2010 rapport d’activitÉ - gbp.ma · la communication institutionnelle a été riche en...
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2010
RAPPORT D’ACTIVITÉGROUPE BANQUE POPULAIRE
SA mAjeSTÉ le ROI mOhAmmeD VI, que DIeu le glORIfIe
SOmmAIRe
8 mOT Du PRÉSIDenT
10 I. enVIROnnemenT ÉCOnOmIque nATIOnAl eT InTeRnATIOnAl
12 II. PRÉSenTATIOn Du gROuPe
•UneBanqueàprofiluniqueetàdimensioncitoyenne
•LeGroupeBanqueCentralePopulaireenchiffres
•L’organisationduGroupe
•UncapitalhumainaucentredelastratégiededéveloppementduGroupe
•L’actionBCP:lameilleureperformancedusecteurbancaire
•Lessystèmesd’informationetlaréingénieriedesprocessusmétiersau
servicedudéveloppementduGroupe
24 III. gOuVeRnAnCe D’enTRePRISe
•Desrèglesdeconformitéetdegouvernanceenphaseavec
lesmeilleurespratiques
•Undispositifdegestiondynamiquedesrisques
44 IV. ACTIVITÉ Du gROuPe
•LesParticuliersetlesProfessionnels:
unengagementdeproximitéetd’innovation
•L’inclusionFinancière:unevolontéaffichéepourlacontributionàla
bancarisationdelapopulationmarocaine
•LesMarocainsduMonde:unleadershipconforté
•LaPME/PMI:unecroissancesoutenue
•LaGrandeEntreprise:unepositionderéférencedanslesservices
financiersetl’intermédiationboursière
58 V. eTATS fInAnCIeRS
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 9RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 8
Durant l’année 2010, les Banques Populaires ont renforcé leurs
capacités de collecte et de mobilisation de l’épargne tant
auprès du grand public au Maroc, qu’auprès des marocains
résidant à l’étranger. Elles ont également, accéléré fortement
leur rythme de contribution à l’inclusion financière de nos
concitoyens. Ainsi, elles ont ouvert à travers le territoire du
Royaume, 98 nouvelles agences bancaires et bancarisé plus
de 450 000 nouveaux clients.
Les Fondations du Groupe ont par ailleurs, poursuivi leurs
programmes d’actions citoyennes visant à promouvoir
l’entreprenariat des jeunes et à soutenir l’éducation et la
culture dans les régions.
Afin de pérenniser le développement de ses différentes
lignes métiers, le Groupe a continué en 2010, à renforcer
la structuration et l’opérationnalisation de son dispositif
d’identification, de mesure et de suivi des risques par grands
domaines, et ce, conformément aux réglementations issues
des normes Bâle II.
Consacrant le rôle majeur que joue notre Groupe au sein
du système bancaire marocain, ainsi que sa position
commerciale dominante tant en matière de mobilisation
de l’épargne, de rapatriement des transferts des marocains
résidant à l’étranger que de financement de l’économie
nationale et régionale, l’agence Standard and Poor’s lui a
renouvelé sa confiance en lui attribuant pour la seconde
année consécutive, l’Investment Grade : BBB-/A-3 avec des
perspectives stables.
Les réalisations de l’année 2010 nous incitent à persévérer
dans la voie que nous avons choisie, celle consistant à
concilier culture de la performance et valeurs mutualistes
d’une banque citoyenne. Nous œuvrons et continuons
à œuvrer intensément dans cette voie avec l’appui de
nos clients, de nos sociétaires, de nos partenaires et
l’engagement de tous les collaborateurs du Groupe.
mohamed BenChAABOun
Président
Durant ces trois dernières années de croissance soutenue,
nous avons mis en chantier de nombreuses réformes
structurantes, qui visent à rationaliser les modes de
fonctionnement de notre Groupe et à promouvoir au sein des
structures qui le composent, la culture de la performance et
de l’efficacité opérationnelle tant individuelle que collective.
Nous avons également, œuvré à renforcer ses compétences
sur ses activités de base, et travaillé à élargir sa sphère
d’intervention à de nouveaux métiers.
Dans ce cadre, l’année 2010 a vu la concrétisation du
chantier de fusion de la Banque Centrale Populaire et de la
Banque Populaire de Casablanca, deux entités du Groupe
qui interviennent concomitamment sur le marché du Grand
Casablanca. Fortement guidée par l’objectif d’amélioration
de la qualité de nos prestations et d’optimisation de nos
moyens et compétences sur cet important marché, cette
fusion consacre également notre volonté de renforcer
l’organisation mutualiste et régionalisée de notre Groupe,
par la création d’un pôle capitalistique fort, dont le capital
est détenu majoritairement par l’Etat et les Banques
Populaires Régionales.
De manière générale, notre Groupe a consolidé en 2010,
ses positions de premier plan dans le paysage bancaire
marocain, et progressé de manière importante sur
l’ensemble de ses lignes métiers, souvent à un rythme
de croissance qui dépasse la dynamique observée sur le
marché. Il a ainsi, porté sa part de marché en dépôts de la
clientèle à 27% et augmenté sa part de marché en crédits
à l’économie à 23,2%.
Soucieux d’accompagner le développement socio–
économique de notre pays, tant à l’échelle nationale
qu’au niveau régional, nous avons orienté l’essentiel de
nos crédits à l’économie vers le financement de projets
structurants et pour le soutien des différents plans sectoriels
gouvernementaux, notamment ceux relatifs à la PME.
mOT DuPRÉSIDenT
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 10 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 11
I.
enVIROnnemenT ÉCOnOmIque nATIOnAleT InTeRnATIOnAléCONOMIE MONDIALE :REPRISE DE LA CROISSANCE
• lemaintiendustatuquode lapolitiquemonétairedes
principalesbanquescentrales:
les taux directeurs de la Banque Centrale Européenne
(BCE) et de la Réserve Fédérale Américaine (FED) ont été
maintenus durant toute l’année à 1% pour la BCE et dans une
fourchette de 0% à 0,25% pour la FED ;
• ladépréciationdel’euro:
la monnaie unique s’est dépréciée par rapport au dollar
de 9,5% en moyenne mensuelle entre décembre 2009 et
décembre 2010, passant d’un cours de 1,46 à 1,32 ;
• lapoursuitedesdéséquilibressurlemarchédutravail:
le taux de chômage s’est situé à 10% en décembre
2010 pour la Zone Euro (8,6% pour l’Italie, 9,7% pour la
France et 20,2% pour l’Espagne). Pour les Etats-Unis,
le taux de chômage s’est établi à 9,4% au cours de la
même période ;
• la poursuite de la remontée des cours du pétrole :
le cours du pétrole s’est apprécié de 22,8% affichant un
cours moyen de 91,47 USD le baril en décembre 2010, contre
74,46 USD le même mois une année auparavant.
Après avoir terminé l’exercice 2009 sur une note négative
(-0,6%), l’économie mondiale retrouve en 2010 le chemin de
la croissance avec une progression de 5%, selon le FMI. Cette
performance, qui a largement compensé le recul global subi
un an auparavant, a été cependant inégale.
Au moment où les pays émergents et en développement
ont connu une progression dynamique de 7,1%, la reprise
dans les pays avancés était lente, freinée par l’ampleur des
déficits et des dettes publiques, le niveau élevé du chômage
et l’adoption dans l’urgence de plans de rigueur drastiques.
Toutefois, la vigueur de la demande mondiale durant
l’exercice 2011, accompagnée par des chocs du côté de
l’offre de certains produits, ont engendré une augmentation
des cours du pétrole et des produits de base non pétroliers.
Cette pression à la hausse devrait persister au cours de
l’exercice 2011, d’après le FMI.
Parallèlement à cette contraction de l’expansion de
l’économie mondiale, les événements majeurs ont concerné
principalement :
2009 (1,2% pour les produits alimentaires et 0,9% pour les
produits non alimentaires) ;
• Tauxdechômage: au cours du 4ème trimestre 2010, le
taux de chômage national s’est situé à 9,2%, contre 9% au
4ème trimestre de 2009 ;
• Activité monétaire : celle-ci a été marquée par une
décélération du rythme de croissance de la création
monétaire. Ainsi, l’agrégat M3 s’est accru de 4,8% en
2010, soit un rythme inférieur à celui de 14% enregistré en
moyenne sur la période 2006-2009 ;
• Marché boursier : il s’est caractérisé par la poursuite
de la tendance haussière observée depuis le mois de
septembre 2010. à fin décembre 2010, les indices de
référence MASI et MADEX ont gagné respectivement
21,17% (12 655,2 points) et 22,1% (10 335,25 points).
Parallèlement, la capitalisation boursière, s’élevant à
579 MMMAD, s’est améliorée de 13,8% contre une baisse
de 4,3% à fin 2009 ;
• TransfertsMDM : ils ont atteint 54,1 MMMAD à fin 2010,
en hausse de 7,7% par rapport à 2009. Rappelons que les
transferts MDM ont connu deux baisses successives en 2008
et 2009 respectivement de 3,5% et 5,4%.
S’agissant des perspectives de croissance pour l’économie
nationale, elles s’annoncent favorables d’après le Haut
Commissariat au Plan (HCP). Le PIB national devrait
s’accroître de 4,6% en 2011. Les activités non agricoles se
maintiendraient avec un accroissement de 5% (3,8% pour
la valeur ajoutée du secteur secondaire et 5,4% pour les
services). Quant au secteur primaire, sa valeur ajoutée ne
devrait augmenter que de 2% en 2011, sous réserve d’une
production agricole moyenne de 80 Millions de quintaux.
A l’échelle nationale, sur l’ensemble de l’année 2010, les
activités non agricoles ont repris avec une croissance de 5%
au lieu de 1,3% une année auparavant. Le secteur secondaire
a marqué une hausse de sa valeur ajoutée de 6,6% au lieu
d’une régression de 4,7% en 2009. Quant aux activités des
services, elles ont réalisé une augmentation de la valeur
ajoutée de 4,4% au lieu de 4% en 2009. S’agissant du secteur
primaire, celui-ci a affiché une baisse de 7,1% de sa valeur
ajoutée en comparaison avec sa performance enregistrée un
an auparavant, et qui était de 29%. Dans ces conditions, le PIB
national a affiché un ralentissement avec une croissance de
3,3% contre 4,9% en 2009. En effet, l’évolution des principaux
indicateurs économiques a été comme suit :
• FormationBruteduCapitalFixe: la FBCF a enregistré une
reprise de son taux de croissance de 3,5% au lieu de 2,5%
une année auparavant ;
• Consommation des ménages : elle a connu une
augmentation de 4,4%, en hausse par rapport au taux
réalisé en 2009 et qui était de 4% ;
• Indicateurs du commerce extérieur : à fin 2010, les
importations ont repris de 13,6% (13,3% pour les Biens
et 14,6% pour les Services) contre un recul de 14,9% à
fin 2009. De même, les exportations ont gagné 19,3%
(30,8% pour les Biens et 6,2% pour les Services) contre
une régression de 19,2% en 2009, suite essentiellement à
la hausse des ventes de phosphates et dérivés de 96,6%.
Le taux de couverture s’est amélioré passant de 70,7% à
74,3% à fin 2010, avec un déficit du commerce extérieur
de 87,3 MMMAD ;
• IndicedesPrixàlaConsommation: l’IPC moyen de l’année
2010 a marqué une hausse de 0,9% par rapport à l’année
éCONOMIE MAROCAINE: UNE CROISSANCE REMARQUABLE
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 12 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 13
II.
PRÉSenTATIOnDu gROuPe UNE BANQUE à PROFIL UNIQUEET à DIMENSION CITOyENNE
UnEEnTrEPrIsECIToyEnnE
Leader financier et entreprise citoyenne, le Groupe privilégie
la culture de partage. Ainsi, à travers ses trois Fondations,
pionnières dans leurs domaines, il soutient le développement
culturel, promeut l’initiative entrepreneuriale des jeunes
porteurs d’idées, et finance les activités génératrices de
revenus pour intégrer économiquement les populations
défavorisées.
La communication institutionnelle a été riche en événements
parrainés par le Groupe, reflétant l’engagement citoyen de la
Banque dans les domaines culturel, sociétal et économique.
Un soutien conséquent est réitéré à la Fondation
Mohammed V pour la Solidarité, la Fondation Lalla Salma
pour la Lutte contre le Cancer, la Fondation Mohammed VI
pour les Handicapés…
Le Groupe a également soutenu l’organisation de
grands événements économiques de portée nationale
et internationale, et a apporté un appui aux ONG et aux
différents organismes publics et privés, opérant dans
différents domaines.
L’activité de la Fondation Education et Culture du Groupe
s’est caractérisée quant à elle, durant l’exercice 2010, par le
maintien d’actions culturelles diversifiées couvrant un large
éventail de domaines d’intervention.
En effet, la Fondation a reconduit sa participation aux festivals
récurrents en se positionnant comme grand sponsor national
avec une enveloppe globale de 10,5 MMAD. De manière
générale, le Groupe a consacré une enveloppe de près de
17,8 MMAD aux activités de mécénat et de sponsoring.
UnEBAnqUEMUTUALIsTEàsTrUCTUrEréGIonALE
Le Groupe Banque Populaire est constitué d’un ensemble
d’organes opérant en synergie, composé de Banques
Populaires Régionales (BPR) à vocation coopérative,
de la Banque Centrale Populaire (BCP), organe central
du Groupe coté en Bourse, de filiales spécialisées,
de Fondations d’utilité publique et de banques et
représentations à l’étranger. Il tire sa force de ses valeurs
de solidarité et de mutualité, et de son organisation
unique au Maroc.
