Vers 1115, Frédéric le Borgne, le pere de Frederic Barberousse, construit un

château dans l’île de la Moder. C’est à l’ombre de cette « Burg » que va naître et se développer Haguenau (le nom signifie « l’enclos de la rivière »).hommage à Malala Yousafazi, une

jeune fille de 15 ans étonnamment courageuse, qui a survécu à une tentative d'assassinat pour avoir défendu avec détermination l'éducation des filles au Paskistan. au fond la casa De la Torre y Mier / Díaz

"

Journal P H I L A T É L I Q U E et C U L T U R E L CLUB PHILATELIQUE " DIVODURUM" de la C.A.S. de METZ - RÉGIE

et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - avril 2018

LORRAINE

METZ

26 mars 2018 : Carnet "De France" - Découvrir le Patrimoine Naturel et Créatif de notre Beau Pays.

Le "patrimoine naturel" constitue une source d'identité pour un pays. La notion de patrimoine naturel apparaît en France dans la loi du 21 avril 1906 vouée à la protection des "sites et monuments naturels de caractère artistique". Elle concerne les ensembles naturels qui ont été désignés comme pittoresques par la peinture, la photographie et les guides touristiques. La loi du 2 mai 1930 relative "aux monuments naturels et aux sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque" remplace celle de 1906 en enrichissant la liste des caractères justifiant la protection d'un site. La loi du 8 août 2016 relative à la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages institue un inventaire du patrimoine naturel. Ce carnet met en valeur différents aspects de notre patrimoine naturel national, ainsi que notre savoir faire.

L'attrait touristique de notre pays s'explique part la grande diversité de ses points d'intérêts patrimoniaux : sites naturels, lieux historiques, architecturaux, culturels, artistiques, muséographiques, gastronomiques, œnologiques. De plus, un climat tempéré, des facilités d'accès et d'infrastructures de transport,

ainsi que des équipements importants en structures d'accueil. Le tourisme représente un secteur économique très important.

Fiche technique : 15/05/1961 - retrait : 18/11/1961 - Série - commémoratifs : Deauville 1861-1961, centenaire du lancement de la station balnéaire Création et gravure : Robert CAMI - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Pourpre - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)

Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 0,50 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 4 750 000

Visuel : la plage de Deauville, en cette seconde moitié du XIXe siècle : au premier plan, une cabine de bains tractée par un cheval et une "baigneuse" portée au dessus de l'eau par son chevalier servant comme cela se pratiquait à cette époque. En arrière plan : patrimoine construit, calèches, chevaux, femmes en crinoline, couples et chiens sur la plage.

La station balnéaire de Deauville (sur la "Côte Fleurie") est urbanisée, puis lancée, en 1861 par le duc Charles de Morny (1811-1865, financier et homme politique), demi-frère de Napoléon III. La station balnéaire a connu son essor grâce au chemin de fer de l'Ouest, après que le duc de Morny ait fait prolonger de 1858 à 1863, sur 29 km, la ligne

Paris-Saint-Lazare - Lisieux - Pont-l'Évêque jusqu'à Trouville - Deauville, dont la gare est inaugurée en 1863. La station attire des milliers de touristes, notamment des Parisiens.

Un journal plus volumineux ce mois-ci, avec l'émission surprise d'un carnet de 8 TVP "de France", au tarif "Monde", le 26 mars dernier. En avril : la série "Métiers d'Art" s'enrichie du TP "Maroquinier" / le "Salon philatélique de Printemps 2018" à Sorgues (84-Vaucluse),

nous permettant de découvrir un Patrimoine Culturel important / l'Assemblée Générale 2018 de Philapostel à Lacanau (33-Gironde) / Sosthène Camille Mortenol, premier Officier de Marine, de couleur. / un bloc-feuillet de Tallinn, Capitale Européenne" de l'Estonie.

Timbre à Date - P.J. : les 23 et 24/03/2018 au Carré Encre - 75-Paris

Conçu par : Corinne SALVI

Fiche technique : 26/03/2018 - réf. 11 18 483 - Carnet Patrimoine naturel et bâti, Bonnes Vacances en France !

Mise en page : Corinne SALVI - d'après photos (voir ci-dessous) Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif Couleur : Quadrichromie - Format carnet : H 171 x 54 mm

Format 8 TVP : H 38 x 24 mm (33 x 20) - Dentelures : Ondulées Barres phosphorescentes : 2 - Valeur faciale : 8 TVP (à 1,30 €)

Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 20g - Monde Prix du carnet : 10,40 € - Présentation : Carnet à 2 volets, angles arrondis, 8 TVP auto-adhésifs - Tirage : 500 000

Visuel de la couverture : le coq gaulois, une girouette, sur l'île de Bréhat

Photos : Deauville © Mattes René / hemis.fr. - Chaîne des Puys © Cormon Francis / hemis.fr. - Vignobles de Bourgogne © Zylberyng Didier / hemis.fr. Massif du Mont-Blanc © Nogrady Jean / Onlyfrance .fr. - Dune du Pilat ©

Boisvieux Christophe / hemis.fr. - Tour Eiffel et tour Montparnasse © Gardel Bertrand / hemis.fr. - Alpes de Haute-Provence © Westend 61 / hemis.fr.

Belle-Île-en-Mer © Guiziou Franck / hemis.fr, © Gerault Gregory / hemis.fr.

C'est la 3e émission, en 10 ans, d'un carnet à valeur Monde, sur notre patrimoine naturel et bâti, pour découvrir notre beau pays.

Girouette-Coq : Île-de-Bréhat (22-Côtes d'Armor - Bretagne), au Nord-Est de la pointe de l'Arcouest (commune de Ploubazlanec).

Elle est constituée de l'archipel de Bréhat, qui doit son nom à l'île principale, dénommée Bréhat (Enez Vriad, 3,5 km x 1,5 km, îles Nord et île Sud, reliées à marée basse par le pont-chaussée Vauban - XVIIIe siècle) - site naturel classé depuis en juillet 1907.

Blasonnement : D'hermine à la barre de gueules - ce sont les armes de la Bretagne, avec une brisure : blason qui fut celui de Jacquette de Bretagne, fille légitimée du duc Arthur III de Bretagne,

dit le "Connétable de Richemont" qui reçut de son père, la seigneurie de Bréhat.

Les pittoresques chemins qui serpentent entre les maisons de granit rose, souvent ceintes de hauts murs de pierres, ou dans les landes de bruyères, invitent en toute liberté à une très agréable balade pédestre ou à bicyclette entre

criques, promontoires et jardins. Les habitations sont davantage concentrées dans la partie Sud de l'île, où pousse une végétation luxuriante, grâce à l'extrême douceur climatique. L'archipel compte de très nombreuses espèces de plantes vivaces et d'arbustes, comme l'Echium ou l'Agapanthe, la fleur emblématique de l'île

ou encore des hortensias, des figuiers, des mimosas, des eucalyptus et des Céanothes (lilas de Californie).

Fiche technique : 17/06/2010 - retrait : 25/03/2011 - Série : bloc-feuillet "Les Moulins" Île-de-Bréhat - le moulin du Birlot, construit entre 1633 et 1638.

Création et gravure : Yves BEAUJARD - d'après photos : B. Merle / Photononstop - Impression : Mixte Taille-Douce / Offset Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format du bloc-feuillet : 143 x 105 mm

Format TP : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,56 € Prix de vente : 3,36 € - Présentation : 6 TP différents / bloc-feuillet - Tirage : 1 650 000

Visuel : le moulin du Birlot, fonctionnant à la force des marées - sa roue à aube a fonctionnée jusqu'en 1920. Utilisation : restauré en 1990, il permet de moudre du blé noir, à l'occasion de démonstrations. Il fonctionne en stockant l'eau de mer dans l'étang qui lui sert de réservoir. La roue à aubes ne peut pas tourner en immersion. Lorsque la mer est

suffisamment descendue (mi-marée), la roue du moulin peut être alimentée en eau, au moyen d'une vanne qui libère le flux nécessaire provenant de la réserve d'eau. Le moulin peut alors tourner 6 heures, puisque la marée descend encore 3 heures

et remonte 3 heures pour atteindre la roue. Cette opération peut avoir lieu deux fois par 24 heures, selon les besoins.

Deauville (14-Calvados) © Mattes René / hemis.fr. Station balnéaire normande, elle est considérée, avec son casino, ses palaces, ses villas classées, ses champs de courses, ses ports

de plaisance, son palais des congrès, son Festival du cinéma américain (créé en 1975), ses golfs et ses discothèques, comme l'une des villes

les plus prestigieuses en France. Sa plage est également réputée pour ses parasols aux couleurs orange, rouge, bleue et verte selon les secteurs (fabrication artisanale de la région) avec le fameux nœud

deauvillais qui assure leur maintien, beaucoup plus esthétique que le nœud de vache (ou nœud de ménagère).

Fiche technique : 17/05/2010 - retrait : 25/02/2011 - Série - commémoratifs : 150 ans de la fondation de Deauville Création : Nicolas VIAL - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format : C 38 x 38 mm (33 x 33) - Dentelures : 13¼ x 13¼

Faciale : 0,85 € - Présentation : 30 TP / feuille - Tirage : 2 800 000 - Visuel : mer, plage, planches de la promenade, personnages, 2 (cheval) 0 (ballon) 1 (parasol) 0 (montre)

Le peintre Eugène-Louis Boudin : Honfleur, 12 juil.1824 / Deauville, 8 août 1898 - Il fut l'un des premiers peintres français, à saisir les paysages à l'extérieur d'un atelier.

Grand peintre de marines, il est considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme.

Vignobles de Bourgogne © Zylberyng Didier / hemis.fr. - Il fait partie des principaux vignobles français : Bordelais, Alsaciens, Jurassiens, pays de Loire et Champagne. Il est situé en Bourgogne - Franche-Comté, départements : Yonne (89), Côte-d'Or (21) et Saône-et-Loire (71). Il s’étend sur 250 km, du Nord de Chablis au Sud du Mâconnais.

La Bourgogne produit des vins rouges et rosés (31,5 % à base de cépages pinot noir et gamay), des vins blancs (60,5 % à bases de cépages chardonnay et aligoté) et du crémant (8 %). Fruit d'une longue histoire, la Bourgogne et ses vins sont réputés dans le monde entier. Le vignoble bourguignon comprend 84 appellations d'origine contrôlées (AOC) :

6 appellations "régionales", 45 appellations communales, ou "villages" (avec 562 dénominations "premiers crus", sur ces appellations "villages" et 33 appellations "grands crus").

Si le Château du Clos de Vougeot ne produit plus de vin depuis 1944, il reste le symbole de près d’un millénaire d’Histoire de la Bourgogne. Ce monument historique d’exception (classé aux M.H. depuis 1949), ouvert à la visite pour son musée du vin, est le "Chef-d’Ordre" de la Confrérie des "Chevaliers du Tastevin".

Fiche technique : 27/04/2009 - retrait : 24/04/2012 – Série : "La France comme j'aime - la Flore du Sud" - TVP du carnet : Bourgogne - le Cassis (les vignes et la roche de Solutré) Création : Guy CODA - d'après photos : Wysocki-Frances / hemis.fr - Création carnet : Agence Grenade - Format carnet : H 130 x 65 mm - Impression TVP : Héliogravure

Support : Papier auto-adhésif - Couleurs : Quadrichromie - Dentelure : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 - Format TVP : H 40 x 30 mm (35 x 26) - Faciale : 12 TVP à 0,56 € Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g – France - Prix de vente : 6,72 € - Présentation : 12 TVP sur 6 feuillets + 22 pages d'informations - Tirage : 5 000 000

Occupée par l'homme depuis au moins 55 000 ans, il s'agit en outre du berceau du Pouilly-Fuissé (depuis 1936, cépage chardonnay), vin blanc renommé. La Roche de Solutré, Haut lieu de la Résistance intérieure durant la Seconde Guerre mondiale, fut médiatisée à partir des années 1980 par l'ascension rituelle et annuelle

du Président de la République, François Mitterrand (en fonction de mai 1981 à mai 1995).

Mais l'office religieux, le sermon qui rappelle toujours quelques vérités premières, le cortège des Sociétés de Saint-Vincent, l'intronisation des vignerons les plus âgés du pays dans la Confrérie des Chevaliers du Tastevin, la présence de l'Evêque du diocèse, l'occasion pour chacun de se retrouver à la morte-saison des vignes, tout cela témoigne d'une réelle dimension spirituelle, d'une vraie fête populaire, d'une vie collective bien ancrée dans les âmes. Les 27 et 28 janvier 2018, les 90 Sociétés de Saint-Vincent

ont défilé dans la commune de Prissé (71-Saône-et-Loire), pour l'appellation Saint-Véran regroupant 6 villages. L'édition 2019 se déroulera à Vézelay (89-Yonne).

Fiche technique : 29/04/2013 - réf. 11 13 485 - Carnet : L'impressionnisme et l'eau Louis-Eugène Boudin - La jetée de Deauville (Paris, musée d'Orsay)

Création œuvre : Eugène-Louis BOUDIN - Mise en page : Valérie BESSER - Impression : Héliogravure - Support : Papier autoadhésif - Couleur : Quadrichromie - Format carnet : H 256 x 54 mm - Format TP : 12 TP - H 38 x 24 mm (34x20) - Dentelures : Ondulées

Bandes phosphorescentes : 1 à droite - Valeur faciale : Lettre Verte, jusqu'à 20g - France (12 x 0,58 €) - Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP autoadhésifs

Prix de vente : 6,96 € - Tirage : 5 200 000

Visuel : "La jetée de Deauville" - 1869 - huile sur bois - 32,5 x 23,5 cm - © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

Chaîne des Puys © Cormon Francis / hemis.fr. - Particularité géologique unique en Europe, avec ses 80 volcans - site naturel classé en 2000.

