au-delà de2012.

Résumé Le taux d’autoapprovision-nement n’a encore jamais été aussiélevé en Suisse. L’évolution démogra-phique globale pourrait déboucher surune augmentation de la consommationsi la qualité de la viande de porc suisseest davantage mise en avant. Celaconstitue une grande chance pour nous!L’évolution des quantités et des prix àl’étranger nous aide à poursuivre la stra-tégie qualité. Et tout le monde doit ap-porter sa pierre à l’édifice: du produc-teur jusqu’aux rayons du magasin! �

Gros bétail 2012Gros bétail 2011

Porc 2012Porc 2011

Graphique 2: Pourcentage indigène de viande indigène disponible (quantité cumulée)

Chiffres provisoires, Source: Proviande

Moyenne janvier à septembreImport.Production suisse

Taux d’autoappro-visionnement

90.0%

Taux d’autoappro-visionnement

93.7%

Taux d’autoappro-visionnement

94.5%

Taux d’autoappro-visionnement

95.3%

Tauxd’autoap-

provisionne-ment

97.3%

Taux d’autoappro-visionnement

94.5%

Graphique 1: Production porcine et importations (viande prête à la vente)Source: Proviande/Anicom

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

Veau 2012Veau 2011

Vian

de e

n to

nnes

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RalfBley

PeterGuggisberg

DIX ANS APRÈS la séparation de la race GPB en deux lignées, la marque «Premo®»est déjà une histoire à succès. Grâce à un travail d’élevage et une sélection conséquents, les performances des porcs à l’engrais issus de pères Premo se sont considérablement améliorées.

Premo® une histoire à succès

«Premo®» est de loin le type de ver-rats produits terminaux le plus uti-lisé en Suisse. Dans le programmed’élevage UFA 2000, ils représen-

tent près de 90% des verrats produitsterminaux utilisés, ce qui constitue unvéritable engouement pour la génétiquesuisse. Dès le début, Premo® a été sé-lectionné en fonction du système depaiement de Proviande. Quatre éleveursnucléus UFA 2000 de renom produisentdes verrats suisses de qualité à l’atten-tion des producteurs de porcelets de-puis la reconnaissance de la race grandporc blanc lignée paternelle, que l’onabrège GPBP. Depuis 2008, les verratsde cette race sont proposés sous lamarque Premo®.

Fr. 2.80 de supplément Chez lesproducteurs suisses de porcelets,Premo® constitue le premier choix pourla production de sujets d’engraissementconformes au marché. L’élevagePremo® a également connu un grandprocessus d’adaptation. Il y a toujoursmoins d’éleveurs qui fournissent desverrats Premo® aux stations d’IA de Sui-sag. Par ailleurs, la demande de verratspour la monte naturelle a diminué demoitié au cours des dernières années etselon Suisag, le pourcentage d’insémi-nation artificielle a dépassé les 80%. Ladurée d’engraissement (de la naissanceà l’abattage) s’est raccourcie d’unevingtaine de jours ces dernières annéesgrâce à de meilleurs accroissements. Pa-rallèlement, la proportion de viandemaigre (PVM) des porcs à l’engraisPremo® a augmenté. Dans l’épreuve parle produit terminal, les porcs d’engraisPremo® x Primera® atteignent actuelle-ment une PVM de 57.0%, ce qui repré-

sente un supplément de Fr. 2.80 paranimal!

Le succès n’est pas dû au hasardLes verrats Premo® sont élevés avec suc-cès en Suisse dans des exploitation nu-cléus hautement spécialisées et dispo-sant du statut sanitaire maximal AR1. Leséleveurs doivent passer un contrat avecSuisag. Le nom de la marque Premo® estutilisé aussi bien pour les verrats quepour le sperme. Un verrat Premo® estsoumis aux exigences suivantes: il s’agitd’un animal GPBP de pure race enregis-tré au herd-book de Suisag. Il a été testéet décrit par un technicien d’élevage li-cencié par Suisag. Seules les exploita-tions qui répondent aux exigences zoo-techniques et sanitaires définies peuventcommercialiser des verrats Premo®.

Dans le programme UFA 2000,quatre exploitations certifiées produi-sent des verrats Premo® pour les clientsAnicom/UFA 2000 depuis 2008: • famille Urs Liechti, 3427 Utzenstorf • famille Urs Christen, Koppigen (BE)• famille Remo Ruckstuhl, 6264 Pfaff-

nau (LU)

• famille Othmar Schwizer, 8880 Wa-lenstadt (SG).

Grâce à une répartition géographiqueoptimale des exploitations, les distancesde transport sont courtes. Le suivi desexploitations d’élevage et la commer-cialisation des verrats sont assurés parles techniciensd’élevage UFA 2000.

Pourquoi desverrats Premo®?Environ 20 % desporcs de boucherieen Suisse sont issusd’un verrat enmonte naturelle. La qualité de ces600 000 porcs par année ne devrait pasêtre laissée au hasard. La présenced’un verrat actif au sein du troupeauest indispensable au succès dans laproduction. Un verrat est aussi biennécessaire pour le contrôle de l’accep-tation du chevauchement que pour lastimulation en cas d’insémination arti-ficielle, le contrôle des retours de cha-leurs et la stimulation des cochettespour leurs premières chaleurs. La pro-duction calquée sur un rythme pluri-hebdomadaire est exigeante envers lechef d’exploitation. Pour maintenirleurs verrats «en forme», tous les ges-tionnaires de troupeaux utilisent leurverrat stimulant régulièrement pour lamonte naturelle. Ce faisant, un tel ver-rat devrait également répondre auxexigences d’un porc d’engraissementconforme au marché dans la produc-tion de porcelets. Il y a donc tout lieud’opter pour un verrat Premo®, qui secaractérise par des marques auricu-laires bleu clair.

50 12 2012 · REVUE UFA

Des caractéristiques excellentesPremo® est synonyme de productionporcine efficace et avantageuse grâce à:

• des gains moyens quotidiens élevés

• des carcasses homogènes

• un part de viande maigre optimale

• une excellente qualité de viande

• des pertes minimales par exsudation

• des performances sûres qui ne laissentrien au hasard.

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

REVUE UFA · 12 2012 51

Un produit de pointe Les jalonspour l’élevage d’un verrat produit ter-minal de grande qualité et conforme aumarché sont ainsi posés. Ces excellentescaractéristiques sont le résultat du dé-veloppement commun de la marquePremo®. Grâce à la combinaison desqualités d’élevage et sanitaires, les ver-rats Premo® sont devenus un produit

phare de l’élevage porcin suisse et sontdéjà utilisés à l’étranger. On en trouvedans les stations d’IA en Allemagne oùils produisent notamment d’autres pro-duits terminaux appropriés pour l’en-graissement de verrats. Dans la sélectioncontre l’odeur de verrat, grâce à la col-laboration entre Suisag et UFA 2000, laSuisse est déjà bien avancée. �

Rosmarie et UrsChristen,Koppigen, avecles apprenantsPatrick Lüdi etLukas Wyss.

Josef, Brigitte,Bettina et Remo

Ruckstuhl.

Annemarie et Urs Liechti.

Othmar, Silvan etClaudia Schwizer,Walenstadt.

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

Auteurs Ralf Bley, directeur deUFA 2000, le programme d’élevagecommun d’UFA et d’Anicom, 3360 Herzogenbuchsee. PeterGuggisberg, technicien d’élevage UFA2000 et expert en chef auprès de Suisag, 3052 Zollikofen. www.ufa.ch

Animaux d’élevage Etes-vousintéressé-e à des animaux d’élevagePremo® et Prmiera® issus des exploitati-ons herd-book UFA 2000? Lestechniciens d’élevage UFA 2000disposent d’une offre intéressante.N’hésitez pas à nous appeler:

Peter Guggisberg, Plateau central etSuisse romande, � 079 209 16 43,Toni Agner, Suisse centrale, � 079 209 16 43, Alois Gämperli,Suisse orientale, � 079 231 14 75

DF_SH2_Bley_1212_2012 27.11.12 17:18 Seite 51

Page 52: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

BarbaraEichenberger

Plus vite, plus haut, plus loin: telssont les objectifs dans les disciplinessportives que l’on peut mesurer. Ilen va de même dans le secteur agri-

cole où la pression à s’améliorer sanscesse ne faiblit pas – au contraire.

1000g d’accroissement journa-lier Les producteurs suisses de porcs

s’apprêtent aujourd’hui à dépasser les1000g/j de gain moyen quotidien. Simultanément, le progrès améliore l’indice de consommation. Mais l’aug-mentation des performances renforceégalement les exigences envers la ges-tion et l’affouragement. Si d’aventureles performances ne sont pas au rendez-vous, on exige automatiquement da-vantage d’énergie. Mais qu’apporteréellement l’énergie dans l’aliment?

Influence génétique Les diversesraces et croisements ne se distinguentpas uniquement par la part de viandemaigre, mais également au niveau dupotentiel d’ingestion (appétit) et de l’in-dice de consommation. Les races deporcs les plus maigres semblent disposerd’un frein à l’ingestion. Pour atteindrele même poids à la fin de l’engraisse-ment, elles ont besoin de dix jours sup-plémentaires par rapport aux races àcroissance rapide. Dans les conditionssuisses, il ne sert à rien d’augmenter lapart de viande maigre si bien que glo-balement, la rentabilité se détériore.

Pour s’accorder à une génétique soi-disant moderne, certains engraisseurscontinuent à augmenter la densité éner-gétique de l’aliment. D’autres s’orien-tent vers l’optimum économique. Et cedernier, selon les dernières connais-sances acquises sur l’exploitation expé-rimentale d’UFA Bühl, ne se situe pas aumaximum énergétique.

Bonnes performances Différentsessais ont démontré que les porcs à l’en-grais étaient capables de fournir de trèsbonnes performances d’engraissementet à l’abattage avec des teneurs en éner-gie plus faibles, ce qui prouve qu’il n’y

a pas forcément besoin d’exagérer avecles teneurs.

Les aliments les plus fréquemmentutilisés (13.6MJ EDP) ont été comparésavec d’autres présentant un niveau éner-gétique nettement inférieur. Comme lemontre le tableau 1, avec un rapport ly-sine: EDP adéquat, ces deux densitésénergétiques ont permis de réaliser lesmêmes performances d’engraissementet à l’abattage. La teneur énergétiqueplus faible n’a pas eu d’incidence néga-tive sur le gain moyen ou la part deviande maigre.

Rapport prix/prestation Afin detester si l’énergie valait son prix, on a in-clus dans l’essai des aliments concentrésbon marché de l’étranger à titre de com-paraison. Les résultats de plusieurs essais énoncés différemment ont été surprenants: le rapport prix/prestationoptimal, avec les prix actuels pour lesmatières premières, se situe à une den-sité énergétique de 13.3MJ/kg. En ef-fet, les résultats d’engraissement et la taxation des carcasses étaient aussibons qu’avec un aliment standard à13.6MJ/kg. Dans le même temps, lesaliments affichant des teneurs énergé-tiques et protéiques plus faibles conte-naient davantage de matières premièresindigènes (davantage de «Swissness»).

Le graphique fait apparaître claire-ment à quelle vitesse les coûts changentlorsque la teneur en énergie d’un ali-ment d’engraissement doit être adaptéede 0.1MJ.

Augmenter l’intensité? En outre,il est possible de montrer sur la base desrésultats d’essais que l’augmentation del’intensité de l’alimentation n’en vaut

L’EXPLOSION DES PRIX des matières premières a contraint les fabricants d’alimentsfourragers à augmenter celui des concentrés. Certains fournisseurs contrecarrent cette pression croissante en proposant de nouveaux produits. Qu’en est-il des nouveauxconcentrés d’engraissement?

Utiliser efficacement l’énergie

52 12 2012 · REVUE UFA

Tab. 3: Différence entre les sexes Essai «Intensité d’affouragement différente» Sexes Castrés FemellesPoids début kg 26.5b 25.4a

Consommation d’aliment/jour kg/jour 2.47b 2.33a

Poids final kg 113.6b 112.2a

Gain moyen quotidien g/jour 985 967Indice de consommation MJ/kg 2.52b 2.43a

Part de viande maigre % 54.3a 56.2b

Avec 120 porcs à l’engrais (intensité différente et animaux issus decroisement) par variante Les variantes avec des lettres différentes sont significativement différentes (p < 0.05).

Tab. 1: Aliments avec différentes teneurs énergétiquesTeneur énergétique EDP 13.0 MJ 13.6 MJPoids début kg 26.5 26.4Consommation d’aliment/jour MJ EDP 31.2 31.4Poids final kg 112.3 112.1Gain moyen quotidien g/jour 957 966Indice de consommation MJ/kg 32.9 32.9Part de viande maigre % 56.6 56.6Avec 80 porcs à l’engrais (des deux sexes) par variante

Tab. 2: Intensité d’affouragement différenteAnimaux de croisement DanDuroc et ELE mélangésIntensité d’affouragement normale élevéePoids début kg 26.0 26.0Consommation d’aliment/jour kg/jour 2.34a 2.44b

Poids final kg 112.6 112.7Gain moyen quotidien g/jour 966 977Indice de consommation MJ/kg 2.44 2.51Part de viande maigre % 55.9b 54.8a

Avec 80 porcs à l’engrais (des deux sexes) par varianteLes variantes avec des lettres différentes sont significativement différentes (p < 0.05).

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

DF_SH3_Eichenberger_1212_2012 27.11.12 17:19 Seite 52

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104.0

103.5

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99.512.9 13.1 13.3 13.5 13.7 13.9 14.1 14.3 INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOX

www.ufarevue.ch 12 · 12

Le meilleur rapportqualité/prix est atteintavec un concentré de13.3 MJ.Photo: agrarfoto.com

Conseils pour un engraisse-ment porcin optimal• Un affouragement par phase en pré-

engraissement (jusqu’à env. 55kg PV)et en finition améliore l’efficacité maispeut déboucher sur l’utilisation deplusieurs aliments.

• La teneur en phosphore est souventun facteur limitant pour les engrais-seurs de porcs. Tous les aliments UFA -4 et -3 ont une teneur réduiteen azote et en phosphore.

• Un engraissement séparé par sexepermet de distribuer le fourrage avecdavantage de précision et d’accroîtrel’efficacité.

Auteure Dr. Barbara Eichenberger,Service technique, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee, www.ufa.ch

REVUE UFA · 12 2012 53

pas la peine (tableau 2). Deux racesd’engraissement à forte charnure, avecune intensité accrue, ont synthétisé net-tement plus de graisse corporelle. Celaa eu une incidence négative sur l’indicede consommation et la part de viandemaigre.

Pour les deux races, la constitution degraisse corporelle chez les animaux cas-trés a été - comme attendu - nettementplus forte. En comparant les sexes, surla base de plusieurs caractéristiques, ilest apparu une différence significativeen faveur des femelles. Voilà qui consti-

tue un argument de plus pour un en-graissement séparé pour les deux sexes(tableau 3).

Des marchés qui évoluent L’offreen matières premières énergétiques etprotéiques évolue constamment. La vo-latilité de ces marchés a nettement aug-menté ces derniers temps et les pé-riodes entre pénurie et excédentsdeviennent toujours plus courtes. Dansles pays limitrophes, les alimentsconcentrés sont proposés avec un prixhebdomadaire. Bien qu’en Allemagne larace Piétrain pure constitue la majeurepartie des produits terminaux d’engrais-sement, on dénote clairement une ten-dance à un aliment à 13.3MJ.

L’alimentation plus importanteque la provenance Les nouveauxrésultats des comparaisons entre écobi-lans d’Agroscope ont montré que l’af-fouragement a davantage d’importanceque la provenance. Ainsi, on peut liredans le rapport que «le transport de laferme au point de vente n’est responsa-ble que d’une petite partie des effets surl’environnement». Ce sont surtout l’éle-vage des animaux et la production deleurs aliments qui se tailleraient la partdu lion.

Inde

x de

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MJ EDP par kg de matière sèche (88%)

Graph: Rapport densité énerg./prix des mat.prem.C’est à 13.3 MJ EDP que l’énergie coûte comparativement le moins cher.

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

Résumé Les fabricants d’alimentsconcentrés doivent prendre en comptela pression sur les prix dans l’agricultureet améliorer constamment l’offre en ali-ments composés. L’énergie a toujoursété et reste restreinte, si bien qu’il fautl’exploiter efficacement, que ce soit lorsde sa production ou de son utilisationdans les matières premières. En raisondu niveau de vie élevé en Suisse et desprix qui vont de pair, la génétique hel-vétique a toujours été championne dumonde en matière d’indice de consom-mation. Avec la surpopulation crois-sante et la désertification, conjuguées àune pénurie en matières premières et eneau potable, il est primordial d’utiliserles moyens dont on dispose avec davan-tage d’efficacité. Ainsi, une efficiencemaximale est plus importante qu’uneperformance maximale. «Plus vite, plushaut, plus loin»: cette attitude mène enfin de compte à un cercle vicieux dontl’agriculture productive ne peut pass’extirper. �

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40°C

30°C

20°C

10°C

0°C

– 10°C

– 20°C

Régulation du climatdans la porcherie

modulaire de l’entre-prise Huber KontechSA. L’aération se fait

par le sol sansconsommation

énergétique supplé-mentaire.

Air d’arrivée

Graphique: Optimisation de la régulation du climat

Optimisation de larégulation du climat

Eté Hiver

rafraîchir

Chauffer

Température air arrivant de l’extérieurTemperatur air arrivant de l’intérieur

LES NOUVELLES PRESCRIPTIONS qui entreront en vigueur en septembre2013 et 2018 placent les détenteurs de porcs face à des défis importants. Des entreprises suisses proposent des solutions offrant un bon rapport prix-prestations.

A la recherche de solutions intelligentes

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

Diverses prescriptions en matièrede protection des animaux sont en-trées en vigueur au 1er septembre2008.

A partir du 1er septembre 2013,les porcs devront pouvoir s’occuper entout temps. Dans les nouvelles porche-ries, les porcs d’un poids vif supérieur à25 kg doivent avoir la possibilité de serafraîchir.

Dès le 1er septembre 2018, lesporcheries ne pourront avoir qu’unpourcentage retreint de sols perforés.En cas de transformation, dans certainesconditions, le système de ventilationdoit également être adapté vu qu’il aune influence sur le comportement desanimaux.

Quatre questions A ce sujet, laRevue UFA a posé quatre questions auxconstructeurs de porcheries:1 Quel matériau d’occupation recom-

mandez-vous et comment doit-il êtredistribué?

2 Quelles installations de rafraîchisse-ment sont les meilleures?

3 Comment garder les animaux propresavec un pourcentage limité de solsperforés?

4 Quels systèmes de ventilation recom-mandez-vous pour les porcheries,avec et sans courette?

Vous trouverez les réponses ci-dessousainsi que des solutions proposées.

Distinction pour les distribu-teurs de fibres1 Le Tool-Toy, un distributeur de fibres

brutes en inox a remporté une mé-daille d’argent lors de l’EuroTier2011. 8500 unités ont déjà été ven-dues. Le matériau de remplissagepeut être commandé chez LANDI etest produit à partir de fibres sélec -tionnées.

2 Pour les nouveaux bâtiments nous re-commandons un apport d’air parsous-pression. Pour les constructionsexistantes nous proposons la solutionCoolpanel. Pour les aérations baséessur une arrivée d’air centrale, il estpossible d’installer une centrale Cool-panel stationaire. En présence d’uneaération décentralisée, il s’agit de re-courir à des appareils mobiles.

3 Les solutions vont du bétonnage descaillebotis existants au remplacementdes caillebotis en passant par desclips. Il convient de veiller à ce que lesparois extérieures des compartimentssoient pourvues de fentes pour lesdéjections. En plus cela, les surfacesen dur devraient être munies du drainautorisé.

4 L’adaptation à posteriori des installa-tions d’aération existantes impliqueune analyse approfondie. D’une ma-

nière générale, il s’agit d’installer,dans les porcheries offrant un accèspermanent à l’extérieur, des installa-tions de régulation de la pression, demanière à maintenir un climat aussistable que possible. Nous construi-sons les dispositifs d’aération de ma-nière modulaire, pour diriger l’aird’arrivée avec le moins d’efforts pos-sibles au bon endroit.

Eugen Schmid, www.tool-systems.ch

Pig-Rolls1 Contrairement à d’autres fourrages

grossiers, les «Pig-Rolls» n’impliquentpas de travail d’évacuation supplé-mentaire, les pertes étant très faibles.Les producteurs qui utilisent le sup-port adéquat pour les Pig-Rolls nerencontreront pas de problèmes lorsd’éventuels contrôles vétérinaires. Iln’en va pas de même pour la paille.Les Pig-Rolls mesurent 20 à 25 cm delong et se composent de paille ha-chée, de produits céréaliers et de me-lasse. Pour se prémunir d’éventuelsagents pathogènes, les composantesbrutes sont chauffées à 60–70°C du-rant le processus de fabrication. Lesporcs qui sont bien occupés ont moinsde problèmes de mutilation et autres.