UnEMIssIonnATIonALEDEProxIMITé
Sa mission première consiste à renforcer la bancarisation
sur l’ensemble du territoire du royaume, à contribuer au
développement de l’économie et à assumer le rôle de
levier de la croissance régionale et nationale.
UnEBAnqUEUnIvErsELLE
Le Groupe accompagne tous les segments de la
clientèle, qu’il s’agisse des grandes entreprises, des
PME, des Professionnels, des Particuliers résidents ou
des Marocains du Monde.
Grâce à son réseau de proximité, au Maroc et à l’étranger,
le Groupe offre aux différents segments de sa clientèle,
des produits et services financiers innovants, adaptés à
leurs besoins spécifiques. Il est également engagé dans
l’accompagnement des programmes structurants initiés
par les pouvoirs publics, tels le Plan National de l’Emergence
Industrielle, le Plan Maroc vert…
Parallèlement, le Groupe poursuit sa stratégie de
développement dans les métiers de la banque de
financement et d’investissement.
2008 : Prise de contrôle de la Banque d’affaires
Upline Group, visant la mise en place d’un partenariat
stratégique dans les métiers de la banque
d’investissement.
2009:
• Participation minoritaire croisée OCP/BCP, en vue de
consolider le positionnement des deux Groupes sur leurs
marchés respectifs ;
• Fusion entre la Fondation Banque Populaire pour le
Micro-Crédit et la Fondation Zakoura Micro-Crédit ;
• Prise de participation majoritaire de 53% dans le capital
de Maroc leasing.
2010:
• Concrétisation de la prise de participation de la Banque
Centrale Populaire dans des Banques internationales :
British Arab Commercial Bank (Royaume-Uni), Union des
Banques Arabes et Françaises (France) et Arab Italian
Bank (Italie) ;
• Obtention de l’Investment Grade, attribué par Standard
and Poor’s au Groupe Banque populaire, rating : « BBB-/A-3
avec des perspectives stables ».
• La Banque Centrale Populaire consolide les comptes
des organismes du Crédit Populaire du Maroc et de
leurs filiales, suite aux amendements de la loi n° 44-08
modifiant et complétant la loi 12-96 : le Groupe BCP
intègre désormais les Banques Populaires Régionales, en
plus de la BCP et de leurs filiales.
• Fusion de la Banque Centrale Populaire et la Banque
Populaire de Casablanca, faisant du nouvel ensemble un
important pôle financier sur la place de Casablanca.
2011:
Obtention de l’Investment Grade, pour la deuxième
année consécutive, attribué par Standard and Poor’s
au Groupe Banque Populaire : « BBB-/A-3 avec des
perspectives stables ».
Dans le cadre d’une Présidence tournante de deux ans, le
Président de la Fondation Education et Culture a été nommé
à la tête de la Fondation Académia, consolidant l’engagement
de cette Fondation en faveur de l’enseignement supérieur.
Sur le plan social, plusieurs projets ont été menés dont
le programme de Développement Intégré des Douars
et le partenariat avec l’Observatoire National des
Droits de l’Enfant. La Fondation Education et Culture a
également poursuivi ses actions en faveur de la protection
de l’environnement à travers son implication dans le
programme « écoles écologiques » et « Plages propres ».
Par ailleurs, le site « Dimabladna.ma » a été conçu pour les
Marocains du Monde. Tourné en priorité vers les jeunes de
la seconde et la troisième génération, celui-ci se veut un
trait d’union entre la diaspora marocaine, contribuant ainsi à
maintenir puissant le lien avec le Maroc.
DATEsCLés
1926:
Le Dahir portant création du modèle organisationnel de
la Banque.
1961:
La refonte du Crédit Populaire du Maroc.
1972:
Ouverture à l’international, avec la création de la Banque
Chaabi du Maroc (BCDM) à Paris.
1990:
Le Groupe crée des filiales métiers spécialisées, afin
d’élargir la palette de services offerts à la clientèle.
2000:Réforme du Crédit Populaire du Maroc portant sur :
• la valorisation de la dimension régionale des BPR ;
• l’élargissement des prérogatives du Comité Directeur.
2004 : Introduction en Bourse de la Banque Centrale
Populaire.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 14 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 15
FonDsProPrEsConsoLIDés:
+7,2%à27,1MILLIArDsDEMAD
Les fonds propres consolidés se sont situés à
27,1 MMMAD en accroissement de 7,2%, conférant au
Groupe une assise financière solide pour poursuivre sa
stratégie de développement.
CoLLECTEDEsDéPôTs:
+4,1%à168MILLIArDsDEMAD
Les dépôts de la clientèle ont crû de 4,1% à
168 MMMAD. Cette progression, supérieure à celle
du secteur bancaire, a permis de consolider le
leadership du Groupe dans la mobilisation de l’épargne,
avec une part de marché de 27% (+0,17 point).
Une telle performance est en droite ligne avec la stratégie
de croissance organique du Groupe, vecteur de sa mission
de bancarisation.
Le réseau de proximité Banque Populaire s’est développé
pour atteindre 948 agences et 1 068 GAB, soit la couverture
la plus dense du secteur bancaire, avec un maillage au
service de l’inclusion financière des populations les plus
larges. Ces points de vente distribuent l’offre Banque
Populaire à plus de 3,4 Millions de clients.
Sur le marché des Marocains du Monde, le Groupe a
consolidé sa position historique, avec une part de marché
LE GROUPE BANQUE CENTRALEPOPULAIRE EN CHIFFRESChIFFrEsCLés
InDICATEUrsCLésConsoLIDésDUGroUPEBAnqUECEnTrALEPoPULAIrE
Le Groupe Banque Centrale Populaire a enregistré au titre
de l’exercice 2010 d’excellents résultats, confirmant ainsi sa
position d’acteur de référence dans le paysage bancaire.
résULTATnETConsoLIDé:
+6%à3,1MILLIArDsDEMAD
Le résultat net consolidé ressort à 3,1 MMMAD en hausse
de 6%, tiré notamment, par une bonne tenue du PNB
(+1,1 MMMAD).
Le résultat net part du Groupe BCP a, quant à lui, enregistré
une progression de 67% à 1,77 MMMAD. Le bénéfice net par
action se situe à 26,7 MAD, en hausse de 66%.
ProDUITnETBAnCAIrE:
+12,1%à10MILLIArDsDEMAD
Suite à une solidité récurrente de la contribution
de l’ensemble des métiers aux résultats du Groupe,
le produit net bancaire s’est établi à 10 MMMAD
en progression de 12,1%, avec une évolution
satisfaisante de ses composantes : activité de marché :
+29,4%, marge sur commissions : +13,1% et marge
d’intérêt : +11,1%.
CoEFFICIEnTD’ExPLoITATIon:
-1,1PoInTà45,8%
Le coefficient d’exploitation s’est élevé à 45,8% en baisse de
1,1 point, traduisant l’amélioration de l’efficacité opérationnelle
du Groupe, dans un contexte marqué par le lancement de
projets structurants et la réalisation d’investissements au
service de la politique d’extension du réseau de proximité.
2010 2009 2008
INDICATEURS FINANCIERS CONSOLIDÉS (En Milliards de MAD)
Total bilan 215,2 208,0 187,0
Fonds propres consolidés 27,1 25,3 20,9
Produit Net Bancaire 10,0 9,0 8,1
Résultat Net consolidé 3,1 2,9 2,8
INDICATEURS D’ACTIVITÉ COMMERCIALE (En Milliards de MAD et en nombre)
Dépôts de la clientèle 169,8 163,2 153,1
Clientèle locale 102,0 98,5 91,9
Clientèle MDM 67,8 64,7 61,2
Emplois 194,3 187,3 161,2
dont :
Créances sur la Clientèle 146,1 133,2 111,1
Portefeuille Titres 38,0 38,3 34,3
Agences bancaires 948 850 745
Guichets automatiques bancaires 1 068 926 803
Cartes monétiques 2 282 000 1 658 000 1 293 000
Nombre de clients 3 430 000 3 138 000 2 864 000
PARTS DE MARCHÉ
Dépôts de la clientèle 27,0% 26,9% 26,5%
Crédits à l’économie 23,2% 23,0% 22,3%
AUTRES INDICATEURS (En Nombre)
Sociétaires 419 000 477 000 467 000
Effectif 10 660 10 076 9 068
Banques Populaires Régionales 10 11 11
Fondations 3 3 3
Filiales spécialisées 10 10 11
Banques à l’international 3 3 3
Banques Offshore 1 1 1
Points de présence microcrédit (*) 217 219 222
Bénéficiaires actifs des Micro-Crédits (*) 193 974 146 566 177 869
PRINCIPAUx RATIOS Ratios d’activité
Coefficient d’emploi 84,6% 81,3% 76,1%
Ratios de gestion
Coefficient d’exploitation 45,8% 46,9% 44,3%
Ratios de risque
Ratio minimum de solvabilité 13,43% 13,36% 11,63%
Coefficient de division des risques (en MMAD) 5 132 4 864 3 409
Taux de créances en souffrance 3,3% 3,3% 3,4%
EN MILLIARds dE MAdFONds PROPREs cONsOLIdés
éVOLUTION dE
7,2%2010
25,3 27,12009
EN MILLIARds dE MAdPROdUIT NET BANcAIRE
éVOLUTION dE
12,1%2010
8,96 10,052009
EN MILLIARds dE MAddéPôTs dE LA cLIENTèLE
éVOLUTION dE
4,1%2010
161,4 1682009
(*) Indicateurs hors Fondation Zakoura
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 16 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 17
• généralisation de l’équipement par un système électronique
des agences connaissant une forte affluence, en vue
d’optimiser la gestion de l’attente.
DIsPosITIF«ECoUTECLIEnTs»:UnLEvIErPoUrL’AMéLIorATIonConTInUE
Ce dispositif est basé sur :
- la mesure de la perception de la clientèle : des campagnes
d’enquêtes clients et de satisfaction sont menées
périodiquement afin de mesurer la qualité perçue par les
clients. Les résultats sont traduits en plans d’actions visant
l’amélioration continue de nos prestations.
- la gestion des réclamations clients : en améliorant les
canaux électroniques mis à la disposition de la clientèle
pour formaliser leurs réclamations, la Banque utilise ce
gisement pour fidéliser davantage la clientèle et améliorer
les produits et services offerts.
CErTIFICATIon:UnLABELqUALITé
Le renouvellement de la certification des deux activités
« Monétique » et « Crédits et Remises Documentaires » selon la
norme ISO 9000, confirme l’ambition de la Banque de s’inscrire
dans une démarche de progrès. Les actions correctives mises
en place ont permis l’optimisation de certains processus de
gestion et l’amélioration continue des indicateurs qualité.
L’ORGANISATION DU GROUPEL’année 2010 a été marquée, sur le plan organisationnel, par la
fusion de la Banque Populaire de Casablanca et de la Banque
Centrale Populaire. Cette opération s’est accompagnée d’une
part, par la mise à niveau du corpus réglementaire régissant le
fonctionnement des structures du nouvel ensemble et d’autre
part, par un réajustement de l’organisation de la BCP.
LEProGrAMMEqUALITé
Afin d’accompagner les orientations ambitieuses de
développement du Groupe et améliorer davantage les
prestations offertes à la clientèle, les Banques Populaires ont
poursuivi durant 2010 le déploiement du programme qualité
qui s’est articulé autour de trois axes principaux:
AMéLIorATIonDEL’ACCUEILETDELAqUALITéDEsErvICE
Le renforcement du dispositif « Chaabi Accueil » démarré
en 2009 s’est concrétisé par les actions suivantes :
• formation et sensibilisation des acteurs du réseau sur les
fondamentaux de l’accueil de la clientèle ;
• amélioration des prestations de l’accueil téléphonique en
conformité avec les principes de notre charte qualité ;
de marché en crédits à l’habitat et à la consommation
respectivement de 23,1% et 33%.
sTAnDArD&Poor’s:rEnoUvELLEMEnT
DEConFIAnCEAUGroUPE
Dans son rapport publié le 28 janvier 2011, Standard
& Poor’s renouvelle sa confiance au Groupe Banque
Populaire en lui attribuant, pour la deuxième année
consécutive, l’Investment Grade : BBB-/A-3 avec des
perspectives stables.
Correspondant à un faible niveau de risque de défaut dans
le remboursement des dettes, la distinction « Investment
Grade » traduit une marque de confiance des investisseurs
et permet l’accès aux sources de financement à des
conditions avantageuses.
A travers ce rating, l’agence de notation consacre le rôle
majeur que joue le groupe au sein du système bancaire
marocain, sa position commerciale dominante en matière
de mobilisation de l’épargne, de transferts des MDM et de
financement du tissu économique national et régional.
L’organisme de rating souligne que le Groupe dispose
d’un profil financier et de liquidité satisfaisant, ainsi que du
meilleur ratio de solvabilité de la place. Il loue également la
gestion efficiente du Groupe, et sa capacité à réaliser des
performances financières et à consolider ses fonds propres.
Les perspectives stables reflètent l’optimisme de
Standard & Poor’s quant au maintien de la stabilité
financière du Groupe et de sa place de référence dans le
paysage bancaire marocain.
de 53,4% et un volume de dépôts de 67,8 MMMAD,
performance portée notamment par la diversification des
canaux de transferts et la politique de proximité engagée
dans les pays d’accueil.
CréDITsàL’éConoMIE:
+9,4%à143,9MILLIArDsDEMAD
L’encours global des crédits consentis à la clientèle
s’est apprécié de 9,4% ou +12,4 MMMAD, pour s’établir
à 143,9 MMMAD, portant ainsi la part de marché des
Banques Populaires de 22,98% à 23,23%, soit un gain
de 0,25 point.