Visuel : le cratère du puy Pariou (1209 m) et en arrière plan, le puy de Dôme (1465m - en janv. 2008, bénéficie du label "Grand site de France"). La chaîne des Puys (63-Puy-de-Dôme) est située dans le parc naturel régional des volcans d'auvergne, à l'Ouest de Clermont-Ferrand. Il s'agit d'un groupe de volcans alignés selon un axe orienté Nord-Sud, sur une bande de 3 à 5 km de large pour un peu plus de 45 km de longueur.

Fiche technique : 25/09/2006 - retrait : 26/06/2009 - Série : Bloc-feuillet "Portraits de Régions" N° 8 - "La France à voir", les Volcans d'Auvergne (63-Puy-de-Dôme)

Vue du Pariou et à l'arrière plan, le puy de Dôme (vue aérienne) Création graphique : Bruno GHIRINGHELLI - d'après photo : J.M. Brunet / Sunset

Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie Format bloc-feuillet : H 286 x 110 mm - Format TP : V 26 x 40 mm (21 x 36) Dentelures : 13 x 13 - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale des10 TP : 0,54 € Prix de vente : 5,40 € Présentation : 10 TP / bloc feuillet - Tirage : 6 000 000

Ces volcans datent de l'ère quaternaire, les éruptions eurent lieu entre 95 000 et 8 600 ans, ce qui fait dire à la communauté scientifique qu'une reprise de l'activité volcanique dans cette région est possible. Certains de ces puys ont des cratères, et d'autres n'en ont pas.

Fiche technique : 19/11/1951 - retrait : 10/05/1952 - Série : Sites et Monuments - Château du Clos de Vougeot

Création et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-Douce, rotative 3 couleurs - Support : Papier gommé - Couleur : Bistre,

brun-noir et violacé - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 30 f - Présentation : 50 TP / feuille

Tirage : 63 325 000 (en 17 tirages)

Visuel : dès le XIIe siècle, les moines de l’abbaye de Cîteaux (21-Côte-d'Or - construction : 1124 à 1193) construisirent au milieu des vignes,

des bâtiments d’exploitations viticoles. L’édifice fut complété au XVIe siècle, par un corps de logis, dans le plus pur style Renaissance.

Les cassis sont des baies, le plus souvent noires, formant des grappes, pulpeuses, à la peau lisse, fortement aromatiques, surmontées des restes des calices des fleurs dont ils sont issus. Le cassis est le fruit de l'arbrisseau cassissier de la famille des

Grossulariacées, originaire d'Europe septentrionale, poussant spontanément dans les régions montagneuses et froides de la zone paléarctique. Le fruit est traditionnellement utilisé pour ses propriétés médicinales, ainsi que comme aliment, et comme aromate

de plats et boissons, notamment dans la fameuse crème de cassis. En Bourgogne, son introduction prit le même chemin que la vigne, malgré ses vertus médicinales reconnues, ses fruits finirent leur destin dans une bouteille pour être consommés sous

forme d'une boisson. En ce qui concerne la production, il existait plusieurs variétés de plants de cassis. Celle que les Bourguignons choisirent de cultiver dans les secteurs où la vigne était présente, fut baptisée "noir de Bourgogne".

La Roche de Solutré (à l'arrière plan du TVP, "Grand Site de France"), est un escarpement calcaire surplombant la commune de Solutré-Pouilly, à 8 km à l'Ouest de Mâcon. Cette "Roche", tire sa célébrité de plusieurs points d'intérêt : phénomène géolo-gique rare dans cette région, site préhistorique éponyme d'une culture paléolithique (le "Solutréen"), elle abrite sur son sommet,

qui culmine à 493 mètres, un milieu spécifique (les pelouses calcicoles du Mâconnais) à la faune et la flore particulière.

Fiche technique : 30/05/2011 - retrait : __/__/____ – Série : "La France comme j'aime" Carnet : "Fêtes et Traditions de nos régions" - Est, Centre et Sud-Est - La Saint-Vincent tournante en Bourgogne

Création : Cécile MILLET - Création carnet : Agence Grenade - Format carnet : H 130 x 65 mm - Impression TVP : Héliogravure Support : Papier auto-adhésif - Couleurs : Quadrichromie - Dentelure : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 - Format TVP :

H 40 x 30 mm (35 x 26) - Faciale : 12 TVP à 0,58 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - France - Prix de vente : 6,96 € Présentation : 12 TVP sur 3 feuillets + 22 pages d'informations - Tirage : 5 000 000

.

Tout au long de son existence, la Confrérie des Chevaliers du Tastevin se devait d'accompagner son ascension d'innovations qui fassent parler d'elle et du vignoble bourguignon en s'inscrivant tout naturellement dans les coutumes de la région. En 1938

fut créée la "Saint-Vincent Tournante", célébrée chaque année dans un village viticole différent de Bourgogne, démontrant par là le désir de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin de défendre avec la même ardeur tous les vins de Bourgogne sans exception.

La fête attire aujourd'hui, le dernier week-end de janvier, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.

Le mont Blanc (en italien Monte Bianco), dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Avec une altitude de 4 810 m, il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en considérant les montagnes du Caucase dont l'Elbrouz (5 642 m) est le plus haut sommet. Il se situe entre le département de la Haute-Savoie (74) en France et la vallée d'Aoste en Italie. Le sommet a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent aujourd'hui de le gravir avec une préparation sérieuse.

Il est un objetde fascination dans de nombreuses œuvres culturelles. En plein cœur du massif, le refuge d’Argentière est bien entouré : aiguilles d’Argentière et du Chardonnet au Nord, aiguille Verte au Sud-Ouest et mont Dolent au Sud-Est. À 2 771 m d’altitude, il offre un accès privilégié à de nombreux itinéraires historiques.

Le massif du Mont-Blanc - Chamonix (74-Haute-Savoie) - d'après photos © Jacques Pierre / hemis.fr - Création : Photographies de l'Agence Hemis - Mise en page : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET. - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif. - Couleur : Quadrichromie – Format carnet : H 256 x 54 mm. - Format 12 TVP : H 38 x 24 mm

(33 x 20) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 Faciale : Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France (12 TVP à 0,85 €) - Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP auto-adhésifs - Prix du carnet : 10,20 € - Tirage : 4 000 000 carnets - Visuel : Réserve Naturelle Nationale des Aiguilles Rouges – versant Nord du massif du Mont-Blanc,

lac des Chéserys, reflets des Aiguilles de Chamonix et du Mont-Blanc (2211 m).

Fiche technique : 19/09/2005 - retrait : 14/12/2007 - Série bloc-feuillet : "Portraits de Régions" N° 6 - "La France à voir" - La dune du Pilat (bassin d'Arcachon) Création graphique : Bruno GHIRINGHELLI - d'après photo : Photo J.J. Brochard / agence Images - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie

Format bloc-feuillet : H 286 x 110 mm - Format TP : H 40 x 26 mm (35 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale des10 TP : 0,53 € - Prix de vente : 5,30 € Présentation : 10 TP / bloc feuillet - Tirage : _________

Fiche technique : 14/05/2009 - retrait : 25/10/2013 - Bande-carnet : la France en Timbres / Post images of France - la Tour Eiffel, vue du Trocadéro (Paris) Mise en page : Etienne THERY - d'après photos : Jacques du Sordet / ANA - Impression : Offset - Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Polychromie - Format carnet : H 170 x 54 mm

Format des 8 TVP : H 38 x 24 mm (33 x 20) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 - Valeur faciale : 8 TVP (à 0,85 €) - Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 20g - Monde Prix du carnet : 6,80 € Présentation : Carnet à 2 volets, angles arrondis, 8 TVP auto-adhésifs et 50 TVP (pros) "Tour Eiffel" / planche - Tirage : 1 500 000 carnets + ________ TVP / planche.

Massif du Mont-Blanc © Nogrady Jean / Onlyfrance.fr. - typique d'un pays montagneux avec les Alpes, les Pyrénées, le puy de Sancy, etc… L'Aiguille d'Argentière est un sommet du massif du Mont-Blanc de 3901m d'altitude. Territorialement situé entre la Haute-Savoie

et le Canton suisse du Valais, cette aiguille est caractérisée par la présence du glacier de Saleina sur son versant Nord-Est, un glacier de 6 km de longueur, et le glacier du Milieu, sur son versant Sud-Ouest, une grande étendue glaciaire entre deux hautes arêtes.

Fiche technique : 19/07/1965 - retrait : 16/04/1966 - Série : commémoratifs Inauguration du tunnel routier (11,611 km - 2 x 2 voies) sous le Mont-Blanc, entre la vallée de

l'Arve (Chamonix) et vallée de la Doire Baltée (Courmayeur - Italie) le 16 juil. 1965, par les Présidents Charles De Gaulle (1890-1970) et Giuseppe Saragat (1898-1988).

Création et gravure : René COTTET - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé Couleur : Bleu turquoise, bleu marine et violet - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) Dentelures :

13 x 13 - Faciale : 0,30 F - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 19 550 000

Visuel : route et entrée du tunnel routier, côté Chamonix, sous le massif du Mont-Blanc.

Fiche technique : 27/08/1984 - retrait : 14/06/1985 - Série : commémoratifs XXVe Congrès International de Géographie - Paris-Alpes 1984

Création et gravure : Jacques JUBERT - Impression : Taille-Douce Support : Papier gommé - Couleur : Noir, gris et jaune orangé

Format : H 80 x 26 mm (76 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 3,00 F Présentation : 20 TP / feuille Tirage : 7 000 000

Visuel : le massif du Mont-Blanc, sous une forme graphique inspirée de la cartographie automatique provenant de l'Institut Géographique National,

les "Aiguilles de Chamonix", haut lieu de la géographie alpine.

Fiche technique : 11/08/1986 - retrait : 16/01/1987 - Série : commémoratifs - Bicentenaire de la première ascension du Mont-Blanc le 8 août 1786 à 18h23, par Michel Gabriel Paccard (1757-1827, médecin, botaniste et alpiniste savoyard du XVIIIe siècle)

et Jacques Balmat (1762-1834, chasseur de chamois, cristallier et guide), - Création et gravure : Pierre ALBUISSON Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Bleu, bleu-vert et brun - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)

Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 2,00 F - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 6 316 152

Visuel : le massif du Mont-Blanc, les deux alpinistes et un équipement de géomètre-topographe

Fiche technique : 22/09/2003 - retrait : 14/12/2007 - Série : Bloc-feuillet "Portraits de Régions" N° 2 - "La France à voir" - Le Mont Blanc

Création graphique : Bruno GHIRINGHELLI - d'après photo : Hoaqui - M. Ascani Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format

bloc-feuillet : H 286 x 110 mm - Format TP : V 26 x 40 mm (21 x 36) - Dentelures : 13 x 13 Barres phosphorescentes : 2 - Faciale des10 TP : 0,50 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France Prix de vente : 5,00 € - Présentation : 10 TP différents / bloc feuillet - Tirage : _____________

Fiche technique : 09/01/2017 - réf. 11 17 ___ - Carnet : Reflets - Paysages du Monde

"Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement" avec de somptueux paysages rendant hommage à la nature et ses richesses à travers le Monde.

L'effet est accentué par le fait que la réalité se reflète sur un plan d'eau.

Dune du Pilat © Boisvieux Christophe / hemis.fr. - la beauté de nos côtes.

La dune du Pilat, la plus haute dune d'Europe (environ 111 m), est au Pyla-sur-Mer, sur le bord de l'entrée Sud du bassin d'Arcachon,

plutôt que sur l'océan Atlantique. Sous l'effet des vents d'Ouest la dune avance d'environ 4 m par an, elle s'étend sur 616 m d'Ouest en Est et sur 2,9 km du Nord au Sud et contient environ 55 millions

de mètres cubes de sable. Il y a un siècle, la dune était moins large et moins haute et n'avançait pas à la même vitesse. Les blockhaus,

édifiés sur la dune en 1943/44 par l'armée allemande, ont presque tous été engloutis par les flots dans les passes Sud du bassin.

Tour Eiffel et tour Montparnasse © Gardel Bertrand / hemis.fr.

La "Tour Eiffel" (Paris, 7e ar.) est une tour de fer puddlé (affinage de la fonte, par décarburation) de 324 m de hauteur (avec antennes) située à l’extrémité Nord-Ouest du parc du Champ-de-Mars en bordure de la Seine. Construite par l'ingénieur Alexandre Gustave Eiffel

(né Bonickhausen, 1832-1923) et ses collaborateurs pour l’Exposition universelle de Paris de 1889, initialement nommée "Tour de 300 m",

ce monument est devenu le symbole de la capitale française, et un site touristique de premier plan. De nombreux TP lui sont consacrés.

La "Tour Montparnasse", également appelée tour Maine-Montparnasse (construite de 1968 à 1973), est le plus haut gratte-ciel de Paris intra-muros, situé dans le quartier Necker (15e ar.) de Paris. Sa hauteur, de 209 / 210 m (base en forme d'amande de 50 x 32 m - 58 étages et 6 niveaux souterrains - 25 ascenseurs et 5 monte-charges). Le 56e étage, muni

d'un bar-restaurant panoramique, ainsi que la terrasse du 59e étage, qui ne peut être atteinte que par des escaliers, sont accessibles aux touristes, permettant de bénéficier d'une vue intéressante sur Paris à 360°. Architectes : Jean Saubot (1906-2002), Eugène Élie Beaudouin (1898-1983), Urbain Cassan (1890-1979) et Louis Gabriel de Hoÿm de Marien (1920-2007)

Métamorphose en vue des J.O. 2024 : la Tour Montparnasse va faire peau neuve pour célébrer les Jeux Olympiques de Paris 2024, ainsi que ses 50 ans (en 2023). Un trio d'agences d'architecture françaises (Chartier-Dalix, Franklin Azzi & Hardel et Le Bihan) va rénover et embellir l'édifice emblématique entre 2019 et 2023,

pour fêter les 50 ans du gratte-ciel parisien. La Tour mesurera alors 227 m, deviendra clair, transparente, exemplaire au plan énergétique, et sera agrémentée de jardins.