Daniel Betschart, www.landinidwalden.ch

Coolpads 2 Les «Coolpads» présentent de bons

résultats en ce qui concerne l’effet re-froidissant et la modification de l’hu-midité de l’air. Plus la température del’air d’arrivée est élevée, plus le degréd’efficacité est élevé.

Guido Birrer, www.schauer.ch

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Source: DLG

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Interviews Matthias Roggli, RevueUFA, 3360 Herzogenbuchsee.

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

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Les compartiments longsrestent plus propres1 Dans le commerce, on trouve diffé-

rents matériaux avec des distributeursadéquats. Il est important que ce tra-vail ne prenne pas trop de temps etque les coûts d’utilisation soient sup-portables. L’hygiène doit toujours oc-cuper une place importante.

2 Suivant les conditions locales, uneamenée d’air par sous-pression (re-froidi en été, réchauffé l’hiver) depuisle sol est possible. En présence d’uneamenée d’air centrale, il est possiblede refroidir et d’humidifier l’air simul-tanément. C’est faisable aussi bienpour de nouvelles constructions quepour des transformations.

3 Il est impératif que le box ait une for-me allongée et non pas carrée. Il fautprévoir une partie en grilles des deuxcôtés et la surface de couches en durdoit avoir une pente suffisante en di-rection de la grille. Le système d’aéra-tion doit correspondre au concept dela porcherie.

4 Dans les porcheries fermées, l’air fraisdoit être amené au-dessus de l’aire dedéjection afin qu’en cas de courantd’air éventuel (ce qui peut arriverlorsque les conditions sont mauvai-ses), les animaux défèquent le moinspossible dans les couches. En cas detransformation, il faut analyser la si-tuation au cas par cas (spécialiste enaération). Les porcheries disposantd’une aire de promenade sont plusdélicates en raison des changementsde pression qui varient constamment.

Andreas Graber,www.wolfssystem.ch

Besoin de chaleur en débutd’engraissement1 Il faut tenir compte des points sui-

vants: entreposage, distribution,charge en germes, souillures, disponi-bilité, propriétés du béton ou des gril-les, type d’affouragement et, naturel-lement, des coûts. Sur de nombreusesexploitations, surtout dans le secteurAQ, nous recommandons d’utiliserdes cubes de paille pressés.

2 Pour les nouvelles constructions, seréférer au rapport ART 672 «Apportd’air à partir d’une cavité sous la por-cherie». Avec ce système, nous avonsobtenu d’excellents résultats dans lesporcheries d’élevage et d’engraisse-ment. Pour les bâtiments existants,nous recourons à des systèmes de sur-pression ou de sous-pression. Cesderniers permettent d’augmenter lepotentiel de performances des ani-maux.

3 Il est souvent indispensable de réor-ganiser les boxes. En effet, seuls desboxes étroits et profonds permettentd’atteindre une surface perforée cor-recte. Il faut tenir compte des besoinsen chaleur au début de l’engraisse-ment.

4 Pour les deux types de porcheries, leprincipe reste le même: l’air fraisfroid doit entrer dans la porcherie defaçon contrôlée et ne pas provoquerde courant d’air dans la zone descouches. Pour tous les projets, il vautla peine de définir assez tôt le systè-me de ventilation, tant du point devue de la conception que financière-ment.

Markus Bucheli,www.krieger-ruswil.ch

Répartition homogène de l’aird’arrivée1 Le matériau d’occupation par excel-

lence reste la paille, que ce soit envrac, en cubes pressés ou en briquet-tes. On peut la distribuer dans des râ-teliers ou des supports prévus à ceteffet. Le type d’installation et de ma-tériau d’occupation idéal dépend desconditions de chaque exploitation.

2 En ce qui concerne le climat d’étable,un échangeur de chaleur (réchauffe-ment et refroidissement de l’aird’amenée) est la meilleure solution,que ce soit en matière de climat deporcherie ou d’efficacité énergétique.Cependant, cette solution est souv-ent difficile et onéreuse à installer,surtout dans les porcheries existan-tes. Pour les nouvelles constructionset év. les transformations, il faut en-visager un tel système, comme nousl’utilisons aussi pour notre porcheriepar éléments. Le coolpad peut êtreégalement recommandé en tant quepossibilité de refroidissement car ilpeut effectivement refroidir l’air ame-né. L’installation d’un dispositif denébulisation dans la porcherie est trèsfacile à réaliser mais elle n’est quemoyennement efficace pour rafraîchirles animaux en présence d’une hygro-métrie élevée.

3 En plus de l’aération, pour la propre-té, une coupe horizontale appro-priée des boxes, avec un agence-ment correct des secteurs perforés,est décisive.

4 Pour les deux variantes, nous recom-mandons une aération à sous-pressi-on. Pour les porcheries avec courette,il est possible d’utiliser une aérationpurement thermique, malgré ses in-convénients. Il est primordial d’obte-nir une répartition régulière de l’airamené sans formation de courantsd’air dans les couches.

Simon Galliker,www.huber-kontech.ch

1 · Les parois massiveset prêtes au montagesont avantageuses. Icil’exemple de SystemWolf SA.

2 · Porcherie d’engrais-sement AQ de 900places, aérationsouterraine et purifica-tion de l’air vicié – unenouvelle constructionréalisée par KriegerAG.

3 · Les Pig-Rolls sontproduits par la LANDINidwald et distribuévia les LANDI dansl’ensemble de laSuisse. Le Tool Toy estun support idéal.

4 · Les CoolPadsfonctionnent de lamanière suivante: àpartir d’une certainetempérature, l’eau estpompée depuis unréservoir sur une paroisen cellulose. L’eaucoule le long de laparois et parvient dansun réservoir derécupération pour êtreredirigée vers leréservoir principal.

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Peter Spring

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56 12 2012 · REVUE UFA

UNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

En Suisse, depuis 2010, les porce-lets ne peuvent plus être castrés quesous anesthésie. La narcose parinhalation a ses lettres de noblesse

dans la pratique. Elle jouit d’une bonneacceptation, tant à l’intérieur qu’à l’ex-térieur de la branche. Ce faisant, il n’y aguère de pression aujourd’hui pour unpassage rapide à l’engraissement dejeunes verrats.

Les grands abattoirs européens,en collaboration avec leurs producteurs,misent sur l’engraissement de jeunesverrats, si bien que c’est cette méthodequi semble aujourd’hui s’imposer. Lesalternatives présentent également fré-quemment des inconvénients: la vacci-nation contre l’odeur de verrat est par-tiellement appliquée en Belgique. Maissur les principaux marchés porcins enEurope, elle ne suscite plus guère d’in-térêt car elle est controversée et troponéreuse. La narcose au CO2, qui a étéchoisie en Hollande comme solutiontransitoire, n’a pas d’avenir. Le recoursau sperme sexé (production exclusive defemelles) permettrait de mettre défini-tivement un terme à la polémique «cas-tration ou odeur de verrat». Cependant,aucune méthode économique desexage du sperme de porcs ne sera dis-ponible avant que la problématique dela castration ne soit résolue.

La Hollande donne l’impulsionLa Hollande s’est fixé pour objectif dene plus castrer de porcelets à partir de2015. Aujourd’hui déjà, plus de 50%des animaux mâles sont engraissés entant que jeunes verrats. Dans le sillagedes Hollandais, certaines grandes entre-prises allemandes développent rapide-

ment l’abattage de jeunes verrats. L’UEveut emboîter le pas et renoncer à lacastration à partir de 2018. Cela aug-mente la pression sur les labels suisses.Avec la fin programmée de la castrationdans l’UE, les acteurs de marché quisont plutôt critiques vis-à-vis de l’en-graissement de verrats devront envisa-ger la castration sous nacorse d’un pointde vue de plus en plus critique égale-ment.

Suisag sélectionne contre l’odeurde verrat Par rapport aux mâles cas-trés, les jeunes verrats affichent un in-dice de consommation meilleur de 20points ainsi qu’une part de viande mai-gre (PVM) de 3% supérieure. Afin de ti-rer profit de ces avantages et d’établirl’engraissement de jeunes verrats, il fautabaisser la proportion de carcasses pré-sentant une odeur désagréable. En col-laboration avec Vetsuisse et la Hauteécole des sciences agronomiques, fores-tières et alimentaires (HAFL), Suisag aélaboré une méthode d’élevage pour ré-duire l’odeur de verrat. Tous les verratsde lignée paternelle (GPBP) sont carac-térisés par un indice d’odeur de verrat.

Dans le cadre d’essais en terrain, legroupe de travail «Jungebermast» (en-graissement de jeunes verrats) travailleavec deux exploitations CNf (Coop Na-turafarm) à récolter des expériences enmatière de génétique, d’alimentation etde détention des jeunes verrats. A celas’ajoute un projet visant à optimiser latransformation des carcasses présentantune odeur de verrat et d’accroître ainsileur valeur ajoutée.

Résumé L’expérience démontre quel’engraissement de jeunes verrats nepeut pas être appliqué du jour au lende-main sans une préparation adéquate. Lesconnaissances acquises par les exploita-tions pionnières et la recherche sontainsi indispensables pour être en mesurede réagir aux futures évolutions du mar-ché. �

On ne sait pas encore si et quand l’engraissement

de jeunes verrats va s’imposer en Suisse.

Photo: agrarfoto.com

ALORS QU’EN SUISSE la castration des porcelets sous anesthésies’est bien établie, l’UE tend à interdire totalement la castration à partirde 2018.

L’Europe sur la voie del’engraissement de jeunes verrats

Auteur Dr Peter Spring-Stähli, profes -seur à la Haute école des sciences agro -nomiques, forestières et alimentaires(HAFL), 3052 Zollikofen, www.hafl.bfh.ch

PRODUCTION ANIMALE

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MichèleHürner

WernerAmmann

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 122000 2006 2012

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4000

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Source: Bio Suisse

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Graphique: Evolution du nombre de porcs de boucherie bioe

Nombre par année

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Les directives bio stipulent qu’il fautrépondre aux exigences SRPA pourtoutes les catégories d’animaux.Pour les truies allaitantes égale-

ment, cela implique la construction et lenettoyage quotidien des parcours exté-rieurs nécessaires. Vu qu’en productionporcine bio, l’utilisation d’aliment mé-dicamenteux n’est autorisée qu’en casvraiment exceptionnels, en plus deconditions de détention optimales, lesconnaissances de l’éleveur en matièrede méthodes thérapeutiques complé-mentaires sont d’un grand secours.

En l’an 2000, Coop a assuré sonapprovisionnement en porcs bio en col-laboration avec Bio Pool AG. Les éle-veurs et les engraisseurs de porcs ontété démarchés activement. Les prixétaient bons et la production s’est ac-crue. En 2004, avec un peu moins de18000 porcs abattus, elle a légèrementdépassé la demande et les prix ontchuté. Ce faisant, de nombreux paysansbio ont arrêté la production porcine.Lorsque durant les années 2008 à 2010,les deux grands distributeurs ont de-mandé davantage de porcs de bouche-rie, l’acquisition de ces derniers s’estavérée nettement plus ardue que prévu.

Un marché sensibleLA PRODUCTION PORCINE BIO est exigeante alors que le marché est ténu et sensible. Aujourd’hui, la demande et l’offre sont équilibrées. Les producteurs devraient absolument conclure des contrats de prise en charge afin que le marché reste stable.

Auteurs MichèleHürner, ProductManager Viande,volaille, poissons, Bio Suisse, 4053 Bâle

Werner Ammann,président de la com. tech. viande9608 Ganterschwil.

UNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDEPRODUCTION ANIMALE

Un parcours extérieur estobligatoire pour les porcs bio.

Porcs en bioL’élevage porcin bio

est extrêmement exi -geant: longue duréed’allaitement, pas d’uti -

lisation prophylactiqued’antibiotiques, parcours

extérieur pour les porceletsdès la troisième semaine de vie, alimen -tation bio, etc. Pour être certifiée parBio Suisse, il faut que toute l’exploita-tion se reconvertisse et réponde auxdirectives Bourgeon. La reconversionsectorielle n’est pas admise.

Les éleveurs de porcs devraient abso -lument assurer leur écoulementcontractuellement – et cela AVANT dese lancer dans le marché porcin bio.

La constance chez Coop Ces der-nières années, Coop a mis en place uneproduction sous contrat et a pris direc-tement contact avec les producteurs dé-sireux de se reconvertir à l’agriculturebio. Cela a permis d’assurer des livrai-sons hebdomadaires régulières. Cetteproduction planifiée a été l’occasionpour le grand distributeur d’introduirede nouveaux produits.

Pour 2013, Coop table plutôt sur desventes de viande de porc bio stables.Urs Weingartner, responsable des achatsde viande labellisée, avertit: «Pour l’ins-tant, il ne faut pas de porcs bio supplé-mentaires». Selon Coop, des exploita-tions se sont lancées dans la productionsous contrat en janvier 2012. Jusqu’à fin2013, Coop va prendre en charge desporcs reconversion en provenance deces exploitations, alors que le groupen’accepte plus de nouvelles exploita-tions en reconversion depuis long-temps.

Développement de l’assorti-ment Migros Les ventes de porcsbio ont également augmenté chez Mi-gros depuis 2011. Dans certaines de sessuccursales régionales, le géant orangevend de la viande de porc bio marinéealors que l’assortiment de charcuterie aégalement connu une forte augmenta-tion: lard à cuire, jambon cru valaisan etcharcuterie en qualité bio ne se trouventsur les étalages de Migros que depuiscette année.

Un élargissement de la gamme auniveau national avec de la viandefraîche de porc et des grillades est ac-tuellement à l’étude. La productiondoit être planifiée en faisant abstrac-tion de cela. �

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PeterSpandau

L’engraissement porcin a connu uneévolution très importante ces dixdernières années.

110% de taux d’autoapprovi-sionnement Aujourd’hui, même lesexploitations familiales comptent de2000 à 4000 places porcs à l’engrais(PPE). Ces grandes unités, contraire-ment à la production de truies ou delait, ne sont pas uniquement apparuesen raison de l’évolution des structuresliée à la disparition des exploitations lesplus petites, mais surtout en raison de lacroissance de l’ensemble de la branche.Ainsi, l’Allemagne est passée d’un tauxd’autoapprovisionnement de moins de90% à la fin des années 90 à plus de110% aujourd’hui, ce qui en fait unpays exportateur de viande de porc.

Engraissement rentable Cetteévolution a surtout été rendu possibleparce qu’après la catastrophique annéeporcine 1998/99, les engraisseurs ontgagné de l’argent chaque année, et celaen partie sur le dos des producteurs deporcelets. Cela a entraîné une prédispo-sition durable chez les engraisseurs deporcs, qui ont été tentés d’agrandir leurpropre exploitation. L’évolution positiveau niveau des performances biologiquesa fait le reste.

Compétitivité internationaleGrâce aux porcheries modernes, uneunité de main d’œuvre peut aujourd’huis’occuper d’environ 3000 PPE, ce qui aégalement contribué à relever nette-ment les limites de la croissance. Globa-lement, cette évolution a permis à uneexploitation moyenne de produire un kgde poids mort pour 1.50 Euro brut. Les

exploitations qui s’agrandissent affi-chant tendentiellement les meilleuresperformances, leurs coûts de produc-tion sont généralement inférieurs à 1.45Euro. Si, à des fins de comparaison in-ternationale, on épure ces coûts de pro-duction de la TVA, on arrive à 1.30 Euronet. Ce faisant, c’est surtout dans leNord-Ouest de l’Allemagne que la pro-duction porcine est la plus concurren-tielle au niveau international, même sila situation actuelle est plus défavorabled’environ 30 centimes d’Euro par kiloen raison de frais d’aliments qui ont for-tement augmenté.

Des marchés attractifs En rela-tion avec l’augmentation de la demandede viande de porc sur le marché mon-dial, les conditions étaient jusqu’icibonnes pour la production porcine alle-mande. Car seuls de faibles coûts deproduction permettent de concurrencerdes pays comme les Etats-Unis ou leBrésil sur des marchés d’importation attractifs tels que la Russie ou l’Est asia-tique.

Les conditions cadre changentMais il n’est pas certain que cette situa-tion globalement positive perdure. Desfacteurs importants ont récemmentconduit à augmenter durablement lescoûts de production des «barons» de laproduction porcine germanique – àl’instar de ce qui s’est passé aux Pays-Bas et au Danemark. Il ne s’agit pas del’augmentation globale des coûts d’af-fouragement, mais bien plus des condi-tions cadres environnementales et fis-cales pour la production animale, ce quirenchérit considérablement les sitesprésentant une concentration élevée.

Renchérissement de la produc-tion Ainsi, les avantages structurelsde ces régions – notamment la taillemoyenne des exploitations ainsi que laforte densité de moulins, abattoirs etentreprises de transformation – seront àmoyen terme presque entièrementcontrecarrés. Dans le Nord-Ouest del’Allemagne, actuellement, les coûts demise en valeur du lisier atteignent envi-ron 8.00 Euros nets par mètre cube etgrèvent le porc à l’engrais de près de5.00 Euros supplémentaires.

Par ailleurs, en raison du manque desurface, de plus en plus de porcs sontengraissés en zone industrielle et non

EN ALLEMAGNE, en comparaison internationale, la production porcine est en bonneposture. A l’avenir, un renforcement du droit environnemental et de la protection des animaux va conduire à une augmentation des coûts de production. Cela va limiterles possibilités d’exportation.

Entre économie et directives

58 12 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

Auteur Peter Spandau,Chambre d’agriculturede Rhénanie-West -phalie, 48147 Münster(Allemagne),www.landwirtschafts-kammer.de

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plus agricole. Ce qui engendre encore3.00 Euro de coûts supplémentaires parporc.

Ces derniers temps, pour les grandesunités de production, les autorités quidélivrent les permis de construire exi-gent de plus en plus souvent une instal-lation de purification de l’air vicié envue de diminuer les émissions d’odeurset d’ammoniac. Cela représente encore3.50 Euro de charges en plus par porc àl’engrais.

En fin de compte, pour les porcs en-graissés dans une nouvelle construction,cela renchérit les coûts de productiond’environ 11.00 à 12.00 Euros. Cela re-présente env. 12 centimes d’Euro par kgPM, un montant considérable en com-paraison internationale.

Protection des animaux Indé-pendamment des caractéristiques lo-cales spécifiques, au niveau de l’UE eten Allemagne, les exigences en matièrede protection des animaux de rentechangent. Dans l’engraissement porcin,cela concerne par exemple les besoinsen surface et le recours à des matériauxd’occupation jusqu’à l’utilisation de lapaille. Il n’y a pour l’heure pas encored’exigences légales contraignantes,

mais ce n’est qu’une question de temps.Même si l’on ne sait pas exactement dequoi demain sera fait, une chose estsûre: les coûts de production vont en-core prendre l’ascenseur.

Résumé Jusqu’à présent, en compa-raison européenne et mondiale, la pro-duction porcine allemande occupait une bonne position. Elle était compéti-tive par rapport à ses concurrents horsEurope sur d’importants marchés depays en développement. Cela a été pos-sible grâce au savoir-faire disponibledans le Nord-Ouest de l’Allemagne ainsiqu’aux bonnes structures que l’ontrouve dans cette région. Il faut s’atten-dre à ce que cela ne soit plus le cas àl’avenir. Reste à espérer que le consom-mateur allemand tiendra compte decette évolution et qu’il acceptera depayer sa viande un peu plus cher avecune meilleure protection des animaux àla clef. Sur les marchés internationauxen revanche, cela s’avérera nettementplus difficile, car il n’y a souvent que leprix qui compte. Il sera extrêmementdélicat de tenir tête à des pays produc-teurs comme le Brésil. � Les exploitations familiales allemandes ont des

porcheries d’engraissement de 2000 à 4000 places.Photo: agrarfoto.com

Tableau: Résultats d’exploitation 2010/11Dépouillement de l’engraissement porcin en Rhénanie-Westphalie

Moyenne Top 25% Top 10%Places porcs à l’engrais 1.800 2.390 2.820Indice de consommation (1:) 2.86 2.81 2.80Gain moyen quotidien (g) 775 794 799Pertes d’animaux (%) 2.27 1.96 2.12Produit de l’abattage (€/kg PM) 1.54 1.55 1.56 Prix des porcelets (€/25kg) 52.96 52.77 52.21 Prix de l’aliment (€/dt) 24.09 22.87 22.07 Marge brute (€/porc) 21.44 28.12 3128 Rotations 2.73 2.84 2.92Marge brute (€/PPE) 58.36 79.88 91.38 Coûts de production (€/kg PM) 1.50 1.44 1.41 Mb = marge brute

PRODUCTION ANIMALEUNE PRODUCTION PORCINE ADAPTEE A LA DEMANDE

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Page 60: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

tion différentes dans la panse pourles divers composants fourragersdistribués via la ration. Le systèmeW-FOS est utilisé avec beaucoupde succès dans la production lai-tière et ce depuis de nombreusesannées.