CréDITsAUxEnTrEPrIsEs:
+9,7%à100,6MILLIArDsDEMAD
Le Groupe a poursuivi son engagement dans le
financement du tissu productif national, avec une
poussée significative des crédits aux entreprises de
9,7 % à 100,6 MMMAD.
CréDITsAUxPArTICULIErs:
+8,9%à43,3MILLIArDsDEMAD
S’agissant des crédits aux particuliers, l’encours a atteint
43,3 MMMAD en accroissement de 8,9%, soit des parts
EN MILLIARds dE MAdcRédITs AUx ENTREPRIsEs
éVOLUTION dE
9,7%2010
91,7 100,62009
EN MILLIARds dE MAdcRédITs AUx PARTIcULIERs
éVOLUTION dE
8,9%2010
39,7 43,32009
PrInCIPAUxInDICATEUrsDEsBAnqUEsPoPULAIrEsréGIonALEsEn2010
BPR Dépôt de la clientèle Emplois Fonds
Propres Capital Bénéfice net Effectif Nombre d’agences
Nombre de GAB
Centre Sud 14 200 15 617 1 702 201 158 601 74 94
El Jadida-Safi 6 911 7 263 479 196 73 420 58 72
Fès-Taza 11 958 13 013 1 306 245 133 547 81 93
Laâyoune 1 480 2 504 446 127 32 147 20 23
Marrakech-Béni Mellal 13 784 14 563 1 161 210 121 637 96 131
Meknès 9 145 9 962 1 024 202 90 423 62 66
Nador-Al Hoceima 20 410 22 750 2 608 237 161 505 72 71
Oujda 12 067 13 161 1 355 198 111 459 65 79
Tanger-Tétouan 13 755 14 705 1 341 222 164 617 85 88
Rabat-Kénitra 19 342 20 163 1 303 466 134 1 002 155 168
En Millions de MAD
EN MILLIARds dE MAd cRédITs à L’écONOMIE
éVOLUTION dE
9,4%2010
131,5 143,92009
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 18 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 19
102 000
107 000
112 000
117 000
122 000
97 000
janv - 10 mai - 10 janv - 11sept - 10
MAsI +10%
MAsI +8%
MAsI -6%
MAsI +12%
Plus haut annuel+23,83 %
Plus bas annuel-1,46 %
évolutionMAsI(base100)
UN CAPITAL HUMAIN AU CENTRE DE LA STRATéGIE DE DéVELOPPEMENT DU GROUPE
L’ACTION BCP : LA MEILLEURE PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE
et internationaux qui apportent leur expertise pour
l’élaboration de modules spécifiques destinés à répondre
aux besoins de l’Institution. D’autre part, de nouveaux
cycles dédiés au développement des compétences et
du leadership ont été mis en place afin de renforcer les
aptitudes managériales des cadres du Groupe.
Concernant la préparation de la relève et la formation des
hauts profils, l’Institution a mis en place son Académie: CPM
Academy qui a pour mission de promouvoir l’excellence
managériale, d’identifier et d’accompagner les cadres
à haut potentiel.
UnECoMMUnICATIonInTErnEMoBILIsATrICE
Basée de plus en plus sur un large usage des nouvelles
technologies de l’information (Intranet, « Tawassol », GBP
On Line, revue de presse BP), la Communication Interne
a fortement contribué à diffuser l’esprit d’appartenance
et à consolider les liens au sein du Groupe. Elle est
appelée à jouer un rôle de plus en plus important
pour une information plus fluide et plus opérationnelle
visant à conforter la cohésion du Groupe et accroitre
l’efficacité de tous.
UnEPoLITIqUEsoCIALErEsPonsABLE
Soucieuse du bien-être de son personnel, la Banque a
enregistré des avancées importantes en matière d’accès
au logement et d’amélioration des prestations relatives aux
œuvres sociales.
Par ailleurs, l’institution a continué à privilégier le dialogue
social à travers des réunions de travail régulières avec
les partenaires sociaux, accroissant ainsi l’esprit de
collaboration et d’ouverture qui a toujours prévalu au
sein du Groupe.
La stratégie de développement du Groupe Banque
Populaire s’appuie sur la qualité de son capital humain, son
engagement et sa forte implication dans les grands projets
de l’Institution.
Conjuguée à l’évolution du paysage bancaire, la croissance
du groupe a incité le Pôle Ressources Humaines à introduire
de nouvelles approches de gestion et de pilotage, en vue
de réaliser le meilleur alignement des compétences avec les
objectifs stratégiques du Groupe. Cette nouvelle approche a
été déclinée à travers plusieurs axes :
LAGEsTIonProsPECTIvEDEsrEssoUrCEshUMAInEs
Ce mode de gestion apporte des réponses adaptées et
rationnelles aux besoins en compétences de l’Institution,
en phase avec les choix stratégiques mais sans perdre de
vue les ratios cibles de rentabilité et de productivité.
L’amélioration de la qualité des recrutements constitue
le second volet concrétisé à travers la mise en place de
partenariats avec des écoles et universités de référence
ainsi que la participation régulière aux forums et salons
d’étudiants, afin de développer et accroître l’attractivité
de la Banque et y attirer ainsi les meilleurs profils.
Cette nécessité de redynamiser la politique de recrutement
résulte des besoins nés du développement du Groupe mais
aussi de ceux liés à la préparation de la relève managériale.
UnEPoLITIqUEDEForMATIonDynAMIqUEETInnovAnTE
L’investissement en formation se poursuit au sein du
Groupe. Il englobe la formation métier à grande échelle
dispensée par des formateurs internes motivés et une
forte régionalisation des actions.
Cet effort se voit consolidé par ailleurs, par des partenariats
conclus avec des opérateurs de formation nationaux
Lors de la deuxième phase, caractérisée par une
progression des cours, sous l’effet de l’annonce de l’OPR
sur les titres ONA et SNI, la place casablancaise s’inscrit
dans un canal haussier jusqu’au 10 juin 2010. A cette date
le MASI s’établit à 12 329,51 points, ramenant ainsi ses
gains year-to-date à + 18,06 %.
La troisième phase fait ressortir une correction de la Bourse,
avec une vague de mouvements de prises de bénéfices,
installée à partir de fin juin 2010. Ainsi, au 19 Août 2010, le MASI
ressort à 11 540,06 points établissant ses gains annuels à 10,11 %,
en baisse de près de 8 % par rapport au pic atteint en juin 2010.
Dans la quatrième phase de l’évolution, le marché
reprend son souffle pour confirmer sa trajectoire
Après deux années consécutives de baisse, la Bourse de
Casablanca se ressaisit et clôture l’année 2010 sur une
hausse significative. En effet, l’indice général termine
l’année en hausse de 21%, au moment où l’indice des valeurs
les plus actives situe son évolution au-delà de + 22%. Cette
hausse est due principalement au regain de confiance
des investisseurs et à la solidité des fondamentaux des
principales sociétés composant le MASI.
évoLUTIonDEsInDICEsBoUrsIErs
Au titre de l’année 2010, le MASI a affiché une progression
annuelle de 21,17 %. Toutefois, l’évolution de cet indice peut
être scindée en quatre phases distinctes représentées
sur le graphique ci-après.
ascendante depuis le début de l’année. Cette montée
en puissance s’est agrémentée par un plus haut annuel
de 12 932,38 points, soit un gain de 23,83 %. Cette
reprise témoigne d’une réorientation des intérêts des
investisseurs vers les grandes capitalisations du marché.
Cette phase a connu l’introduction en bourse de la
compagnie d’assurance CNIA SAADA la quatrième recrue
dans le secteur de l’assurance.
En analysant les quatre phases citées sur le graphe, il en
ressort lors de la première, une reprise momentanée en
début d’année, où la Bourse de Casablanca a évolué dans
un canal latéral défini par un support et une résistance
horizontaux respectivement de 5 % et 7 % dans lequel le
MASI a traité. C’était une phase d’attentisme à la veille de
la publication des résultats annuels des sociétés cotées.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 20 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 21
*RMA WATANIYA : dépassement du seuil de 5% le 31/08/2009*RCAR : dépassement du seuil de 5% le 28/12/2009
LES SySTèMES D’INFORMATION ET LA RéINGéNIERIE DES PROCESSUS MéTIERS AU SERVICE DU DéVELOPPEMENT DU GROUPE
« produits » et « offres » ont été conçus en profitant du
retour sur expérience d’experts reconnus en la matière. Ces
référentiels sont destinés à consolider l’information sur la
clientèle, afin de mieux les approcher commercialement
tout en répondant aux impératifs réglementaires et de
risque liés à leur gestion ;
• un nouveau progiciel bancaire de référence a été acquis,
en vue d’adresser les besoins de la tenue de comptes
multidevises et de la gestion avancée des positions clientèle ;
• une plateforme Workflow et de gestion électronique
des documents a été acquise en vue d’industrialiser
nos processus métiers. Un premier processus lié à
l’instruction des dossiers de crédits « entreprise » est en
cours de réalisation à travers cette plateforme. Celle-ci
servira, notamment, à l’industrialisation des traitements
consolidés au niveau des Back-Offices de la filiale BP-Shore
(cf.activité de la nouvelle filiale à la fin de ce chapitre) ;
• une plateforme d’échange performante a été acquise en
vue de centraliser tous les flux d’informations. Elle vise,
notamment, à mieux contrôler les flux d’informations et à
faciliter le développement du SI, soit par l’intégration de
nouvelles composantes, soit par la mise en œuvre rapide
d’échanges avec les partenaires (sur la place marocaine
ou à l’étranger). Les premiers flux en cours d’intégration
concernent les transferts/ rapatriements en devises et les
échanges avec le SIMT ;
• la mise en œuvre d’une nouvelle plateforme de gestion
des crédits. Acquise en 2009, elle a été déployée pour
gérer les crédits de la BCP, des BPR ainsi que la filiale
Vivalis et la Fondation pour le Micro-Crédit (FMC) dont
les projets ont été entièrement mis en œuvre en 2010. Un
premier lot, relatif aux crédits aux entreprises au niveau
de la BCP et des BPR, a été mis en production ; le reste
des lots sera entièrement implémenté mi-2011.
ACCoMPAGnEMEnTDUProGrAMMEréInGénIErIEDEsBACk-oFFICEs
Le Programme de réingénierie des Back-Offices est au
cœur de la stratégie du Groupe et vise à augmenter
sa productivité et, ainsi, à dégager de la valeur en
optimisant ses processus internes.
Le Pôle Organisation et Systèmes d’Information s’est
L’année 2010 a été marquée par l’amorce d’un virage
important dans le cadre de la transformation du Système
d’Information (SI) de la Banque Populaire.
Cette transformation vise notamment à accompagner
le plan de développement du Groupe en mettant à la
disposition de ses filières métiers et de ses entités, les outils
et l’infrastructure devant leur permettre d’atteindre, d’une
façon optimisée, les objectifs économiques escomptés.
Le Pôle Organisation et Systèmes d’Information a ainsi
focalisé ses efforts sur les axes suivants : la mise en œuvre
des chantiers définis dans le cadre du nouveau Schéma
Directeur SI, l’accompagnement du Programme de
Réingénierie des Back-Offices, l’accompagnement de la
mise en place de nouveaux produits et services bancaires,
la diversification et l’enrichissement des canaux de
distribution, la mise en conformité de l’Institution par rapport
aux nouvelles directives réglementaires, le renforcement
continu du dispositif réglementaire interne, le renforcement
et la consolidation de l’infrastructure SI et la mise en œuvre
d’un nouveau Schéma Directeur Télécom.
Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de développement
de ses filières métiers, le Groupe Banque Populaire
a procédé à la création d’une part, d’une nouvelle filiale
BP-Shore spécialisée dans les activités support et de back-
office ainsi que les activités d’ingénierie de services et de
maîtrise d’ouvrage et d’autre part, à l’extension de l’activité
d’archivage de sa filiale Chaabi Doc Net.
MIsEEnœUvrEDUnoUvEAUsChéMADIrECTEUrsI
La démarche adoptée pour la mise en œuvre du
nouveau Schéma Directeur, établi courant 2009 avec
l’accompagnement d’un cabinet d’expertise de renommée
internationale, s’appuie sur une trajectoire visant à assurer la
transformation du SI d’une façon progressive et structurée.
Cette transformation se réalise, tout d’abord, à travers
la refonte des composants structurants du SI, à savoir :
les référentiels, la tenue de comptes et la gestion des
positions, l’implémentation de la logique Workflow et
l’industrialisation des échanges. Ces chantiers ont connu
des avancées concrètes pendant l’année 2010 :
• de nouveaux modèles des référentiels « Tiers », « contrats »,
sTrUCTUrEDUCAPITALDELABAnqUECEnTrALEPoPULAIrEAU31/12/2010
ACTIONNAIRES NOMBRE D'ACTIONS POURCENTAGE
BANQUE POPULAIRE DU CENTRE SUD 1 263 785 1,9030%
BANQUE POPULAIRE D’EL JADIDA-SAFI 1 263 785 1,9030%
BANQUE POPULAIRE DE FES-TAZA 1 261 785 1,9000%
BANQUE POPULAIRE DE LAAYOUNE 1 140 530 1,7174%
BANQUE POPULAIRE DE MARRAKECH-BENI MELLAL 1 263 785 1,9030%
BANQUE POPULAIRE DE MEKNES 1 263 785 1,9030%
BANQUE POPULAIRE DE NADOR-AL HOCEIMA 1 279 665 1,9269%
BANQUE POPULAIRE D’OUJDA 1 282 593 1,9313%
BANQUE POPULAIRE DE TANGER-TETOUAN 1 263 785 1,9030%
BANQUE POPULAIRE DE RABAT-KENITRA 1 263 790 1,9030%
TRESORERIE GENERALE 26 716 830 40,2297%
TITRES APPARTENANT AU PERSONNEL DE LA BCP 1 995 242 3,0044%
DIVERS (FLOTTANT EN BOURSE) 11 886 968 17,8992%
RMA WATANIYA (*) 3 341 812 5,0320%
RCAR (*) 5 546 240 8,3514%
OCP 4 376 368 6,5898%
TOTAL 66 410 748 100%
évoLUTIonDUTITrEBCP
175 000
165 000
155 000
145 000
135 000
125 000
105 000
115 000
95 000
85 000
mars - 10 mai - 10 juil - 10 sept - 10 nov - 10janv - 10
BcP
MAsI
évolutionMAsI/BCP(base100)
Sur le plan boursier, le titre BCP réalise une performance
remarquable en 2010, la meilleure du secteur bancaire, soit
73 % au 31/12/2010 contre +21,17 % pour le MASI.