Fiche technique : 27/04/2009 - retrait : 24/04/2012 – Série "La France comme j'aime - la Flore du Sud" : Provence-Alpes-Côte-D'azur - l'olivier (et le champ de lavande) Création : Guy CODA - d'après photos : Biosphoto / C.Thiriet et Boyer / Jupiterimages - Création carnet : Agence Grenade - Format carnet : H 130 x 65 mm - Impression TVP :

Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif - Couleurs : Quadrichromie - Dentelure : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 - Format TVP : H 40 x 30 mm (35 x 26) - Faciale : 12 TVP à 0,56 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g – France - Prix de vente : 6,72 € - Présentation : 12 TVP sur 6 feuillets + 22 pages d'informations - Tirage : 5 000 000

Les champs sont récoltés généralement à partir de la deuxième quinzaine de juillet sur le plateau de Valensole jusqu’à fin août vers le pays de Forcalquier. La lavande vraie ou fine (Lavandula angustifolia) est la plus noble des lavandes pour la qualité de son huile essentielle. Elle se caractérise par une longue branche ne présentant qu’un seul épi de fleur, et pousse sous forme de buissons qui peuvent atteindre jusqu’à un mètre de hauteur. Elle est répandue entre 500 et 1500 m d’altitude, sur les versants

ensoleillés des montagnes de Provence. Le lavandin est un hybride de lavande vraie et de lavande aspic. Il se développe facilement en milieu naturel mais on le trouve essentiellement en culture. Sa branche ramifiée à trois épis de fleurs le rend plus volumineux que la lavande fine. Son rendement quatre fois supérieur à celui de la lavande vraie est très largement apprécié. La lavande est utilisée dans les parfums et dans les produits ménagers comme le savon ou les détergents. En aromathérapie, elle fait merveille tant ses propriétés sont étendues. Elle calme des insomnies, des maux de tête, des plaies et des coups de soleil et des piqûres d’insectes, des courbatures, maux de gorge, etc.

Fiche technique : 27/04/2009 - retrait : 24/04/2012 – Série "La France comme j'aime - la Flore du Nord" : Bretagne - L'ajonc (et la côte bretonne et le granit rose) Création : Guy CODA - Création carnet : Agence Grenade - Format carnet : H 130 x 65 mm - Impression TVP : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif - Couleurs :

Quadrichromie - Dentelure : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 - Format TVP : H 40 x 30 mm (35 x 26) - Faciale : 12 TVP à 0,56 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - France Prix de vente : 6,72 € - Présentation : 12 TVP sur 6 feuillets + 22 pages d'informations - Tirage : 5 000 000

03 avril 2018 : Les Métiers d'Art – Le Maroquinier et la Maroquinerie

La série métiers d'art, initiée en 2016, met en lumière divers métiers d'art en France et le savoir-faire rare, traditionnel ou innovant, des Artisans. À l'occasion des "Journées Européenne des Métiers d'Art" (3 au 8 avril 2018, sur le thème : "Futurs en transmission" - pour ces journées populaires, 5788 évènements sont programmés en France) ;

La Poste émet un nouveau timbre dans cette série, après le joaillier, le sculpteur sur pierre, le ferronnier et l'ébéniste, c'est le savoir-faire du maroquinier qui est à l'honneur. Le maroquinier travaille le cuir, une seconde peau qui protège, transporte, magnifie. Il maîtrise les matières, les outils, le piqué-machine comme le cousu-main.

L'origine du nom de l'artisan nous transporte au Maroc, où le tannage des peaux a été inventé. La tannerie s’est propagée dans le Royaume sous la dynastie des Almohades au XIIe siècle. Depuis, rien n’a changé, les matériaux et techniques utilisées sont ancestraux, et l'odeur chatouille les narines, les couleurs excitent les pupilles et la matière terminée épouse la peau. La tannerie constitue la première opération dans le traitement du cuir avant de le façonner pour produire les articles.

La technique du cuir se répand en Europe, par l'Espagne, à travers l'Andalus (le cuir cordouan, de Cordoue, le mot "cordonnier" en dérive) et se déploie dans la fabrication des vêtements de protection : cuirasse, brigandine (armure constituée de plaques rivetées sur du cuir). Il faut attendre la Renaissance pour que le travail du cuir gagne en raffinement, devienne synonyme de confort et même de luxe, sous l'impulsion d'une clientèle fortunée qui arbore des sacs, des bourses... et utilise des coffres, des malles... En 1749 est créée

une Manufacture royale du Cuir. Le XVIIIe siècle connaît un développement considérable des objets de luxe, réalisés par les maîtres-gainiers, en passant du coffret à la malle, par le portefeuille, mais également que ce soit pour coudre, écrire en maroquin estampé, doré, ou en galuchat. Le cuir a une double dimension : pratique et prestigieuse.

Alpes de Haute-Provence (04) © Westend 61 / hemis.fr. Limitrophe de l'Italie, ce département est entouré par les départements des Alpes-

Maritimes (06), du Var (83), du Vaucluse (84), de la Drôme (26) et des Hautes-Alpes (05). Des champs mauves à perte de vue, vous êtes au pays de la lavande. De

nombreuses fêtes célèbrent cette lavande durant la période de récolte (juillet / août). Les "Routes de la Lavande" (TP Europa 2017) vous racontent une histoire, une

mémoire, un savoir-faire, une économie… de cette plante de montagne aux vertus magiques et dont la renommée, au cours des siècles, a fait le tour du monde.

Lavande, ou lavandin, de juin à août, la Haute-Provence revêt un manteau violet au parfum délicieux. Du Sud du Vercors au Verdon, les champs de lavande sont

en fleur. Une longue histoire provençale et un bonheur pour les sens.

Belle-Île-en-Mer (56-Morbihan) © Guiziou Franck & Gerault Gregory / hemis.fr. Le long de la côte sauvage, sur le sentier côtier GR34, entre la Pointe des Poulains

(phare de 1868, et fort-musée de Sarah Bernhardt (1844-1923, actrice) et la plage d'Herlin (commune de Bangor), la plage de Donnant. Les rochers évoquent

les côtes de Bretagne Sud et Nord, de Corse, d'Estérel et les calanques de Cassis.

Belle-Île-en-Mer (Enez ar Gerveur), parfois surnommée "Belle-Île, la bien nommée" (en 1896, dans le recueil de la poétesse belliloise Éva Juan 1857-1910).

Elle est la plus grande des îles du Ponant (littoral de la Manche et de l'Océan Atlantique), située à 12,3 km au Sud de Quiberon (Nord du golfe de Gascogne). L'île mesure : 17 km de long, 9 km de large, culmine à 70 m, superficie de 85 km2

Fiche technique : 28/05/1984 - retrait : 11/10/1985 - Série - patrimoine militaire : Belle-Ile-en-Mer - Vauban, la citadelle (protection de l'entrée du port du Palais) - Création et gravure : Claude HALEY Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Olive, bleu et brun Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)

Dentel.: 13 x 13 - Faciale : 2,50 F - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France - Présent.: 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000

Visuel : Belle-Île - la citadelle Vauban - érigée sous le règne d'Henri II (1519-1559), la citadelle fut agrandie par Nicolas Fouquet (1615-1680), alors propriétaire de Belle-Ile, sans que le surintendant de Louis XIV (1638-1715) ne visite le "Palais" avant sa disgrâce.

Cédée à la couronne et fortifiée à nouveau sur ordre de Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (1633-1707), la forteresse subit les assauts répétés des flottes ennemies alors que l'île, véritable entrepôt, stockait les marchandises de la Compagnie des Indes orientales (1664-1795). Napoléon 1er (1769-1821) va compléter les défenses et incorporer la place forte, dans son système de défense maritime.

Entourée d'une double enceinte aux murailles épaisses, elle fut transformée en caserne et prison jusqu'en 1961. Propriété privée.

Fiche technique : 03/04/2018 - réf. 11 18 020 - Série - les Métiers d'Art : le Maroquinier

Création graphique : Florence GENDRE - Gravure : Pierre ALBUISSON - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Dentelé : ___ x ___

Format : C 40,85 x 40,85 mm (V 37 x 37) - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,30 € Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 20g - Monde - Présent. : 30 TP / feuille - Tirage : 800 010

Visuel : un sac luxueux en cuir - quelques outils de maroquinier : molette pour marquer les points à intervalles réguliers avant la couture à la main et un valet en bois professionnel permettant

de faire une couture "aux pinces". L'outil s'utilise pour réaliser des coutures et du laçage à la main plus facilement. Grâce à sa structure il peut se fixer sur une table ou tout simplement

se positionner entre les jambes. Le cuir est alors retenu fermement et vous pouvez utiliser vos deux mains pour lacer ou coudre. De nombreux outils sont utilisés pour le travail du cuir.

Florence GENDRE : l'artiste, illustratrice passionnée de calligraphie et de dessin de lettre, est la créatrice de plusieurs TP : métier de "Joailler" (14/11/2016) - vignette LISA du Salon

de printemps, Paris (12/03/2017) - l'invention du ciment artificiel, par Louis Vicat (06/06/2017) Nadia Boulanger (18/09/2017) - vignette LISA du Salon de printemps, Belfort (01/04/2016)

Georges Charpak (29/02/2016)

Timbre à date - P.J. : les 30 et 31/03/2018

au Carré d'Encre (75-Paris)

Conçu par : PATTE & BESSET

Comme pour de nombreux matériaux, le cuir passe dans les mains des industriels. Mais le terme "maroquinerie" n’apparaît qu’avec la création du portefeuille vers 1835,

et deviendra par la suite une importante industrie. Le terme recouvre rapidement une foule d’objets de petites tailles.

Des hommages philatéliques à la passion des artisans et à leurs savoir-faire qui se transmettent de génération en génération, en symbolisant le patrimoine français

Cuir et travail de la peau : le cuir est de la peau animale tannée, c'est-à-dire une substance morte, imputrescible, souple et insoluble dans l’eau. Il est le résultat de la transformation des peaux opérée dans les tanneries et les mégisseries (tannage des peaux d'ovins et caprins). Il existe différents types de cuir,

qui peuvent être distingués par leur aspect, le processus de production ou l'origine de la peau. Cette matière est utilisée dans différents domaines incluant : sellerie, maroquinerie, cordonnerie, bourrellerie, fabrication de vêtements, ganterie, gainerie, reliure, sculpture, fabrication de meubles et armurerie.

Du vendredi 06 au dimanche 08 avril 2018 - Salon Philatélique de Printemps à SORGUES - 2018 (84-Vaucluse)

Armoiries de Jean XXII Le Palais du Pape et le pont médiéval sur la Sorgue

Fiche technique : 28/03/1955 - Retrait : 11/02/1956 – série - les Métiers d'Art : la ganterie Création et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-douce - Support : Papier gommé - Couleur : Bleu, brun et noir Format

: V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 25 f - Présentation : 50 TP / feuille – Tirage : 31 500 000 (2 tirages : 7 mars et 13 juin 1955) - Réimpression : 16 juin 2014 - "Les trésors de la philatélie 2014" - feuillet n° 10 - la Ganterie

Visuel (Paris et l'élégance) : hommage à la tradition de la ganterie française - en arrière-plan, la Fontaine et l´Obélisque de la place de la Concorde à Paris. Le gant, quant à lui, provient des ganteries de Saint-Junien (Haute-Vienne) en Limousin, capitale de ce savoir-faire dès le XVe siècle. - tradition artisanale, puis industrielle, de travail du cuir, pour la réalisation de gants.

Fiche technique : 11/09/1978 - Retrait : 06/04/1979 – série : encouragement aux Métiers d'Art

Création et gravure : René QUILLIVIC - Impression : Taille-douce - Support : Papier gommé - Couleur : Brun Van Dyck, vert et rouge - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentel. : 13 x 13 - Faciale : 1,30 F - Présent. : 50 TP / feuille – Tirage : 7 000 000

Visuel : les multiples facettes des Métier d'Art sont évoquées par : une trame de métier à tisser, la main ouverte, dirigée en oblique vers le haut, représentant "l'outil des outils", intermédiaire entre la matière et l'œuvre et le bourgeon montant du sol, symbolisant la renaissance des Métiers d'Art. - Musée des Arts Décoratifs de Paris, le Centre d'Information et de Documentation.

Fiche technique : 05/01/2015 - réf. 11 15 480 - L'art et la matière - Les métiers de l'Artisanat en France Les matières sélectionnées : le bois, le verre, la pierre, la terre, le tissu, le métal, le cuir, les pierres précieuses, le papier et le végétal,

sont emblématiques du travail de l’artisan. Et lorsque celui-ci prend ses outils et réalise une œuvre, alors l'art et la matière se rencontrent.

Conception et mise en page : Agence GRENADE et SPARKS – d'après images : Getty images / Corbis / Jacques Truffy - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Quadrichromie - Format : H 256 x 54 mm - Format des timbres : 12 TVP - H 38 x 24 mm

(33 x 20) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 12 TVP (à 0,76 €) - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP autoadhésifs - Valeur du carnet : 9,12 € - Tirage du carnet : 2 500 000.

Visuel : l'artisan réalise une couture de cuir à la main, elle bénéficiera d'une durée de vie plus élevée, car aucune machine à coudre n'est capable de réaliser un point de couture aussi résistant.

Le Salon Philatélique de Printemps 2018, organisée par la C.N.E.P. en partenariat avec l’Adphile (association de développement de la philatélie du groupe La Poste),

se tiendra dans la Salle des Fêtes – 231 avenue Pablo Picasso, 84700 Sorgues. Entrée gratuite de 10h à 18h pendant les 3 jours (sauf le dimanche, jusqu’à 17h).

Au programme : - l'émission, en avant-première, du tout premier timbre émis par La Poste, consacré à la ville de Sorgues, avec oblitération Premier Jour.

- l'émission en exclusivité d’une vignette LISA (LIBRE Service Affranchissement) commémorative.

- parution du 77ème bloc C.N.E.P.

- 25 stands de négociants en timbres-poste, lettres, documents et matériel.

- dédicace sur le stand de l’Art du Timbre Gravé de Sophie BEAUJARD, artiste dessinatrice et graveur ayant réalisé le timbre de Sorgues et le bloc de la C.N.E.P.