Swiss Quality-Beef et les génissesAQ continuent de bénéficier d’unebonne demande, comme l’a expli-qué Ivan Meuwly d’Anicom. Lemarché est demandeur de génissesde bonne qualité. Les producteurssouhaitant se lancer dans l’engrais-sement de gros bétail peuvent s’an-noncer auprès d’UFA ou d’Anicom.La photo présente l’équipe Toro deWil : Stefan Inauen, Ignaz Hutter,Patrick Wirth, Roland Lienhard,Yvan Meuwly (tous deux pour Ani-com), Nik Eigenmann et OlivierSchmidt (de g. à dr.).

Patrick Wirth du service techniqueUFA a profité du Toro-Höck du 8.11organisé par le service techniqueUFA Wil pour présenter les projetsen cours. L’essai «engraissementaux concentrés» est pratiquementachevé. Dans ce dernier, la concen-tration de poudre de lait a été aug-mentée à 150g/l (au lieu de 100g/l) pour les veaux d’élevage. Desinformations ont également étéfournies sur le nouveau programmede pesée, qui est en phase de test.Le plan d’affouragement Torocontient désormais un plan pourremorque mélangeuse, un calculdes frais de concentrés par animalainsi qu’un contrôle selon le sys-tème UFA W-FOS. Ce système tientcompte des durées de fermenta-

Toro accélèretéines végétales peut par ailleurs sus-citer des réactions allergiques ainsique des gonflements. Dans cette op-tique, il est primordial de choisir unepoudre de lait adaptée pour complé-ter la part de protéines lactiques dela ration. De plus le choix du lait enpoudre adéquat favorise des perfor-mances d’engraissement et des qua-lités de carcasses élevées. Durant laphase initiale d’engraissement, l’uti-lisation d’un lait de démarrage per-

met de couvrir les besoins de manièreoptimale. Au cours du dernier moisd’engraissement, il est judicieuxd’opter pour un lait plus riche en pro-téines d’origine végétale. La consis-tance et les teneurs des sous-produitslaitiers fluctuant fortement, il est pri-mordial d’observer la consommationquotidienne des veaux et d’adapterle dosage de la poudre de lait. Cer-tains sous-produits laitiers nécessi-tent une complémentation d’eaudans la ration. Les laits en poudre telsque UFA 209 start / UFA 209 (encomplément au petit-lait (concen-tré)) ou UFA 208 start / UFA 208 (encomplément au Protofit) sont spécia-lement formulés pour complémenterles sous-produits laitiers. Le servicetechnique UFA reste à votre entièredisposition pour tous renseigne-ments.

Alex Dumas, spécialiste pourl’engraissement des veaux chez UFA

Les sols en caoutchouc sontmieux adaptésDiverses études démontrent que lessols recouverts de tapis en caout-chouc ont un effet bénéfique sur lasanté des vaches, qui viennent plusrapidement en chaleurs après le vê-lage et qui sont moins affectées parles troubles métaboliques et les pro-blèmes d’onglons. Les vaches se-

raient en effet moins stresséeslorsqu’elles peuvent se déplacer surun sol élastique. Des essais allemandsont démontré qu’installer des tapisabrasifs sur 20% de la surface en cou-loirs permettait de réduire la propor-tion d’ulcères de la sole en secondepartie de lactation. En début de lac-tation, les problèmes de Mortellaroont été moins fréquents en présencede revêtements élastiques car cesderniers favorisent une hauteur de ta-lon sensiblement plus élevée.

Engagement exceptionnelLors de la journée des éleveurs nu-cléus et de multiplication organiséepar Suisag, les Professeurs Peter Vö-geli (Directeur du «laboratoire desgroupes sanguins», EPFZ Zürich) etWerner Zimmermann (Université deBerne, directeur de la clinique por-cine) ont été félicités pour leurs 30ans d’activités dans le domaine de larecherche. Ces deux scientifiquespartiront à la retraite ces prochainsmois. En sa qualité de directeur deSuisag, Ruedi Mani a profité de les re-mercier chaleureusement pour leurtravail en faveur de la production por-cine. La sélection génomique fut undes principaux thèmes abordés par leDr Henning Luther, directeur d’éle-vage, lors de cette journée.

Un colostrum de qualité déficitaireUne étude de l’Iowa State Univer-sity basée sur 67 exploitations (se-lon le journal «dlz») a démontré queseuls 40% du colostrum abreuvé auxveaux permettaient de rendre lesveaux nouveaux-nés suffisammentrésistants contre les agents patho-gènes auxquels ils sont confrontés.Dans le cadre de cette étude, lacomposition en immunoglobulineainsi que la charge totale en germesont été analysées. Il est doncconseillé de distribuer les concen-trés nécessaires dès les premièressemaines de vie.

MMA: plus fréquente avec les grosses portéesLes truies qui donnent naissance àde grandes portées ont plus derisques d’être affectées par le syn-drome mastite-métrite-agalactie(MMA), comme le démontre uneétude de l’Université de Halle-Wittenberg effectuée sur 1200truies (SUS 5/2012). La maladieMMA se traduit également par unplus grand nombre de porceletsmort-nés.

Petit-lait & Co: comment en faire des aliments completsPRODUCTION ANIMALE

BRÈVES

Chez les veaux d’engraissement, l’uti-lisation de lait maigre, de petit-lait defromagerie ou de sous-produits lai-tiers concentrés est associée à desexigences élevées. Les sous-produitslaitiers impliquent des règles d’hy-giène très strictes et affichent une du-rée de conservation limitée. La partde protéine d’origine végétale que lesjeunes veaux sont en mesure de di-gérer n’excède pas 50%. Chez cesderniers, l’affouragement de pro-

Werner Zimmermann et Peter Vögeli.

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UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

TOPANGEBOTE

ACTIONAliments d'élevage UFAUFA 114 EXTRA/UFA 116 PRIMA/UFA 170 BIO /UFA 219Rabais Fr. 4.– /100kg

jusqu’au 19.01.2013

ACTIONLaits d'élevage UFAUFA 207 instant /UFA 207 plus/UFA 209 startRabais Fr. 12.–/100 kg

jusqu’au 19.01.2013

S P É C I A L I T É D U M O I SUFA 262 Aliment diététiquesi risque de cétoseRabais Fr. 10.– / 100 kg

jusqu’au 12.01.2013

ACT I O NHYPONA-FlorsanaRabais 10 %

jusqu’au 12.01.2013

Les cellules qui déterminent laproductivité ultérieure d'une vachesont programmées au cours des sixpremières semaines de vie. UFAlance un nouveau programmed'affouragement et de prestations,dénommé «UFA Junior Support»,conçu pour l'élevage des bovinslaitiers. Les apports nutritionnelssoigneusement étudiés pour lesdifférentes phases de l'élevage vi-sent une bonne santé des ani-maux, de hauts accroissements, unâge précoce au premier vêlage etde hautes productions laitières.

Si l'on veut exploiter entière-ment le potentiel génétique desveaux, il faut augmenter la quan-tité de buvée (répartie sur plu-

REVUE UFA · 12 2012 61

Vous bénéficiez dès à présent d'un rabais de Fr. 4.–/100 kg sur les aliments d'élevage UFA, et de Fr. 12.–/100 kg sur les laits d'élevage UFA.

sieurs repas) et sa concentra-tion (UFA 207) pendant lestrois premières semainesde vie. Une distributionad libitum d'UFA 116 etde foin/regain, avec miseà disposition d'une pierreà lécher, dès la deuxièmesemaine de vie, crée desconditions idéales.

UFA Junior SupportNouvelle stratégie d'élevage

Minimaliser le déficit énergétiquependant la phase du vêlage faitpartie des mesures les plus effi-caces pour favoriser la santé et lalongévité des vaches. On y par-vient en stimulant l'ingestion et enutilisant des aliments riches enénergie. Les levures vivantes sontconsidérées comme des probio-tiques. Elles produisent des en-zymes et des vitamines utiles pourles bactéries ruménales; ellesconsomment de l'oxygène et amé-liorent ainsi le milieu nécessaireaux microbes anaérobies. Ces der-niers transforment plus rapide-ment la cellulose: le taux de pas-

sage dans le rumen et l'ingestionpeuvent augmenter. Lors d'un es-sai réalisé à l'université de Hohen-heim, les vaches nourries aux aliments contenant des levures vi-vantes ont donné 1.7kg de lait enplus par jour.

L'aliment diététique UFA 262renferme du propylène glycol, deslevures vivantes et d'autres pré-cieux additifs. Il associe les pro-priétés d'un aliment de démarrageet du propylène glycol et simplifieainsi l'affouragement.

Simple mais efficace UFA 262 réduit les risques de cétose

Le problème Baisse de l'ingestion et manque d'énergie facilementdisponible en phase de démarrage, mobilisationexcessive des réserves graisseuses, formation decorps cétoniques.

Les symptômes Inappétence, diminution de la production laitière,hausse du taux butyreux accompagnée d'une baissedu taux protéique.

La solution Donner de l'aliment diététique UFA 262 pendant troisà six semaines après le vêlage, en rations de 2 à 4kg,au lieu d'un aliment de production.

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Depuis le printemps 2012, Heinz Seel-hofer dirige l'équipe de spécialistes desporcs d'UFA Sursee. Avant cela, il étaitresponsable de la station d'essais UFABühl, pendant plusieurs années. AHendschiken (AG), UFA mène ses pro-pres essais sur des porcs, des volailles etdes veaux, pour tester de nouvellesstratégies alimentaires, des aliments etdes additifs innovants, sous conditions

suisses. Les connaissances acquisessont intégrées dans la formula-

tion des aliments UFA etl'élaboration des stratégiesconseillées. Heinz Seelho-fer s'efforce de mettreson savoir-faire au ser-vice des producteurs deporcs pour améliorerleur rentabilité.

Un stress minimeAujourd'hui, notre pro-

gramme prévoit une visite àLeo Hodel, détenteur devaches laitières et éleveur-naisseur de porcelets au seind'un réseau RTPP (répartitiondu travail en production por-cine), à Egolzwil. Leo Hodel

suit un plan de rotations inten-sif et très exigeant quant à l'ali-

mentation, la détention et la ges-tion. Les porcelets – 27 à 28 par

truie et par an – sont sevrés et ven-dus à l'âge d'environ 25 jours («por-celets baby»). Heinz Seelhofer veille

à ce que le réseau RTPP utilise les

…Heinz Seelhofer, spécialiste des porcs

62 12 2012 · REVUE UFA

mêmes aliments, de manière à ce queles porcs soient peu stressés par leurchangement d'environnement.

112 MJ par truie et par jour De-puis des années, Leo Hodel nourrit sestruies avec de l'UFA 361-4 disponible àvolonté, pendant l'allaitement. Ellesmangent le matin, à un automate ad li-bitum. L'essentiel est d'observer soi-gneusement leur condition. «Les truiesconsomment en moyenne 8kg d'ali-ment par jour», constate Leo Hodel.Avec l'aliment UFA 361-4 EXTRA (14MJ/kg), cela correspond à une ingestionquotidienne de 112 MJ EDP. Avant lamise bas, l'éleveur limite la ration à 2.5voire 3kg par animal et par jour. Ensuite,il l'augmente continûment jusqu'au cin-quième jour d'allaitement, avant depasser au régime ad libitum. La produc-tion laitière des truies progresse ainsilentement, ce qui permet à leur méta-bolisme de bien se réguler.

Des poids élevés au sevrageAvec une stratégie ad libitum, l'inges-tion alimentaire augmente pendant l'al-laitement. La truie maigrit moins et elledonne davantage de lait. Les poids desporcelets sont plus élevés au sevrage.«Si de l'aliment pour truies tombe sur lesol, les porcelets le mangent», indiqueLeo Hodel. «L'alimentation à volonté al-lège mon travail et mes truies ne souf-frent plus du complexe MMA», précise-t-il encore pour citer d'autres avantagesdu procédé.

Abreuvement ouvert Les truiesqui mangent beaucoup d'aliment secdoivent pouvoir boire en conséquence.Avant de mettre bas, elles ingèrentjusqu'à 15 l par jour. Ensuite leur con -sommation d'eau monte jusqu'à 45 l.Leo Hodel favorise l'ingestion hydriquepar le biais d'abreuvoirs ouverts, sanssucettes, tout en veillant à maintenirune bonne hygiène.

Observation et alimentationpremier âge Leo Hodel observe soi-gneusement les truies en train de mettrebas, pour limiter les pertes. Les longs cor-dons ombilicaux sont coupés – si possiblesans traction sur le nombril. Sinon, ils gê-nent les porcelets à la marche. Lespointes des dents sont limées pour éviterles blessures aux trayons des mères.

Les porcelets faibles reçoivent de lapâte de démarrage UFA. Ce produitpeut être administré par voie orale. Il esténergétique, il contient du fer, de la L-carnitine, des vitamines et d'autressubstances actives qui favorisent un bondépart dans la vie, et il remédie un tantsoit peu au manque de colostrum ingérépar les porcelets plus faibles. Mais il neremplace pas l'apport ferrique ordinaire.La pâte de fer doit si possible être dis-tribuée le premier jour de vie (1– 3 pres-sions de la pompe = 2– 6 ml). On répètel'opération une à deux fois, pendanttrois jours, selon le développement desporcelets.

Dès l'âge de trois jours, les porceletscommencent à ingérer de l'aliment so-

Heinz Seelhofer, 6025 Neudorf

Né le: 1er novembre 1964

Carrière: Responsable de la station d'essais UFA-Bühl,Hendschiken, depuis 1990, chef de secteur auService technique UFA Sursee, depuis 2012

Hobbies: Ski, évènements culinaires et culturels, cuisine,sport en général

Devise: «Epauler les détenteurs de porcs avec desaliments de qualité optimale, de bons conseilset une stratégie alimentaire appropriée.»

Alimentation ad libitum des truies

L'exploitation Hodel, à Egolzwil.

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BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Leo Hodel, Egolzwil (LU)

«Le réseau RTPP permet de

se spécialiser et de produire

de plus grands lots».

Profil d’exploitation

Leo Hodel, 6243 Egolzwil

Surface utile: 22ha

Cheptel: 23 truies d'élevage (RTPP), 44 vaches laitières, élevage du jeunebétail (partiellement externalisé)

Production végétale: 3.4ha de maïsensilage, herbages

Main-d'œuvre: le couple d'exploitants

lide. On leur donne de l'aliment Prestar-ter, spécialement formulé à leur inten-tion, répandu sur le compost pour por-celets.

On déplace les gros Pour arriver àsevrer 28 porcelets par truie, il faut op-timiser la stratégie de déplacement desporcelets. Lorsque le nombre de trayonsou le lait est insuffisant, les gros porce-lets sont répartis dans d'autres portées.Les gros s'imposent mieux que les petitsdans leurs nouvelles familles.

Augmenter le rendement, ré-duire les coûts Leo Hodel envisagede faire construire une porcherie d'éle-

vage pour augmenter la valeur ajoutéede sa production de porcelets. L'idée seconcrétisera dès que son fils aura ter-miné son service militaire.

Pour ce qui est des coûts, il a déjà prisdes mesures. Ainsi, il épand son lisier àl'aide d'une rampe à pendillards, parta-gée avec cinq autres exploitants. «Nouséconomisons énormément de travail»,conclut l'exploitant. �

Pour l'étable des vaches laitières, l'exploitant a opté pourun système modulaire. «Avec le concept ‹Cover-All›, j'aiéconomisé 80'000 francs par rapport à une construction enbois“, précise Leo Hodel.

Des onglons sains grâce aux aliments EXTRALes aliments UFA EXTRA, comme ceux qui sont utilisés sur l'exploi-tation Hodel, favorisent des performances élevées et des onglonssains. Ils contiennent:• de la L-carnitine qui optimise la métabolisation énergétique• tous les acides aminés essentiels et notamment de la méthionine

et de la cystine pour la cohésion des onglons• de la biotine et de la vitamine A pour la qualité de la corne• des oligoéléments organiques (e.a. du zinc, du cuivre et du sé-

lénium) pour la synthèse de la kératine et des cellules cornéesGrâce aux aliments EXTRA, le taux de pertes consécutives aux af-fections des onglons diminue, comme le montrent les expériencesfaites sur le terrain.

Avec le système Inauen installé engrande partie par Leo Hodel lui-même,tous les porcelets sont immédiatementvisibles de l'allée.

Heinz Seelhofer et Leo Hodel analysent les résultats des truies.

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vont de nouveau bien. Maintenant, ongagne du temps au nettoyage, et de lapaille, ce qui rend le produit encoreplus intéressant». Les crottins liquidespeuvent affecter considérablement lebien-être des chevaux concernés, si leproblème persiste. A part la saleté quece phénomène engendre, ses consé-quences (lésions cutanées, pertes deminéraux et de substances actives)compromettent sérieusement la santédes chevaux. A peu près 80% des cel-lules immunitaires se trouvant dans

Veaux: une meilleureconsistance des fècesLes laits d'élevage UFA 207instant (avec du lait entier) etUFA 207 plus (avec de l'eau)contiennent de l'„OptiCell“.Cette lignocellulose naturelleaméliore la consistance desfèces et a un effet apaisant surles animaux. A part les deuxlaits de la série 207, le lait UFA209 start est aussi vendu avecun rabais de Fr. 12.-/100 kg, ence moment!

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Sécuriser l'engraissement des veauxPlus que les prix des veaux et des ali-ments, c'est le taux de pertes d'ani-maux qui détermine la rentabilité del'engraissement. L'important est dereconnaître assez tôt les points faibleset de s'améliorer petit à petit. Une col-laboration avec un spécialiste de l'en-graissement des veaux UFA et un vé-térinaire est ici très utile.

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La plupart du temps, ce sont des ex-ploitations d’une certaine tailleavec plus de 40 vaches qui procè-dent elles-mêmes à l’insémination.

Afin d’atteindre un taux de fécondationélevé, il faut de la patience et de l’en-traînement.

Un des avantages d’inséminer soi-même est de pouvoir choisir le momentidéal pour cette opération et économi-ser les frais de mise en place par l’insé-minateur. Des connaissances approfon-dies de l’anatomie et des mécanismesde la fertilité tendent à renforcer l’ob-servation du troupeau et permettent demieux détecter si un animal est en cha-leurs. En cas de doute, il est possible deprocéder à une deuxième inséminationjuste après la première. Il est important

d’assurer une excellente hygiène danscette opération et d’entreposer correc-tement les doses de sperme. Car les éco-nomies en frais d’insémination peuventrapidement être anéanties par une dimi-nution du taux de fécondation. Avant dese lancer soi-même dans l’inséminationet pour traiter les animaux à problème,il est recommandé de collaborer avec uninséminateur et un vétérinaire expéri-mentés.

Des cours pour les éleveurs qui dé-sirent inséminer eux-mêmes leurs bo-vins sont dispensés par le service sani-taire bovin, ABC Genetics (agrémentéjusqu’à fin 2013), la Haute école dessciences agronomiques, forestières etalimentaires ainsi que par les écolesd’agriculture dans le cadre des courspour chefs d’exploitation. Si la forma-tion s’acquiert à l’étranger, il est néces-saire de suivre des cours supplémen-taires en Suisse et de passer un examen.Les personnes qui le réussissent n’ont ledroit d’inséminer que sur leur propreexploitation ou celle de leur employeur.

Combien en faut-il? Peter Alle-mann d’Untervaz (GR) a suivi une telle

formation. Depuis lors, il insémineses vaches et génisses Brown Swisset effectue lui-même les contrôlesde gestation. Il achète le sperme

une fois par mois. Il n’est pasfacile d’estimer combiende doses il faut de chaquetaureau. Par contre,l’éleveur détermine lui-même le moment de

l’insémination. Si unevache entre en chaleurs le

matin, le meilleur moment

pour l’inséminer est le soir. «Depuis quej’insémine moi-même, les paramètresde fertilité se sont légèrement amélio-rés», constate Peter Allemann. Sur sonexploitation, il faut 1.5 insémination pargestation (moyenne de la race: 1.9). Desinséminations au bon moment et cou-ronnées de succès passent par une ges-tion professionnelle de la fertilité, maiségalement par un affouragement correctet un bon confort pour les vaches (cf.encadrés).

Zando Berna Tout est plus simplelorsqu’on éprouve du plaisir. Peter Alle-mann suit les traces de son père en tantqu’éleveur passionné. «J’aime l’élevageet je veux m’investir», explique-t-il. Sapremière priorité reste la production lai-tière. Une belle mamelle constitue ladeuxième. Le long travail de sélectionmené sur l’exploitation Allemann est ré-compensé par des vaches d’élite commeZando Berna, qui a remporté de nom-breux titres lors des expositions. Lors del’IGBS-Schau 2012, elle a été vice-championne alors que lors de l’éditionprécédente, elle a remporté le prix duplus beau pis ainsi qu’une mention ho-norable. Afin d’obtenir de nombreuxdescendants femelles de ses meilleuresvaches, Peter Allemann recourt autransfert d’embryons.

Selon la liste des exploitations de lafédération d’élevage de la brune, lesperformances par lactation sur l’exploi-tation atteignent env. 9000kg de lait,3.9 de matière grasse et 3.5% de pro-téine. Une dizaine de vaches de rentesont vendues par année.