Le titre BCP occupe la cinquième position en termes
de volume de transactions sur le marché boursier avec
5,31 MMMAD soit 5,11 % du volume global. La BCP
représente 5 % de la capitalisation du marché, soit
28 MMMAD. Il est à noter que le titre BCP a atteint
durant l’année 2010 un cours de 429,70 MAD soit une
performance boursière de +77 %.
La banque poursuivra sa politique de distribution équilibrée
entre la rémunération de l’actionnariat et le renforcement de
ses fonds propres. Elle distribuera un dividende par action de
8 MAD contre 6 MAD en 2009, soit un accroissement de 33 %,
et sur la base d’un cours de 420 MAD constaté le 31/12/2010, le
rendement du dividende s’élève à 1,9 %.
L’amélioration du résultat net part du groupe de la BCP et par
conséquent le BPA (bénéfice par action) rend l’action de la
banque plus attractive comme en atteste son PER qui est de
l’ordre de 16.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 22 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 23
opéré en 2010 des changements stratégiques au niveau de
ses 2 filières BP-Shore et Chaabi Doc Net.
BP-shorE:UnEForTECroIssAnCE
BP-Shore est la nouvelle filiale du Groupe Banque Populaire
qui regroupe toutes les activités support et back-office
ainsi que les activités d’ingénierie de services et de
maîtrise d’ouvrage déléguée de l’ex-filiale Essoukna.
En effet, Essoukna a connu courant 2010, plusieurs
événements structurants liés à sa transformation en SA
à Conseil d’Administration sous l’appellation BP-Shore,
avec une augmentation de son capital à 150 MMAD, le
renforcement de son système de gouvernance et la mise
en place d’une nouvelle organisation.
Elle s’en trouve plus à même de prendre en charge les
actions qui lui sont déléguées par les entités du Groupe,
notamment la prise en charge des activités back-office de
la Banque Centrale Populaire et des Banques Populaires
Régionales au sein de cette filiale et la réalisation en cours
du siège de la Banque Populaire de Rabat-Kénitra.
Ainsi, BP-Shore a connu une rapide croissance de son
activité et de ses résultats en 2010 :
• la prestation « maîtrise d’ouvrage déléguée » enregistre
une hausse de 3% sur la période passée en revue ;
• l’activité « management & services » a progressé
de 38% comparativement à 2009 pour s’établir à
186 opérations ;
• le résultat net ressort à 34 MMAD contre une perte de
2 MMAD en 2009.
ChAABIDoCnET:ExTEnsIonConTInUEDEsonACTIvITé
Filiale spécialisée dans la gestion professionnelle de patrimoine
archivistique du Groupe, Chaabi Doc Net a poursuivi en 2010
son programme d’extension de son infrastructure d’accueil
en vue d’apporter une capacité additionnelle en termes de
conteneurs livrables et d’espace de stockage.
La situation d’activité et de résultats de Chaabi Doc Net a
progressé favorablement en 2010 :
• le taux d’occupation passe de 110% à fin 2009 à 67%
un an après et ce en raison de l’extension des aires de
conservation ayant porté la capacité de stockage de
120 000 à 198 000 unités et aux actions d’assainissement
réalisées régulièrement ;
• l’activité Recherches a enregistré une hausse de 40% sur
la période de 2009-2010, soit 11 609 opérations traitées ;
• le Résultat Net à 5,75 MMAD enregistre une légère hausse
(0,11%) par rapport à l’exercice passé et affiche un taux de
réalisation de 163% par rapport aux objectifs fixés.
ConsoLIDATIonETExTEnsIonDEsCAPACITésDEL’InFrAsTrUCTUrEsI
L’extension du réseau, avec l’augmentation des points
de ventes (agences, branches et GAB), l’effort soutenu
de recrutement de nouveaux clients (plus de 450 000 en
2010), l’industrialisation des processus et la dématérialisation
des supports utilisés dans le cadre de la centralisation des
traitements de Back-Offices (dossier client, dossier crédits,
garanties, demandes, …) et l’exigence des niveaux de
disponibilité et de performance envers les utilisateurs du
SI en interne et en externe, conduisent à une optimisation
permanente de notre infrastructure technique.
Ainsi, des investissements conséquents ont été réalisés en
vue d’augmenter les capacités de traitement et la disponibilité
des systèmes de production informatique.
Ces investissements ont permis aussi d’enclencher la
consolidation des SI de nos filiales en vue de réaliser des
économies d’échelle, au niveau du Centre Informatique de la
Banque comme site nominal de production, et au niveau
du site de back-up sécurisé de proximité. Dans ce sens,
il y a lieu de noter :
• la consolidation totale du Système d’Information
d’Upline Group ;
• la consolidation de la plateforme de production et de back-
up de la FMC et sa mutualisation en cours avec Vivalis ;
• le lancement de l’activité monétique des filiales bancaires
africaines Banque Populaire Maroco-Centrafricaine et
Banque Populaire Maroco-Guinéenne en mutualisant à
distance la plateforme monétique de la BCP ;
• l’hébergement de la solution métier de MAI.
MIsEEnœUvrED’UnnoUvEAUsChéMADIrECTEUrTéLéCoM
Pour accompagner l’extension de notre Système
d’Information et les impératifs liés à la consolidation des
Systèmes d’Information de nos filiales, le Pôle Organisation
et Systèmes d’Information a procédé à l’actualisation du
Schéma Directeur Télécom.
Les nouvelles orientations dans ce cadre visent à assurer
un degré de flexibilité important pour le réseau Télécom en
vue d’augmenter, efficacement et dans des délais optimisés,
les capacités de communication du Groupe d’une part, et
d’autre part à étendre le réseau aux filiales et à optimiser la
facture de communications.
CroIssAnCEETExTEnsIonDEsFILIèrEsMéTIErs
Dans le cadre de sa politique de développement et
d’externalisation de ses métiers spécifiques, la Banque a
adaptation aux différents segments de clients (particuliers
et entreprises), l’enrichissement des services et l’extension
du réseau de GAB, …
Ces réalisations permettent à la Banque Populaire
d’augmenter les points de contacts avec sa clientèle tout
en répondant à son besoin de proximité réelle, à travers le
réseau de distribution classique, et virtuel via les canaux de
distribution à distance.
MIsEEnConForMITéDEL’InsTITUTIonPArrAPPorTAUxnoUvELLEsDIrECTIvEsréGLEMEnTAIrEs
Différents chantiers ont été réalisés dans ce cadre :
• la mise en production d’un nouveau système de gestion
des risques de crédits et de marché pour répondre à la
réglementation bâloise, notamment pour le calcul des fonds
propres économiques et réglementaires, le suivi régulier
des expositions et la génération automatisée de différents
rapports réglementaires, …
• l’amélioration de nos systèmes d’appréciation des risques
notamment par l’amélioration de notre système de notation
des entreprises, la mise en place de nouvelles grilles de
scoring des demandes de crédits et le back testing et
l’amélioration des grilles existantes ;
• l’exploitation de l’ensemble des fonctionnalités de la
Centrale des Risques ;
• l’industrialisation du processus de déclaration en IFRS ;
• l’amélioration de la communication clientèle selon les
dernières directives de BAM.
rEnForCEMEnTConTInUDUDIsPosITIFréGLEMEnTAIrEInTErnE
Le CPM a poursuivi, durant l’année 2010, ses efforts
d’amélioration de la couverture de ses activités par les
éléments du Dispositif Réglementaire Interne. Ce dernier s’est
consolidé par la mise en place de 99 nouveaux documents
réglementaires touchant l’ensemble des métiers exercés au
sein du Groupe. La nouvelle production au titre de l’année
écoulée porte le nombre de circulaires en vigueur à 262 et
celui des procédures à 586.
Ce dispositif est entièrement géré dans une solution
appropriée qui permet de faciliter sa mise à jour, sa diffusion
et la réalisation de différentes études d’impacts, notamment
dans le cadre des travaux de réingénierie des processus.
Sur le plan organisationnel, l’année 2010 a été marquée par la
fusion de la Banque Populaire de Casablanca et de la Banque
Centrale Populaire. Cette opération s’est accompagnée
par la mise à niveau du corpus réglementaire régissant le
fonctionnement des structures du nouvel ensemble.
investi dans ce programme pendant la période écoulée
notamment par :
• la réalisation des solutions informatiques qui supportent
les processus consolidés entièrement en 2010 (filières : flux,
contrôle, épargne et compte) ou en cours de tests réels sur
des pilotes restreints (filières : crédits et Trade finance) ;
• l’amélioration de l’infrastructure Télécom en vue
d’accompagner l’augmentation des débits induits par la
dématérialisation des documents : mise en œuvre d’un
débit minimum de 128 ko au niveau du réseau ;
• le déploiement du matériel de numérisation nécessaire ;
• la dotation des Centres de Traitements Nationaux de BP-Shore
des moyens informatiques nécessaires à leurs activités ;
• la refonte des processus impactés et la mise en
œuvre de nouveaux modes opératoires et de nouvelles
organisations de travail.
ACCoMPAGnEMEnTàLAMIsEEnPLACEDEnoUvEAUxProDUITsETsErvICEsBAnCAIrEs
En parallèle à la construction du Système d’Information cible,
le Pôle Organisation et Systèmes d’Information continue
à répondre favorablement aux demandes d’évolution
nécessaires à la mise sur le marché de nouveaux produits
et services bancaires. à ce titre, la contribution du Pôle a
permis le lancement de :
• nouvelles cartes bancaires (Rahati, Titanium, La Populaire,
La Gold, carte virtuelle, cartes business, …) et de nouveaux
services monétiques (sur GAB en étoffant les possibilités de
paiement de factures et taxes, et sur carte par la mise en place
d’un service innovant de réception de virement de l’étranger) ;
• nouveaux produits de bancassurance et d’épargne ;
• nouveaux services à travers le site transactionnel ChaabiNet :
virements de compte à compte, mise à disposition, oppositions,
détail des consommations par cartes, demandes de chéquiers, …
• la plateforme de « Bourse en ligne » du GBP ;
• des offres packagées pour la clientèle locale et MDM…
DIvErsIFICATIonETEnrIChIssEMEnTDEsCAnAUxDEDIsTrIBUTIon
Dans ce cadre, différents projets ont vu le jour courant 2010 :
la généralisation d’un nouveau poste de travail dédié
aux réseaux de distribution propre et associé (filiales et
fondations), l’amélioration continue du système de gestion
de la clientèle MDM à travers les réseaux à l’étranger, la
mise en œuvre effective du Centre de Relation Clientèle,
la consolidation du site transactionnel internet et son
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 24 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 25
III.
gOuVeRnAnCe D’enTRePRISeDES RèGLES DE CONFORMITé ET DE GOUVERNANCE EN PHASE AVEC LES MEILLEURES PRATIQUES
Il s’agit essentiellement, de la réglementation suivante :
circulaire BAM n°40/G/2007 relative au contrôle interne
dans les établissements de crédit ;
directive BAM n°49/G/2007 relative à la fonction
Conformité ;
directive n°50/G/2007 du 31 août 2007 régissant
la gouvernance au sein des établissements de
crédit.
LECoMITéDIrECTEUrDUCPM
Le Comité Directeur est l’organe suprême du CPM. Il est
composé de cinq Présidents des Conseils de Surveillance
des BPR, élus par leurs pairs et cinq représentants du Conseil
d’Administration de la BCP, ayant pour mission de :
définir les orientations stratégiques du Groupe ;
exercer un contrôle administratif, technique et financier
sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM ;
définir et contrôler les règles de fonctionnement
communes au Groupe ;
prendre toutes les mesures nécessaires au bon
fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde
de leur équilibre financier.
Le système de gouvernance adopté au niveau du Crédit
Populaire du Maroc (CPM), qui tire ses principes de la
loi n°12-96 portant réforme du CPM, s’articule autour
de trois dimensions :
• un système fédéral exercé par le Comité Directeur du
CPM dont la structure est collégiale et paritaire ;
• un système capitalistique au niveau de la BCP (organe
central des BPR et interlocuteur unique vis-à-vis des
autorités et des banques étrangères), société anonyme à
conseil d’administration cotée en bourse ;
• un système coopératif appliqué au niveau des BPR, qui
sont des sociétés de forme coopérative à capital variable,
à conseil de surveillance et à Directoire.
L’avènement en 2007 de l’arsenal réglementaire cité
ci-après, a permis de :
mettre en conformité le système de gouvernance ;
corroborer et renforcer davantage son fonctionnement ;
mettre en place la fonction « Conformité du Groupe »
avec toutes ses composantes : déontologie, gouvernance,
contrôle de conformité, lutte anti-blanchiment ;
appuyer l’efficience de notre système de contrôle interne.