- participation du club philatélique Pont de Sorgo Philatélie et stand de produits régionaux.

Fiche technique : du 06 au 08/04/2018 – série : Blocs de la CNEP Salon Philatélique de Printemps à Sorgues - 2018

Blocs de la Chambre syndicale française des Négociants et Experts en Philatélie.

Pièce de monnaie frappée à l'atelier monétaire de Sorgues, reprenant la figure papale, ainsi que les armoiries du pape Jean XXII (intronisé de sept.1316 à déc.1334).

Mise en page : Sophie BEAUJARD - Impression : Offset - Support : Papier cartonné Couleur : Polychromie - Format du bloc-souvenir : H 85 x 80 mm (80 x 75) - Présentation :

Bloc-feuillet numéroté au verso + 1 ID Timbre intégré - Prix de vente : 7,50 € - Tirage : 11 000

Fiche technique : type ID Timbre intégré L'ancien château des papes à Sorgues au XIVe siècle (aujourd'hui disparu) et le pont sur l'Ouvèze

(anciennement, l'une des "Sorgues") - Phil@poste - Impression : Héliogravure - Support : Papier autoadhésif - Couleur : Polychromie - Format du timbre : paysage - H 45 x 37 mm

(40 x 32) - zone de personnalisation : H 33,5 x 23,5 mm - Dentelure : Prédécoupe irrégulière Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g – France Présentation : Demi-cadre gris horizontal, avec micro impression : Phil@poste

et 3 carrés gris à droite + les mentions légales : FRANCE et La Poste

Pape Jean XXII : Jacques Arnaud d'Euse, né : 1244 à Cahors (46-Lot) - décès : 1334 à Avignon (84). Issu d'une famille de la bourgeoisie aisée de la ville, il est élu pape le 7 août 1316 et intronisé, le 5 sept.

1316, sous le nom de Jean XXII. A 72 ans, il est le premier de la lignée des papes d'Avignon, dont il assurera le plus long pontificat (18 ans). Après une carrière religieuse régionale, proche de Charles II d'Anjou (1254-1309), roi de Naples (1308), il est nommé évêque d'Avignon (1310), puis cardinal-évêque

de Porto en 1313. Dès son arrivée, profitant de sa connaissance du diocèse d’Avignon, Jean XXII le réorganise et y adjoint plusieurs abbayes, fait construire de nouveaux Châteaux et y implante

des vignobles. En 1322, il fait aménager le premier palais des papes près du château de Pont-de-Sorgues ayant appartenu aux comtes de Toulouse, et récupère l'atelier de frappe des monnaies pontificales.

Armoiries de Jean XXII, pape de 1316 à 1334 (héraldique vaticane) - il fit rajouter 1 couronne à la tiare pontificale (le trirègne, non liturgique, mais doctrinal, avec le pouvoir pétrinien) soit

3 couronnes : pouvoirs d'Ordre sacré, de Juridiction (les clefs du royaume des cieux promises à Saint-Pierre ; or : pouvoir spirituel et argent : continuité dans le temps - depuis Clément IV, pape de 1265 à 1268) et de Magistère (Docteur suprême de l'église). La troisième couronne

fut confirmée en 1342, sous Benoît XII (pape de 1335 à 1342).

Blasonnement : "Écartelé au 1 et 4 d'or au lion d'azur accompagné de douze besants de gueules disposés en orle et au 2 et 3 de gueules aux deux fasces d'or"

Le Palais des papes (1317-1324) de Pont-de-Sorgues (rive gauche de la Sorgue, proche du confluent avec le Rhône) et l'ancien pont médiéval à arches sur la Sorgue (Musée Calvet

d'Avignon - dessin et lavis, de l'album de Laincel). Ce pont de pierre fut construit durant la seconde moitié du XIe siècle, en remplacement d'un pont en bois, et la cité prit le nom

de Pons Sorgie (Pons-de-Sorgo) dès 1063. Un castrum fut érigé pour le défendre.

Atelier des monnaies pontificales de Pont-de-Sorgues (Pons Sorgiae) : la frappe de monnaie a commencée dès le XIIe siècle, avec un atelier comtal produisant des deniers d’argent sous l’autorité des Comtes de Toulouse qui furent parmi les plus riches et puissants féodaux du Royaume de France. Ils ont fait émettre des monnaies dans leurs deux ateliers

monétaires du Marquisat situés à Pont-de-Sorgues et à Mornas. Ce sont des petits deniers d’argent pesant 0,8 à 1,1 g, appelés "raymondins" (iconographie inspirée du Comté de tripoli, lors de la première croisade). De petites monnaies d’argent, divisionnaires du denier, appelées "Oboles", furent également émises. Elles avaient les mêmes iconographies et légendes

que les deniers, seuls leur poids et leur taille les différenciaient (environ 0,5 g), une obole valait la moitié d’un denier. Vers 1300, Clément V a fait frapper des "deniers", puis des "gros" (proche du "gros tournois") pour des besoins locaux. C'est sous Jean XXII, que les monnaies d'argent, et même d'or (création d'un florin d'or) semblent avoir été abondantes

et produites à l'atelier de Sorgues, avant qu'il soit transféré en Avignon, sous Clément VI, vers 1348.

Gros d'Argent du Pape Jean XXII Jean XXII, gravure du XVIIe siècle

SORGUES et son patrimoine, la ville est située au confluent de l'Ouvèze (ancienne Sorgue) et du Rhône

À l’origine, la plaine de Sorgues est un vaste marécage, gorgé des eaux provenant de Fontaine de Vaucluse, source de la Sorgue. Dès l’époque gallo-romaine, l’homme tente d’assainir et d’aménager cette terre afin de pouvoir s’y installer et cultiver. Le canal de Vaucluse, creusé vers 900, permet d’assécher les terres marécageuses

et de développer la cité. De 900 à 1200, le profil en long du canal est modifié pour créer des chutes d’eau, augmentant la force motrice de l’eau.

Fiche technique : 06 au 08/04/2018 - réf. 11 18 074 - Série touristique : Salon Philatélique de Printemps 2018 à Sorgues (84-Vaucluse) Création et gravure : Sophie BEAUJARD - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format : H 60 x 25 mm (56 x 21 mm) Dentelure : ___ x ___ - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,95 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g – France - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 800 000

Visuel : le jet d'eau du rond-point central de la ville, l'ancienne Mairie, la roue à aubes à deux travées du canal du Griffon et le pont suspendu des Arméniers.

La ville est traversée par un bras de la Sorgue, le canal de Vaucluse, ainsi que par une de ses dérivations : le canal du griffon. La force motrice de cette eau est utilisée depuis le XIIIe siècle avec les premiers moulins à blé, puis à papier et à garance. L'exemple de l'usine du griffon, qui était un moulin à garance (colorant rouge issu des racines),

et qu’il a fallu reconvertir lors de la crise de la deuxième partie du XIXe siècle, va produire à partir de 1877, des cristaux de soude en remplacement.

Le rond-point de la Fontaine, rénové en 2014, offre une touche rafraîchissante au cœur de ville. Son bassin est doté de 67 jets d'eau, dont 5 sont placés au centre alors que les autres, plus petits, bordent la périphérie. Ces jets sont variables, programmables et pilotés à l’aide d’un anémomètre, qui permet notamment de couper la fontaine, les jours de grand vent.

Pour lui apporter des couleurs, 12 spots à basse consommation, ont été installés au pied des buses centrales, offrant de nuit, à la fontaine, un écrin multicolore.

Profitant pleinement d'une eau abondante et non calcaire, les manufactures se développèrent dès le XIIIe siècle avec la construction de moulins à blé. Au XIVe siècle, s’installe une première papeterie, suivie d’une autre, 100 ans plus tard, ainsi que plusieurs moulins à fouler les étoffes, des filatures de soie, un martinet à poudre. Au XIXe siècle,

les roues à aubes se multiplient sur les canaux et leurs dérivations traversant la ville, alimentent laminoirs à cuivre, moulins à huile, minoteries, filatures de soie, amidonnerie, fabrique de pierres à aiguiser, usines à garance, fabrique de carbonate de soude (ancienne usine du Griffon). Un essor industriel important pour la ville.

Armes parlantes du nom primitif : "Pont-de-Sorgues" : un pont de pierres médiéval, à arches, enjambant la branche maîtresse de la Sorgue a disparu du paysage urbain, remplacé par un pont moderne en 1834, mais il figure toujours sur le blason municipal.

Blasonnement : "D'azur au pont d'argent à trois arches, maçonné de sable, supportant une croix aussi d'argent, le tout sur une rivière ondée d'argent et de sinople". - Devise : "Semper valentior surgo" (Toujours plus forte je jaillis).

Ornements : château couronne, pont médiéval à 3 arches, rameaux d'olivier, grappes de fruits et devise.

La ville possède peu de vestiges, car elle a été le théâtre de multiples invasions destructrices, entre autre celle de 1562, par François de Beaumont, baron des Adrets (1513-1587, capitaine dauphinois des guerres de religion).

A la Révolution française, les vestiges du château furent vendus, pour exploiter les matériaux récupérables.

Gros, gillat ou carlin frappé à Pont-de-Sorgues 1317 / 1321 - Argent - Ø 24,9 mm - 3,88 g

Avers: IOHES : PAPA : XXII : COMES : VENASINI. (Jean, Pape, XXII, Comtat,Venaissin).

Visuel : le pape assis de face sur un trône à protomés de lion, portant une tiare pénétrant dans la légende, tenant une férule surmontée d'une croix, et bénissant de sa main droite.

Revers: AGIM' : TIBI : GRA': OMNIPOTENS DEUS + 2 petites clefs en sautoir / Bénédiction pontificale :

(Agimus tibi gratias, omnipotens Deus) Visuel : Croix tréflée et feuillue

Timbre à date - P.J. : 06 au 08/03/2018 - Salon Philatélique de Printemps à Sorgues (84-Vaucluse) et 06 + 07/03/2018 au Carré d'Encre (75-Paris)

Armoiries du pape Jean XXII Roues à aubes jumelées du XIXe s. Conçu par : Sophie BEAUJARD Conçu par : Claude PERCHAT

L'artiste Sophie BEAUJARD, vice-présidente de l'A.T.G. (Art du Timbre Gravé) a réalisée et gravée le très beau timbre-poste panoramique, elle a illustrée le bloc de la CNEP, la belle vignette LISA et a conçu deux, des trois

timbres à date : celui des armoiries papales et celui du château Saint-Hubert. Une artistique complète, assurant majestueusement la succession de son père, l'artiste Yves BEAUJARD,

créateur, dessinateur et graveur, ayant déjà émerveillé de très nombreux philatélistes, par le nombre important de création et réalisations artistiques, philatéliques et bancaires (billets de banque américains).

Yves BEAUJARD a formé et spécialisé sa fille à l'Art de la Gravure, une réussite et un grand plaisir visuel pour nombre de philatélistes, amateur de la beauté de l'Art du Timbre Gravé.

BEAUJARD Yves A.T.G - Mâcon (71) - Phila-France 2015 - photos J-A. BEAUJARD Sophie et ALBUISSON Pierre

L'ancienne Mairie de 1859, de style néoclassique, avec deux façades opposées identiques, présente en son centre une succession de trois arches rappelant le blason de la ville sculpté

sur les frontons. En 1882, à la demande des habitants, deux horloges sont montées aux façades Nord et Sud, avec toutefois une contrainte : les horloges devaient être remontées une

à deux fois par semaine. Ce n’est qu’en 1954 qu’on les équipe d'un système électrique.

Les roues à aubes : la ville, avec l'aide du Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues, entretien les nombreuses roues à aubes d'intérêt patrimonial, et restaure la capacité

hydraulique du canal du Griffon. La roue à aubes à deux travées, encore visible sur l'ancien canal du Griffon, dérivation du canal de Vaucluse, le long de la route de Vedène. Place de la République, sont encore visible, sur un tronçon ajouré de l'ancien canal du Vaucluse, une roue à aubes à trois travées et la fontaine de 1899, à la déesse Déméter.

Le vignoble du Pays des Sorgues et Monts de Vaucluse : ce petit pays entouré, il est vrai de prestigieux voisins, possède un riche terroir. Ce sont 7 domaines viticoles qui ont le plaisir de partager leur passion du vin. Il s’agit du vignoble de la vallée du Rhône méridionale le plus proche d’Avignon dont le cépage fort de l’appellation est

le grenache.Un territoire au cœur de 3 appellations A.O.C. : Côtes du Rhône, du Ventoux et du Luberon. En 2012, l’obtention d’une nouvelle Appellation d'Origine Protégée (AOP) pour le vignoble de "Châteauneuf-de-Gadagne" (Côtes du Rhône Village Gadagne), fait la fierté du domaine de l’appellation.

Le Châteauneuf-du-Pape, vin rouge mondialement connu, est un cru noble du Rhône méridional, qui existe également en vin blanc. Il tire son nom du fait que les papes résidant à Avignon s’étaient fait construire un palais, résidence secondaire, au Nord de la cité papale. Les papes ont fortement contribué au développement de ce vignoble.

A Châteauneuf on utilise encore les fameux 13 cépages, pour l’élaboration du vin rouge. Seul le Château de Beaucastel maintient cette tradition toujours vivante.

1950 (Vallauris) - Braque et Picasso, Mariette Lachaud - © ADAGP, Paris, 2013

Mariette Lachaud - © ADAGP, Paris, 2013

Le Pont d'Oiselay (Oiselet, ou Pont des Arméniens ou Pont des Arméniers) sur le bras des Arméniers. (M.H. depuis 2001) Il donnait accès aux zones de cultures, au château d'Oiselay, ainsi qu'aux promenades sportives et de découvertes écologiques.

Jusqu'au 16 septembre 1926, pour se rendre de Sorgues à l'îsle d'Oiselay, il fallait emprunter le bac à traille sur le bras du Rhône appelé "Rhône des Arméniers". Mais le bac doit être fermé environ 60 jours par an, pour cause d'intempéries. Les habitants

de l'île se regroupent pour demander la construction d'un pont, lequel sera accepté. Ce pont sera construit entre 1925 et 1926. Le coût de la réalisation sera réparti entre les habitants, la ville de Sorgues, le département du Vaucluse et l'État.