A quand le prochain Glenn?Parmi les nouveaux taureaux, Peter pri-

INSÉMINER SOI-MÊME SON TROUPEAU est surtout d’actualité sur les exploitations d’une certaine taille. Cette activité nécessite un peu de «feeling» et de l’entraînement. Lorsqu’on peut choisir de manière optimale le moment de l’insémination, le taux de fécondation est meilleur. Toutefois, inséminer soi-même n’élimine pas les erreurs dans l’affouragement et la détention.

Patiemment vers l’objectif

Une complémentation optimale minimise les pertes Là où le fourrage de base de bonne qualité se trouve en quantitésrestreintes, il est d’autant plus important de tirer le meilleur parti de ce quiest disponible. Sur l’exploitation Allemann, l’affouragement est basé sur lesystème UFA W-FOS. S’appuyant sur la condition corporelle des animaux, laproduction laitière et les teneurs du lait, la complémentation de la ration estoptimisée en continu. La ration des vaches se compose d’ensilage d’herbe etde maïs, de foin/regain, de luzerne déshydratée, de concentré protéique, deMinex 976 et d’un tampon. Au DAC, les vaches reçoivent en plus de l’UFA249, de l’UFA 263 et de l’UFA-Ketonex (cubes de propylène-glycol) enfonction de la phase et de la production. Si la ration est équilibrée, tant à lacrèche qu’au DAC, la fermentation se déroule de manière optimale dans lapanse. Les pertes en nutriments sont faibles alors que les performances,les teneurs du lait et la santé des animaux sont bonnes.

Eau-poudre: c’est plus simpleSur l’exploitation Allemnn, les veaux d’élevage sont nourrisavec de l’UFA 207 (cf. offres top, UFA-actuel) et de l’eau. Lelait entier est commercialisé dans son intégralité. C’estintéressant d’un point de vue économique car il n’y a pasbesoin de transvaser de lait et il faut moins de travail pournettoyer l’automate à buvées. Le revenu tiré de lacommercialisation du lait à la fromagerie locale couvre lesfrais pour la poudre.

Martin Perret, spécialiste de l’affouragement au service technique UFA.

66 12 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

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De la plaine jusqu’en zone de montagne 3L’exploitation de Peter Allemann s’étend de la zone de plaine jusqu’en ZM3. Plus de18ha ont une déclivité supérieure à 18%. Il faut différentes machines pour s’adapter àdes topographies aussi variées. Peter Allemann maintient ses frais de mécanisation à unfaible niveau en n’achetant que des machines d’occasion et en les entretenant bien.

Le succès avec les cubes de propylène-glycol20 vaches parmi le troupeau qui en compte 50 sont alpées. Peter Allemann explique quel’utilisation d’UFA-Ketonex contribue à son succès en prévenant les cétoses chroniqueset aiguës. Ce produit en cubes à base de propylène-glycol est distribué aux alentours duvêlage ainsi qu’au DAC en cas de suspicion de cétose. Il améliore le bilan énergétiqueaprès le vêlage, une condition importante en vue d’une bonne fertilité. Les vachessuffisamment approvisionnées en énergie ingèrent en outre davantage de fourragegrossier durant la phase de démarrage.

Volume importantUne grande attention a été portée au confort des vaches lors de la planification del’étable. Les logettes et les couloirs ont des dimensions plus grandes que ce qui estprescrit. Avec une hauteur d’étable de 10 m et des parois que l’on peut ouvrir, un bonrenouvellement de l’air est assuré, de même qu’un climat d’étable agréable.

vilégie par exemple Robbie (bon pour lelait, les aplombs), Alexi (fertilité, dérou-lement du vêlage, mamelle) et Ippo (for-mat, bassin, mamelle). Il insémine vo-lontiers les vaches qui donnentbeaucoup de lait avec Jongleur-ET (du-rée d’utilisation, extérieur). Mais il ap-précie aussi Blooming-ET, un fils deGlenn, en raison de l’excellente hérita-bilité qu’il laisse pour la mamelle. Ac-tuellement, Peter Allemann regrettel’absence d’un taureau complet, sansdéfaut, à l’instar de Glenn-ET jadis.

A l’avenir, le chef d’exploitation dé-sire encore améliorer l’homogénéité deson troupeau laitier. En d’autres termes,les plus mauvaises vaches doivent at-teindre le niveau des meilleures. Unepointe plus large augmente le choixpour la sélection et, partant, le progrèszootechnique. Par ailleurs, il est plus fa-cile d’affourager un troupeau homo-gène car les vaches affichent des besoinssimilaires. �

Peter et Prisca Allemannexploitent à Untervaz(GR) un domaine de 43 ha avec deuxapprentis et des aidesponctuelles. En plus dela production laitière(50 vaches et élevage),on y pratique égalementles cultures maraîchères(chicorées, carottes,épinards) et les grandescultures (maïs ensilage).

REVUE UFA · 12 2012 67

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

Schamaun BS Zando Berna,EX 95, HL 12 714 kg de lait,4 % m.g., 3.6 % protéine.Photo: Han Hopman

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

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MichaelEugster

MartinRaaflaub

ChristineFlury

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

0.021– 30 61– 70 101– 110 141– 150

Graphique: Insémination tardive égale meilleur succèsLes vaches en 2e lactation

1ère insémmination non fécondante2ème insémination fécondante

Temps de vide en jours

Prop

ortio

n en

%

Même en présence d’intervêlagesprolongés, jusqu’au tarissement, lesvaches haute productivité (hp) pro-duisent encore des quantités jour-

nalières de lait respectables avec debonnes teneurs.

Dans un travail de semestreréalisé à la Haute école des sciencesagronomiques, forestières et alimen-taires (HAFL) à Zollikofen, la rentabilitéd’une prolongation des intervêlages aété calculée. Ces recherches se sont ap-puyées sur une base de 100000 lacta-tions bouclées chez des vaches brunessuisses (1ère à 3e lactation) et les donnéesen matière de fertilité correspondantesde l’année laitière 2008/2009. Ces don-

nées ont été fournies par la Fédérationde la race brune. Pour leur étude, lesresponsables ont sélectionné les 10%de vaches affichant la production lai-tière la plus importante et comparé àchaque fois la lactation standard (inter-vêlage 365 jours) avec une lactationprolongée de 30, 60 ou 90 jours.

Le dépouillement des donnéesa démontré que les vaches hp insémi-nées après 70 jours de lactation, • avaient un meilleur taux de féconda-

tion (graphique)• affichaient une production moyenne

à 305 jours supérieure de 150kg• donnaient encore env. 20kg de lait en

moyenne dans les trois derniers moisde la lactation prolongée.

Les calculs modélisés ont montré qu’àpartir d’une persistance d’env. 90%, uneprolongation de l’intervêlage de 30 jourspouvait s’avérer judicieuse d’un point devue économique. Les économies au ni-veau des charges peuvent ainsi compen-ser les diminutions de production chezles vaches primipares, car ces dernièresont une meilleure persistance (tableau).Chez les vaches plus âgées, en moyenne,les économies réalisées ne couvrent pasla diminution de la production laitière.Par ailleurs, la différence n’est pas signi-ficative. En revanche, une prolongationde l’intervêlage de 60 ou 90 jours n’estfinancièrement pas intéressante pourtoutes les classes d’âge.

UN PROLONGEMENT DE LALACTATION des vaches haute productivité peut être économique-ment rentable – mais seulement à certaines conditions.

Judicieux dans les cas exceptionnels

68 12 2012 · REVUE UFA

Tableau: Rentabilité d’une lactation prolongéeVaches hp, 395 jours d’intervêlage (calcul modélisé, en Fr.))Diminution de rendement avec Economies de charges avecune prolongation de 30 jours une prolongation de 30 joursLactation 1e – 3e 1e Lactation Toutes les lactationsProduit du lait – 70.35 – 30.60 Concentrés – 48.00 Produit du veau – 33.25 – 33.25 Vétérinaire – 16.50

Insémination – 17.92Total – 103.60 – 63.85 – 82.42Différence* – 21.18 +18.57* par rapport à un intervêlage de 365 jours

Auteurs Michael Eugster a récemmentobtenu son diplôme à la Haute école des sciences agronomiques, forestièreset alimentaires (HAFL) et est désormaischef de projet Social Media/Promotionde la race auprès de la Fédération de larace brune, 6300 Zoug.

Martin Raaflaub (collaborateur scienti -fique) et Christine Flury (enseignante engénétique animale), HAFL, 3052 Zolliko -fen, ont suivi le travail de semestre.

PRODUCTION ANIMALE

Effet sur la lactation suivante?L’influence d’une prolongation de la lac-tation sur la suivante n’a pas été priseen compte dans le modèle. Une étudeisraélienne a démontré que la produc-tion laitière augmentait au cours de lalactation suivante lorsque les vachesétait inséminées après 60 jours lors dela lactation précédente. Il serait intéres-sant de vérifier cette hypothèse dansnos conditions suisses.

Résumé Une prolongation de la lac-tation peut être rentable:• pour les vaches haute productivité

avec une persistance de plus de 90%• en présence de frais anormalement

élevés de concentrés et de vétéri-naires ou en cas de problèmes de fer-tilité. �

Qu’il intervienne tôt ou tardivement– un vêlage qui se déroule bienest toujours une source de satisfaction.

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Elleen Berger

JacquesEmmenegger

Mieux adapté aux besoins desjeunes veaux: UFA 116.

Au cours des premiers mois de vie,les veaux d’élevage ont besoin d’unapprovisionnement suffisant en laitd’excellente qualité (voir Revue UFA

10/12). Il est également primordial quele veau se mue le plus rapidement pos-sible en un ruminant, de manière à cequ’une grande partie de la consomma-tion alimentaire passe par le rumen etqu’il soit ainsi possible de stopper rapi-dement la distribution de lait.

Le développement des villositéset des microbes du rumen des veaux estfavorisé par l’affouragement de concen-trés. Les acides propionique et buty-rique issus de la fermentation de l’ami-don favorise en effet le développementdes villosités du rumen. Ces dernièresaugmentent la surface à dispositionpour l’absorption de nutriments. C’estla raison pour laquelle les aliments pourveaux sont riches en amidon.

Le fourrage grossier (foin) influencepar contre assez peu le développementdes villosités du rumen. Il contribue enrevanche à augmenter le volume de cedernier tout en influençant positive-

ment la musculature et le pH ruménal.Pour que le sevrage ne se traduise pas

par une chute de croissance, la qualitéet la quantité (voir encadré) de l’alimentpour veaux doivent être en adéquationavec les besoins de celui-ci.

Protéine Dans l’optique d’un bondéveloppement musculaire, l’approvi-sionnement en protéines doit être suffi-sant au cours des six premiers mois. Unaliment pour veaux ne doit pas unique-ment être assez riche en protéines : laqualité des protéines joue également unrôle important. La formation de pro-téine microbienne étant relativementfaible durant la phase de développe-ment du rumen, il est impératif que lesacides aminés composant la protéine af-fouragée répondent de manière aussioptimale que possible aux besoins ali-mentaires du veau.

Additifs fourragers Pour leurcroissance, les veaux ont besoin de vita-mines et de minéraux spécifiques. Outreune teneur élevée en vitamines A, D etE, les aliments pour veaux sont égale-

ment plus riches en vitamines B que lesaliments vaches laitières. Une fois quel’appareil digestif du ruminant est suffi-samment développé, ces dernières sontproduites en quantités suffisantes dansle rumen et ne sont en principe plusajoutées à l’aliment. L’aliment pourveaux se distingue également par uneminéralisation ciblée qui permet de sa-tisfaire aux exigences les plus élevées enmatière de croissance et de développe-ment.

Les aliments qui sont bien adaptésaux besoins des veaux contiennent enplus des levures vivantes favorisant unbon fonctionnement du rumen.

Les flocons sont idéaux Pouravoir un bon impact, l’aliment doit pré-senter les caractéristiques suivantes :1. Digestibilité élevée2. Appétibilité élevée3. Bonne tolérance des matières pre-

mièresLes veaux apprécient les aliments plusgrossiers tels que les flocons et les gra-nulés. Le floconnage des céréales a unautre avantage: l’amidon est partielle-

CHEZ LES VEAUX D’ÉLEVAGE, des taux d’accroissement élevés sont une conditionessentielle à l’obtention de vaches performantes, saines et affichant une longévité élevée. Dans cette perspective, la qualité des concentrés joue un rôle essentiel.

Exigences spécifiques des alimentspour veaux

70 12 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

Essai à Haus Riswick: 2 kg mieux que 1 kgComme le confirme un essai d’affouragement mené au centre agricole Haus Riswick, il estplus judicieux d’affourager les jeunes veaux de manière intensive. Dans le cadre de cet essai,deux groupes comptant 18 veaux Holstein ont bénéficié d’une complémentation ciblée deconcentrés via un DAC (distributeur automatique de concentrés), en plus du lait consommé.Le groupe 1 a reçu 1kg de concentrés par jour et par animal au maximum alors que legroupe 2 en consommait 2 kg. Entre le 75ème et le 150ème jour de vie, les animaux dugroupe 2 ont atteint de bonnes performances de vie avoisinant 1kg par animal et par jour,contre seulement 800g pour les animaux du groupe 1. Pour pouvoir utiliser au mieux lepotentiel de croissance disponible, un veau d’élevage devrait donc recevoir progressivementdès le premier mois jusqu’au sevrage jusqu’à 2kg de concentrés par jour et cela jusqu’au5ème mois. Durant cette phase de vie, les accroissements journaliers de 1kg favorisent unebonne santé des veaux, une première insémination fécondante précoce, des coûts d’élevageplus faibles ainsi qu’une performance laitière élevée. Il est impossible de rattraper ultérieure-ment le retard pris au cours des six premiers mois sans que cela se traduise par la formationde tissus graisseux au niveau de la mamelle (et donc une plus faible production laitière) oudes ovaires (problèmes de fertilité).

DF_NT3_BergerEmmenegger_1212_2012 27.11.12 18:54 Seite 70

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

REVUE UFA · 12 2012 71

ment gélatinisé, ce qui le rend plus di-geste pour les enzymes. Cet effet estégalement observé dans des granulésexpansés. Comme dans tous les autresaliments, le choix des matières pre-mières est fait en fonction de leur appé-tence (par exemple pas d’amertume) etde leur tolérance par les veaux.

Conclusion Le type et la qualité desconcentrés influencent fortement le dé-veloppement du veau. Les aliments spé-

cifiquement conçus pour les veauxcomme par exemple UFA 116 contien-nent des matières premières facilementdigestibles et bien supportées par lesjeunes animaux ainsi que des levures vi-vantes. Ils se caractérisent en plus parune complémentation ciblée de vita-mines et de minéraux. Ces alimentscontiennent en outre des flocons. Cesderniers favorisent une consommationprécoce de l’aliment ainsi qu’un bon dé-veloppement des jeunes animaux. �

Dans le cadre de «UFA Junior Support»(voir également dans le«UFA Actuel»),l’intensité d’affourage-ment est adaptée de manière ciblée àl’âge au vêlageescompté. On voit ici Hans-Ueli Baumgartner, duservice technique UFA (à dr.) et MarkusSchädeli, éleveur de remontes à Wohlen (AG).

Auteurs Elleen Berger et JacquesEmmenegger, Service technique, UFASA, 3360 Herzogenbuchsee, www.ufa.ch

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Les génisses qui sont approvisionnées de façon ciblée se distinguent par une meilleure fertilité

La fertilité des génisses d’élevage estparticulièrement affectée lors deschangements d’affouragement intervenantau début de l’hiver et au printemps ainsique par temps chaud. Avec une moyennede 1.3 inséminations par gestation,l’exploitation Schädeli, Wohlen (AG)présente de bons résultats. Un affourage-ment adapté aux besoins ainsi qu’unebonne gestion de la fertilité font partie desfacteurs de succès les plus importants.Cela commence déjà au début del’élevage. Concrètement: un affourage-ment intensif les premiers 6 mois (voirtexte), ensuite plus extensif mais toujourséquilibré et adapté aux besoins.

UFA W-FOS pour les génisses d’élevageMarkus Schädeli a réparti ses 60 à 70animaux d’élevage en quatre groupes. Laration mélangée calculée selon UFA W-FOS se compose à parts égales de foin,d’ensilage d’herbe de printemps etd’ensilage d’herbe d’automne. La rationmélangée est minéralisée avec du sel

bétail, UFA 994, UFA 995 (avec sélénium)et UFA 195 (avec biotine). Les génissesconsomment en plus de la paille de l’airepaillée, (orge, blé, épeautre, colza), ce quileur permet de couvrir leurs besoinsindividuels en structure. Le groupe le plusjeune reçoit entre 1 et 2kg d’UFA 116 paranimal et par jour via la ration mélangée.Les changements de ration se fontprogressivement.

L’ensilage d’automne et de printemps se complètentCertaines années, l’ensilage d’herbe depremière coupe est riche en sucre. Enautomne, les prairies deviennent plusriches en matière azotée. L’ensilaged’automne et de printemps se complètentdonc bien. Il convient néanmoins deveiller à ce que la complémentation enmagnésium soit suffisante, la teneur enmagnésium des prairies étant parfoisfaible, tant au printemps qu’en automne.

Des pommes de terre pour le jeunebétail?Markus Schädeli cultive 4 ha de pommesde terre. Il écoule les pommes deterre qu’il ne commercialise pasauprès de plusieurs exploitationslaitières. Chez les jeunes veaux,l’utilisation de pommes de terreaccroît le risque d’acidose. Chez lesgénisses, l’affouragement depommes de terre engendre unrisque d’embonpoint. Le systèmed’affouragement UFA W-FOSprésente bien les possibilités etles limites qui existent à ceniveau. Outre les valeurshabituelles telles que les NEL oul’APD, ce système tient égalementcompte de la vitesse de fermentationet de la part de fermentation dans lerumen, ce qui permet une complémen-tation et une efficacité alimentaireoptimale.

Hans-Ueli Baumgartner, Servicetechnique UFA, 6210 Sursee

PRODUCTION ANIMALE

DF_NT3_BergerEmmenegger_1212_2012 28.11.12 10:28 Seite 71

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Au lieu du maïs, lesinstallations fonction-nant au biogazconsomment toujoursplus de purin de bovin.

72 12 2012 · REVUE UFA

Des fourragères interminables, dessalles de traites grandes comme desstabulations suisses, des silos mesu-rant des hectares – l’excursion lai-

tière organisée par Agrar Reisen et la Re-vue UFA a permis aux participants auvoyage de voir une foule de choses in-téressantes dans neuf exploitations deBasse-Saxe, au Nord de l’Allemagne.L’efficacité des exploitations visitées ena fasciné plus d’un. Dirk Böschen atteintainsi une productivité de 750000kg delait par unité de main d’œuvre et par an-née. L’exploitation de la ville de Gras-berg compte 900 vaches, le troupeauétant géré par deux responsables detroupeau, neuf trayeurs et un nutrition-niste. En 20 ans, le nombre de vachesabrité par l’exploitation a été multipliépar 10.

Multiplication par 10 Alors quedes exploitations telles que celle deBecken Agrar Sàrl, Loxstedt-Hetthorn,exploitent entièrement les capacités of-fertes par les bâtiments existants en lesagrandissant via des mesures simples etmettent ainsi des fonds propres pour defuturs investissements, d’autres aucontraire «mettent le turbo». Les instru-ments modernes de gestion de trou-peau et les derniers développementstechniques permettent de répartir les

coûts de bâtiments, d’installation et desalaires sur un volume de lait toujoursplus important. Le financement de cettecroissance va souvent de paire avec desdegrés d’endettement élevés.

«Avant de rêver, il faut faire del’argent», Explique Conny Derbo-ven. Cet éleveur Holstein renommé estégalement un fan du taureau Coldwyn.Actuellement son troupeau compte 23vaches présentant une performance devie supérieure à 100000kg. Les troisfilles de Derboven sont passionnéesd’élevage laitier, travaillent sur l’exploi-tation et s’impliquent activement.

Financement via des fondsétrangers principalement Selonles acheteurs, les prix du lait oscillententre 25 et 53 centimes d’Euro par kgde lait. Les chefs d’exploitations rencon-trés se sont dits satisfaits de ces prix, cesderniers ayant atteint un plancher de 20centimes d’Euro il n’y a encore pas silongtemps. Selon les responsables desexploitations visitées, les coûts d’affou-ragement oscillent entre 11 et 20 cen-times par kg. Les collaborateurs d’étableresponsables de certaines tâches liées àla gestion du troupeau gagnent environ20 Euro de l’heure alors que ceux quisont uniquement en charge de la traite

gagnent nettement moins. Le coût parplace UGB varie entre 2000 et 4000 Eu-ros par place.

Les exploitations qui s’agrandissentrecourent majoritairement à des fondsétrangers. Selon le modèle d’hypothè-que pour lequel elles ont opté, les inté-rêts annuels varient entre 2.2 et 4.8%par an. Dans le cadre du programmed’encouragement de l’Union européen-ne pour le développement de l’espacerural, en Basse-Saxe, les nouvelles sta-bulations bénéficient d’un subvention-nement pouvant aller jusqu’à 40% del’investissement. Ce subventionnementest toutefois limité à 400000 Euros aumaximum (sur trois ans).