M.AbdelhadiBEnALLAL
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire
de Tanger-Tétouan
M.AhmedZErkDI
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire
du Centre-Sud
M.DrisshoUAT
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire
d’Oujda
M.LarbiLArAIChI
Président du Conseil de Surveillance de la Banque Populaire
de Meknès
CommissaireduGouvernementauprèsduCPM:
M.AbdelazizkhAoUA
Chef de la Division des Etablissements de Crédit au Ministère
de l’Economie et des Finances
CompositionduComitéDirecteur
M.MohamedBEnChAABoUn
Président
M.khalidsAFIr
Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des
Finances
M.AhmedredaChAMI
Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles
Technologies
Mme.FaouziaZAABoUL
Directeur du Trésor et des Finances Extérieures au Ministère
de l’Economie et des Finances
M.younessshAIMI
Chargé de mission au Ministère Délégué auprès du Premier
Ministre, chargé des Affaires Economiques et Générales
fOnDATIOnS
BAnque CenTRAle POPulAIRe
BAnqueS POPulAIReS RÉgIOnAleS PRInCIPAleS fIlIAleS
mAROC leASIngcrédit bail
VIVAlIScrédit à la consommation
mAROC ASSISTAnCe InTeRnATIOnAle Assistance
meDIAfInAnCeMarchés des capitaux
uPlIne gROuP Banque d’affaires
ChAABI BAnKBanque
BAnque POPulAIRe mAROCO-guIneenneBanque
CIB OffShOReBanque
BAnque POPulAIRe mAROCO-CenTRAfRICAIneBanque
BAnK Al ÂmAlBanque
BP-ShORe- Assistance projet immobilier du Groupe
- Back office du Groupe
Banque Populaire du Centre Sud
Banque Populaire de Rabat-Kénitra
Banque Populaire de Tanger-Tétouan
Banque Populaire d’el jadida-Safi
Banque Populaire de laâyoune
Banque Populaire de marrakech-Béni mellal
Banque Populaire de meknès
Banque Populaire de nador-Al hoceima
Banque Populaire d’Oujda
Banque Populaire de fès-Tazafondation Création d’entreprises
fondation education & Culture
fondation micro-Crédit
COmITÉ DIReCTeuRDu CRÉDIT POPulAIRe Du mAROC
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 26 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 27
M.younesshAIMI
Chargé de Mission - Ministère Délégué auprès du Premier
Ministre, Chargé des Affaires Economiques et Générales
M.AhmedAssALhI
Président du Directoire de la Banque Populaire de Rabat-
Kénitra
M.AbdelazizTrAChEn
Président du Directoire de la Banque Populaire de Meknès
M.MohamedBELqZIZ
Président du Directoire de la Banque Populaire de
Marrakech-Béni Mellal
2.L’organedeDirection
Exerce ses attributions dans le cadre légal et réglementaire
qui le régit. Il s’agit essentiellement de la gestion courante
des activités de la banque et du pilotage des processus
de réalisation des objectifs stratégiques fixés par l’organe
d’administration.
3.Lescomitésd’animation
Les comités d’animation du GBP encadrent la conduite et
le fonctionnement des activités du Groupe, en vertu des
principes de bonne gouvernance bancaire.
Certains Comités sont présidés par le Président du Comité
Directeur du CPM et d’autres sont animés par les fonctions
relevant de l’organe de direction.
L’année 2010 a vu la mise en place de nouveaux comités
à savoir :
• Comité Produits et Communication ;
• Comité Exécutif Engagements ;
• Comité Productivité ;
• Commission Contrôle Interne ;
• Comité Synergie Groupe ;
• Comité Recouvrement et Grands Risques.
LEsorGAnEsD’ADMInIsTrATIonETLEsorGAnEsDEDIrECTIon
I.systèmedegouvernanceauniveaudelaBCP
1.L’organed’administrationdelaBCP
L’organe d’administration de la BCP est une instance
composée essentiellement d’Administrateurs représentants
de l’état, du Président Directeur Général de l’OCP, et de trois
Présidents de Directoire de BPR.
L’organe d’administration est responsable en dernier ressort
de la solidité financière de la banque, assure l’orientation
stratégique et surveille la gestion des activités de la banque.
Le Conseil d’Administration de la BCP se réunit trois fois
par an (mars, septembre et décembre).
CompositionduConseild’AdministrationdelaBanque
CentralePopulaire
M.MohamedBEnChAABoUn
Président Directeur Général
M.MohamedBELGhAZI
Administrateur Directeur Général
M.AhmedredaChAMI
Ministre de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles
technologies
M.khalidsAFIr
Secrétaire Général au Ministère de l’Economie et des Finances
Mme.FaouziaZAABoUL
Directeur du Trésor & des Finances Extérieures - Ministère
de L’Economie et des Finances
M.MostaphaTErrAB
Président Directeur Général de l’OCP
M.MohammedrachidELFIhrI
Architecte chargé des relations avec le Groupe
AL OMRANE - Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et
de l’Aménagement de l’Espace
BANqUE POPULAIRE RÉGIONALE PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE
Centre Sud Ahmed ZERKDI Lbachir BENHMADE
El Jadida-Safi Jamal BEN RABIA Mohamed ADIB
Fès-Taza Abdellah EL BOURKADI Ahmed Reda TADILI
Laâyoune Hassan DERHEM Ahmed EL JAMRI
Marrakech-Béni Mellal Abdelhadi BERRADA AZIZI Mohamed BELQZIZ
Meknès Larbi LARAICHI Abdelaziz TRACHEN
Nador-Al Hoceima Mohamed BOUAMARA Mohamed ALLOUCH
Oujda Driss HOUAT Abdelkhalek BENDRISS
Rabat-Kénitra Abdelkader SOLO Ahmed ASSALHI
Tanger-Tétouan Abdelhadi BENALLAL Mohamed BOULGHMAIR
ConsEILsDEsUrvEILLAnCEETDIrECToIrEsDEsBAnqUEsPoPULAIrEsréGIonALEs
orGAnIGrAMMEBCP
PRÉSIDenT DIReCTeuR gÉnÉRAlMOHAMEd BEnChAABoUn
COmITÉ eXÉCuTIf
CABIneT De lA PRÉSIDenCeAsMA LEBBAr
InSPeCTIOn gÉnÉRAleMOHAMEd srIBI
BAnqueS POPulAIReS RÉgIOnAleS
fOnDATIOnS BAnque POPulAIRe
BAnque De CASABlAnCAHAssAN AMAhZoUnE
BAnque De DÉTAIl& DeS mAROCAInS Du mOnDe
LAIdI ELWArDI
geSTIOn glOBAle DeS RISqueSHAssAN ELBAsrI
BAnque De l’enTRePRISe& De l’InTeRnATIOnAl
RAcHId AGoUMI
SeRVICeS gROuPeMOHAMEd KARIM MoUnIr
SeCRÉTARIAT gÉnÉRAl CPmMOHAMEd BELGhAZI
PÔle AffAIReS juRIDIqueS & COnfORmITÉsAId BErBALE
PÔle PIlOTAgeDe lA PeRfORmAnCe
COmPTABIlITÉ & fInAnCeSMOHAMEd BELGhAZI(P.I)
DIVISIOnCOmmunICATIOn gROuPe
HOUdA LAArAJ
PÔle VIeInSTITuTIOnnelle
AOMAR yIDAr
PÔle DÉVelOPPemenT Du CAPITAl humAIn
MOHAMEd sAFy
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 28 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 29
La fonction chargée de la conformité groupe est une fonction
de contrôle permanent dont le rôle est explicité comme suit :
• identifier, évaluer et suivre le risque de non-
conformité (RNC) et procéder, le cas échéant, aux
investigations nécessaires ;
• soumettre toutes propositions visant la mise en
conformité de l’Institution par rapport aux normes
en vigueur et à l’évolution de l’environnement
réglementaire ;
• émettre un avis de conformité sur tout nouveau
produit, service, activité, projet d’implantation à l’étranger
et règlement interne ;
• veiller à l’intégration des normes et règles de conformité
dans le système de contrôle interne du Groupe ;
• assurer la veille réglementaire par la centralisation des
textes régissant les activités du Groupe, et par l’analyse
puis la diffusion de toute nouvelle réglementation… ;
• assurer la coopération avec les autorités de contrôle et
de réglementation concernées ;
• produire les rapports réglementaires de la Conformité
et les rapports requis par les organes de gouvernance
du Groupe ;
• veiller à la formation et la sensibilisation en matière de
conformité dans le cadre de ses domaines d’attribution.
Lagestiondesconflitsd’intérêts
Le système de gouvernance du CPM a intégré dans
ses principes fondamentaux les dispositions de
gestion de conflits d’intérêts à travers la mise en
place de dispositifs de détection, de prévention et de
surveillance desdits conflits.
On cite à titre d’exemple la mise en place des codes de
déontologie suivants :
• le code de déontologie et d’éthique Groupe Banque
Populaire ;
• le code de déontologie de la BCP-SA ;
• le code de déontologie de la salle des marchés BCP.
Les personnes initiées se sont engagées au respect
des prescriptions du code par la signature des actes
d’engagements.
Des procédures applicatives viennent accompagner
la mise en place de ces codes. Le but étant d’éviter les
conflits d’intérêt et d’assurer le principe d’équité, de
transparence, d’intégrité du marché et de primauté de
l’intérêt du client.
Latransparenceetladiffusiondel’information
Avec la publication du Code marocain de bonnes pratiques
de gouvernement d’entreprise en mars 2008, et aujourd’hui
le Code de bonne gouvernance des Etablissements de
Crédit, le Maroc dispose d’un cadre juridique et institutionnel
conforme aux bonnes pratiques en matière de gouvernance
d’entreprise.
Le CPM veille à la diffusion en temps opportun
d’informations exactes sur tous les sujets significatifs
concernant l’entreprise, notamment la situation financière,
les résultats (aux normes IFRS), l’actionnariat et la
gouvernance de l’entreprise.
ExercicedelaconformitéauGBP
L’exercice de la conformité au titre de l’exercice 2010 s’est
inscrit dans un processus de développement, en phase avec
les orientations stratégiques du Groupe et les dispositions
légales et réglementaires qui encadrent cette activité et
ce, en couvrant les domaines de contrôle de conformité, la
déontologie, la gouvernance et la lutte contre le blanchiment
des capitaux.
II.systèmedegouvernanceauniveaudesBPr
Aujourd’hui, le CPM compte 10 banques régionales dont le
Capital est détenu par 419 000 sociétaires.
Qu’ils soient clients entreprises, particuliers locaux ou
Marocains du Monde, artisans, jeunes entrepreneurs ou
encore investisseurs, cette collectivité fédère toutes les
forces vives de l’économie régionale. Dans toutes les régions,
ces sociétaires participent à la vie de leur BPR et font vivre
au quotidien les liens de proximité et d’ancrage local.
Les BPR sont dotées d’un mode de Gouvernance
dualiste emprunté à la société anonyme à Conseil de
Surveillance et à Directoire :
Le Conseil de Surveillance est chargé de contrôler la gestion,
de participer à la définition des orientations stratégiques
de la banque en cohérence avec la stratégie du Groupe et
d’exercer certaines attributions spéciales arrêtées par les
statuts concernant notamment les autorisations.
Il vérifie et présente à l’Assemblée Générale Ordinaire
annuelle ses observations sur le rapport du Directoire, ainsi
que sur les comptes de l’exercice.
La gestion de la BPR est assurée par un Directoire
responsable collégialement des réalisations et des
performances de la Banque.
Lesystèmedecontrôleinterne
Le système de contrôle interne du CPM tire ses fondements
de la circulaire de BAM n°40/g/2007 relative au contrôle
interne des établissements de crédit.
Les contrôles périodiques sont réalisés par l’inspection
générale du CPM et les commissaires aux comptes, qui
rendent compte aux comités d’audit. Ces derniers sont tenus
deux fois par an tel que stipulé par la réglementation régissant
les sociétés anonymes.
EthiqueetDéontologieprofessionnelles
La promotion de l’éthique professionnelle s’est renforcée
en 2010, via la diffusion des normes de déontologie
financière du CDVM, et le développement de la culture du
respect des règles de bonne conduite et d’éthique GBP,
à travers :
• l’administration du code de Déontologie BCP auprès des
personnes dites « initiés permanents » et les personnes
dites « initiés occasionnels » ;
• la surveillance permanente des opérations des personnes
initiées sur le titre de la BCP.
sécuritéfinancièreetdéveloppementdurable
L’action du GBP sur le plan de la sécurité financière et
la lutte contre le blanchiment des capitaux s’est inscrite
en 2010, en continuité des actions initiées les années
précédentes :
• l’amélioration du Système d’Information de la LAB ;
• le renforcement du référentiel interne (circulaires,
procédures, manuel utilisateur) ;
• la surveillance des opérations (traitement des
opérations, analyse des alertes, constitution de dossiers
et traitement des réquisitions) ;
• l’évaluation de conformité des dossiers des
correspondants étrangers de la BCP et les ouvertures de
comptes aux intermédiaires en matière de transfert de
fonds et leurs mandataires ;
• la coopération avec les autorités de tutelle (BAM,
UTRF).
La politique de sécurité financière du Groupe répond au
double objectif de mieux asseoir la relation-client et d’assurer
un développement durable aux activités du Groupe.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 30 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 31
• à la gestion des groupes ;
• au suivi des expositions sur la promotion immobilière ;
• à la notation des projets immobiliers ;
• à l’automatisation de la déclaration du ratio de solvabilité.
A souligner que le premier outil permettra à la Banque
de cerner au quotidien l’ensemble des engagements
portés sur un groupe de contreparties et de déterminer
également les encours pondérés notamment pour les
besoins du respect du coefficient maximum de division
de risques.