L'ouvrage consiste en une passerelle suspendue semi-rigide à une seule travée de 157,50 m de portée entre le parement des culées. Le tablier, à profil longitudinal parabolique, est supporté par des poutrelles métalliques retenues par trois fils

de longerons. La chaussée, en madriers de chêne boulonnés, est revêtue d'un platelage jointif en planches de sapin. Devenu obsolète et dangereux, le pont est interdit à toute circulation, même piétonne, et remplacé par une chaussée empierrée.

Le nom du bras du Rhône, appelé "Bras des Arméniers" provient probablement du nom d'un riche propriétaire de l'île de l'Oiselay nommé ARMANI dont le nom évoluera au fil du temps en ARMANIE, puis ARMANIER et enfin en ARMENIER.

Fiche technique : 06 au 08/04/2018 – LISA - Salon Philatélique de Printemps 2018 à Sorgues (84-Vaucluse) - Création : Sophie BEAUJARD - Impression : Offset

Couleurs : Polychromie - Type : LISA 2 papier thermosensible Format panoramique : H 80 x 30 mm (72x24) - Barres phosphorescentes : 2 Faciale : gamme de tarifs à la demande - Présentation : Salon Philatélique

de Printemps - Sorgues 2018 + logo à gauche et France à droite - Tirages : 25 000

Visuel - à gauche : le château "Saint Hubert", dont la construction a débuté en 1782. au centre : les vignobles (proximité avec les caves de Châteauneuf du Pape)

à droite : l’église du Plan de la Tour (dite de la Transfiguration), édifiée entre 1770 et 1774 par Ravan, maître-maçon à Avignon, à l’emplacement de l’ancien hôpital

de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem

Timbre à date - P.J. : 06 au 08/03/2018 Salon Philatélique de Printemps à Sorgues (84) et 06 + 07/03/2018 au Carré d'Encre (75-Paris)

Conçu par : Sophie BEAUJARD

Château Saint-Hubert (XVIIIe siècle) Une belle façade, avec un pavillon central arrondi,

couronnée d'une balustrade ornée de pot-à-feu (toiture inscrite aux MH le 28/10/1949).

Ce château comportait un jardin en façade entouré d'un mur surmonté de grilles ainsi que d'un portail en fer forgé. Il surplombait à l'arrière sur un jardin

privé devenu aujourd'hui parc municipal.

Plusieurs autres châteaux font parties du patrimoine : - château de Brantes (ou de Silvan - XVIIe siècles). - château de La Serre (restauré au XIXe siècle) - château d'Oiselay (ancienne seigneurie d'Ancelet) - château du Dragonnet (sur l'île de l'Oiselay) - château Rassis (cabinets médicaux et logements) - château Pamard (Centre de Loisirs pour enfants) et quelques vestiges du Château du Pape Jean XXII, rue du château, proche du pont routier sur l'Ouvèze.

Église du Plan de la Tour (dite de la "Transfiguration") : En août 1562, les troupes protestantes s’emparent de Pont-de-Sorgues, causant de grands dommages qui n’épargnent pas les églises, dont l'église

Saint-Sauveur. Au cours des siècles, les dégradations de cet édifice s’ampli-fient, et en 1688, une des voûtes menace de s’écrouler. Elle est définitivement abandonnée en 1766. Les fidèles prient alors dans la chapelle des Pénitents Blancs jusqu’en 1770, date de construction de la nouvelle église du Plan de la Tour (dite de la "Transfiguration", du nom d'un monumental tableau exposé dans ses murs, où Jésus-Christ apparaissant à ses 3 disciples). Elle a été édifiée

entre 1770 et 1774 (consacrée le 22 mai 1774), par Ravan, maître-maçon à Avignon, à l’emplacement de l’ancien hôpital de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cet édifice, de style roman, est édifié en pierres de taille,

matière première venant directement des ruines du palais papal de Sorgues, à l’exception de la façade de style baroque, de la tour-clocher carrée dotée

de 4 cloches et des embrasures de fenêtres. Des marques de lapidaires (appelées également marques de tâcherons) sont encore visibles sur les pierres, sous formes

d’outils (compas, équerre, marteaux, échelle, pic ou pelle) ou de graphes (croix, flèche, étoile à six branches, demi-lune, spirales). Ces différentes marques conventionnelles servent à identifier le tailleur de pierre et à comptabiliser son ouvrage.

Sur le mur Nord, un symbole très bien conservé se distingue à hauteur d’homme : une croix potencée, dite Croix de Jérusalem, provenant probablement de l'Hospitium, édifié en 1481, par l'Ordre des Hospitaliers (sur les Chemins de Compostelle).

Œuvres présentes dans le cœur de l'église : une série de 6 toiles de l'artiste peintre graveur Philippe SAUVAN (3 nov.1697 à Arles / 8 janv.1792 à Avignon) classé M.H. en 2013. Cette série de toiles avait été commandée par le couvent des Célestins de Gentilly

à Sorgues, et sauvegardée dans l'église de la "Transfiguration" de Sorgues à la Révolution française.

Les personnages représentés : Saint Pierre-Célestin (1221-1296, moine et 190e pape). - Saint Benoît (480/490-543/547, fondateur de l'Ordre des Bénédictins) - Saint Joseph portant l'Enfant (le Juste, v.35 av. J.-C.- +30 apr. J.-C.). - Sainte Scholastique (ou

Scolastique, 480-547, religieuse, fondatrice d'un monastère féminin, règle de St-Benoît). - Saint Pierre de Luxembourg (1369-1387, cardinal à Avignon en 1386, nommé évêque de Metz, par l'antipape Clément VII, à l'âge de 15 ans, de 1384 à 1387). - Saint évêque (probablement :

Agricol ou Agricola, 627/630-700, évêque d'Avignon en 660). - Technique : huile sur toile - ht. 223 / larg. 110

Saint Joseph et l'Enfant Saint-Agricol, évêque d'Avignon

Deux artistes peintres se sont retrouvés durant l'été 1912 à Sorgues, pour créer de nouvelles techniques, dont le cubisme synthétique. Pablo Ruiz PICASSO (Malaga - Espagne) 25 oct.1881 / Mougins (Alpes-Maritimes) 8 avril 1973, peintre, dessinateur et sculpteur.

Georges BRAQUES (Argenteuil -Val-d'Oise) 13 mai 1882 / Paris - 31 août 1963, peintre, sculpteur et graveur.

De leur rencontre à Montmartre en 1907, à la rupture brutale de la mobilisation en 1914, se développe entre Georges Braque et Pablo Ruiz Picasso une complicité artistique et amicale exceptionnelle. Le dialogue créatif des principaux inventeurs du cubisme, pose à partir

d’innovations individuelles les bases d’un style collectif, qui transformera radicalement le langage pictural. Dans cette période Synthétique, les papiers imprimés que les artistes se procuraient dans le commerce, papiers peints et papiers imitation bois,

furent collés sur le support pour réintroduire certaines couleurs dans la composition. Les motifs imprimés provenant des produits manufacturés, ainsi que divers objets réels exprimèrent dans leur assemblage une certaine représentation qui élimina le travail trop subjectif du pinceau,

à l’exemple du tableau de Picasso peint en 1912-1913, "Violon et guitare", et dans lequel l’unité de l’œuvre fut réalisée par le mariage suivant : peinture à l’huile, morceau de tissu collé et utilisation du fusain avec l’apparition de surfaces géométriques recouvertes de plâtre.

Vendredi 13 et samedi14 avril 2018 : 66e Assemblée Générale PHILAPOSTEL à LACANAU (33 - Gironde)

Du 12 au 15 avril, au village-vacances "Azureva" de Lacanau (33-Gironde), les 27 associations régionales et départementales de Philapostel se retrouveront pour la 66e Assemblée Générale de PHILAPOSTEL. Plus de 150 congressistes sont attendus à cette rencontre annuelle, associée à une exposition philatélique interrégionale.

Blasonnement : "De gueule au soleil non figuré d’or accosté de deux pins arrachés du même aux troncs écotés, celui de dextre ombré de sable, à la champagne ondée d’argent chargée de trois fasces ondées d’azur surmontée d’une mouette volante aussi d’argent en demi-profil". (diverses sources)

Variante officielle : "De gueules au soleil non figuré d’or soutenu d’une mouette contournée, volante d’argent, accosté de deux pins d’or, à la champagne fascée ondée d’argent et d’azur de quatre pièces". (Blasons des communes de la Gironde, J-J. Déogracias.- Source Armorial de France)

Souvenirs philatéliques : créations André LAVERGNE, Marc LEDOGAR et Bernard VEYRI - à acheter sur place ou à commander, en se rapprochant de Philapostel.

Attention à la faciale : 2 TP Lettre Verte, jusqu'à 20 g – France - Présentation : Demi-cadre vert, avec 3 carrés, à droite + les mentions légales (timbres à l’unité ou par lots des 2 TP).

Attention à la faciale : Collector, 4 IDTimbres Prestige (2 TP 1 + 2 TP 2) : sous forme de livret - Format ouvert : H 296 x 140 mm - Format IDTimbres : H 45 x 37 mm zone personnalisation : H 33,5 x 23,5 mm - Impression : Offset - Support : Papier auto-adhésif - Dentelure : Prédécoupe irrégulière - Barres phosphorescentes : 1 à droite

Prix de vente : 10 € - Faciale TVP : Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - France - Présentation : Demi-cadre gris, avec 3 carrés, à droite + les mentions légales.

LACANAU et LACANAU-OCÉAN, la petite histoire d'une station balnéaire.

Au moyen-âge, Talaris (origine de Lacanau) doit son importance, à son emplacement sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sur la voie littorale, depuis la basilique Notre Dame de la Fin des Terres à SOULAC, après avoir traversé plusieurs paroisses, les pèlerins rejoignaient l’ancienne église des marais, l'église Saint-Vincent. Au village

d'origine, la chapelle Sanctus Vicentius de Canali étant située près d’un chenal donnant sur l’océan, l'ensemble a dut être déplacé et mis en sécurité. L’église actuelle a été livrée au culte en 1765, et a été élevée en partie avec les matériaux de l'ancienne chapelle, déplacée sous Louis XV (règne 1715-1774) pour fuir la montée des eaux.

Timbre à date - P.J. : 13 et 14/04/2017

Par : Bernard VEYRI

Fiche technique : 13 et 14/04/2018 – vignette LISA 66e Assemblée Générale de Philapostel – Lacanau 2018

Création : André LAVERGNE – Impression : Offset Couleur : Quadrichromie – Types : LISA 2 – papier thermosensible

Format panoramique : H 80 x 30 mm (72x24) - Barres phospho-rescentes : 2 - Faciale : gamme de tarifs à la demande – avec

le logo à gauche et France à droite + LAVERGNE et Phil@poste Tirage : 20 000

Visuel Lisa : le littoral aquitain et son activité spécifique : le surf. Entre deux pins maritimes, un surfeur en action et un autre accédant

à la plage, muni de son équipement. A droite, un vélo.

La carte postale : illustrée par Marc LEDOGAR

Un surfeur, réalisant une figure technique, dans le creux d'une vague - une illustration moderne et colorée.

L'enveloppe (format FDC) : illustrée par André LAVERGNE Lac de Lacanau, visuel identique à celui d'un IDTimbres.

vente - carte ou enveloppe affranchie et oblitérée : 3,00 €

Les 2 IDTimbres, l'un évoquant le lac de Lacanau et la pêche, l'autre un surfeur en action (surfeur reproduit dans la partie gauche

de la LISA et sur le Timbre à Date) - vente : 3,20 €

Les IDTimbres seront en ventes par duo des TP1 + TP2 ou avec le collector de 4 TP - vente : 10 €.

LISA, souvenirs : affranchissement uniquement "Lettre Verte".

Située sur la Côte d'Argent, LACANAU (33-Gironde) fait partie des Landes du Médoc, composante des Landes de Gascogne. Ouverte vers le grand large par le golfe de Gascogne, la côte océane du Médoc offre une ligne de plus de 100 km d'une plage faite de sable fin. La côte est plutôt inhospitalière de par la violence de l'océan aux grands rouleaux, mais adapté aux joies de la glisse, par la taille et la puissance des vagues. Plusieurs écoles de surf pratiquent sur des spots (bons coins) à Lacanau.

L'étang de Lacanau, réuni avec celui d'Hourtin, forment l'un des grands lacs landais, la pêche y est pratiqué depuis le XVIIIe siècle, des activités nautiques y sont organisées et le tour du lac est aménagé pour la détente et la randonnée pédestre.

La façade de l’édifice est surmontée d’un clocher-mur percé de deux baies abritant les cloches. L’église comporte deux porches, un à l’Ouest

et un au Sud sous lequel se trouvait une pietà du XVIe siècle en pierre polychrome. Elle est aujourd’hui conservée à l’intérieur de l’église, ainsi

que quatre statues en bois doré. Elles représentent Saint Jacques, la Sainte Vierge et l’Enfant Jésus, les évêques Saint-Valère et Saint-Vincent.

La fausse voûte qui couvrait la nef a été démolie en 1977-1978 et a permis de mettre en valeur la charpente d’origine.

L'église abrite une statue polychrome de Saint-Jacques pèlerin (XVIlle s.).

Ci-dessous : carte situant Lacanau ville, le lac de Lacanau et son environnement, Lacanau Océan, la station balnéaire, ainsi que le littoral Atlantique.

Origine de la station : en 1884, Pierre Ortal, chef de service aux Chemins de fer des Landes fait connaître à la municipalité de Lacanau son intention de créer une station balnéaire sur les dunes littorales de la Commune. En1903, Jean-Émile Faugère, lance la construction du chemin de fer d’intérêt local de Lacanau à l’Océan et de la gare. La mise en service a lieu le 9 mai1905.

Durant ces années, les premières villas sortent des sables.