Tailles critiques Outre les trèsgrandes exploitations, l’Allemagne duNord compte également de

EN ALLEMAGNE DU NORD, les grosses exploitations laitières se lancent dans unestratégie de croissance stricte alors même qu’elles se distinguent aujourd’hui déjà parune productivité du travail impressionnante. En raison des bons prix réalisés dans lesecteur des grandes cultures, les producteurs de lait estiment que la suppression descontingentements laitiers dans l’UE en 2015 ne se traduira pas par une surproduction.

Production laitière et énergétiquePRODUCTION ANIMALE

Les constructions sont simples et flexibles, comme ici sur l’exploitationLürssen, Uthede.

DF_NT4_Roggli_1212_2012 27.11.12 17:31 Seite 72

Page 73: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

L’excursion laitièreorganisée entre le 9 etle 11 octobre a étéaccompagnée par laRevue UFA. Chaqueautomne, une telleexcursion est organisée.

REVUE UFA · 12 2012 73

Avec son carrousel, l’exploitation Brokering, Eydelstedt, trait 230 vaches à l’heure. Comme la traite se fait depuis l’extérieur,les vaches peuvent se promener en direction du carrousel.

nombreuses exploitations de taillemoyenne (50 à 150 vaches). Bon nom-bre de producteurs interrogés ont expli-qué que les troupeaux de 50 à 150 têtesnécessitaient un investissement en tra-vail particulièrement élevé de la part dela famille, la pression exercée sur lescoûts limitant l’engagement de collabo-rateurs externes. C’est la raison pour la-quelle la plupart des producteurs inter-rogés souhaitent détenir un plus grandnombre de vaches.

Planification pensée jusque dansles moindres détails Dans les ex-ploitations telles que celle de ClausLürssen, qui produit chaque année 8.5millions de kg de lait et qui vise désor-mais les 10 millions, la gestion du trou-peau est impressionnante. Sur cette ex-ploitation, rien n’est laissé au hasard.Les activités telles que les soins des on-glons ou le tarissement sont agendéessur le plan hebdomadaire. Les standardssont communiqués sous forme écriteaux collaborateurs. Comme c’est le casdans l’industrie, le personnel timbre endébut et en fin de journée.

Dans les exploitations visitées, on as-siste aux tendances suivantes:• Répartition d’un mélange chaux-

paille dans les logettes profondes• Utilisation de semence sexée pour les

inséminations• Box de vêlage abritant plusieurs

vaches (moins de stress qu’une dé-tention individuelle)

• Mesure quotidienne de la fièvrejusqu’à deux semaines après le vêlage(surtout chez les primipares)

• Traite trois fois par jour (productionlaitière plus élevée)

• Les nouveaux nés reçoivent du colos-trum provenant de plusieurs vaches(pour assurer une bonne qualité decolostrum) alors que l’âge au premier

vêlage diminue constamment(jusqu’à 21 mois).

• Affouragement de lait à volonté (jo-ghurtisé) pour les veaux d’élevagejusqu’à l’âge de trois semaines (« pro-grammation métabolique » pour desaccroissements et des performanceslaitières plus élevés).

La production par lactation oscille entre9000 et 11000kg. Malgré des mé-thodes d’indentification des chaleursmodernes, la plupart des exploitationsaffichaient deux inséminations par ges-tation. Le taux de remonte est d’environun tiers du troupeau.

Efficacité à la surface grâce aumaïs Les rations fourragères se com-posent en grande partie de maïs ensi-lage (2⁄3 et plus). Le silo de maïs nécessiteun seul passage de récolte et permet deproduire plus de matière sèche à l’haque l’ensilage d’herbe, ont expliqué lesproducteurs concernés. Ces derniers sesont dits inquiets des prix du soja, quiont presque doublé depuis l’été dernier.

Quatre rations mélangées différentessont préparées pour les vaches en lacta-tion. A cela s’ajoute une ration pour lesvaches laitières. La part de concentréss’élève à 10kg par vache et par jour.

Le succès que rencontre le bio-gaz se traduit par une carence au ni-veau des matières premières. Les prixdes terres en fermage sont ainsi passésà 800 Euros l’hectare voire plus. Alorsque le prix moyen allemand des terresagricoles s’élevait à environ 9200 Eurosil y a cinq ans encore, il arrive qu’il at-teigne actuellement les 30000 Eurosl’hectare. Au lieu de louer ou d’acheterdu terrain, bon nombre d’exploitationsachètent désormais le fourrage de base.

Avec 200m3/t, c’est l’ensilage demaïs qui fournit les plus hauts rende-ments en biogaz.

Pas inquiet pour 2015 Dansl’Union européenne, les quotas laitiersseront supprimés en avril 2015. Toutesles producteurs interrogés ont affirméne pas se faire de soucis à ce sujet. De-puis 2009, les quotas n’auraient ainsi ja-mais été produits dans leur totalité se-lon leurs explications. En raison de laforte demande qui prévaut pour le maïs

destiné à la production de biogaz, bonnombre d’exploitations se concentrentégalement sur les grandes cultures.

Buffle En Basse-Saxe, de nombreusesexploitations misent également sur desproductions de niche. Outre des vachesHolstein dont le lait est payé 45 cen-times d’Euro par kilo, l’exploitation bioElite détient également 20 bufflonnes.Ces dernières peuvent vivre jusqu’à 20ans. Elles sont traites dans une salle detraite mobile au pâturage, quand ellesen manifestent l’envie.

Conclusion Plus le niveau de pro-duction laitière est élevé et plus la pla-nification, la gestion du personnel et lecontrôle du troupeau doivent occuperune place au sein du cahier des chargesdu chef d’exploitation. Malgré un en-dettement élevé, les exploitations d’Al-lemagne du Nord qui ont choisi des’agrandir considèrent l’avenir avec op-timisme. Le succès que rencontre la pro-duction de biogaz réduit la pression quipèse sur le marché du lait et incite àpenser que la suppression des quotasprévue pour 2015 ne se traduira pas parune surproduction. �

PRODUCTION ANIMALE

Les igloos à veauximpliquent unesurcharge de travailmais la détentionindividuelle s’avèreavoir un impact positifsur la santé desanimaux, comme c’estpar exemple le cas surle domaine de MarcBenninghoff, Bremer-vörde-Bevern.

L’exploitation bio Elite à Ahlden/Elite n’a pas hésité à se lancer dansun marché de niche.

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Alfred Erni

DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES DE LAIT Bon nombre de producteurs de lait se demandent comment augmenter la productivité du travail. Chez les veaux d’élevage, le recours à un distributeur automatique de lait (DAL) réduit la charge en travail et améliore les performances d’accroissement. Lorsque les prix du lait d’industrie sont bas,il vaut la peine d’engraisser en parallèle quelques veaux d’engraissement.

Moins de travail, plus de rendement

Un DAL permet de diminuer lacharge en travail tout en ayant uneincidence positive sur le bien-être, lasanté et l’accroissement des veaux:

• Garantie d’une bonne températurede buvée, soit 41°C.

• Dosage exact de la poudre de lait etrépartition individuelle des quantités

• Les veaux sont en mesure de répartirleur consommation sur l’ensemble dela journée et ne boivent donc pas tropà la fois. Il s’ensuit une réduction durisque de diarrhée et de gonflement.

• La consommation de chaque animalpeut être vérifiée.

Modèles Les DAL combinés permet-tent de distribuer en même temps de lapoudre de lait et du lait frais. Le tank àlait doit être installé le plus près possibledu DAL. Lorsqu’ils sont distants de plusde 10m, il convient d’utiliser un tuyaude diamètre ¾. Outre les DAL combi-nés, dans la pratique, on trouve des DALpoudre-eau ainsi que des DAL distri-buant uniquement du lait entier.

Lorsque la buvée des veaux est géréevia l’ordinateur servant à la gestion dutroupeau de vaches laitières, le choix seporte sur un DAL intégré. Les DAL quipeuvent uniquement être gérés via lacommande fixée sur le DAL sont des mo-dèles «Stand Alone». Les modèles Eau-poudre ou Lait entier-poudre sont parfai-tement adaptés pour les veaux d’élevage.

A l’abri du gel Idéalement, un DALdoit être installé dans un local séparé etisolé du gel. L’automate peut égalementêtre installé directement dans l’étable.Diverses mesures permettent de préve-nir le risque de gel dans les conduites delait, d’eau ou dans les tuyaux de buvée.

Connexion au réseau électriqueet d’eau Pour pouvoir fonctionner, unDAL doit pouvoir être relié à une prise 16ampères à cinq pôles et protégé par undisjoncteur F1. La pression de l’eau véhi-culée par la conduite d’adduction doitatteindre 2.5 bars au minimum mais nepas dépasser 6 bars. Lorsque la pressiond’eau descend parfois en dessous de 2.5bars, il est nécessaire d’installer un réser-voir d’eau. Le DAL peut également re-courir à de l’eau préchauffée (jusqu’à38°C). Lors de températures plus élevéesà l’arrivée, il faut recourir à un mitigeurdans le but de mélanger eau chaude eteau froide à la bonne température. Lescâbles et les conduites doivent se trouverhors de portée des veaux.

Station de buvée Il estnécessaire de disposer d’unestation de buvée par groupede 30 veaux mais dès un effec-tif de 15 animaux, mieux vautformer deux groupes en fonc-tion de la taille des veaux. Ladistance entre le DAL et la sta-tion de buvée doit être aussirestreinte que possible. Cettedistance ne devrait pas excé-der 3 m pour les jeunes veauxqui sont encore peu habitués au DAL.Sinon, le DAL devrait être équipé d’uneassistance pour l’adduction du lait. Latétine est fixée à une hauteur de 65 à 80centimètre au-dessus du sol. L’automatepeut se situer plus haut pour autantqu’un dispositif adapté soit installé.

Affouragement et contrôle indi-vidualisé selon l’animal Selon letype de DAL et l’ordinateur d’affourage-ment utilisé, la concentration de la bu-vée et la proportion de lait peuvent êtreréglées individuellement en fonctiondes besoins de l’animal. Les animaux in-dividuels sont identifiés au DAL via lescolliers équipés de transpondeurs qu’ilsportent au cou. Le contrôle des quanti-tés de lait consommées est un précieuxinstrument de gestion pour les chefsd’exploitation. Un doseur de précision

74 12 2012 · REVUE UFA

Le technicien UFA, Franz Blum,contrôle les installations de mise enroute sur le DAL. Il vérifie ensuite le

calibrage et la température de chauffe.

Idéalement, l’automate de buvée doit être installé à un endroit sec et difficilement

atteignable pour les animaux, à proximité de la station de buvée.

PRODUCTION ANIMALE

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Un prix du lait supérieur en engraissant des veauxEloi Saucy exploite à Lajoux un domaine laitier qui s’étend sur 40ha etcompte 60 vaches Holstein ainsi que la remonte. Afin de ne pasdépendre que du seul prix du lait, Eloi Saucy a installé sur son exploita-tion une étable pour veaux. Diverses études ont en effet démontré quedès que les prix du lait d’industrie sont inférieurs à 60ct./kg, l’engraisse-ment de veaux présente tendanciellement une meilleure rentabilité. EloiSaucy engraisse ses propres veaux Holstein et, durant l’hiver, égalementdes veaux achetés. Franz Blum, technicien UFA pour le service aux DAL, est venu installer lenouveau DAL «Förster Vario» alors que le spécialiste veaux d’UFA, FredyBéssire, s’est quant à lui chargé du calibrage et de la programmation desplans de buvée. Le local où est installé le DAL est isolé du froid etentouré de deux aires sur paille profonde. Lorsqu’ils boivent, les veaux setrouvent sur un socle surélevé de 25 cm et recouvert d’un caillebotis, cequi facilite le réglage de la hauteur de la tétine. Afin d’obtenir unmeilleur taux de couverture chez les veaux, le lait entier est complété parde la poudre de lait. Sur le DAL, l’écoulementest placé de manière à ce que le lait restantpuisse s’écouler rapidement, pour éviter laprolifération des mouches. Frédy Bessire explique le fonctionnement duDAL au chef d’exploitation. La touche defonction directe permet de visionner les veauxayant droit de boire, ceux qui sont en alarmesainsi que ceux qui n’ont plus droit au lait. Leprocesseur peut mémoriser 150 ani mauxrépartis en quatre groupes d’affouragement(A, B, C ou D). Chaque groupe d’affourage-ment dispose de son propre plan de buvéeavec des dosages de poudre, d’additifs ainsique de pourcentage maximal et minimal.Quelque jours après la mise en service del’installation, Frédy Bessire repasse surl’exploitation pour éclaircir quelquesquestions. En cas de problème, c’est lui quiintervient en tant que spécialiste UFArégional. Lorsque c’est nécessaire, lesconseillers en affouragement d’UFA s’adjoi-gnent l’aide de techniciens comme FranzBlum. Le fonctionnement et le calibrage desautomates installés chez les clients UFA sontcontrôlés à intervalles réguliers. Lukas Willener (fraîchement diplômé de l’ES d’agro-technicien et en stage chez UFA)

REVUE UFA · 12 2012 75

pour les additifs sous forme de poudrepermet d’ajouter à la buvée d’infimesquantités de concentrés de substancesactives tels UFA top-fit et d’effectuer undosage adapté aux besoins de chaqueanimal. Certains appareils disposentégalement d’une pompe de dosage per-

mettant d’utiliser des additifs liquides. Pour que les veaux d’élevage se

muent rapidement en ruminants sansque leur croissance s’interrompe pourautant, il est également possible d’utili-ser un DAC (distributeur automatiquede concentré) parallèlement au DAL.

Faciliter l’hygiène Certains DALsur le marché peuvent en outre êtreéquipés d’options supplémentairestelles que le calibrage automatique, quipermet de procéder quotidiennementau contrôle et à l’adaptation des do-sages, assurant ainsi une mise en valeuroptimale des quantités distribuées. Lesoptions Nettoyage automatique et Pro-tection contre les mouches permettentquant à elles d’éviter les problèmes desouillures et garantissent une longuedurée d’utilisation pour autant que lesproduits utilisés n’aient pas d’effet cor-rosif (comme le chlore par exemple).

Protection contre les autresveaux Equiper une station de buvéed’une porte (p. ex. « CalfProtect ») per-met aux veaux de boire sans être déran-gés et de les protéger contre la succionmutuelle. Une pompe d’amenée du laitvers la tétine facilite la succion desveaux. �

Auteur Alfred Erni,directeur du secteurVeaux, UFA SA, 9501 Wil.

Automates de buvéeLe service techniqueUFA propose des DALainsi qu’un service deréparation et d’entre-tien de ces machines365 jours sur 365.www.ufa.ch

Eloi Saucy nourrit desveaux d’élevage etd’engraissement avecun même automate.

Le spécialiste veaux d’UFA, Frédy Bessire, explique le plan de buvée individuel ainsi que le fonctionnement du DAL Vario.

Pas d’installationsans test. Lafonction dudoseur estcontrôlée par lamême occasion.

PRODUCTION ANIMALE

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Markus Duss

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 12 · 12

Tableau: Température rectaleElevée (>39.5°C)Infection: Poumons (respire en pom-

pant, toux, larmes)Oreilles (pendantes)Nombril (ventre tendu)Diarrhée

Stress dû au transport?

Normale (38.5– 39.0°C)Normale: Vif? en bonne santé!Malade: Diarrhée

MétéorisationRupture du nombril

Faible (<38°C)Malade: Diarrhée

Troubles digestifsSyncopeRupture du nombrilIntoxication sanguine

Erreur: Air dans le rectum

MesuresRenvoi éventuel des veauxQuarantaine/séparationTraitement ciblé

Lors de l’arrivée des veaux à l’éta-ble, l’engraisseur a le choix entredeux méthodes: soit recourir auprocédé en bande unique, soit op-

ter pour le remplissage continu de l’éta-ble, qui ne restera alors jamais vide.

Dans le cadre du procédé en bandeunique (tout dedans, tout dehors), c’esten général un marchand qui amène tousles veaux en un seul groupe. Vu le nom-bre élevé d’animaux, l’engraisseur n’estsouvent pas en mesure de distinguer ceuxqui sont en bonne santé et ceux qui sontmalades. Cela prend du temps d’attraperchaque veau et de l’inpsecter sommaire-ment. Selon son expérience, l’engraisseurserait bien inspiré de s’adjoindre l’aided’un vétérinaire. Il faut tout d’abordprendre la température de chaque veau.Les thermomètres actuellement disponi-bles permettent de le faire en 10 à 15 se-condes. Une température qui s’écarte de

la norme (38.5°C à 39.2°C) indique quele veau a un problème. Il arrive que desveaux aient l’air en bonne santé alorsqu’ils ont déjà 40° de fièvre. Pour le suc-cès du traitement et une évolution moinsrapide de la maladie, il est important d’in-tervenir avant que le veau ne boive plus,qu’il pompe en respirant et qu’il ait lesoreilles pendantes.

Fèces et nombril Mesurer la tem-pérature rectale permet d’en savoir plussur la consistance des fèces et de palperle nombril pour déceler une éventuelleinfection ou une rupture de ce dernier.

Informations émanant du four-nisseur L’engraisseur qui achète ré-gulièrement des veaux isolés, sans pas-ser par un marchand et directementauprès de l’éleveur où le veau est né, ala possibilité de s’informer directementauprès du producteur. L’engraisseur quiprocède selon cette méthode doit uni-quement se focaliser sur un seul ouquelques veaux. Mais même en pareilcas, il est recommandé de mesurer im-médiatement la température du veau etde repousser l’achat de ce dernier au casoù il ne serait pas en bonne santé.

Quarantaine pour les veaux ma-lades Les veaux malades doivent êtredétenus dans un compartiment séparéou, mieux, être placés en quarantainedans une étable isolée où l’air de l’éta-ble abritant les autres veaux d’engrais-sement ne parvient pas. Lorsqu’il est im-possible de procéder ainsi, il convientde marquer les nouveaux arrivants demanière claire. Il sera ainsi plus facile deleur prodiguer l’attention et les soinsdont ils ont besoin.

Contrôler les animaux à leur arrivée est une mesure importanteparmi toutes celles que l’engraisseur prendpour gérer l’état sani -taire de son troupeau.

CONTRÔLER LES VEAUX À LEUR ARRIVÉE permet aux engraisseurs de veaux d’éviter des coûts et du travail inutiles. Le premier coup d’œil peut être trompeur. Prendre la température des animaux permet d’identifier ceux qui sont malades et de prendre assez tôt les mesures qui s’imposent.

D’abord prendre la températurePRODUCTION ANIMALE

Auteur Dr. Med vet. Markus Duss,Pratique vétérinaire Beichle SA, 6182 Escholzmatt

76 12 2012 · REVUE UFA

Les engraisseurs qui achètent conti-nuellement des veaux seraient égale-ment bien inspirés de les placer dansune étable de quarantaine. Les veauxdevraient y être acclimatés à leur nouvelenvironnement durant 10 jours environet y bénéficier des premiers traitementsà l’arrivée (vaccination/traitement mé-dicamenteux) avant de rejoindre leurscongénères d’engraissement. �

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Page 77: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

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Page 78: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

Alex Barenco

StephanStudinger

LES VEAUX DE VACHES MÈRES, suivant la race et la base fourragère de l’exploitation, ont besoin d’un peu d’aliment complémentaire afin d’atteindre de bonsaccroissements et des carcasses optimales. Un automate permet de distribuer les concentrés individuellement et les veaux peuvent y manger en toute quiétude. Sur l’exploitation Geisseler, le rendement économique a connu une nette amélioration.

Près de Fr. 300.– de plus par animal

Dans la détention de vaches mères,des facteurs comme la fertilité, ledéroulement des vêlages ou lechoix des animaux d’élevage sont

des facteurs de succès économique dé-cisifs. Il est également important que laqualité des carcasses et le poids à l’abat-tage du veau soient corrects.

Degré de couverture Les veauxde vaches mères sont abattus à un âged’environ dix mois. Afin d’en tirer unbon prix, ils doivent avoir une couver-ture de graisse de classe 3 à cette pé-riode. La plupart du temps, les animauxqui pâturent ont du mal d’atteindre cetobjectif en raison de leur grande libertéde mouvement et de la valeur nutritivedes prairies. Les animaux bien couvertsont généralement une bonne propor-tion de graisse intramusculaire, gaged’une viande savoureuse. A la vente,

des animaux insuffisamment couvertsfont l’objet de déductions importantes.Une distribution ciblée de concentréspermet d’améliorer la couverture.

Affouragement individuel grâceà l’automate Reste encore à trou-ver le meilleur moyen de distribuer l’ali-ment concentré. A la crèche, les veauxplus grands prennent la mesure des pluspetits et ce sont ceux qui ont le moinsbesoin de concentrés qui en mangent leplus. Si on la considère sur l’ensembledu troupeau, l’efficacité du fourrage dis-tribué en pâtit. Même si cela demandedavantage de travail, il est préférable debloquer les animaux au cornadis et deleur distribuer individuellement laquantité de concentrés adéquate. Maisun DAC (distributeur automatique deconcentrés) constitue assurément lameilleure solution. Il permet de nourrir

individuellement les veaux avec un mi-nimum de travail et sans que les ani-maux ne se dérangent mutuellement. Ilest possible de déplacer l’automate aupâturage sur une remorque et de l’utili-ser à l’extérieur, pour autant que l’ondispose d’une alimentation électrique àproximité.