Le second projet, justifié par l’importance des
expositions sur le secteur de la promotion immobilière,
permettra à la banque d’avoir une vision plus claire sur
ses financements grâce aux possibilités offertes par
cet outil notamment les statistiques et l’historisation
de l’ensemble des informations sur le promoteur, ses
dossiers et ses projets.
Par ailleurs et pour répondre à la préoccupation de nous
conformer aux nouvelles exigences réglementaires de
Bâle II et aux différentes Directives BAM (élargissement
de la notion du défaut aux dossiers enregistrant des
dépassements non résorbés au-delà de 90 jours….),
le Pôle Gestion Globale des Risques a mis en place un
dispositif de suivi et de gestion des créances sensibles
« Watch List » ; l’objectif étant de préserver dans le temps
le potentiel du recouvrement éventuel.
Parallèlement à ces réalisations, l’année 2010 a
enregistré la concrétisation de nouvelles actions portant
essentiellement sur les aspects suivants :
• la mise en production de la version 2 de la notation permettant
à la banque de disposer d’une centrale des bilans ;
De part la nature de ses activités, le Crédit Populaire
du Maroc (CPM) doit faire face, à l’instar de toutes les
institutions financières, à différents types de risques : les
risques de crédit, les risques financiers et de marchés et
les risques opérationnels.
Le CPM s’est doté à cet égard, d’un cadre de gestion des
risques adapté à son organisation et à son profil de risque.
Ainsi, la responsabilité du contrôle, de la mesure et de la
supervision des risques est partagée entre :
• les instances relevant du dispositif de contrôle interne
(Inspection, Audit, Conformité,…) ;
• le Pôle Gestion Globale des Risques (PGGR) et les
autres fonctions dédiées et/ou impliquées dans le suivi
des risques (crédit, marché, liquidité et opérationnel) ;
• les instances de gouvernance et de pilotage (Comité
Directeur, Comité Gestion des Risques, Comité de
Placement,...).
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre des
dispositions réglementaires résultant des normes Bâle II,
le Groupe continue de renforcer la structuration de son
dispositif d’identification, de mesure et de suivi des
risques par grands domaines.
1-GEsTIonDUrIsqUEDECréDIT
En matière de gestion des risques de crédit, l’année
2010 a enregistré la poursuite de la construction des
dispositifs de gestion des risques et l’amélioration des
outils de leur mesure.
Elle a été essentiellement marquée par la focalisation
des efforts pour l’achèvement d’importants projets dont
la mise en production est prévue courant le 1er semestre
2011, en particulier les outils relatifs:
• la poursuite et le suivi des actions de fiabilisation des
données ;
• l’amélioration du système de reporting par la
production des tableaux de bords mensuels ;
• l’organisation des « Journées Risques » au sein de la
BCP et des Banques Régionales ;
• la généralisation des Comités Risques au niveau des
Banques Populaires Régionales (BPR).
Sur le plan réglementaire, l’année 2010 a été marquée
par l’achèvement des travaux de réunions mixtes
GPBM-BAM visant la transposition au niveau national
des textes Bâle II relatifs aux méthodes avancées. A ce
titre, la notion de « Défaut » a fait l’objet d’une nouvelle
directive, fixant des conditions plus restrictives que la
circulaire 19 G conduisant au classement des risques
dans cette catégorie.
1.1Politiquegénéraledecrédit
L’activité de crédit de la banque s’inscrit dans le cadre de
la politique générale du crédit approuvée par le Comité
Directeur du CPM. Cette politique s’articule autour des
éléments suivants:
• sécurité et rentabilité des opérations ;
• diversification des risques ;
• normalisation de la gestion des risques crédit au
niveau de l’ensemble des organismes du CPM ;
• sélection argumentée des dossiers lors de l’octroi ;
• établissement d’un dossier pour toute opération de
crédit et sa revue au moins une fois par an ;
• réactivité dans le recouvrement ;
• séparation entre les fonctions d’octroi de crédit et
celles de l’appréciation et du contrôle des risques.
Le fondement de cette politique est traduit par des textes
de réglementation interne à travers des circulaires, des
lettres circulaires et des normes cadrant l’étendue et les
conditions d’exercice des activités, de maîtrise et de suivi
des risques.
1.1.1Dispositifdedécision
Le dispositif décisionnel du Groupe est basé sur les
principes suivants :
• la collégialité de la décision qui se traduit par
l’instauration des Comités de Crédit à tous les niveaux
de la filière (agence, succursale, centre d’affaires,
siège BPR, BCP). Les attributions et modalités de
fonctionnement de l’ensemble des comités sont définies
par des circulaires ;
• l’établissement de limites de compétences pour
chaque organisme du CPM en tenant compte
notamment du niveau de ses fonds propres, de son
potentiel de développement, du volume et de la
qualité de ses engagements… Les risques dépassant
les pouvoirs des Comités Régionaux BPR, ainsi que
les crédits au profit des membres des Conseils de
Surveillance et des Directoires, quels que soient leurs
montants, sont soumis aux comités internes de Crédit
tenus au niveau de la BCP ;
• l’application de plafonds par bénéficiaire de crédit au
sens de Bank Al Maghrib (un emprunteur ou un groupe
d’emprunteurs ayant des liens entre eux tels que définis
par l’Institut d’émission) ;
• la séparation des tâches entre les entités commerciales
et celles chargées de l’évaluation, du suivi et de la
gestion des risques liés au crédit, tant au niveau de la
BCP qu’au niveau des Banques Régionales.
1.1.2Dispositifdesurveillancedurisquecrédit
Un même dispositif de suivi et de contrôle des expositions
pour l’ensemble des segments de la clientèle est mis en
place au sein du CPM. A cet effet, le pôle Gestion Globale
UN DISPOSITIF DE GESTION DyNAMIQUE DES RISQUES
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 32 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 33
apportée à la cohérence entre les décisions prises et le
profil du risque dégagé par chaque note, ainsi que ses
composantes, en l’occurrence les différentes informations
qualitatives et quantitatives que la grille comprend.
Par ailleurs, les objectifs en termes d’emplois sont
désormais définis par profil de risque.
De même, le suivi des expositions est assuré à travers
l’analyse du portefeuille noté. A cet effet, des rapports
périodiques sont établis par la fonction Risk Management
au niveau de la BCP et des BPR, et sont destinés aux
différents Comités dédiés au suivi des risques.
Il est à préciser qu’une attention particulière
est réservée aux contreparties présentant une
détérioration de la qualité du risque (notes G et H).
Les cas soulevés font l’objet d’examen au niveau de
chaque Comité Risques ou Engagements.
De part ce rôle stratégique que présente l’outil de
notation pour l’Institution, un effort particulier est
consacré au suivi de l’usage de cet outil. A ce titre, un
système de contrôle permanent a été mis en place pour
s’assurer en permanence du bon fonctionnement du
système de notation, notamment de l’authenticité des
informations et des notes attribuées.
En ce qui concerne la clientèle des particuliers, le
scoring couvre actuellement les crédits immobiliers et
les crédits à la consommation. Par ailleurs, la banque
vient de lancer un projet couvrant les besoins de son
système de notation Retail qui servira à fonder la
deuxième tranche encore nécessaire au passage au
modèle de notation interne.
des Risques est relayé par d’autres fonctions en charge
de la Gestion opérationnelle et du contrôle permanant
des Risques, notamment les lignes métiers au sein
de la BCP qui assurent la sélection et le cadrage des
autorisations, et les entités en charge des risques au
niveau des BPR qui jouent un rôle essentiel dans le suivi
et la surveillance du risque de crédit à travers :
• la surveillance globale des engagements ;
• le contrôle des délégations (délégations de pouvoirs,
habilitations informatiques) ;
• le processus de contrôle de la qualité des risques
encourus ;
• le suivi permanent et rapproché des créances
sensibles (dépassements sur les lignes de crédit,
autorisations échues et non renouvelées, impayés…).
A cet effet, la Watch List, qui constitue l’aboutissement
de ces actions de surveillance, fait elle-même, l’objet
d’un dispositif de suivi, permettant à la banque
de préserver dans, le temps, son potentiel du
recouvrement.
1.1.3Dispositifdenotationdescontreparties
Pour les entreprises et professionnels, le CPM
dispose d’un système de notation conforme
aux exigences Bâle II en termes de conditions
d’utilisation et d’usage.
Ce système de notation constitue le cœur du dispositif
de gestion des risques de crédit. En effet, la notation
est un élément essentiel dans l’appréciation du risque
et l’approbation du crédit. Aussi, une attention est
Distributiondescontrepartiesnotéesparclassederisquesau31/12/2010
Pour les GE, les quatre premières classes de risques concentrent environ 88% des expositions en nombre et 84% en encours.
dIsTRIBUTION dEs GE PAR cLAssE dE RIsQUE (EN %)
12,7% 34,7% 18,4% 17,9% 13,8% 2,1% 0,6% 0,0%2,3% 35,9% 30,2% 20,2% 8,8% 1,2% 1,4% 0,2%
45%
40%
nombreGEen%
EncoursGEen%
35%
30%
25%
20%
10%
15%
5%
0%A B C D E F G h
En ce qui concerne les PME, les notes C, D et E concentrent près de 84% des expositions en nombre et 87% en encours.
dIsTRIBUTION dEs PME PAR cLAssE dE RIsQUE (EN %)
0,0% 4,4% 13,0% 27,5% 46,5% 6,0%2,3%
0,4%0,0% 4,1% 14,8% 33,7% 35,5% 9,3%1,8%
1,3%
45%
40%
nombrePMEen%
EncoursPMEen%
35%
30%
25%
20%
10%
15%
5%
0%A B C D E F G h
dIsTRIBUTION dEs TPE PAR cLAssE dE RIsQUE (EN %)
0,3% 13,6% 8,3% 0,4%0,5% 10,0% 16,7% 1,4%
45%
40%
nombreTPEen%
EncoursTPEen%
35%
30%
25%
20%
10%
15%
5%
0%A B C D E F G h
39,7% 18,9% 12,1% 6,7%40,1% 15,4% 9,9% 6,1%
Pour les TPE, il ressort que plus des 2/3 des expositions sont concentrés dans les classes de risque (C, D et E).
Les expositions sur les PRO sont concentrées pour plus des 3/4 au niveau des classes de risque (C, D, et E) aussi bien en nombre qu’en encours.
dIsTRIBUTION dEs PRO PAR cLAssE dE RIsQUE (EN %)
1,2% 5,9% 28,8% 36,4% 14,9% 8,0% 4,2% 0,8%0,5% 8,5% 18,7% 42,5% 14,6% 9,4% 5,1% 0,8%
45%
40%
nombreProen%
EncoursProen%
35%
30%
25%
20%
10%
15%
5%
0%A B C D E F G h
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 34 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 35
1.2.1Diversificationparcontrepartie
La concentration individuelle des risques fait l’objet d’un
suivi minutieux par la banque, d’une part, pour obéir aux
règles prudentielles imposées par l’exigence de la Division
des Risques et, d’autre part, pour assurer la diversification
des contreparties nécessaires à la dilution des risques. A ce
titre, le Groupe a mis en place un processus d’examen des
100 premiers risques composés des grands groupes
(environ 458 contreparties). Ledit processus est dupliqué
au niveau des BPR, chacune dans son périmètre.
En parallèle à ce suivi, une attention particulière est
accordée aux engagements dès que leur niveau dépasse
5% des fonds propres.
1.2.2répartitionsectorielledesemploisauxentreprises
etprofessionnels
Le CPM dispose d’un dispositif de gestion et de suivi du
risque de concentration sectorielle s’articulant autour de
règles et normes quantitatives et qualitatives.
Le suivi des expositions sectorielles s’appuie sur des reportings
périodiques, des études sectorielles et des fiches de suivi. Quant
au processus de suivi opérationnel de ces expositions par
secteur, il repose sur des indicateurs et limites dont le non respect
entraine l’application de mesures et exigences prédéfinies.
• un modèle opérationnel entre les entités chargées du
contrôle et du suivi des risques et les lignes métiers
favorisant la communication et le partage d’informations
sur les risques ;
• une remise en question constructive des décisions et des
indicateurs de mesure par rapport à l’évolution du profil de risque.
objectifsetréalisationsen2010
Le CPM a continué à élargir son infrastructure de gestion
des risques et à rehausser ses compétences tout en veillant
à l’amélioration constante des activités de surveillance
conformément aux meilleures pratiques dans le domaine.
Les mesures prises et les projets menés lui permettront
de poursuivre sereinement sa stratégie.
Courant 2010, plusieurs projets de concertation avec
la profession et BAM ont été menés dans le cadre du
renforcement du dispositif réglementaire actuel. Ces
exigences, devenues applicables, mettent l’accent sur
la nécessité d’appliquer des normes spécifiques aux
Stress Test et aux modèles internes au titre des risques
de marché, en vue de mieux gérer les risques dans un
environnement en évolution.
Les principaux projets réalisés et déployés sont les suivants :
• revue des modèles internes : il a été procédé à l’analyse
des modèles existants et à la décision en interne de
produire quotidiennement deux modèles de VaR
(historiques et paramétriques) afin de déterminer le
meilleur modèle permettant de capter correctement les
risques et d’optimiser le capital ;
• amélioration du dispositif de limites pour les produits
dérivés en adoptant des limites ajustées par rapport au
style de gestion et à la volatilité de ces produits. Ce nouveau
dispositif permet de définir un niveau de tolérance globale
décliné sous forme d’indicateurs de sensibilité et «Greeks» ;
• implémentation d’une nouvelle plateforme de gestion
globale des risques permettant un suivi quotidien des
risques en toute indépendance des unités opérationnelles
et de support. Cet outil permet, au-delà de la production
quotidienne des indicateurs de risques (VaR, sensibilité,
valeur marchande,…), d’explorer via un moteur de génération
de scénarios, les différents impacts hypothétiques ou
historiques sur le profil de risque ;
• réorganisation des responsabilités et des contrôles autour
des processus générant des risques de marché. Nous
avons œuvré, dans le cadre d’un projet d’optimisation et de
diagnostic des activités de marché, à harmoniser les rôles et
à optimiser les contrôles exercés par les différentes fonctions
impliquées dans le processus de contrôle des risques ;
• préparation en vue de l’adoption des approches internes
pour l’allocation du capital. Au-delà du back testing du
modèle interne dont le processus est déjà engagé, la
définition des sources officielles de prix pour l’évaluation
des portefeuilles en effectuant un examen indépendant
des prix et en appliquant des modèles d’estimation de la
valeur marchande pour certains instruments hors cote.