Villa Plaisance : elle est construite de 1905 à 1906 par Pierre Durand, l'architecte de la Société immobilière de Lacanau et du chemin de fer.

Cette villa, réhabilitée, est aujourd'hui la mairie annexe de Lacanau-Océan. Elle est l’archétype de l’architecture des villas du début du siècle et offre

de nombreuses caractéristiques des villas luxueuses des stations balnéaires.

Lac de Lacanau : plusieurs petits hameaux, bénéficient de son environ-nement et les petites baies, propices au mouillage, jalonnent son pourtour.

Légende Tahitienne : Manutéa, l'Oiseau blanc, "le dieu des mers et celui des vents l'ont fait naitre d'une vague et d'un alizé, pour protéger les océans, et tous ceux qui s'y aventurent".

16 avril 2018 - Sosthène MORTENOL -1859-1930 - le Hussard Noir de la République.

Sosthène Héliodore Camille MORTENOL, est né à Pointe-à-Pitre (971-Guadeloupe), le 29 nov.1859 et décède à Paris, le 22 déc.1930.

Il fut le premier polytechnicien, fils de parents ayant connu l'esclavage. Son père était ouvrier voilier et sa mère, couturière. Sosthène Héliodore Camille MORTENOL étudia chez les frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel, qui avaient alors en charge l’enseignement primaire. Puis au séminaire-collège diocésain de Basse-Terre.

Ses bons résultats, notamment en mathématiques, le font remarquer par Victor Schœlcher (1804-1893, voir TP de 1957) qui lui apporte son soutien et son aide. Ainsi, il bénéficie d’une demi-bourse du gouvernement, qui complète la demi-bourse locale et d’un passage sur un bateau pour poursuivre ses études secondaires au lycée Montaigne à Bordeaux.

En 1877, Sosthène obtient son baccalauréat es Sciences et prépare le concours d’entrée à l'École polytechnique (Ecole centrale des travaux publics, fondée en 1794). Il le réussit en 1880, et fait partie de la promotion X1880. Sosthène MORTENOL fut le premier "nègre" guadeloupéen à intégrer l'École polytechnique.

A sa sortie de Polytechnique en 1882, au rang de 18e / 205, Camille opte pour la carrière d’officier de marine : le 1er octobre 1882, il est admis dans la Royale.

Histoire du restaurant "Le Matelot" : la statue "Le matelot", fut installée au début du XXe siècle, par Jean-Émile Lacaze, sur la tour de sa villa, devenue quelques années plus tard le restaurant "le Matelot". Cette statue disparut vers 1940.

Le Matelot symbolisa pendant quarante ans, l’endroit où furent construites, la gare et ses dépendances, au Nord du Crohot des matelots (ou "croot", espace plus ou moins grand entre les dunes). Une nouvelle statue est mise en place, pour le centième anniversaire de la station, et a été inaugurée le 9 juillet 2006 par le maire de Lacanau. Cette statue, reconstituée à l’identique

par Frédéric Hauselmann, artiste peintre, a été financée par souscription publique des propriétaires de Lacanau-Océan.

Manutéa : cette statue, reproduction de "Manutéa" déesse des vagues et des alizés, est située place de l'Europe à Lacanau-Océan. Érigée le 31 mai 2000 par l'artiste Dominique Pios, c'est une statue mi-femme, mi-oiseau, sculptée dans un bois

rouge du Cameroun, le Kevazingo (bois choisi pour sa dureté, sa résistance aux intempéries et aux insectes) d'une hauteur de 5 m et pesant près d'une tonne. Les 4 éléments : l’eau, la terre, le feu et l’air, associés à l’image de la femme, sont les axes de

création de cet artiste. "Manutéa" (l'oiseau blanc, en polynésien) symbolise l’air qui est suggéré par le dos de la sculpture rappelant la forme d’une hélice, élément aérien parfait, terminant deux ailes imaginaires repliées le long du corps.

Fiche technique : 16/04/2018 - réf. 11 18 002 - série : personnages illustres Sosthène Héliodore Camille MORTENOL (1859-1930), défenseur de Paris

et capitaine de vaisseau de la marine, puis colonel de réserve de l'artillerie de terre.

Création : Eloïse ODDOS - d’après photo : © docPix - Gravure : Pierre ALBUISSON Impression : mixte Offset et Taille-Douce - Support : Papier gommé

Couleur : Polychromie - Dentelure : __ x __ - Format : H 40,85 x 30 mm (37 x 25) Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,20 € - Lettre Prioritaire Internationale,

jusqu'à 20g - Europe - Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 900 000

Visuel du TP : Sosthène MORTENOL portant l'uniforme de capitaine de vaisseau en 1927, sur un fond d'océan et de soleil, avec palmiers évoquant la Guadeloupe,

son lieu de naissance.

Visuel du TàD : le célèbre bicorne de l'École polytechnique, école choisie par Sosthène MORTENOL, pour devenir officier de marine.

Timbre à date - P.J. : 13 et 14/04/2018

à Pointe-à-Pitre (971-Guadeloupe) et au Carré d'Encre, Paris (75)

Conçu par : Eloïse ODDOS

À sa sortie de l’École, il effectue une croisière d’instruction le long des côtes africaines sur "l’Alceste", le navire école "Jeanne" de l’époque. Avec trois camarades il choisit l’artillerie de marine, obtenant les meilleures notes.

Il gravit tous les grades ; lieutenant de vaisseau en 1889, il navigue sur tous les océans et mers où flotte le pavillon français. Il participe, sur l’aviso "Bisson", à la conquête de Madagascar en 1894 et est remarqué

par le premier gouverneur de l'île, le général Gallieni. En 1900, après un nouveau retour en Méditerranée où il commande cette fois un groupe de torpilleurs, on le trouve au Gabon où il dirige la station locale à bord

de "l’Alcyon". Il reçoit les remerciements de l’Espagne et la médaille de la couronne de Prusse pour avoir porté assistance à des navires en difficulté. En 1903, il renouvelle sa demande d’admission à l’École supérieure

de Marine, qui aurait pu lui valoir les étoiles d’amiral. Candidat n°1/5 du préfet maritime de Brest, avec une appréciation particulièrement élogieuse, il n’est cependant pas retenu par son ministère. Il est promu capitaine de frégate en 1904.Il commande, en 1907, la flottille de torpilleurs en mer de Chine. De retour, il est promu

officier de la Légion d’honneur et capitaine de vaisseau, le plus haut grade de la marine avant celui d'amiral.

Nommé à la tête des services maritimes de la défense à Brest, il est également chargé du désarmement du cuirassé "Carnot". Tâche peu exaltante, alors que la Grande Guerre vient

de commencer. Il cherche à s’employer de façon vraiment utile à son pays, d’autant que l’approche de la retraite lui interdit désormais de briguer le commandement d’un grand cuirassé.

En 1915, Sosthène Mortenol est appelé par le général Gallieni qui a en charge la défense de Paris. Gallieni, qui le connaît depuis Madagascar, lui confit la défense antiaérienne de la capitale. Ce sont de nouveaux savoir-faire à mettre en œuvre pour cette opération.

Mortenol qui a démontré dans la marine de grandes capacités d'adaptation va mettre toutes ses connaissances et toute son énergie pour inventer un dispositif assurant la défense de Paris

et la sécurité des Parisiens contre les attaques aériennes allemandes (avions et zeppelins). Il crée et multiplie les postes de guet, les escadrilles, les projecteurs et les canons antiaériens.

Il met en place un dispositif cohérent afin que l'alerte soit rapide et les réactions adaptées. Le 7 mars 1917, il attînt la limite d'âge de son grade dans la marine. Il est alors nommé, colonel de réserve dans l'artillerie, afin de poursuivre sa mission. Les dispositifs qu'il met en place

assurent et améliorent la défense de la capitale, à la fois de manière active, mais aussi de façon passive, ce système efficace décourageant, en partie, l'armée allemande.

En mai 1919, Sosthène Héliodore Camille MORTENOL est démobilisé et prend sa retraite à Paris aux côtés de son épouse, la Guyanaise Marie-Louise Vitalo. Il s’engage dans l’association France-Colonies et s’occupe activement du bien-être de ses compatriotes guadeloupéens,

en particulier des marins pêcheurs. Le 16 octobre 1920, il est promu commandeur de la Légion d'honneur. Il décède le 22 décembre 1930.

Hommages : le 29 nov.1995, une statue est inaugurée sur les quais de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe pour lui rendre hommage. Un quartier de la ville porte son nom et le 10 mai 2014, plusieurs articles de presse lui rendent hommage, le jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage.

Timbres-poste en relation avec la biographie de Sosthène Héliodore Camille MORTENOL

Fiche technique : 27/02/1984 - retrait : 12/04/1985 - Série - les Régions françaises : la Guadeloupe (971) - Mortenol est né à Pointe-à-Pitre.

Création et gravure : Jacques COMBET - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Brun-rouge, rose foncé et violet Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 2,30 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000

Visuel : carte de la Guadeloupe et de Marie-Galante (en violet foncé) - danses folkloriques en costumes traditionnels aux couleurs joyeuses.

Fiche technique : 27/04/1998- retrait : 06/12/1998 - Commémoratifs 150e anniversaire de l'Abolition de l'esclavage (1848-1998) en France

et dans ses colonies, sous l'impulsion de Victor SCHŒLCHER

Création : Hervé TÉLÉMAQUE - Mise en page : Aurélie BARAS Impression : Offset - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie

Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 Faciale : 3,00 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 8 399 615

Fiche technique : 03/11/1981 - retrait : 04/06/1982 - Série - commémoratifs : Présidence de François MITTERRAND (21 mai 1981- 17 mai 1995) - cérémonie au Panthéon, le 21 mai 1981 une cérémonie au Panthéon, durant laquelle le nouveau président de la République, en déposant des roses rouges, rend hommage à trois grandes figures de la Nation :

Victor SCHŒLCHER (1804-1893 - Paris), Jean JAURÈS (1859-1914-Tarn) et Jean MOULIN (1899-1943-Hérault) - "Aux Grands Hommes, la Patrie reconnaissante"

Création et gravure : Pierre FORGET - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Violet et bleu - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelures : 13 x 13 Faciale : 1,860 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 8 000 000 - Visuel : le Panthéon (initialement une église dédiée à Sainte-Geneviève) et les trois visages de profil

Fiche technique : 14/03/1994 - retrait : 10/11/1994 - Série - commémoratifs : bicentenaire de la création de l'Ecole Polytechnique - inauguration, le 21 déc.1794 au Palais Bourbon Création : Hervé Adrien METZGER - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format : C 41 x 41 mm (36 x 36) - Dentelures : 13 x 13

Faciale : 2,80 F - Présentation : 30 TP / feuille - Tirage : 8 112 308 - L'École est surnommée "X", depuis le milieu du XIXe siècle.

Visuel : le symbole "X", nom donné aux élèves de l'Ecole Polytechnique - un hommage aux deux cents promotions passées, "rouge" ou "jaunes" (suivant les années paires, ou impaires).

Historique : L'ancienne "École Centrale des Travaux Publics", renommée "École Polytechnique" (loi du 15 fructidor an III, ou 1er sept.1795) est transférée de 1794 à 1804 à l'Hôtel de Lassay (1726-1730, proche du Palais Bourbon). En 1804, Napoléon 1er donne à "Polytechnique" un statut militaire et une devise "Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire". Il installe l'École

sur la "Montagne Sainte-Geneviève" (Paris). La militarisation se double d'une spécialisation de l'enseignement vers les mathématiques. Nouveau transfert de l'école en 1976, où le nouveau campus de Palaiseau (91-Essonne) est inauguré. En 1985, est créé le diplôme de "Docteur de l'École polytechnique" et en 1995, une nouvelle voie du concours est ouverte

aux élèves internationaux. Au 1er janv.2016, l’École change de statut et devient un "Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel" (EPSCP).

23 avril 2018 - Capitales Européennes : TALLINN - République d'ESTONIE

La République d’Estonie (Eesti et Eesti Vabariik) est un pays d’Europe du Nord et un État membre de l'Union Européenne, situé sur la rive orientale de la mer Baltique et méridionale du golfe de Finlande. Le pays est bordé au Sud par la République de Lettonie et à l’Est par la Fédération de Russie. Ce pays est l'un des trois pays

de l'ensemble géopolitique appelé depuis 1920 : "pays baltes". La capitale est Tallinn (ou Tallin, anciennement jusqu'en déc.1918, "Reval" ou "Revel"), port principal du pays.

Drapeau d'Estonie Drapeau de la capitale : Tallinn

Fiche technique : 18/02/1957 - retrait : 22/06/1957 - Série - commémoratifs : Victor SCHŒLCHER (1804-1893) Journaliste et homme politique, né à Paris, le 22 juil.1804 et décédé à Houilles (78-Yvelines), le 25 déc.1893.

Création et gravure : Jean PHEULPIN - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Rose Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 18 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 2 645 000

Visuel : Victor SCHŒLCHER, connu pour avoir agi en faveur de l'abolition définitive de l'esclavage en France, via le décret d'abolition, signé par le gouvernement provisoire de la IIème République (du 24 fév. au 9 mai 1848,

suite à la 3ème Révolution française, à Paris, du 22 au 25 fév. 1848), le 27 avril 1848.

Il fut député de la Guadeloupe, du 24 juin au 17 oct.1849 et du 13 janv.1850 au 2 déc.1851.

Après l'abdication de Napoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée nationale, de mars 1871 à déc. 1875. Le 16 décembre 1875, il est élu sénateur inamovible (membre à vie, du Sénat de la IIIe République). Enterré à Paris

au cimetière du Père-Lachaise, ses cendres furent transférées par décision de l'Assemblée nationale et du Président du Conseil, Gaston Monnerville (1897-1991) au Panthéon (1757-1790, nécropole, à nos personnalités exceptionnelles) le 20 mai 1949.