Aliment distribué toute la jour-née Les veaux se nourrissent princi-palement d’herbe et de lait. En plus decela, ils se rendent plusieurs fois par jourau DAC où ils sont identifiés automati-quement au moyen d’une puce dansl’oreille. La quantité de concentrés dis-tribuée dépend de l’âge du veau, bienqu’une distribution manuelle reste pos-sible en tout temps. On peut égalementrégler la quantité maximale de concen-trés distribuée par visite ainsi que l’in-tervalle minimal entre les visites. Afin de

78 12 2012 · REVUE UFA

Tableau: Rentabilité de la complémentation pour les veaux de vaches mèresEssai réalisé par l’Agro-Center Malters SA sur l’exploitation Geisseler, Lucerne/LittauMère Race Résultats d’abattage 2010 Résultats d’abattage 2011 Différence Frais Béné-

de la mère (sans concentrés) (avec concentrés) d’aliment ficePoids CH- Produit Poids CH- Produit Poids Produitkg TAX Fr. kg TAX Fr. kg Fr. Fr. Fr.

1 Limousin 256 T+3 2714 239 H3 2629 – 17 – 85 98 – 1832 Croisement 195 T– 1 1950 235 C3 2632 40 682 78 6043 Brune 203 T+3 2152 232 H2 2482 29 330 70 2604 Brune 187 T+3 1982 209 C2 2278 22 296 70 2265 Croisement 197 H2 2108 215 C3 2430 18 322 105 2176 Grauvieh 165 T+2 1667 195 H2 2087 30 420 52 3687 Croisement 216 T+2 2225 214.5 H2 2295 – 1.5 70 63 78 Limousin 181 H3 1991 270 C3 2970 89 979 140 8399 Limousin 180 T2 1854 228 C3 2554 48 700 100 600

10 Limousin 206 T+2 2122 222.5 C3 2492 16.5 370 70 30011 Grauvieh 158 T+3 1627 178 H2 1905 20 278 70 20812 Brune 214 H2 2290 225 T4 2295 11 5 98 – 9313 Croisement 210 H2 2247 267 C3 2937 57 690 90 60014 Limousin 191 H3 2101 234 C2 2551 43 450 92 358Moyenne 197 2074 226 2467 29 393 85 308

PRODUCTION ANIMALE

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minimiser les résidus de concentrés, cesderniers sont distribués en petites por-tions (100g par 30 secondes). Si un veaune consomme pas toute la ration à la-quelle il a droit, il est enregistré comme«animal à problème» afin que l’éleveurpuisse en élucider la cause.

Un essai pratique a été mené parl’Agro-Center Malter SA sur l’exploita-tion d’Othmar Geisseler. Il portait surl’influence d’un affouragement indivi-duel sur la qualité de carcasse et le poidsà l’abattage des veaux de vaches mères.Pour ce faire, on a observé attentive-ment 14 vaches mères et un taureaud’élevage (100% Limousin) durant deuxans. Afin de minimiser l’influence du gé-

notype, on a travaillé avec la même gé-nétique durant les deux ans (mêmesmères et père). Au cours de la premièreannée, les veaux n’ont été nourrisqu’avec des fourrages grossiers. Durantla deuxième, la ration a été complétéepar des concentrés, choisis en fonctiondu type de fourrage de base (pâture/fourrage conservé).

Différence dans la consomma-tion En moyenne, ce sont env. 100kgde concentrés qui ont été distribués parveau, ce qui correspond à une charge fi-nancière de Fr. 85.–. Les apports deconcentrés ont toutefois varié forte-ment d’un animal à l’autre, en fonctiondes performances de la mère. Les veauxdont les mères donnaient beaucoup delait ont consommé nettement moins deconcentrés que ceux dont la mère affi-chait une faible production laitière.

Déjà quatre à six semainesaprès le début de la complémentation,l’augmentation des performances desveaux était visible. Après dix mois, l’ef-fet des concentrés était encore plus ma-nifeste. Le poids moyen à l’abattage estpassé de 197 à 226kg en l’espace d’unan. Mais la taxation a également connuune nette amélioration. La deuxièmeannée, la répartition était de 57% deveaux C, 35% de H et un seul T alorsque la première année, il y avait 0% deC, 35% de H et 65 % de T. Par consé-quent, le produit brut à l’abattage a

augmenté de près de Fr. 400.–/animal ladeuxième année. Si l’on déduit les fraisde concentrés (Fr. 85.–/animal) et unamortissement estimé à Fr. 30.–/animalpour l’automate, le rendement supplé-mentaire avoisine encore les Fr. 300.-/animal!

Résumé Dans les conditions de l’ex-ploitation Geisseler, qui pratique un éle-vage allaitant extensif, une complémen-tation individuelle des veaux de vachesmères à l’aide d’un DAC s’avère judi-cieuse et efficace. La rentabilité de laproduction peut ainsi être améliorée.L’affouragement individuel des veauxest particulièrement rentable lorsque• le mode d’exploitation est extensif• le fourrage de base n’atteint pas la

qualité souhaitée• la production laitière de mères n’est

pas suffisante• l’on recourt à des races à viande tar-

dives (p. ex. Limousin). �

Il a testé l’effet d’une répartition individuelle des concentrés sur son exploitation: Othmar Geisseler.

Aliment complémentaire sanssoja pour les vaches mèresDepuis le 1er novembre 2012, Vachemère suisse ne veut plus de soja dansl’alimentation des vaches mères et deleur veaux jusqu’au sevrage. Pour lafinition, le soja reste autorisé. Depuisnovembre 2012, les détenteurs devaches mères n’ont plus le droitd’acheter d’aliments contenant du soja.Ceux qui sont encore en stock surl’exploitation peuvent être affouragésjusqu’au 31 août 2013.

Pour la détention de vaches mères, UFApropose les produits sans soja UFA 245(7.0 NEL et 11% MA) et UFA 243-4 (7.4 MJ NEL et 22% MA). Ces produitsdoivent être complétés en sels minéraux.Délai de commande: cinq jours.

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Alex Barenco, UFA-Marketing,3360 Herzogenbuchsee. StephanStudinger, Rindviehspezialist im UFA-Beratungsdienst, 6210 Sursee.

Action CFS top-beef Si vous achetezun DAC CFS Top-Beef chez Itin & Hochjusqu’à la fin de l’année 2012, vousrecevrez un bon pour une paletteoriginale d’aliment d’élevage oud’engraissement, ou le poids correspon-dant en vrac. Bon valable à la LANDI,parmi la gamme d’aliments UFA230/231/232/233/234/276 Bio/219.

Profil de l’exploitationOthmar et Margrit Geisseler, 6014 Luzern/Littau.Nutzfläche: 10ha (5ha pâturage, 5ha de prairies)Cheptel: 14 vaches mères avec veaux de génétique variée, 1 taureau (100% Limousin), étable trans-formée en 2008, détention relativement extensive.Alimentation des vaches: Foin et pâture à la mi-journée en été, 50% ensilage d’herbe et 50% de foin en hiver.Alimentation des veaux: lait maternel et regain, pâture à la mi-journéel’été, resp. 50% d’ensilage d’herbe et 50% de regain ou 60%d’ensilage d’herbe et foin en hiver. Le fourrage de base est distribué auxveaux dans un espace séparé de l’étable des vaches pour qu’ils puissentmanger en toute quiétude. Complémentation individuelle à chaqueanimal avec un DAC (en moyenne 100kg de concentré par veau).Main d’œuvre: le couple d’exploitants (avec activité accessoire) et lesparents.

La qualité dufourrage de baseainsi que la race sontdes critères décisifspour estimer lesbesoins en alimentscomplémetaires.

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Jutta Berger

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Auteur Dr Jutta Berger, Swissgenetics,Team Reproduction, 3052 Zollikofen.www.swissgenetics.ch

Chez les bovins, la gale se manifestepar des zones de peau sujettes à desdémangeaisons, exemptes de poils,et parfois suintantes. L’agitation

permanente entraîne des pertes écono-

naire peut déterminer le type de gale aumoyen d’un frottis cutané.

Animaux achetés La gale se trans-met par contact corporel direct. Son in-trusion sur une exploitation survient parles animaux achetés. Certains porteursde gale ne présentent aucun symptômemais constituent une source d’infectionpour les autres animaux. Les exploita-tions qui achètent du bétail ne peuventdonc se prémunir de la gale qu’en pre-nant des mesures de quarantaine et entraitant les nouveaux arrivants. Une fai-ble luminosité et un air vicié en hiverainsi qu’une étable trop peuplée favori-sent la transmission de la gale.

Le problème des brosses En casd’affection cutanée de toute sorte, lesbrosses à vaches font office d’accéléra-teur de la maladie et c’est pourquoi ilfaudrait les démonter, les nettoyer et lesdésinfecter, déjà après le premier casd’infection et jusqu’à la guérison totale.En cas de doute, l’étable doit égalementêtre traitée avec des produits antipara-sitaires. Les désinfectants «normaux» ne

sont d’aucune aide. Si une étable restevide plus de dix semaines, cela peut suf-fire pour maîtriser la gale.

Traitement du troupeau Vu quela gale se transmet rapidement d’un ani-mal à l’autre, le traitement individueldes animaux a ses limites. En revanche,un traitement de tout le troupeau avecun antiparasitaire moderne aide à maî-triser le problème. Pour les vaches lai-tières, on trouve dans le commerce desdécoctions n’impliquant pas de délaid’attente pour le lait. Des produits cou-rants comme de l’huile à salade ou dusaindoux contribuent également à laguérison des lésions cutanées. Parcontre, ces produits n’ont aucune in-fluence sur la gale elle-même.

Durées d’action différentesLors du traitement, il faut tenir comptede la durée d’action (4 à 10 semaines)des différents produits antiparasitaires(souvent des lactones macrocycliques).Seule une efficacité très longue permetde couvrir la période durant laquelle lagale peut survivre dans le milieu. Parsouci de sécurité et surtout pour éviterla formation de résistance de la gale, undeuxième traitement est indiqué. Pourles exploitations qui sont fréquemmentconfrontées à la gale dans leur troupeau,on recommande d’intégrer un traite-ment contre les ectoparasites dans leprogramme d’élevage. �

Une brosse estsynonyme de bien-être

pour les animaux. Mais lorsque le

troupeau est atteintpar la gale, il faut les

enlever (en haut).

Les zones exemptes de poils indiquent

la présence de gale (en bas).

GALE Cet automne, les vaches ont-elles à nouveau commencé à se frotter et se gratter? Les jeunes animaux donnent-ils souvent des coups de tête et de queue? Certains se grattent-ils jusqu’à se faire saigner à certains endroits? Il est alors probablequ’ils soient atteints par des ectoparasites. La gale est très répandue.

Se gratter au lieu de manger

80 12 2012 · REVUE UFA

miques. Lorsque les animaux passent leplus clair de leur temps à se gratter, illeur en reste moins pour manger. Il s’en-suit de mauvais accroissements journa-liers, une faible production laitière oudes troubles métaboliques. Le vétéri-

Tableau: Aperçu des types de galesType de gale Localisation Dommages cutanés Déman- Diffusion

geaisons en SuisseChorioptes Croupe, queue, Acariens se nourrissant + +++

membres, de squames (peau morte)mamelle et vivant superficielle -

ment sur la peau.Psoroptes Sur tout le corps, Acariens piquant la peau et se ++ +

commence sur le nourrissant d’exsudat inflamma-cou, le dos et la toire et de sang.Laissent des poitrine taches humides et brillantes.

Sarcoptes Tête, cou Petits acariens creusant +++ +des galeries intra-épidermiques en sécrétant de la salive. La peau s’épaissit et forme des croûtes.

PRODUCTION ANIMALE

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Fräse an Frontlader-schaufel, 2.2 m breit,für Siloentnahme, Fr. 800 � 052 747 11 91

Rapid 606 mitSchneepflug, betriebs-bereit Fr. 1200 � 078 835 33 68

Wechseldrehstecker,25A/500 Volt Fr. 50;ESM Messer, fürMulchbalken, länge137 cm, neu Fr. 180;Schermesser, fürHeiniger Viehschere, 2 Paar komplett, neu,Kühe 21-23 Fr. 75 � 079 796 92 68

kleine MaterialSeilbahn mit Zubehör,gute Bremsen, günstig � 079 735 14 45

Hoflader Atlas 46 C mitLeichtgutschaufel,1.3m3, Erdschaufel,Mistgabel undBallenzange, guterZustand, Jg. 1992 � 079 776 28 11

Motormäher RAPID507 mit Bandeingraser,hydrostatischer Antriebsowie ein ZusätzlicherAusleger mit 250 cmBalken, je 2 guterhalte-ne Messer Fr. 3800;Staplermast ca 2.8 mmit Pallettgabeln Fr. 500 � 062 299 04 36

Hoflader Gehl KL165,Jg. 2001, Std. 1900,Doppelrad Kühlwasser-heizung, div. Zubehör � 079 709 39 80

SiloentnahmezangeStoll, grosse Ausfüh-rung, top Zustand, Fr. 3600 T 052 747 11 91

HDX Motoröl SAE 30,1 Fass à 200 Liter, fürältere Motoren mitBaujahr vor 1970, fürBenzin- und Dieselmo-toren, auch für TurboMotoren VP Fr. 700Kanton LU � 078 744 30 32

Oberlenker Walter-scheid Kat. 2 mitFanghaken undGabelkopf, hydraulisch,neu, nur noch Fr. 540 � 052 747 11 91

Oberlenker Kat. 3 mitFanghaken undGelenkkopf, Fr. 875� 052 747 11 91

Dippmittelsprühgerätfür Doppel 6erMelkstand, weniggebraucht Fr. 480 � 052 747 11 91

Lely Splendimo 320FC, Frontmähwerk mitZinkenaufbereiter,Zugbock, sehr guteBodenanpassung, hoheSchlagkraft, Jg. 2004,top Zustand, interes-santer Preis � 076 563 98 09

Reform Metrac G5,1900 Std., mit Kabine,Doppelräder vorne undhinten, Fr. 49‘000 � 079 318 93 07

Div. Elektromotoren,0.5 – 1 PS, 380 und220 Volt � 079 318 93 07

Aluautoräder, 16 Zoll,Fr. 200 � 079 318 93 07

Email-Silo GB 450m3,Ø 6.1m, H 15.5 m,ganze Siloanlage mitSilofräse, Kranbahn undSteigleitung, ab EndeNov. leer, ab Platz,könnte aber auch vonuns demontiert werden� 079 569 10 20

Milchkühltank, 800 l,fahrbar, Fr. 4000 � 071 385 50 39

Rohrmelkanlage DeLaval 27 Pl. Fr. 3500 � 071 385 50 39

Mulchbalken vonRapid Euro 3, mitAusleger, neuwertig;Elektromotor, 10 PS,auf Karren; Bodenfräse,Simar, älter; 2 Maurer-karretten, gebraucht � 079 696 72 49 Kt. ZH

Traktor oder PW-An-hänger, Plattformgrös-se: Länge 2.3 m, Breite1.6 m, Höhe 0.7 m,Gewicht ca 400 kg,Gesammtnutzlast 2000 kg mit Fahrzeug-ausweis Fr. 590 � 079 765 20 26

Kuhlift, zum Aufstellenfestliegender Kühe;Schlagfessel, amerika-nisch � 079 710 07 71

Melkstand BoumaticSide By Side 1x8 mitAfikim; Milchmengen-messgerät, automati-sche Abnahme, Orbiter350, Sammelstück � 079 243 75 25

Standeimer DeLaval;Solar-ViehhüterHorizont; FrontpackerEigenbau � 079 243 75

HeuverteileranlageWild, komplett, Räder28LR x 26 Zoll � 079 243 75 25

KartoffelvollernterSamro SC, mitNoppenband undKippbunker, fahrbereit,läuft gut, Fr. 1000 � 079 675 40 39

Rohrmelkanlage Surge,Milchleitung CNS 2,Vakumleitung PVC 2, 3 Melkzeuge, automati-sche Reinigung, für 30 Kühe � 079 243 75 25

Rockinger, von LKWLochbild, 100 x 160;Silofräsenrohre, 200mm Durchmesser,Standeimmer de Laval � 079 243 75 25

Pöttinger EUROBOSS330 T, Modelljahr2012, Breitreifen, 31Messer, 4 Schwingen,Comfort-Steuerung, Kt. SZ, Fr. 33’000 � 079 434 69 74

GrassähmaschineVogel & Noot;Dieselpumpe, zumTanken � 079 243 75 25

Schutzgasschweissan-lage, wassergekühlt,350 Ampere; Div.Ersatzteile, von Nodet;Getreidesämaschine;Kompoststreuwerk, zuMuli, Kirchner oderPöttinger Mistzetter � 079 243 75 25

Dürre Büscheli undBrennholz, 50 cm,günstig, � 071 223 35 89

Viehanhänger, Daltec,allu, 3 x 1.7 m, Jg.2011, ab MFK,Gesammtgewicht 2500 kg, Verkaufpspreis Fr. 6900, Neupreis Fr. 10000 � 079 516 02 22

Milchkühltank 800 l,rechteckige kompakteAnlage, passt durch90cm Türe; Milch-transporttank 450 lfahrbar mit Pumpe undReinigungsdüse;Vakuumpumpe 700 lMarkant 700; 4er FG-Melkstand Happel mitdiv. Zubehör; Diesel- Generator Hatz-Die-sel/Geko, 220/380V6.5kW Elektrostarter,850 Betriebsstunden,alles in gutem Zustand,Preis nach Absprache � 052 746 14 69 oder079 449 53 06

Sandstrahlanlage mitgrosser Leistung � 079 243 75 25

Maishäcksler, PöttingerMex1-Rotation � 062 961 57 36

MuldenförderbandBlaser, 10 m, mitFahrgestell Fr. 2500 � 079 517 11 90

FeuchtmaismühleGruber, Zapfwellenan-trieb Fr. 800 � 079 517 11 90

2-Scharplug Menzi, Fr. 800, ZürcherWeinland � 079 517 11 90

Zinkenrotor Howard, 3 m, Zürcher Weinland � 079 517 11 90

Elektrogetriebemotorzu Güllemixer Vakumat,Zürcher Weinland � 079 517 11 90

Motormäher Rapid505 mit altemBandeingraser Fr. 1600,Zürcher Weinland � 079 517 11 90

Milchabsauganlage DeLaval für 20 Kühe, 3 Aggregate, 1 Mal mitMengenmessung,Milchtank 850 l mitWärmerückgewinnung� 041 450 17 41

SchneckenpumpeHochdorf, 60 m3, Stk.,mit Zapfwelle Funk, mit3 Weghahnen;GetreidetrocknerKornskilde, 2 t Inhalt;Felgen, 8loch, 16 x 17Zoll; Dieseltank, mit100% Wanne � 079 243 75 25

Seilwinde Tajfun 8,5 t,hydr. Seilausstoss,breites Schild, ProfiFunk, Jg 2012;

Motorsäge Jonsered2152, neu mit 50 cmSchwert � 079 319 58 47

Behandlungs undKlauenpflegestandAgro Signer, weniggebraucht � 079 404 42 24

Turbozyklon Huber;Tränkebecken Suevia;Aufsatz zu Dünger-streuer Rauch MDS TypM 423 + 400 l � 079 243 75 25

2 Achs Gülletransport-fass, 12 m3 mitDodapumpe undRührwerk � 079 243 75 25

Kreiselmäher Fella1.90m mit Knicker;Kreiselheuer Fella4tlg., 5.40m hydr.klappbar und schräg-stellung, neuwertig;Druckfass Kaiser 2800 l, Pumpe und Fassin gutem Zustand;Obstwagen Dechenrei-ter und «Brüggli» anDreipunkt, beidesgünstig; Kippschaufel/Frontladerschaufel 1.7m mit Euro 8 undDreipunktaufnahme;Heuraupe Pöttinger,Motor revidiert, mitErsatzzinken, Gitterradund Anhängevorr. anTraktor, Fr. 550;Förderband 6 m mitElektromotor Fr. 700 � 071/951 45 94

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Dieseltank mit Wanne,1000 l, gereinigt, Fr. 250 � 031 859 41 63

Dachbox Polar 700,neuwertig, Neupreis Fr. 649, VerkaufspreisFr. 250 � 079 848 15 70

Marktstand Fehr, 3 mmit neuer Blache, Farbeweissgrau, Fr. 1200 � 079 848 15 70

Ladewagen Dechen-treiter LW3L; Baum-spritze Birchmeier,Balken 12.5 m;Kulturegge; Kreisel-heuer Fahr 4-teilig � 044 814 38 21

Sähkasten Fiona mitdiversem Zubehör,Fahrgassenschaltung,zwei Sähschienen, 3 mFr. 1900 � 078 885 32 50

AnbauschneefräseRapid, zu Euro 87 cm, 2 Betriebsstunden mitGarantie Fr. 4700 � 079 445 61 28

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Traktor Fendt Farmer309, Jg. 96, 21/21Wendegetriebe,Fronthydraulik,Frontzapfwelle,Frontlader, 3 DW 1 EWHydraulikventile,Zapfwellle 540/ 750/1000, Rockinger,Schnellkuppler,Getriebe total revidiert,Fr. 30'000 � 052 747 12 71

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REVUE UFA · 12 2012 81

Bourse aux bonnes affaires

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TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Schutzgasschweissan-lage, wassergekühlt,350 Ampere; Div.Ersatzteile, von Nodet,neuwertig, Verhand-lungspreis; Getreidesä-maschine; Kompost-streuwerk zu Muli,Kirchner oder PöttingerMistzetter � 076 597 05 14 / 079 243 75 25

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82 12 2012 · REVUE UFA

Bourse aux bonnes affaires

Suite de la page 95

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Page 83: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

75 ans de communicationentre ville et campagne

Nouvelle vice-directriceLors de sa séance du 22.11.2012, lecomité Agridea a élu Sylvie AubertBrühlmann au poste de directricesuppléante et ainsi accepté un changement de poste à l’internepuisqu’elle reprendra la tête du dé-partement «Services internes». Ellesuccède et reprend les fonctions deJean-Marc Collomb qui a choisi de se diriger vers de nouvelles acti-vités début 2013. Sylvie AubertBrühlmann est active chez Agrideadepuis bientôt 22 ans: Elle est ac-tuellement cheffe du département«Entreprise et Famille» et membredu groupe de direction. La mutationinterne de Sylvie Aubert laisse va-cant le poste de cheffe du départe-ment «Entreprise et Famille», sujetdont le comité et le groupe de di-rection d‘Agridea s‘occuperont pro-chainement.