Prioritéspourl’année2011
• Gérer efficacement les risques tout au long des processus
de création de valeur en axant les interventions autour
des contrôles et de déploiement des modèles internes ;
• Veiller à l’amélioration constante des capacités en gestion
des risques en enracinant la culture de sensibilisation aux
risques à l’échelle des entités opérationnelles ;
• Affiner la définition de la tolérance au risque, et ce, pour
tous les compartiments d’activité ;
2.1Principesdirecteurs
Dans un objectif d’encadrer et de maîtriser les risques de
marché, le Groupe Banque Populaire a mis en place un
dispositif de gestion des risques conforme aux normes
Bâle II et aux meilleures pratiques en la matière. Ce
dispositif est fondé sur des principes directeurs clairs,
des politiques et des procédures internes en ligne avec
les objectifs de rendement, les niveaux de tolérance
aux risques et en adéquation avec les fonds propres.
CRÉDITS PAR DÉCAISSEMENT EN % DES EMPLOIS PRODUCTIFS CPM
100 premiers risques CPM 48%
Contreparties éligibles à la déclaration BAM 30%
1.2.3répartitiongéographiquedesemploisau
31décembre2010
Reflétant la concentration du tissu économique du Royaume,
la répartition géographique du portefeuille demeure
dominée par une forte représentativité de la Banque
Centrale Populaire et la Banque Populaire de Rabat-Kénitra,
qui continuent de concentrer 60 % des emplois globaux.
1.2.4Créancesensouffrance
Le déclassement et le provisionnement des créances en
souffrance s’effectuent conformément aux dispositions
de la circulaire de BAM n° 19/G/2002 et aux instructions
de Bank Al Maghrib en la matière. Un suivi périodique de
ces créances est assuré et un reporting élaboré pour les
instances de décision de la Banque, notamment le Comité
Directeur.
Au 31 décembre 2010, le taux des CES est en
stagnation par rapport au 31/12/2009 soit 3,3%
des emplois. En effet, la légère augmentation
enregistrée sur le marché de l’Entreprise (+0,2 point)
a été compensée par la baisse réalisée au niveau du marché
des particuliers locaux.
2-GEsTIonDUrIsqUEDEMArChé
La gestion des risques de marché en 2010 s’est vue
renforcée par le développement d’une bonne culture
autour des axes suivants :
• une structure de gouvernance comportant de solides
assises, en termes de comités et de politiques générales
approuvées par les organes d’administration ou de gestion ;
Laâyoune2%
BCP51%
Centresud6%
Tanger-Tétouan
5%
Fès-Taza5%
Meknès4%
ElJadida-safi4%
nador3%
oujda4%
rabat-kénitra9%
Marrakech-BéniMellal
7%
PromotionImmobilière
25%
Pêche0%
Industrietextile1%
Industriemétallurgique
2%
Industriechimique
2%
Activitésfinancières
16%
Transport&communication
6%
Industriesdiverses
6%
hôtelsetrestaurants
6%
Industriesalimentaires
3%
Bâtimentettravauxpublics5%
Agriculture2%
Industriesextractives
2%
Commerce12%Electricité,gazeteau
12%
RéPARTITION sEcTORIELLE AU 31/12/2010
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 36 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 37
• un système de délégation des pouvoirs définissant
le processus de demande, de validation des limites et
d’autorisation des dépassements ;
• une activité de pilotage et d’arbitrage entre les différentes
activités de marché ;
• une activité de suivi et de surveillance des indicateurs
de risque par les entités et les organes de contrôle des
risques de marché ;
• un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des
risques de marché.
Les risques de marché issus du portefeuille bancaire sont
suivis, gérés et intégrés dans le cadre de la gestion du risque
structurel de taux et de liquidité.
2.2.1Principaleslimites
Au-delà des limites applicables à toutes les activités de
marché, à savoir les limites de positions par instrument,
les limites de contrepartie et les limites de transactions,
certaines limites ont été instaurées pour les activités
obligataires et pour les activités de change. Ces limites
sont identifiées comme suit :
• taille maximale du portefeuille de négociation obligataire
par rapport au portefeuille total de la BCP ;
• limites de Duration pour le portefeuille de négociation ;
• limites de Stop Loss par tranche de position relativement
aux positions de change ouvertes et aux transactions
intraday pour compte propre ;
• limite de position courte en devise.
Ce dispositif s’est vu renforcé par la mise en place de limites
spécifiques aux produits dérivés comprenant des :
• limites de positions maximales pour les opérations de
change à terme et d’options ;
• limites de sensibilité exprimées en termes de Greeks pour
les options ;
• limites de gaps de taux pour la couverture des opérations
de change à terme et de swaps ;
Les principes directeurs sont les suivants :
• maîtriser les risques sur les expositions ;
• sécuriser le développement des activités de marché
du Groupe dans le cadre des orientations stratégiques
du plan à moyen terme ;
• se conformer à la réglementation bancaire en matière de
gestion prudentielle des risques ;
• adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion
des risques pour l’ensemble des activités.
La gestion des risques de marché a pour objectif de gérer
et de contrôler les expositions aux risques de marché, afin
d’optimiser le couple risque/rendement, tout en conservant
un profil de marché cohérent avec le statut du Groupe en tant
qu’établissement financier de premier plan et intervenant
important en matière de produits financiers.
Le niveau de tolérance de la Banque face aux risques de
marché est décliné à travers les dispositifs de limite et de
délégation de pouvoirs. Ces niveaux de tolérance sont fixés
de sorte que les expositions face aux risques de marché ne
puissent générer des pertes qui pourraient compromettre
la solidité financière du Groupe et l’exposer à des risques
inconsidérés ou importants.
Les instruments et les positions gérés font l’objet de descriptifs
de produits et d’une stratégie de négociation définie en fonction :
• des objectifs de rendement et de performance alloués au
titre de l’exercice en cours ;
• de la structure de portefeuille en termes de concentration
par facteur de risque ;
• de l’univers de placement et des produits autorisés ;
• du style de gestion et du re-balancement des portefeuilles.
Cette stratégie de négociation est formalisée dans le cadre
d’une circulaire interne validée par le Comité de Placement.
2.2Dispositifdegestionetdesuividurisque
demarché
En vue d’encadrer les risques sur les différentes activités de
marché et d’en assurer la surveillance, le Groupe s’est doté
d’un dispositif organisé autour de quatre axes:
Les principaux indicateurs utilisés sont :
• une sensibilité à la variation de taux de +/- 25 bps et 15 bps
(indicateur global et par tranche de maturité);
• un indicateur de risque de courbe de taux exprimé en
perte potentielle ;
• un indicateur du seuil de rentabilité du portefeuille (Break
even Point) ;
• une sensibilité à la variation extrême de taux de 200 bps ;
• un indicateur du risque de change ;
• une sensibilité à la variation des cours de +/- 1%, 5% et 10%
tenant compte de la corrélation entre l’EUR et le USD dans la
composition du panier MAD.
reporting
Le suivi des risques de marché est effectué
quotidiennement par le Middle-office et par la fonction
chargée des risques de marché. Les Comités de gestion
(Comité de Placement et Comité de Gestion des Risques)
surveillent sur une fréquence régulière les niveaux
d’exposition, les rendements générés par les activités de
marchés, les risques adossés aux activités de trading, le
respect des exigences réglementaires et la conformité
aux dispositifs de limite.
Le Reporting présenté aux différents Comités comprend
en plus de l’analyse de la sensibilité des portefeuilles, des
simulations dans le cas de scenarios extrêmes tenant compte
à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations
entre les différents facteurs de risque.
2.3Evolutiondesindicateursderisque
Le tableau ci-dessous présente la VaR globale des
activités de négociation du CPM par catégorie de risque
ainsi que l’effet de diversification qui représente la
différence entre la VaR globale et la somme des VaR des
différentes catégories de risque. Le risque de prix des
actions, le risque de taux d’intérêt et le risque de change
représentent les trois catégories de risque auxquelles est
exposé le CPM.
• limites en termes de maturités maximales pour certaines
opérations sauf autorisation spécifique.
L’ensemble du dispositif des limites est organisé sous
forme de grille de délégation de pouvoirs fixant les
limites par instrument, par marché, et par intervenant.
Le processus de proposition et de validation des limites
est encadré par une circulaire interne. Le contrôle des
limites est effectué quotidiennement par le Middle-
Office et sur une fréquence mensuelle par le Pôle
Gestion Globale des Risques.
2.2.2outilsdegestiondurisquedeMarché
Le Groupe a adopté une structure de gestion et de suivi des
risques de marché qui inclut le recours à la méthodologie
VaR et à des analyses de sensibilité pour l’ensemble de
son portefeuille de négociation.
valueatrisk
La gestion du risque de marché des portefeuilles de
négociation est effectuée quotidiennement et encadrée
par une politique spécifique à cet effet. Le principal outil
servant à mesurer le risque de marché des portefeuilles
de négociation est la « Valeur à Risque » (VaR).
La VaR constitue une estimation de la perte potentielle
sur un certain intervalle de temps et selon un niveau
de confiance donné.
Quotidiennement, une VaR historique avec un niveau de
confiance de 99 % est calculée pour les portefeuilles de
négociation, et ce, pour un horizon de détention d’un jour. Il
est donc raisonnable d’anticiper une perte excédant la VaR
une fois tous les 100 jours. Le calcul de la VaR se fait à partir
de données historiques sur un intervalle de deux ans.
Autresindicateursdesensibilité
Parallèlement aux calculs de la VaR, des impacts en termes
de profits et pertes (P/L) à partir de scénarios standards
ou de scénarios de stress sont estimés pour l’ensemble du
portefeuille de négociation. Ces scénarios sont choisis parmi
trois catégories à savoir : des scénarios historiquement avérés,
des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 38 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 39
Les limites de duration et de position maximale du
portefeuille de placement ont été maintenues presque
au même niveau que l’année précédente.
La VaR des activités obligataires à fin Décembre 2010
représente 10,91 MMAD.
2.3.3CompartimentactionsetoPCvM
L’encours de ce portefeuille est demeuré pratiquement stable
courant l’année 2010, avec une répartition de 10% et 90%
respectivement pour les actions et les OPCVM. Ceci a été
réalisé dans l’objectif d’alléger les positions sur actions, dont
les valeurs ne sont pas significatives, et se concentrer sur des
valeurs de fonds de portefeuille réputées plus liquides.
La VaR pour les activités sur les titres de propriété
représente 7,86 MMAD.
3-GEsTIonDEsrIsqUEssTrUCTUrELs
DETAUxETDELIqUIDITé
Le CPM a renforcé sensiblement la structuration de son
dispositif de gestion des risques structurels de taux et de
liquidité à travers l’amélioration constante des exercices de
surveillance et d’évaluation des impacts de nos processus
de planification stratégiques sur les fonds propres et le
profil des risques structurels de taux et de liquidité.
De plus, nos approches d’évaluation des risques
adossées aux réalités des métiers permettent d’améliorer
constamment la qualité de nos prévisions et de développer
les échanges autour des processus d’évaluation et de
surveillance des risques.
En 2010, le CPM a déployé sa stratégie de refinancement
pour assurer la levée de fonds sur le marché tout en
minimisant le coût et en veillant à l’adéquation, en montant
et en durée, entre les emplois et les ressources. Malgré le
contexte de resserrement de la liquidité, les actions menées
nous ont permis d’optimiser les coûts de refinancement
comparativement aux banques confrères.
Parallèlement, plusieurs projets de concertation initiés depuis
deux ans avec la profession ont été menés avec BAM, visant
La VaR globale (1-Jour à 99%) du portefeuille à fin
décembre 2010 est de 66,1 MMAD, soit 0,48% de la valeur
marchande du portefeuille et 0,32% du total des Fonds
Propres.
La VaR hors corrélation est de 81,48 MMAD, soit un effet de
diversification de 15,37 Millions sur le portefeuille global et
réparti sur les différents instruments.
La VaR est concentrée principalement sur les opérations
de change et de trésorerie devises et accessoirement sur
les autres composantes (portefeuille obligataire, actions
et OPCVM). Ceci est dû à la taille de ces portefeuilles, à la
forte volatilité des facteurs de risques les composant et à
leurs poids par rapport aux autres facteurs du portefeuille
de négociation.
2.3.1Compartimentchange
Le portefeuille de change à terme a enregistré un
niveau quasi stable pendant toute l’année 2010, ce qui
est dû notamment à la baisse généralisée des carnets
de commande malgré quelques événements observés
relatifs à la volatilité accrue des cours EUR et USD.
En dépit d’une augmentation notable au deuxième trimestre
de l’année, la position de change nette est restée équilibrée
compte tenu de la composition du panier du dirham et
de l’actualisation des différents flux à terme. Les limites
réglementaires, par rapport au niveau des fonds propres,
pour la position globale et par devise ont été respectées
courant 2010.
La VaR pour les activités de change a atteint 27,63 MMAD en
fin d’année.