Fiche technique : 01/05/1940 - retrait : 28/11/1940 - Série - pour les "Œuvres de Guerre" - le Général Joseph-Simon GALLIENI (1849-1916) Création et gravure : Jules PIEL - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Brun-rouge - Format : H 40 x 26 mm

(36 x 21,45) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 1,50 f + 0,50 f de surtaxe - Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 1 765 000 séries (vendu : 800 000)

Visuel : le portrait du Général de division Joseph-Simon GALLIENI (24 avril 1849 à Saint-Béat, 31-Haute-Garonne / 27 mai 1916 à Versailles). Militaire et administrateur colonial, il exerça une grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France.

Héros de la "Bataille de Bazeilles" (Ardennes - 31 août et 1er sept. 1870) et de la "Bataille de la Marne" (5 au 12 sept.1914). Il fut nommé "Maréchal de France" à titre posthume le 7 mai 1921 - en arrière plan : vue de Paris, avec à gauche, Notre Dame et à droite, le Panthéon,

en hommage au Général, gouverneur militaire de Paris (1914-1916), et Ministre de la Guerre (1915-1916).

Fiche technique : 06/06/1977 - retrait : 17/02/1978 - Série - commémoratifs : École Polytechnique de Palaiseau (91-Essonne).

Création : René DESSIRIER - Graveur : Claude ANDREOTTO - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Gris vert, bleu et rouge

Création : René DESSIRIER - Gravure : Claude ANDREOTTO - Impression : Taille-Douce Support : Papier gommé - Couleur : Gris vert, bleu et rouge - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)

Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 1,70 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 7 000 000

Visuel : issue de la Révolution et du Siècle des Lumières et riche de 220 ans d'histoire, l'École polytechnique est porteuse depuis ses origines d'une tradition d'excellence scientifique et d'engagement au service

de l'intérêt général. L’École est créée en 1794, sous le nom d’École Centrale des Travaux Publics, afin de faire face à la pénurie d’ingénieurs et de cadres supérieurs en France. Le déménagement de l’École à Palaiseau

en 1976 consacre son entrée dans une nouvelle ère, tournée vers la recherche et l’international.

Drapeau national estonien : composé de trois bandes horizontales égales (haut en bas) : bleu, noir et blanc Il est souvent désigné sous le nom de "sinimustvalge", ce qui signifie littéralement "bleu-noir-blanc".

Drapeau adopté le 21 nov.1918 - interdit en juin 1940, à l'invasion soviétique - réadopté le 7 août 1990.

Drapeau de la capitale - Tallinn : composé de six bandes horizontales alternées : bleues et blanches Depuis 1997, le centre historique de Tallinn, est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO,

et en 2011, la ville fut désignée : Capitale Européenne de la Culture.

Fiche technique : 23/04/2018 - réf. 11 18 092 - Capitales Européennes " TALLINN" République d'ESTONIE - elle fait partie de l'Union Européenne depuis le 1er mai 2004

Création : BROLL & PRASCIDA (Anne-Charlotte LAURANS) - d'après photos : Château de Toompea © Tondini / RHPL/Andia. - Cathédrale Alexandre-Nevski © Image source/hemis.fr.

Porte de Viru © Alamy/hemis.fr) - Place de l'Hôtel de ville © Wojtek BUSS/ Onlyword.net Fond de bloc © Alamy/hemis.fr). - Impression : Héliogravure - Support : Bloc-feuillet, papier

gommé - Couleur : Quadrichromie - Format du bloc : H 143 x 135 mm - Format des timbres : 2 TP - V 30 x 40 mm et 2 TP - H 40 x 30 mm - Dentelure : ___ x ___ (sur les 4 TP)

Barres phosphorescentes : Non - Faciale des 4 TP : 1,20 € - Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 20g - Europe - Présentation : Bloc-feuillet indivisible - Valeur : 4,80 € - Tirage : 200 000

Visuel - base du bloc-feuillet : panoramique de la colline de Toompea, avec son château et les fortifications de la ville haute - avec, de gauche à droite : la cathédrale orthodoxe

Alexandre-Nevski, / la tour Pikk Hermann, la plus haute, du château occupé par le parlement / l'église du Dôme (ancienne cathédrale catholique Sainte Marie-la-Vierge, devenue luthérienne en 1561). Construite en bois par les Danois v.1219, puis en pierre v.1240, elle est reconstruite,

modifiée et élargie et elle échappe à l'incendie de 1684. C'est l'église la plus ancienne de Tallinn.

Conçu par : Valérie BESSER

Visuel - TP : patrimoine construit de la colline de Toompea - Hirondelle rustique : l'oiseau symbolisant la nation estonienne. - Porte de Viru (accès aux remparts), avec ses deux tours circulaires, elle date d'un système complexe édifié au XIVe siècle, contrôlant l'accès Est de la colline de Toompea.

- Cathédrale orthodoxe Alexandre-Nevski - construite en 1900, le pays étant dominé par l'Empire tsariste russe.

- Tour Pikk Hermann, la plus haute des fortifications médiévales du château de Toompea (ou château danois).

- Place de l'Hôtel de Ville - édifié en 1402 / 1404, style gothique.

Timbre à date P.J. : 20 et 21/04/2018 au Carré d'Encre (75-Paris)

Le drapeau danois tombé du ciel en 1219 Maison des chevaliers porte-glaive

Entre les XVIe et XVIIIe siècle, Tallinn fut sous la domination Suédoise. Durant cette période, furent construits les murs de défense et le système de tunnels de la ville.

Historique : en relation avec le visuel des timbres du bloc-feuillet

Le mur d'enceinte, les tours et les portes de la ville : les premières fortifications médiévales sont apparues lors de la construction de la ville à la fin du XIIIe siècle, entourant le centre ville, pour créer une zone de protection et de défense. Des améliorations constantes jusqu'au XVIe siècle ont permis à Tallinn de posséder l'un des systèmes de défense

les plus puissants d'Europe du Nord. Le mur d'enceinte était alors large de 3 m et haut de 16 m, s'étirant sur 4 km autour de la ville et rassemblant 46 tours de défense. De nos jours, seul 2 km du rempart originel, ainsi que 26 de ses tours, sont en état de conservation patrimoniale, et permettent à la vieille ville d'attirer le tourisme

et de figurer dans la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

Histoire : le nom de la capitale, Tallinn, provient de ses origines danoises, le site étant identifié, très tôt, comme un lieu stratégique, par les peuples du Nord. Vers 1050, une première forteresse fut établie

à Toompea. En 1219, les Danois bâtissent la nouvelle forteresse, qui deviendra en 1285, membre de la Ligue hanséatique (créée en 1241, par le traité commercial entre Hambourg et Lubeck).

La forteresse est vendue aux Chevaliers Porte-Glaive (1202, "Frères de l'Epée", ou de l'Armée du Christ) et à l'Ordre des Chevaliers Teutoniques (fév.1199, maison de l'Hôpital des Allemands de Sainte-Marie-de-

Jérusalem), devenant l'un des centres de la Confédération livonienne (de 1228 à 1560, regroupant 5 petits Etats dans l'Estonie et la Lettonie actuelle). Elle est ensuite prise par les Suédois en 1561.

La province suédoise de Livonie est conquise en 1710, par Pierre 1er, dit Pierre le Grand (Tsar, puis Empereur de Russie de mai 1682 à fév.1725), ce qui consacrera son rôle de plateforme maritime

et ferroviaire entre l'Empire russe et les puissances européennes. La partie médiévale et historique de la ville a miraculeusement échappée

aux occupations diverses, ainsi qu'aux importantes destructions des conflits l'ayant marquées.

Vieux Thomas : en 1530, est installé sur la pointe de l’Hôtel de Ville, une girouette, appelée Vieux Thomas,

qui devient le symbole de la ville. C'est un guerrier, avec un drapeau. L'original se trouve au sous-sol du bâtiment.

Armoiries de Tallinn : les éléments du blason de l'Estonie figurent dans les armoiries de Tallinn. "D'or aux trois léopards (ou lions héraldiques) d'azur posés en pal, armés et lampassés de gueules".

Visuel : l'écu est timbré d'un heaume d'argent taré (posé) de front, à cinq barreaux, couronné, garni d'un collier ras du cou doré et son pendentif écarlate. En cimier, reposant sur un tortil, une femme couronnée, debout, les bras croisés.

Origine : les armes de l’Estonie remontent au XIIIe siècle, puisque ces trois léopards apparaissent sur le blason de Valdemar II, dit "le victorieux" (1170-1241), roi du Danemark, et souverain de l’Estonie.

Ces armoiries sont apparues pour la première fois en 1918, date de l'indépendance du pays. Elles seront adoptées par l'Assemblée nationale le 19 juin 1925 et, ce jusqu'à l'occupation de l'Estonie par l'Union Soviétique en 1940.

Le 7 août 1990, l'Estonie recouvre son indépendance, et réhabilite son blason le 6 avril 1993.

Quelques anciens timbres Estoniens, en rapport avec l'histoire et le patrimoine de Tallinn

1936-02-01 : EESTI POST - Caritas 1936 A - Armoiries de Tallinn - 50 s.(sents) + 50 s. au profit de la Société de bienfaisance Ühisabi - typographie - Brunâtre, jaune noir - burelage A - dentelés 13½ x 14 - tirage : 19 424

De 1936 à 1940, une émission annuelle de charité, avec une surtaxe au bénéfice du "Ühisabi" (fonds d'aide collective) - les armoiries de diverses villes et comtés.

1927-11-19 : EESTI POST - vue de Tallinn - 40 mark.+ 40 m. au profit des fonds de secours aux victimes de la guerre. - papier vergé - typographie - orange-marron - burelage A - dentelés 14 x 13½ - tirage : 508 350 Papier épais et blanc, fabriqué en Finlande et découpé à la taille des feuilles d'impression avant la livraison.

filigrane (Armoiries de Finlande) - Impression de plaques de 100 ou 50 timbres (20 et 40 Mk) chacun.

1927-11-19 : EESTI POST - Château de Toompea - 12 mark.+ 12 m. au profit des fonds de secours aux victimes de la guerre. - papier vergé - typographie - carmin-olive et bleu pâle - burelage A - dentelés 14½ x 14 - tirage :

513 800 Papier épais et blanc, fabriqué en Finlande et découpé à la taille des feuilles d'impression avant la livraison. Filigrane (Armoiries de Finlande) - Impression de plaques de 100 ou 50 timbres (20 et 40 Mk) chacun.

1941-09-22 : ESTLAND - EESTI - panorama de Deval (Tallinn) - 50 kopecks russes.+ 50 k. - occupation allemande

1941-1944 - photogravure - 30 x 24 mm - vert et gris lilas - burelage - dentelés 11¼ x 11 - tirage : 1 039 680 Un papier épais, blanc et dur a été utilisé pour la première impression - la deuxième impression était sur un papier

blanc grisâtre, sans filigrane - une émission de charité au profit d'un fonds de reconstruction du pays. Les couleurs de la deuxième impression sont ternes et l'impression n'est pas claire

1941-09-22 : ESTLAND - EESTI - Deval (Tallinn) - Château de Toompea - Tour long Hermann - 15 kopecks russes.+ 15 k. - occupation allemande 1941-1944 - photogravure - 30 x 24 mm - brun terne - brun jaune - burelage - dentelés 11½ x 11½ - tirage :

1 021 755 - une émission de charité au profit d'un fonds de reconstruction du pays.

2011-04-21 : EESTI - Hirondelle rustique (Hirundo rustica) - Vladimir Taiger - 0,35 € - offset - 12¾ x 13 - 60 000 l'hirondelle rustique est pour les Estoniens le symbole du ciel bleu et de la joie éternelle. Il est dit que celui qui tue une hirondelle,

deviendra aveugle. C'est une petite espèce de passereaux migrateurs - L'Estonie est bien connue pour sa riche avifaune. Elle compte une large variété d'espèces d'oiseaux migrateurs. Parmi 333 espèces d’oiseaux répertoriées,

222 séjournent dans le pays, y compris le coq de bruyère, la cigogne noire, et au moins 400 couples d'aigles.

Vue aérienne et plan du patrimoine de Tallinn, la cité médiévale.

Dés le XIe siècle, sur la colline de Toompea, est construisit un château en bois pour protéger le bourg, en passe de devenir l'un des principaux ports de la mer

Baltique. C'est le début d'une implantation durable. Les danois qui envahirent le pays, construisirent la forteresse en pierre et la ville moyenâgeuse prit forme,

tout comme son nom : "Tallinn", qui veut dire "ville danoise" en estonien.

Les Portes de Viru : elles permettent l'accès à la colline de Toompea, ainsi qu'à la vieille ville du moyen-âge. Les deux tours et leurs portes de part et d'autre,

datent du XIVe siècle, et faisaient partie d'une structure beaucoup plus importante - l'accès à la visite des remparts se fait depuis ce lieu.

Les Tours et Portes se dressent au pied de la rue Viru, et permettent de rejoindre la place de l'Hôtel de Ville et le centre historique de Tallinn.

La Place de l'Hôtel de Ville : elle se situe en plein cœur de la ville médiévale, et l'Hôtel

de Ville, de style gothique, fut construit de 1402 à 1404, sur les bases du premier édifice de 1322. Ce bâtiment était le siège des pouvoirs municipaux jusqu'en 1968,

il est devenu un musée et un lieu de réceptions officielles de la ville.

Le beffroi, fine tour octogonale, est surmonté d'une flèche Renaissance tardive, est orné d’une girouette représentant un guerrier avec un drapeau.

Le "vieux Thomas" de 1530, est conservé sur place. Le bâtiment, à haut toit en bâtière, et son parapet crénelé, purement décoratif, confèrent à l’édifice l'aspect d’une

forteresse. Sur le pignon Ouest, trône une girouette à trois boules tenue par un lion en pierre. Les gargouilles ont des têtes de dragons multicolores et des couronnes dorées.

Salles et mobilier de style baroque, sont à découvrir, ainsi que plusieurs tableaux.

Sur cette place se situe la plus ancienne pharmacie d'Europe.