Les gagnants du numéro 11/2012Ils ont gagné un ruban pour emballages-cadeaux ornéd’edelweiss d’une valeurde 25 francs: ElisabethSchneider, de Langen-bruck, Stefan Hager, de Kaltbrunn,Vreni Leuenberger, de Melchnau, Re-gula Schaf roth, d’Eggiwil et Lisbethvon Deschwanden, de Kerns. Le ru-ban con vient à tous les emballages etattire l’attention. Il coûte 25 francsplus frais de port et peut être com-mandé auprès du LID, Weststr. 10,3000 Berne 6, � 031 359 59 77, fax 031 359 59 79, [email protected].

www.lid.ch, www.agriculture.ch

La bonne combine de Karin

Belle toute l‘annéeNotre pâquerette est une desfleurs les plus vivaces qui soient,puisque cette petite belle deschamps fleurit toute l’année.Durant toutes les périodes sansneige, on peut découvrir desplantes fleuries dans les gazonsou en lisière de prairie. Ce quinous permet d’enchanter notresoupe ou notre thé d’un miraclecomestible. Il suffit de cueillirdes pâquerettes en boutons etde les conserver au réfrigérateur(en hiver, les cueillir juste avantl’utilisation). Servir la soupe, lebouillon ou le thé et jeter de-dans quelques boutons de pâ-querettes fermés. Grâce à la cha-leur du liquide, ils vont s’ouvriren un clin d’œil. Le thé ou lasoupe auront ainsi un goût par-ticulièrement bon pour les en-fants!

Karin Näfwww.kraeuterkurse.ch

Livre: «Eleveurs laitiers, peuvent-ils survivre» de Jérémie Forney

Des champs couverts de neige, desarbres fruitiers en fleur, des vachesHighland, des chèvres curieuses: cene sont que quelques-unes des fantastiques photos du nouveau calendrier illustré des paysanssuisses. Toutes les illustrations ontété prises à l’occasion d’un concoursde photo. Pour chaque mois, il y aune photo pleine page, un collagede trois photos et un calendrier detravail.

À l’occasion des 75 ans du LID, laRevue UFA tire au sort 10 calen-driers du LID «Fascination agricul-ture 2013». Écrivez un SMS au 880(90 ct.) avec KFL calendrier nom etadresse et vous ferez peut-être par-tie des heureux gagnants. Dernierdélai, le 14 décembre 2012.

leur professionne peuvent pasparticiper. Lesphotos serontpubliées dans

les archives en ligne de l’USPF pourvisionnage. Dernier délai d’envoi, le 31 octobre 2013. Magnifiques prix à gagner. Informations: USPF, Concours de photo, Laurstrasse 10,5201 Brougg, tél. 056 441 12 63.

www.paysannes.ch

Produits de proximité dans larestauration collectiveAgridea a réalisé pour les servicesd'agriculture des six cantons ro-mands une étude sur la restaurationcollective. L’étude «Produits deproximité dans la restauration col-lective: état des lieux» de Sophie Ré-viron, Carine Cornaz Bays, MagaliEstève et Astrid Gerz apporte unéclairage sur les pratiques d’appro-visionnement des établissements derestauration collective sous autoritépublique dans les six cantons ro-mands. Elle donne une meilleureconnaissance des stratégies d’ap-provisionnement en produits deproximité des cuisines et proposedes axes d’action établis sur la based’un état des lieux fiable.

www.agridea-lausanne.ch

Tirage au sort du LID

Calendrier «Fascination

agriculture 2013»

83

Le sujetEn Suisse, le nombre d’agriculteursfournissant le lait s’est effondré sousla pression des marchés internatio-naux. Leur survie pose un problèmecrucial en termes de politique fédé-rale. Que deviennent aujourd’hui leséleveurs qui ont en charge l’élevage,le lait, le fromage, les prairies, cesquintessences de la Suisse? Long-temps puissants et protégés, ils ont vudisparaître le soutientraditionnel à la produc-tion laitière. Leur rôlesubventionné est désor-mais celui de gardiens despaysages et de la biodi-versité. Les voici margina-lisés face aux géants d’uneindustrie alimentaire mon-

dialisée, sous-rétribués pour leur lait.Les conditions que posent la loi etl’administration pour le paiement di-rect de leurs nouvelles prestations re-connues se révèlent toujours pluscontraignantes. Jérémie Forney fondesur une solide enquête menée enSuisse romande le tableau vivant desrépercussions du nouveau régimeagricole sur la vie familiale, le budget

et l’avenir des exploitantsindépendants. Il repèrecinq stratégies pour survi-vre. Car de ces acteurscentraux de la vie ruraledépend l’un de nos ali-ments essentiels, maisaussi, à bien des égards,l’avenir de nos cam-pagnes et de la Suisse.

ContenuNouveau siècle, nouvelle agricul-ture – Hommes et femmes de la pro-duction laitière – S’affirmer éleveurlaitier aujourd’hui – S’adapter auquotidien – Une nouvelle pay-sanne? – Cinq façons de conduire sonexploitation – L’avenir de la Suisse,des vaches et du lait - Bibliographie

Éleveurs laitiersPeuvent-ils survivre?Auteur(s): Jérémie ForneyCollection: Le savoir suisseSérie: SociétéInformationsISBN: 978-2-88074-974-3, 2012,144 pages, 12x18cm, thermocolléPrixpour la Suisse: 17.50 CHF

Concours de photo de l‘USPFOn attend des photos originales depaysannes ou de femmes rurales autravail ou durant leurs loisirs. Cha-que participante peut envoyer aumaximum 4 photos digitales enre-gistrées sur CD. Chaque photo doitpar ailleurs être imprimée sur unefeuille A4. Les photographes profes-sionnelles qui tirent leur revenu de

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

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UeliStraub

Lorsque survient la mort de l’époux,de l’épouse, de la compagne ou ducompagnon de vie, le monde dessentiments et celui des relations sont

plongés dans la tempête. Une tempêted’une violence extrême en cas de mortaccidentelle, et d’une violence pluséchelonnée lorsque le décès survient auterme d’une longue maladie. Le conjointsurvivant doit alors retrouver sesmarques, orienter sa vie différemment.Mais la mort d’un parent est aussi ac-compagnée, pour les survivants, de touteune série de questions et de mesures ju-ridiques et organisationnelles. Parvenir àles maîtriser, ce n’est pas facile. Mais siles conjoints ont discuté de ce qui se pas-serait en cas de disparition de l’un d’en-tre eux, les affaires terrestres du défuntseront réglées plus rapidement.

Les effets juridiques du décèsLa personnalité finit par la mort (art. 31CC) et c’est à ce moment-là que s’ouvrela succession (art. 537 CC). Chaque dé-cès doit être annoncé dans les deuxjours à l’office de l’état-civil au moyend’un certificat de décès (art. 35 CC).Après un accident, si l’on soupçonne unacte de violence ou en cas de suicide, ilfaut aviser immédiatement la police.Outre l’office de l’état-civil, il y a lieu decommuniquer le décès par écrit à toutesles banques, institutions de prévoyanceou partenaires commerciaux avec les-quels le défunt entretenait des relationsd’affaires. Si les époux savaient récipro-quement quelles étaient ces relationsd’affaires, cela facilite grandement ledéroulement des opérations.

La propriété du défunt L’autoritécompétente est tenue de prendre d’of-

fice les mesures nécessaires pour assu-rer la dévolution de l’hérédité (art. 551CC). Elle prend des mesures essentiel-lement lorsqu’il existe un risque quedes héritiers réels ou putatifs agissenten violation de la loi ou des dernièresvolontés du défunt. Chaque canton aédicté ses propres dispositions en lamatière.

Un héritier qui craint que quiconquetente de s’enrichir illégalement sur lasuccession peut également demanderdes mesures de sûreté. Il s’agit notam-ment de la révocation des procurationsétablies par le défunt, la réalisation d’uninventaire de sûreté, voire la pose desscellés au domicile. Chaque époux doitdonc savoir ce que possède l’autre etcomment y avoir accès.

L’argent du défunt Tous lescomptes et dépôts bancaires du défuntsont bloqués provisoirement dès que ledécès est annoncé, au moins jusqu’à cequ’il soit établi avec certitude quellessont les personnes qui disposeront dé -sormais du patrimoine. Dans la pra-tique, cela signifie que toutes les activi-tés du compte – prélèvements enliquide, opérations en ligne, ordres per-manents ou recouvrements directs –sont stoppées et que toutes les cartesde crédit ou de compte sont retirées.

Peuvent éventuellement avoir accèsau compte principal du défunt les héri-tiers qui demandent à la banque depoursuivre les paiements visiblementimportants qui étaient déjà effectuésauparavant sur le compte considéré(loyers des fermages, facture mensuellede la LANDI). Il est donc judicieux defaire établir un certificat d’héritier enprévision d’un tel cas. Établi par la com-

mune du dernier domicile du défunt, ilatteste que le requérant est reconnuprovisoirement comme héritier, sous ré-serve d’éventuelles plaintes concernantson droit à la succession.

Communauté héréditaire S’ilexiste plusieurs héritiers, ces derniersforment une communauté héréditaire(hoirie) et deviennent propriétairescommuns de la succession suite au dé-cès du disposant (art. 602 CC). L’hoiriefonctionne comme une communautéd’intérêts et administre en commun lesdroits et les obligations de la succes-sion. Elle répond aussi solidairementdes dettes du défunt (art. 603, al. 1 CC).Elle doit par ailleurs verser, dans les li-mites des possibilités de la succession,

ORGANISER, HÉRITER ET ADMINISTRER La mort d’un parent est accompagnéeégalement, pour les survivants, de toute une série de questions et de mesures en termesde droit et d’organisation. Le plus simple, c’est de régler un maximum de choses de sonvivant et de prendre certaines dispositions particulières.

Bien régler sa succession

Les règles d‘or 1. Chaque époux ou partenaire doit

connaître les relations d’affaires del’autre.

2. Chaque époux ou partenaire doitsavoir ce que possède l’autre etcomment y avoir accès.

3. Chaque époux ou partenaire doitavoir accès aux numéros de compte etaux mots de passe de l’autre.

4. Les époux ou partenaires doiventrégler et documenter clairement lefinancement du ménage commun.

5. Chaque époux ou partenaire doitconnaître l’évolution du patrimoinede l’autre.

6. Les épous devraient s’informermutuellement de la manière dont ilsveulent régler leur succession en casde décès.

7. En cas de nécessité, les épouxdevraient avoir tous deux un proprecompte financier indépendant.

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VIE QUOTIDIENNE

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1 2 3 4

Graphique: Qui reçoit quoi? Source: www.beobachter.ch

Part épouse aurégime matrim.

Droit matrimonial

Biens propresépoux †100%

Acquêts époux50 %

Acquêts époux50 %

Acquêtsépouse 50 %

Acquêtsépouse 50 %

50 % du legs pour lesdescendants

50 % du legs pourl’épouse

Biens propresépouse 100%

Legs

*Acquêts moinsles dettes = Solde actif

Droit successoral

acquêts*défunt50%

acquêts*épouse50%

Biens propresdéfunt 100 %une indemnité équitable aux enfants et

petits-enfants qui faisaient ménagecommun avec le défunt et fournissaientdes prestations (art. 603, al. 2 CC). Lacommunauté héréditaire existe en prin-cipe jusqu’au moment du partage. Laresponsabilité solidaire pour les dettesdu défunt est toutefois prolongée de 5ans après ledit partage (art. 639 CC).Chaque cohéritier peut demander entout temps le partage de la masse suc-cessorale (art. 604 CC). Les biens sontalors partagés entre les héritiers, dans le

respect des dispositions testamentairesdu défunt ou du pacte successoral (cf.graphique ci-contre). Les différences ré-sultant provisoirement de l’attributionde valeurs réelles doivent être compen-sées par des paiements en argent.

Que devient le conjoint survi-vant? Le mariage n’est pas seule-ment dissous par le divorce, mais éga-lement par la mort du conjoint. La findu mariage a forcément pour consé-quence une procédure de liquidationdu régime matrimonial (art. 204 et 236CC), ce qui signifie une répartition dupatrimoine acquis par les époux durantle mariage. La part du conjoint défuntest dévolue à sa succession, donc à lacommunauté héréditaire. La clarifica-tion des droits patrimoniaux du dispo-sant ou de la disposante prime donc lepartage aux héritiers. Dans le régime leplus courant de la participation aux acquêts, qui est appliqué automatique-ment si les époux n’ont pas expressé-ment choisi un autre régime matrimo-nial, la liquidation est effectuée de lamanière suivante: chacun reprend sesbiens propres (graphique 1) et reçoit lamoitié du patrimoine acquis en com-mun (les acquêts) (art. 205 ss CC). Dansce contexte, une particularité de l’agri-

Publications utiles

• La brochure «Indications à l'attentionde mes proches en cas de décès», (Nocommande bs0316f) soutient lesfamilles paysannes dans l’établisse-ment de plans d’urgence en cas demaladie grave ou de décès. Prix: 8 Fr.Commandes: USP Fiduciaire et estima -tions, Laurstrasse 10, 5201 Brugg AG 1,� 056 462 51 11, [email protected]

• La check-list «Partenariat dansl'entreprise agricole» apporte une aidedans la clarification des obligationsmutuelles entre les époux. Prix: 6 Fr.Commandes: Agridea, Av. des Jordils 1,Case postale 128, 1000 Lausanne 6, � 052 354 97 00, www.agridea-lausanne.ch.

«Ensuite, tout a changé» Gerda Klaus est veuve depuis huit ans. Et depuis huit ans,elle exploite le domaine qu’elle avait développé avec sonmari à Zuckenriet (SG). C’est une exploitation laitière avecquelques porcs à l’engrais et des fruitiers à haute tige. «Cesont mes enfants qui m’ont donné la force de surmontercette période difficile», explique Gerda. Ils sont quatre:Christian (17), Sabrina (15), Raphaël (12) et Mathias (10).

Le plus difficile a été l’annonce du cancer de son mari. Ilest certes toujours resté optimiste, mais petit à petit, il luia fallu de l’aide. «Au début, nous avons fait appel auservice de dépannage agricole, puis nous avons engagé unemployé», poursuit Gerda. Quand son mari est mort, lepetit dernier n’avait que deux ans. «Après le décès demon mari, comme nous avions un employé, tout acontinué comme avant. Je n’ai jamais songé à abandonnerl’exploitation et j’en suis bien contente, car les enfantssont intéressés par l’agriculture et aujourd’hui, ils donnentun sérieux coup de main. Sans compter que l’aînéaccomplit son apprentissage agricole.»

Juridiquement parlant, après la disparition du mari, unehoirie a été constituée avec Gerda et ses quatre enfants.Mais c’est elle qui était responsable de l’exploitation.Comme elle voulait que les choses soient claires, elle ademandé la dissolution de l’hoirie. «Mes enfants, quiétaient tous mineurs, ont été représentés par une avocatequi s’est occupée des rapports de propriété et de leurs

droits à l’héritage. Tout a donc été fait dans la transpa-rence et dans l’intérêt des enfants. En pareille situation, ilest bien que le conjoint survivant puisse prouver ce quechacun des conjoints a mis dans l’exploitation.

Gerda Klaus trouve important que son mari avait souscritune assurance indemnités journalière d’un montantrelativement important, ce qui avait permis de payer lesauxiliaires, les dépanneurs et l’employé. Elle avait elle-même souscrit pour elle une assurance similaire,nécessaire tant que les enfants seront scolarisés et quipourra être modifiée le jour venu. «Il y a huit ans, si j’avaisdû abandonner l’exploitation, je n’aurais plus perçu lesallocations familiales agricoles. J’aurais donc dû allertravailler à l’extérieur pour percevoir les allocationsversées aux salariés. Mais avec quatre enfants entre 2 et 9ans, il n’en a jamais été question», explique-t-elle. Mais lapratique a changé, puisque depuis 2009, les personnessans activité lucrative et disposant de revenus modestestouchent aussi les allocations pour enfants.

Ce qui compte surtout, c’est de s’occuper activement deses affaires, même si cela demande beaucoup de courage.Il ne faut par exemple pas hésiter à relancer des servicesadministratifs comme l’AVS. En effet, Gerda a dû attendrecinq mois avant de toucher sa première rente de veuve.

Daniela Clemenz

Gerda Klaus entourée (de g. à d.) deSabrina, Mathias et Raphael. Manque Christian qui est en appren-tissage agricole.

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VIE QUOTIDIENNE

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culture, c’est que l’entreprise agricolepour laquelle il existe un droit d’attri-bution d’un seul bloc au conjoint survi-vant ou à un descendant est imputée àla masse successorale à sa valeur de ren-dement.

Enfin, chaque héritier peut demanderen tout temps le partage de la succes-sion (art. 604 CC).

Qu’advient-il de l’exploitationagricole? La reprise et l’attributiond’une entreprise agricole sont soumisesà la loi fédérale sur le droit foncier rural(LDFR), qui règle le droit successoralpaysan de manière indépendante de-puis 1994 (art. 619 CC). Lorsqu’une en-treprise agricole (unité composée d’im-meubles, de bâtiments et d’installationsagricoles qui exige au moins une UMOS)fait partie d’une succession, chaque hé-ritier peut en demander l’attribution àla valeur de rendement s’il entend l’ex-ploiter lui-même et en paraît capable(art. 11, al. 1 LDFR). Comme le conjointsurvivant fait partie des héritiers, il a ledroit de reprendre l’exploitation pourautant qu’il dispose des compétencesnécessaires (formation, etc.) pour l’ex-ploiter lui-même. Si l’entreprise n’estpas attribuée au conjoint survivant, ce-lui-ci peut demander la constitutiond’un usufruit sur un appartement ou un

droit d’habitation (art. 11, al. 3 LDFR).Par ailleurs, si le défunt laisse commehéritiers des descendants mineurs, leshéritiers doivent maintenir la commu-nauté héréditaire tant qu’il n’est paspossible de déterminer si un descendantreprend l’entreprise agricole pour l’ex-ploiter lui-même (art. 12, al. 1 LDFR).Si, toutefois, un héritier légal remplit lesconditions de l’exploitation à titre per-sonnel au moment de l’ouverture de lasuccession, l’entreprise doit lui être at-tribuée (art. 12, al. 2 LDFR). �

Sur de nombreusesexploitations agricoles,l’époux et l’épousetravaillent main dansla main. En cas dedécès de l’un desépoux, la questionexistentielle «De quoi l’avenir sera-t-il fait?» se pose inéluctablement.

Auteur Ueli Straub, économied’entreprise et socio-économie, Agridea,8315 Lindau, www.agridea.ch

86 12 2012 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNE

Outre une partie théorique sur lestress dans les familles paysannes etles moyens de le maîtriser, c’est sur-tout la partie empirique du travail

de Sonja Imoberdorf qui éveille l’intérêt:le dépouillement quantitatif et qualitatifdes procès-verbaux d’appels à la ligned’assistance téléphonique paysanne«Bäuerliches Sorgentelefon» (dans leplus strict respect de l’anonymat despersonnes concernées).

Les résultats de cette étude attestentque les ménages paysans confrontés àdes difficultés économiques souffrentaussi davantage sur le plan familial. Unrenforcement des facteurs de stress ex-térieurs (chute des prix, charge de travailen augmentation, exigences plus sé-vères), peut pousser les tensions intrafa-miliales aux limites du supportable, voireau-delà. Si les situations de stress se mul-

tiplient sur tous les fronts et si, malgréles tentatives de les maîtriser, elles nepeuvent être détendues, alors elles in-fluent souvent de manière négative surles facultés de communication et d’in-teraction des personnes concernées. Cequi réduit les chances de pouvoir réglerles problèmes.

Sonja Imoberdorf constate que les rai-sons d’appeler la ligne d’assistance télé-phonique paysanne sont diverses et queles difficultés constituent souvent un im-broglio tel que l’interlocuteur, à l’autrebout de la ligne, ne peut souvent qu’en-trevoir la véritable mesure de la détressepersonnelle du paysan ou de la paysannequi appelle. L’auteur conclut son travailpar quelques recommandations: Faire lapublicité des offres de conseil pour les fa-milles paysannes afin d’en accroître lanotoriété; intégrer des travailleurs so-

FAMILLES PAYSANNES STRESSÉES La baisse des prix et la forte charge de travailmalmènent les familles paysannes. En ces temps de difficultés économiques, les relationsfamiliales en font aussi les frais, écrit Sonja Imoberdorf dans son travail de bachelor.

La ligne d’assistance téléphonique

Auteur Ueli Straub, comité duBäuerliche Sorgentelefon, Agridea, 8315 Lindau

Sonja Imoberdorf: «Bauernfamilien unterDruck, Entstehung und Bewältigung vonStress im bäuerlichen Alltag und dieBedeutung von professioneller Hilfe imCoping-Prozess», travail de bachelor à laHaute-école bernoise de travail social,Berne, juin 2012.

Du côté romand, c’estle «Déclic», fondé en2005, qui constitue laligne d’assistancetéléphonique pour lesfamilles paysannes. Unedizaine de personnesbénévoles, issues dumilieu agricole, enassurent les perma-nences téléphoniqueschaque lundi de 8heures à 14 heures.

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ciaux dans les équipes pour permettre uncoaching durable; approfondir le thèmede la communication et de la gestion descrises durant la formation agricole; élargirles mesures sociales d’accompagnementexistantes dans le cadre de la politiqueagricole, afin de faciliter économique-ment les sorties de crise. �

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VIE QUOTIDIENNERECETTE

Confiture à lacourge et à lacannelle

2 kg de courge1 kg de sucre5 gelfix 2:11 l de cidre2 c.c. de cannelle

Couper la courge en morceaux, la cuireavec le cidre et 700g de sucre jusqu’àce qu’elle soit tendre. Réduire en puréeau mixer. Mélanger 300g de sucre, legelfix et la cannelle, ajouter à la masseet mélanger. Porter à ébullition et laissermijoter 5 minutes. Verser encore chauddans des verres.

Variations detruffes

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CANNELLE ET PRALINÉS Les courges se conservent longtemps si on les stocke correctement. On peut ainsi par exemple en faire de la confiture fraîche même en hiver – à l’arôme de cannelle pour être enharmonie avec la période de l’Avent.

Tout simplement délicieux

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150 g de beurre110 g de sucre glace1 plaque de chocolat au lait1 plaque de chocolat noir1 c.s. d‘Incarom2 c.s. de kirsch

Truffes blanches

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Couper le beurre grossièrement en dés.Saupoudrer celui-ci de sucre glace, pas-ser à la passoire. Ajouter selon la recettele kirsch ou l’Incarom. Mettre le choco-lat dans une terrine en acier chromé,l’arroser d’eau chaude. Attendre que lechocolat soit fondu, égoutter. Mélangerle chocolat fondu avec la masse debeurre. Mettre au frais. Mélanger régu-lièrement. Lorsque la masse commenceà devenir ferme, en remplir une douillepâtissière et remplir de petits moules enpapier ou en chocolat. �

La paysanne de lapage de la recetteNotre paysanne, PiaWicki (46), habite àSteinig-Dorbach àWiggen (LU). Avec sonmari Willi et leurs troisenfants (Lydia, Re na te,Beat) elle gère une ex -ploi tation laitière de15ha. La vente directeet l’agritourisme en sontd’importantes branches.Ils collaborent avec lepatron du restaurantRössli et la star de lagastronomie StefanWiesner de Escholzmatt.Pia Wicki est aussi pré -sidente de l’asso ci ation«Puuremärt Amt Äntli -buch». Ce serviced’apéro et de fête offreun panier-cadeau pro -venant de la biosphèrede l’Entlebuch. Pendantla pério de de l’Avent,cette activité vients’ajouter aux différentsmarchés de Noël etengendre beaucoup detravail. La paysannepart non seule ment envoyage culinaire, entant que responsabledu groupe de danse deMarbach elle s’inté-resse aussi à la culture.

Les truffes et les confitures de PiaWicki sont très appréciées sur lesmarchés de Noël régionaux.

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12 2012 · REVUE UFA

Envoyez votre réponseà [email protected] ou par courrier à: Revue UFA, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour. Tirage au sort d’un bon de 20 Fr.Délai d’envoi: 14 décembre 2012.

Solution «Qu’est-ce que c’est?»

Créer avec une paire de ciseauxVIE QUOTIDIENNE

ANTIQUITES ET NOSTALGIE

Beaucoup à découvrir

Pour leur dixième anniversaire, lesArchives de l’histoire rurale ont organiséun colloque «Le film dans l’agriculture –l’agriculture en film». Les personnesintéressées ont pu faire des découvertes,comme par exemple le film «Alpsegenim Glarnerland» datant de 1929. Cedernier a été produit par la commissionsuisse du lait et présente le parcours defabrication du Schabziger, de laproduction du lait à l’alpage jusqu’àl’expédition du produit fini dans lemonde entier (Mombasa, Toronto,Vancouver, Shanghai, Buenos Aires, NewYork). Le Schabziger glaron nais fut lepremier article de marque en Suisse etses origines remontent à 1463. Le filmse veut didactique et publicitaire. Il offreaussi des jeux artis tiques d’ombre et delumière et con jugue les paysages intactsdes Alpes avec les questions decommercialisation. Les Archives del’histoire rurale comptent d’autressuperbes films.

ŒUVRES D’ART EN FILIGRANE Le soir, lorsque ses neuf enfants sont endormis, la paysanne Jolanda Brändle de Mosnang (SG) d’adonne au découpage aux ciseaux.L’affiche de l’Olma 2012, qu’elle a conçu, fut une belle preuve de considération. Maiscette agricultrice et artiste est aussi connue au-delà de nos frontières.

C’est Anita Savoy de Tatroz (FR) qui atrouvé la solution.

L’objet présenté était un ancien fer àrepasser au charbon.

Qu’est-ce que c’est?Des bobines aux fuseaux ou desbaguettes de tambour?

Les découpages de Jolanda Brändle(41 ans) vont des motifs ruraux tra-ditionnels aux sujets fantastiquesen passant par le mystique et l’abs-

trait. Elle trouve son inspiration dans savie quotidienne de paysanne et dans lanature. En hiver, ce sont les armaillis, lesanges ou les bonshommes de neige quiornent ses découpages. Les sapins et lesarbres feuillus prennent des allures mys-térieuses. Vous pouvez retrouver sesdécoupages sur des cartes, des coquesd’I-phones, des photophores, des nap-perons, des coussins ou des tasses. Onpeut commander ces objets sur le ma-gasin en ligne à l’adresse www.schere-rei.ch

La tension monte pour Noël, dans le«magasin du découpage» des Brändle àMosnang. Il est ouvert tous les samedisentre 9 et 12–h. Ceux qui désirent voirJolanda Brändle en chair et en os peu-vent la rencontrer au marché de Noëldu «Henessenmühle» à Gossau (SG), du7 au 9 et du 14 au 16 décembre.

Il a fallu environ 10 heures àJolanda Brändle pour dessiner etdécouper de motif.

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Vivez avec nous le concert de l’Avent en compagnie des «Spatzen», des «Turm-bläsern» et le quatuor de Castelrotto, et écoutez les douces sonorités de la harpe. Norbert Rier lit le conte de Noël et les Kastelruther Spatzen présentent leurs plus belles chansons de Noël. Grande fi nale à la lumière des bougies.

Notre hôtelL’hôtel de la Poste Lamm **** offre des vacances inoubliables dans un cadre ma-gnifi que et romantique au pied des Dolo-mites. Hôtel avec piscine, sauna, hammam.

Programme1er jour: Voyage via Galgenen – Dietikon – Wil – St. Gall – St. Margrethen – Feldkirch – Lan-deck – Col du Reschen – Vinschgau – Me-ran (halte) – Castelrotto. Attribution des chambres et repas du soir à l’hôtel.

2e jour: Après un copieux déjeuner, nous nous ren-dons à Bolzano (facultatif). Vous disposez de suffi samment de temps pour visiter le marché de Noël. Puis retour à Castelrotto, où se déroule le concert sentimental de l’Avent des Kastelruther Spatzen.

3e jour: Nous nous fortifi ons lors d’un dernier dé-jeuner avant de quitter le Tyrol du Sud hi-vernal. Le voyage de retour nous emmène à Innsbruck (halte) par le col du Brenner – Route de l’Arlberg – St. Margrethen aux lieux de départ.

Concert de l’Avent des Kastelruther Spatzen14 – 16 décembre 2012

Marché de Noël de Bolzano

Hôtel de la Poste Lamm****

Dates de voyage 2012

14 – 16 décembre 2012

Prix par personne Fr.

Chambre double 628.–

Supplément

Supplément pour chambre individuelle 78.–

Nos prestations

Non compris

Fr. 35.–

Forfait de réservation

Fr. 30.– par personne max. Fr. 60.– pardossier.

Formalités de voyage,informations utiles

Les citoyens suisses ont besoin d’une carted’identité ou d’un passeport valable.

Lieux de départ avec places de parcgratuites

06h00 diga meubles Galgenen06h45 diga meubles Dietikon08h15 diga meubles Rickenbach à Wil

Marché de Noël de Bolzano

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EdithBeckmann

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VIE QUOTIDIENNE

Un cadeau du ciel

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LE GUI est considéré depuis des lustres comme porte-bonheur et symbole de paix. Il déploie sa discrète splendeur durant la période de l’Avent et est ainsi prédestiné pour les décorations festives. À l’entrée ou devant la fenêtre, un bouquet de gui est une magnifique décoration qui tient jusqu’à l’arrivée du printemps.

Bien caché dans la cime des arbres,le gui est semi-parasite qui se posesur les branches. Il absorbe l’eau etles éléments minéraux de son hôte

et retire les glucides de sa propre assi-milation. Il ne nuit à son hôte que si l’ar-bre est affaibli et qu’il y est présent engrandes quantités.

Plante culte des Celtes On nedécouvre cette plante légendaire quelorsque les feuilles tombent. Aussi lesCeltes croyaient-ils que ces étrangesboules tombaient du ciel dans la cimedes arbres et les vénéraient commeplantes magiques. Tous les enfantsconnaissent sa force mystérieuse. Obé-lix, personnage d’Astérix, leur doit sesvictoires contre les Romains.

Les oiseaux sèment le gui. Ils mangentles baies et éliminent les graines, qui sontindigestes et collantes. Les graines quiparviennent à adhérer sur les branchess’ancrent dans l’écorce. Après 6 ans en-viron, 3 à 5 jolies petites fleurs jaunesétoilées apparaissent pour la premièrefois. Durant 10 ans au moins, les fleursde gui permettent ensuite de confection-ner de beaux bouquets de l’Avent.

Pour implanter du gui sur un vieil ar-bre fruitier, il faut le «semer» entre dé-cembre et mars. On procède à une pe-

tite incision dans l’écorce d’une brancheet on y presse des baies fraîches conte-nant des graines. Le fait d’entourer cetemplacement avec un petit grillage per-met d’éviter que les oiseaux ne mangentles graines de gui.

S’embrasser sous une branchede gui Quand l’hiver s’installe, lesboules se teintent d’un beau vert lumi-neux et se parent de baies perlées. Lesdruides celtes coupaient le gui des ar-bres avec des serpes d’or et lui prétaientde légendaires vertus miraculeuses. Legui était considéré comme une clé d’ac-cès à l’autre monde et comme un re-mède efficace contre les «maladies sa-crées» (épilepsie). Des études récentes

ont démontré que l’acétylcholine conte-nue dans le gui empêche les convulsionscérébrales et résorbe les spasmes vascu-laires dans les jambes et la tête.

Le gui est aussi symbole de paix. Lesennemis se réconciliaient sous sesbranches par un baiser. Les Britanniquess’adonnent encore de nos jours à cettecoutume et s’embrassent sous unebranche de gui qu’ils pendent au-dessusde l’entrée en période de l’Avent. �

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Taillez les arbres fruitiers quand il fait doux. Brossez les troncs, car les ravageurs

trouvent refuge derrière l’écorce.

• Fixez les rosiers et choux frisés sur des tuteurs pour les protéger du poids de la neige.

• Créez un arrangement d’hiver avec des branches au feuillage persistant, des feuilleset des fleurs séchées. Enfoncez les tiges dans des récipients de terre.

• Semez les plantes qui germent quand il fait froid telles l’aconit, la pulsatille, lechardon argenté ou bleu, la gentiane ou l’edelweiss: placez le pot dans lequel lesplantes ont été semées 2 semaines à température ambiante et exposez le ensuite àl’extérieur.

• Raccourcissez les rosiers à 40cm; la taille principale se fera au printemps. Buttez laterre et recouvrez-la de fumier décomposé ou de compost. Couvrez le sol debranchages dès que des périodes prolongées de froid menacent.

1 • Un bel équipagepour l’Avent: étoile deNoël et branche de gui. Photo: CMA

2 • Quand les arbres àfeuilles sont nus, lesboules de gui vertscintillant émerveillentpar leur splendeur. Photo: Klaus Stricker/pixelio.de

3 • Comme tombé duciel: le gui s’épanouitsur les arbres nus. Photo: Annamartha/pixelio.de

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

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nesse on lui a plutôt toujours répété que«les filles devaient apprendre à tenir unménage et à être économes». Au-jourd’hui, Vreni est toutefois en mesured’accomplir tous les travaux que néces-site une exploitation agricole diversifiée,à l’exception du tracteur.

Les Steger exploitent un domaine de taille moyenne avec bétail laitier,grandes cultures, fruits et vente directeà Hinterfrost dans le Rheintal (SG). Au-jourd’hui c’est leur fils qui a repris l’ex-ploitation. Les Knechtle disposentquant à eux d’un domaine de 12ha àEggerstanden (AI). La taille de l’exploi-tation ne permet pas une grande diver-sité et le climat est trop rude à 900m

Des femmes qui tiennent leur rôle

Les paysannes ont toujours beaucoup àfaire. Souvent elles préfèrent prendre letravail à bras le corps plutôt que parler.Les deux paysannes Vreni Steger (68) etSabrina Knechtle (30) misent en plus surune stratégie bien établie: discuter en-semble et tirer à la même corde. Sur uneexploitation, c’est une chose absolu-ment primordiale.

Contrairement à Vreni, Sabrina n’estpas seulement femme de paysan, elleexerce elle-même le métier de paysan:cette mère de deux enfants en bas âgea en effet accompli un apprentissageagricole. Pour Vreni cela aurait été in-vraisemblable: «Je ne sais même pas sic’était faisable à l’époque!» Dans sa jeu-

94 12 2012 · REVUE UFA

AGRICULTEURS SUSISSES: ORIGINES ET AVENIRVIE QUOTIDIENNE

Dialogueinter -

générationneldans

l’agricultureLe LID Informationet Communication

agricoles fête ses75 ans cette année.

Pour marquerl’événement, deux

générationspaysannes se

rencontrent chaquemois dans notre

revue pour seretourner sur le

passé et regardervers l’avenir.

Qu’est-ce qui étaitmieux avant, moins

bien et où val’agriculture?

75 ans de communicationentre ville et campagne

d’altitude. Comme leurs 15 vaches neleur permettent pas de dégager un re-venu suffisant, les Knechtel ont investidans la transformation: «Lorsque nousavons repris l’exploitation, nous avonscons truit une fromagerie à la ferme.Nous vendons nos produits laitiers (fro-mage corsé à pâte mi-dure, divers fro-mages frais, séré et lait cru) dans plu-sieurs petits magasins et au marché».Pour des exploitations telles que la leur,la réforme agricole ne va pas simplifierla donne. Sabrina explique: «Plus l’ex-ploitation est petite, plus il est impor-tant qu’un des partenaires puisse tra-vailler à l’extérieur tandis que l’autregère l’exploitation». Eveline Dudda

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Page 95: 30 000 clients satisfaits Page 26 Produits régionaux et valeur

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’592en allemand 61’642en français 12’950(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’145

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

Impressum

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Notre prochaine édition abordera les thèmes suivants

[email protected] www.ufarevue.ch

Dépanneurs pour lazone de montagne Suite à une blessure aupied, Laurent Ecœur nepouvait plus accomplirtout son travail. Cari tas luia fourni des volontairespour lui venir en aide.

Gagner du tempsen collaborant Les analyses confirmentque la constitution d’unecommunauté d’exploita -tions permet aux produc -teurs d’économiser untemps de travail précieux.

La rouille gagne duterrain Les maladies cryptogami-ques et la formation derésistances sont enprogression dans le monde.Les experts craignent despertes de rendement.

Où et commentinvestit-on? Sur la base d’un sondage,la Revue UFA a cherché àconnaître les intentionsdes agriculteurs suisses enmatière d’investissements.Premiers détails.

Résultats des en -grais seurs de veauxSelon une étude d’ART, enrégion de montagne, lesengraisseurs de veauxgagnent moins que lesproducteurs de lait ou lesdétenteurs de vaches mères.

ZweischarpflugAlthaus; KreiselheuerBucher-Fahr 3.5 m � 031 755 43 39

Kunststoffsilo Lanker50 m3, 3 Innenluken � 052 385 40 51

Remise 7 x 10 m,Pultdach, drei Seitengeschlossen, guterZustand, muss selberabgebrochen werden � 079 695 95 07

F1 Limusine Rind,trächtig 26.04.2012 mitLimusine Stier � 079 636 12 64

Rind gekalbt, 28 - 30kg, Red Holstein, mitHorn, Fr. 2500 � 078 685 45 25

Texelwidder mit Papier,eigene und Import � 079 225 40 59

Dexter Stier mitAbstammungsausweissowie linearer Beschrei-bung, Preis auf Anfrage� 079 636 12 64

Milchkühe mitAbstammungsausweisFT 2. Laktation � 079 636 12 64

Schwarzkopf-Widder,2 1/2 Jahre alt � 078 825 11 88

Junge gute Jerseykuh � 079 245 25 02

Appenzellerziegen,Raum OstschweizInnerschweiz � 079 245 25 02

Junge schöne Rinder,Jersey x Braunvieh,können unverbindlichbesichtigt werden � 079 245 25 02

Kälber, agetränkt, imAufzuchtvertrag, auchBio, Nordwestschweiz � 079 598 71 31

Kuh oder Rind,Simmentaler Code60+70, F1 oderLimousin, evtl. mitWährschaft � 079 857 80 09

Siloballen unkrautfrei.Fr. 70/Stk.; Maiswürfelganze Pflanze inBigbag, Fr. 48/100 kg,ab Platz Gams SG � 078 685 45 25

Maiswürfel, ganzePflanze, sehr schön abFr. 45/100 kg,BE/Konolfingen � 079 454 59 86

Stroh Quaderballen 80x 90 x 200, gehäckseltmit Vorbauhäcksler, topQualität, 50 Stk. amLager, Fr. 24 / 100 kg � 079 293 97 35

Maisballen, 100 Stk.,top Qualität, Ernte2012, Gewicht 900 kg+-5%, 8-lagig gewi-ckelt, Mantelfolie,Transport gegenAufpreis ev. möglich Fr.105 / Stk. � 079 293 97 35

Weizenstroh Quader-ballen � 052 336 11 37

Fahrbahrer Milchtank,Alfa Laval, 330 l Fr. 2500 � 055 245 50 84

Grassiloballen, guteQualität � 044 833 04 76

Heu und Emd ab Stock,belüftet, blackenfrei � 079 422 30 55 TG

Maisballen,

3400 Burgdorf

� 079 653 96 35

Heu, Emd, Stroh undMaisballen Region Solothurn

� 079 243 75 25

Siloballen, 27 Stk.,

Öko 2012, 2. & 3.

Schnitt

� 079 796 92 68

Quaderballen;Oekoheu; Maisrundballen � 079 243 75 25

ca. 80 QuaderballenEmd, zweiter und

dritter Schnitt so wie

Belüftungsheu, Raum

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Fendt est une marque mondiale du groupe AGCO.

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1169 YENSKufferagri Sàrl

1262 EYSINSDubois F. et J. Sàrl

1415 DÉMORETDemagri SA

1533 MÉNIÈRESCVT Mécanique Sàrl

1906 CHARRATEtablissements Chappot SA

2854 BASSECOURTGVS Agrar JuraGVS Agrar AG Land- und Kommunalmaschinen

Im Majorenacker 11 CH-8207 SchaffhouseTél. +41 (0)52 631 19 00 [email protected] www.gvs-agrar.ch

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