Le Château de Toompea : il abrite le Parlement estonien. De 1227 à 1229 le château est reconstruit, et dix ans plus tard, les danois

le reprennent. En 1346, Valdemar IV de Danemark (règne 1340-1375) vend le duché d'Estonie et le château à l'Ordre de Livonie, qui le gardera jusqu'à la fin du moyen-âge. Le château de style baroque tardif (1767-1773), est édifié

sur les fondations de la muraille. Le mur Ouest et la tour Pikk Hermann (le grand Hermann) appartiennent à la forteresse médiévale,

les bâtiments de style classique de l'administration sont de la période tzariste, alors que le Parlement, dans la cour, fut construit durant les années 1918/22. Le drapeau de l'Estonie flotte au sommet de la plus haute des tours d'angle,

la "Tour du Grand Hermann". Période tsariste : à la suite de la grande guerre du Nord (1700-1721), la Russie

devient la puissance dominante en Europe Orientale. Catherine II (règne 1762-1796) lance, entre 1767 et 1773, les travaux d'une nouvelle aile, conçue

par Johann Schultz, qui va héberger l'administration du gouvernement d'Estonie et l'habitation du gouverneur. Un parc et un bâtiment d'archives,

seront réalisés au Sud-Est du château.

La cathédrale orthodoxe Alexandre Nevski : c'est une église rattachée canoniquement au patriarcat œcuménique de Constantinople. Le primat de cette cathédrale porte le titre

de Métropolite (évêque) de l'archevêché de Tallinn. Elle a été construite entre 1895 et 1900 dans le cadre de la politique de russification forcée de l'Estonie, initiée par Alexandre III

de Russie (règne 1881-1894). Elle est l'œuvre de l'architecte de Saint-Petersburg, Mikhail Préobrajenski, et fut financée grâce aux dons des guildes marchandes.

La cathédrale est dédiée au Prince de Novgorod, Alexandre Iaroslavitch Nevski (1220-1263, canonisé le 26 fév.1547), vainqueur de la célèbre "Bataille sur la glace" au lac Peïpous

le 5 avril 1242, au cours de laquelle il arrêta l’avancée vers l’Est des Chevaliers Teutoniques.

Le monument a été délibérément édifié en ce lieu très visible, devant le château de Toompea, à l’emplacement où s’élevait précédemment une statue de Martin Luther. L’édifice est

richement décoré, dans un mélange de plusieurs styles. L'intérieur, pouvant contenir 1 500 fidèles, est décoré d'une iconostase (images dressées) partiellement en marbre, de vitraux

et d'un grand nombre d'icônes. L'extérieur a un aspect de style moscovite, avec des panneaux de mosaïques de Frolov. La cathédrale fut solennellement consacrée le 30 mai 1900.

Les dômes en bulbes contiennent 11 cloches, dont la plus grande pèse 15 tonnes.

Vue aérienne du rempart et du très beau parc Tornide Väljak

Vue aérienne du cœur de la ville historique, la colline de Toompea.

Fiche technique : 30/04/1979 - retrait : 04/04/1980 – Europa C.E.P.T. Caudron-Simoun 630 à moteur Renault, de l'Aviation Postale

intérieure - le 10.VII.1935, création de 4 lignes : Bordeaux, Le Havre, Lille, Strasbourg

Création et gravure : Pierre BEQUET - Impression : Taille-Douce Support : Papier gommé - Couleur : Bleu, bleu-turquoise et vert

Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13 Faciale : 1,20 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000

Souvenirs philatéliques : 18/10/2010 – retrait : 29/07/2011 série : "Pionniers de l'aviation" : Élise Deroche (1882-1919),

née à Paris, première aviatrice brevetée dans le monde en 1910. Création : Jame's PRUNIER – Mise en page : atelier D. Thimonier

Impression des cartes : Offset - des feuillets : Héliogravure Couleur : Quadrichromie - Dentelures des 6 TP : 13 x 13 Format des 6 cartes : H 210 x 200 mm et des 6 feuillets :

H 200 x 95 mm - Format des 6 TP : V 26 x 40 mm (21 x 36) Barres phosphorescentes : 2 - Valeur faciale des 6 TP : 0,58 € Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g France - 6 cartes doubles volets illustrées - avec dans chacune, un bloc-feuillet gommé inséré,

reprenant l'un des 6 TP du bloc. – avion : Caudron G 3 Valeur de la pochette des 6 souvenirs : 15,00 € - Tirage : 82 500

Plusieurs présentations : Bloc-feuillet de 6 TP papier gommé (V 135 x 143 mm), TP sur papier gommé et en auto-adhésif

Crotoy : monument aux frères CAUDRON situé dans un jardin public (20 juin 1954 – bas-relief représentant les premiers vols de l'Oiseau bleu (ci-dessous) – les portraits de frères Caudron en médaillons.

Statue de la "chute d’Icare" (ci-contre)

et la face des deux médaillons. L'autre front du piédestal avec :

des pêcheurs regardant l'avion des frères Caudron, depuis la plage, à marée basse.

Le monument original en bronze et a été fondu durant la Seconde Guerre

mondiale (14 janvier 1942)

Découvrir le site de Mr. Peter Lanczak : http://www.peterlanczak.de/crotoy

Emissions diverses - Carnet : Paris Philex du 7 au 10 juin 2018

Vignettes LISA - nouvelle configuration depuis décembre 2017

Nouveautés de Saint-Pierre-et-Miquelon (975 - St-Pierre-et-Miquelon -Langlade)

Le patrouilleur de service public "Fulmar" (ex-Jonathan), est un ancien chalutier acquis par la Marine Nationale française. Ce patrouilleur stationnaire remplit les fonctions de protection des zones économiques exclusives (ZEE - 200 milles, soit environ 370 km) et de service public à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Les missions du patrouilleur de service public "Fulmar - P740" sont la protection (patrouille, action de souveraineté) et le service public (secours en mer, police de la navigation, police des pêches, assistance aux zones isolées...) en Atlantique du Nord-Ouest. Le navire peut appareiller en une heure en cas de force majeure.

Service : Il est alors armé par la Gendarmerie maritime, puis transféré à la Marine nationale le 1er juil.1999. Il reçoit en 2004 les signes distinctifs des navires participant à l'action de l'État en mer (AEM - bandes tricolores françaises sur la coque). Il accueille le 23 juillet 2015 à son arrivée à Saint-Pierre-et-Miquelon, la frégate "Hermione".

Le 19 juillet 1868, l'inauguration fut célébrée avec faste, pour vanter les nouvelles constructions, réalisées en pierre locale. L'établissement pris le nom de Saint-Vincent, pour rendre hommage au Commandant Vincent Cren, en poste dans l'archipel au moment de sa construction, et qui fut en grande partie, à l'origine de sa création. L'établissement était géré par les sœurs Saint-Joseph de Cluny et prenait en charges les filles orphelines, ou que les parents ne pouvaient pas prendre à charge. Les pensionnaires recevaient

une éducation centrée sur les travaux féminins, broderie, couture, entretien du linge et intervenaient chez les particuliers, les revenus, en plus des subventions, servant à faire fonctionner l'établissement. L'enseignement était dispensé de 13 à 18/20 ans, voir depuis l'âge de 9 ans, par la suite, et ouvert à l'externat. L'établissement fonctionna jusqu'en 1905.

Le bâtiment a ensuite hébergé plusieurs services administratifs, une bibliothèque et des classes. Les collections de l'association du Musée de l'Arche s'y trouvaient également.

Prochaines émissions de mai: carnet Croix-Rouge française / bicentenaire de la venue du théâtre du Guignol aux Champs-Elysées / série Europe : les ponts / carnet Emojis (émoticônes de messagerie électronique) / Lucie et Raymond Aubrac / Hommage aux casques bleus 1948-2018 / et probablement d'autres produits, actuellement non connus.

Avec mes remerciements aux Artistes, ainsi qu'à mon ami André FELLER, pour leurs contributions.

Chers lecteurs, je vous souhaite une agréable et joyeuse fête de Pâques familiale. SCHOUBERT Jean-Albert

Fiche technique : 16/04/2018 - réf : 11 18 402 - Carnets pour guichet "Marianne et la Jeunesse" (du 14 juillet 2013) nouvelles couvertures publicitaires :

Salon Philatélique Paris Philex du 7 au 10 juin 2018 à Paris Conception couverture : Agence AROBACE - Impression carnet : Typographie

Création des12 TVP : Ciappa & Kawena - Gravure : Taille-Douce Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Rouge - Format carnet bleu : H 130 x 52 mm

Format TVP : V 20 x 26 mm (15 x 22) - Barres phosphorescentes : 2 Dentelure : Ondulée verticalement - Prix de vente : 11.40 € (12 x 0,95 €)

Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France - Tirage : 100 000 de carnets

Fiche technique : 14/04/2018 - réf. 12 18 053 - SP&M - série : Patrimoine urbain. Les bâtis de l'archipel : l'ancien ouvroir Saint-Vincent - inauguré le 19 juillet 1868.

Création : Patrick DERIBLE - Graveur : Christophe LABORDE-BALEN - Impression : Taille-Douce Support : Papier gommé - Couleur : Bleu foncé et noir - Format : H 40 x 30 mm (36 x 26)

Faciale : 1,40 €, jusqu'à 20g - Monde - Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 40 000

Visuel : le bâtiment à forte valeur patrimoniale, et son évolution pour une mise en activité et la valorisation de son passé historique (ancien musée de Saint-Pierre). Il est l'un des deux

plus anciens bâtiments publics construit en pierres, encore visibles dans la ville de Saint-Pierre. Le deuxième étant la caserne des disciplinaires.

Ces bâtiments administratifs ont été construits au tout début du retour des français de 1816 à 1872, pour influencer par l'architecture, la présence nationale dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Timbre à date - P.J. : 14/04/2018 à Saint-Pierre

Conçu par : Patrick DERIBLE

Fiche technique : 06/04/2018 - réf. 12 18 112 - SP&M - Histoire maritime Le "Fulmar", 20 ans d'Histoire de la Marine Nationale, avec l'archipel de SPM.

Création : Marie DÉTRÉE HOURRIÈRE, peintre officiel de la Marine - Impression : Offset Support : Papier gommé Couleur : Polychromie - Format bloc-feuillet : H 110 x 88 mm

Format TP : H 52 x 31 mm (48 x 27) - Faciale : 2,00 € - Présentation : 1 TP / bloc-feuillet Tirage : 33 000 blocs-feuillet

Visuel : texte sur un fond d'oiseau en vol ("Fulmar boréal" ?) et de vagues. Le patrouilleur "Fulmar" en intervention maritime au large de Saint-Pierre-et-Miquelon,

accompagné par la faune marine : baleine, rorqual, orque, dauphin, phoque et faune aviaire.

Chalutier "Jonathan" : de 1991 à 1996 C'est un chalutier à perches en acier, dont la construction s'étale de 1990 à 1991,

au chantier SOCARENAM de Boulogne-sur-Mer. Il est au départ du port de Dunkerque.

Patrouilleur "Fulmar" P740 : depuis le 28 oct.1997 - 1 officier et 10 officiers mariniers. Le chalutier est acheté en octobre 1996 par la Marine nationale. Il fait l'objet de travaux jusqu'en juin 1997, aux chantiers Lorient Naval et Industrie (LNI) et la DCN de Lorient, pour sa transformation en patrouilleur. Il reçoit de l'armement, une embarcation de visite

et un système de communications satellitaire.

Caractéristiques : Long. 38,90 m / maître-bau : 8,50 m / Tirant d'eau : 4,70 m / Tirant d'air : 15,80 m /550 à 680 tonnes / 1 moteur diesel Stork-Wärstila 8 FDH 240G, 1 hélice à pas variable, 1

propulseur d'étrave / 1 200 chevaux / 12 nœuds. / 1 mitrailleuse de 12,7 millimètres puis 2 AN F1 de 7.62 mm / 2 radars Furuno, système de communications satellitaires Inmarsat M,

sondeur et GPS. / rayon d'action : 3 500 nautiques à 15 nœuds (30 jours, autonomie).

Histoire : Après plus de 150 ans de rivalités franco-anglaises, la France récupère l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon en 1816. L'île est dévastée et les équipements portuaires et administratifs sont détruits. Il va falloir construire des infrastructures.

Le centre architectural français s'est développé aux abords de la Place du Gouvernement, proche de l'actuelle cathédrale. Les principales réalisations furent : l'hôpital en briques de St-Pierre (v. 1845) ; l'ancien phare de Galantry, également en briques

(1843/45 à 1980, puis remplacé) ; la caserne de gendarmerie, en briques (1852) ; la caserne des disciplinaires en pierres (1868) ; les bains publics ; l'abattoir ; les magasins aux poudres ; les rues ; les quais; l'adduction d'eau ; les fontaines et un certain nombre de

résidences pour le clergé et les fonctionnaires d'Etat. L'institution de l'ouvroir fut créée en 1865 dans une simple maison, mais le nombre croissant de demande dans cet "orphelinat-atelier" nécessita un bâtiment plus approprié. Suite au terrible incendie de 1867, le bois est exclut, le nouvel habitat est édifié

en pierre locale, et après l'ajout d'un étage, il pouvait accueillir une soixantaine de pensionnaires ; il fut achevé à l'été 1868.

Les vignettes du "Libre Service Affranchissement" comportent désormais de nouveaux éléments : - Présence d'un code Datamatrix, situé en haut et à droite des vignettes + La Poste en haut et à gauche (en blanc) - Positionnement des mentions tarifaires en haut et à gauche du code Datamatrix sur une ou deux lignes.

- Positionnement du préfixe de deux caractères et de la valeur faciale en bas à gauche de la vignette. : AA : Lettre Prioritaire et Recommandés Nationaux / CC : Ecopli / DD : Lettre Verte et Lettre Suivie France / IP : Lettre Prioritaire,

Recommandés et Lettres Suivies Internationaux - Limitation à 2, au lieu de 3, du nombre d'étoiles entre le préfixe et la valeur faciale - Insertion du logo de La Poste à droite de la valeur faciale sous le code Datamatrix.

L'automate peut délivrer un sticker "suivi", pour suivre sur internet, ses envois de Lettre Prioritaire, Ecopli ou Lettre Verte.