2.3.2Compartimentobligataire
Courant 2010, les limites obligataires ont été revues et
validées par les organes d’administration et de direction.
dans le processus de développement planifié et adopté
par le Groupe.
Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants :
• orienter les activités de développement dans le cadre
d’un plan moyen terme, en tenant compte des risques de
taux et de liquidité ;
• maintenir une structure stable et variée de nos dépôts,
avec une maîtrise du potentiel de croissance de nos
engagements ;
• améliorer progressivement le Gap global de taux en
vue de maintenir un équilibre des différentes activités en
termes de profil de taux et de liquidité ;
• développer les actifs à taux variables pour immuniser une
partie du bilan, suite à une évolution défavorable des taux
d’intérêts.
3.2risqueglobaldetaux
L’analyse du risque global de taux est complexe, en raison
de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au
comportement des déposants concernant l’échéance de
dépôts remboursables contractuellement, sur demande et
sur les actifs et les passifs non sensibles directement au taux
d’intérêt. Lorsque les caractéristiques comportementales
d’un produit sont différentes de ses caractéristiques
contractuelles, les caractéristiques comportementales sont
évaluées afin de déterminer le risque de taux d’intérêt réel
sous-jacent.
3.2.1Dispositifdegestiondurisqueglobaldetaux
Le processus d’évaluation et de contrôle du niveau général
du risque global de taux, s’opère :
• une fois par trimestre à l’arrêté des états de synthèse ;
• deux fois par an, en adossement au processus de
planification (phase de la note d’orientations stratégiques
et phase de cadrage du Plan financier à Moyen Terme), et
ce en tant que dispositif de validation définitive du PMT ;
• à l’occasion des changements importants des grilles
tarifaires pour en évaluer les impacts.
le renforcement du cadre réglementaire. Les exigences
attendues mettent l’accent sur la nécessité de revoir les
normes applicables en matière de coefficient de liquidité. A
noter que la récente réglementation bâloise a procédé à la
revue du dispositif de gestion du risque de liquidité avec la
refonte du coefficient de liquidité et la création de nouveaux
indicateurs plus adaptés. D’autre part, les nouvelles mesures
relatives à l’indexation des taux variables applicables aux
crédits à l’économie sont entrées en vigueur en février 2010,
et ont nécessité une mise à jour des politiques de tarification
et des termes contractuels relatifs aux crédits à la clientèle.
Les principaux projets lancés courant 2010 sont les suivants :
• mise à disposition des données nécessaires aux analyses
des risques de taux et de liquidité : enrichissement du
DataMart ALM, base de données regroupant les données
utiles à l’ALM et permettant une meilleure traçabilité et
automatisation des requêtes.
• enrichissement des indicateurs de suivi du risque de
liquidité : le dispositif de suivi s’est renforcé par la mise à
jour des conventions d’écoulement pour les dépôts à vue en
capitalisant sur l’historique des données.
• la revue de la méthodologie interne appliquée
(consolidation des données, traitement, contrôles de
fiabilité, indicateurs,…) pour la mesure des risques
globaux de taux et de liquidité à la suite d’une évaluation
indépendante. La mise en œuvre des recommandations
de ce diagnostic ont permis, outre le développement de
modèles, de s’assurer de la cohérence des indicateurs.
• l’examen (par un comité de pilotage dédié) de modèles
de Taux de Cessions Internes (TCI) proposés par un cabinet
externe et dans le cadre du pilotage des relations financières
du Groupe. Le système de TCI cible devrait permettre d’avoir
une vision plus analytique de la performance et servir d’outil
incitatif dans le cadre du pilotage commercial.
3.1Principesdirecteurs
La stratégie de gestion du risque global de taux et de
liquidité, obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit
MIN MAx MOyENNEFIN
DÉCEMBRE
VaR 66 81 73 66
VaR/MtM 0,47% 0,56% 0,52% 0,48%
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 40 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 41
Ces opérations sont à l’origine d’un léger changement de
profil, à savoir qu’en cas de hausse des taux de 100 points de
base, le bénéfice diminue au lieu d’augmenter. Cependant, la
sensibilité des bénéfices à une variation des taux reste bien
en-dessous des limites de nos objectifs de risque.
A fin décembre 2010, le profil de risque a été largement
amélioré suite à plusieurs évènements :
• l’acquisition de titres obligataires de transaction qui
s’écoulent sur le court terme ;
• la diminution des emprunts de trésorerie en devise et des
REPO donnés ;
• l’octroi de plus de crédits à taux variables (+3 Milliards pour
les crédits à l’équipement).
Ainsi, notre profil de risque à horizon d’une année est positif
en décembre 2010, avec des impacts reflétant dans la
même tendance, les mouvements à court terme des taux
d’intérêts.
Le tableau suivant présente l’incidence potentielle d’une
hausse des taux de 100 points de base, sur une période de
12 mois (court terme), sur le revenu net d’intérêt et sur la
valeur économique de la banque en 2009 et 2010.
L’impact d’une telle variation représente moins de 1,5%
du PNB et 0,25 % de nos fonds propres.
3.3risquedeliquidité
Ce risque peut découler de la structure du bilan en raison des
décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif
et du passif, des besoins de financement des activités futures,
du comportement des clients ou d’une éventuelle perturbation
dans les marchés, ou de la conjoncture économique.
Ce dispositif de surveillance repose sur :
• une méthodologie d’évaluation basée sur l’approche des
gaps (impasses). Cela se traduit par une classification des
actifs et passifs selon leur profil d’échéance et de taux (fixe ou
variable), en tenant compte des facteurs de durée résiduelle
et de comportement futur (approche prévisionnelle sur un
horizon triennal et selon les hypothèses du PMT) ;
• un système de reporting trimestriel à l’attention du
Comité Gestion des Risques sur les niveaux d’exposition,
les stress tests en termes d’impact sur le PNB, et les fonds
propres et l’évolution prévisionnelle des ratios prudentiels ;
• un système de limites en termes d’impacts des risques, par
rapport au PNB et aux fonds propres, défini par le Comité
Gestion des Risques et validé par le Comité Directeur.
A travers ce dispositif, la gestion du risque global de taux vise
à optimiser l’impact de taux sur le bénéfice et sur les fonds
propres en s’appuyant sur le calcul des Gap statiques et
dynamiques selon les fréquences définies précédemment.
En parallèle aux exercices de simulation portant sur
l’évolution des taux dans le cadre de comportement normal
des marchés, des scénarios complémentaires sont appliqués
à l’ensemble du bilan pour mesurer l’impact d’un choc majeur
sur les taux. Ceci consiste à titre d’exemple à soumettre le
bilan de la Banque à un mouvement à la hausse des taux
d’intérêts à hauteur de 100 bps et 200 bps.
Parallèlement à ces exercices au moins trimestriels, le
Pôle Gestion Globale des Risques procède à l’analyse de
cohérence et à la mesure des impacts de taux conformément
au Plan à Moyen Terme de la Banque, lors de l’élaboration des
hypothèses de croissance et leurs recadrages éventuels.
3.2.2Evolutiondesindicateursderisque
Au 30 juin 2010, le profil des actifs et des passifs dont
l’échéance est inférieure à 12 mois est à peu près le même
que celui des actifs et passifs à fin décembre 2009, mis à part
les avances en pension qui sont fortement concentrées sur le
JJ et les emprunts de trésorerie en devises qui ont progressé
de 2,9 MMMAD.
ses activités de marchés. La position du CPM lui permet
de recourir, à court terme, auprès de BAM, des banques et
d’autres institutions financières aux opérations de pension.
3.3.2Evolutiondesindicateursderisque
Le resserrement progressif de la liquidité, qui a marqué le
secteur bancaire depuis 2008 s’est poursuivi en 2010 avec
une légère amélioration lors du dernier trimestre.
Malgré la croissance du coefficient de transformation qui
s’est situé à 84,7% en décembre 2010 contre 81,3% en
décembre 2009, du fait du développement plus important
de l’activité de crédit en progression de 9,4% par rapport
aux dépôts de la clientèle (+4,1%), la liquidité du CPM n’a
pas été impactée.
Pour appuyer cette politique volontariste de croissance
avec discernement, le CPM a émis des certificats de dépôts
courant décembre 2010 pour un montant de 2 MMMAD.
Toutefois, le recours par le CPM au marché monétaire et
obligataire reste assez limité par rapport à ses confrères.
Le total des actifs du CPM s’établit à 202,6 MMMAD
à fin décembre 2010 contre 195,8 en 2009, soit une
augmentation de 3,5%. En 2010 et par rapport à
décembre 2009, les emplois devant être refinancés
en cash représentent 15 MMMAD. Cette augmentation
des actifs principalement de crédits à hauteur de
12,2 Milliards et du portefeuille de titres (participation
et titres de placement) à hauteur de 2,8 MMMAD
a été refinancée par :
• les dépôts de la clientèle à hauteur de 6,6 MMMAD ;
• les tombées d’une partie des titres d’investissement pour
2,8 Milliards ainsi que la non reconduction des pensions
reçues des établissements de crédit pour 1,7 Milliards ;
• l’émission de Certificats de Dépôts pour 2 Milliards ;
• le reliquat sous forme de capitaux propres.
Le portefeuille d’actifs liquides du CPM, constitué
principalement de bons du Trésor et accessoirement de
parts d’OPCVM et actions représente à fin décembre
25 MMMAD.
3.3.1Dispositifdegestiondurisqueglobaldeliquidité
La gestion du risque de liquidité vise à garantir au Groupe
l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses engagements
financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. La gestion de ce
risque se traduit par le maintien d’un niveau suffisant de titres
liquides et un approvisionnement en fonds stables et diversifiés.
Le portefeuille des titres est constitué majoritairement de Bons
du Trésor et accessoirement de positions sur actions liquides
et sur OPCVM.
La gestion de la liquidité s’appuie sur :
• le suivi des ratios de liquidité du bilan, selon les exigences
internes et celles issues de la réglementation ;
• l’élaboration d’un échéancier de liquidité sur la base de
divers scénarios dynamiques et sur l’horizon du PMT, ainsi
que l’élaboration d’un échéancier de liquidité statique,
donnant des indications sur la situation de la liquidité de la
banque à moyen et long termes ;
• le suivi du portefeuille d’investissement et la projection des
flux de trésorerie. Une nouvelle limite a été instaurée par
rapport à la taille minimale du portefeuille d’investissement,
désormais indexée sur l’évolution des dépôts et sur nos
capacités de transformation ;
• le maintien d’un éventail varié de sources de financement et
le suivi de la concentration des dépôts par nature de produits
et de contrepartie, avec un suivi rapproché de la concentration
des 10 plus grands déposants ;
• le maintien des rapports privilégiés avec les investisseurs
institutionnels et les grandes Corporate.
Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et comptes
d’épargne) constituent une part importante du financement
global du Groupe qui s’est révélée stable au fil des ans. En
outre, le programme d’ouverture d’agences s’est prolongé en
2010 avec 100 nouvelles agences et se poursuivra tout au long
de la période du PMT (2011-2013), contribuant à renforcer le
rythme de collecte des dépôts de la clientèle.
Par ailleurs, le Groupe est un intervenant important sur les
marchés monétaire et obligataire, par l’intermédiaire de
Impact de la variation de 100 bps sur :
DÉC-09 jUIN-10 DÉC-10
Le bénéfice (en Millions) 10 -10 122
par rapport au produit net bancaire
0,13% -0,12% 1,48%
La valeur économique sur le CT (en Millions)
-15 18 -51
par rapport aux fonds propres -0,07% -0,09% -0,24%
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 42 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 43
4-FonDsProPrEsréGLEMEnTAIrEsET
rATIoDEsoLvABILITéGroUPE
4.1structuredesfondspropres
Le groupe dispose de fonds propres réglementaires
consistants qui atteignent 25.662 MMAD au 31/12/2010, et
se composent majoritairement (89%) des fonds propres
de base :
structuredesfondspropresréglementaires*
*Les fonds propres sont retraités par les filtres prudentiels.
Les fonds propres de base (avant déductions) sont répartis
comme suit :
réparitiondesfondspropresdebase
Les ressources collectées auprès de la clientèle ont
augmenté de 4.1% passant de 161.4 Milliards en décembre
2009 à 168 Milliards à fin décembre 2010. Cette hausse
concerne aussi bien les dépôts à vue (+9.2%) que les
dépôts à terme (+8.6%). Par contre, les autres dépôts
ont connu une baisse, passant de 10 Milliards en
décembre 2009 à 2.7 Milliards en décembre 2010 en
raison d’une forte diminution des pensions données à la
clientèle. Il en résulte une baisse importante de la part
des ressources rémunérées par rapport à la structure
globale des ressources.
3.4PerspectivespourlagestiondesrisquesALM
Le dispositif cible de gestion des risques ALM tel que
planifié comporte des projets d’encadrement et de
gouvernance en plus de projets de mise en place de
solutions et d’outils dédiés. Ainsi, les principaux projets
prévus au titre de l’exercice 2011 sont :
• l’implémentation d’un outil de gestion intégré des risques
pour les activités de gestion actif-passif et ce, pour les
deux prochaines années;
• la revue des aspects métiers liés au pilotage des relations
financières du Groupe et entre les différentes lignes de
métiers par rapport aux systèmes de Taux de Cession
Interne.
• la poursuite des travaux de mise à disposition des
données nécessaires à l’amélioration des indicateurs de
risque et à la modélisation des comportements des clients.
La répartition des exigences en fonds propres entre les
différents risques se présente comme suit :
Les fonds propres de base sont constitués
principalement des réserves en raison de la
politique du Groupe en matière de capitalisation et
distribution qui s’appuie sur notre dynamique interne
et notre structure coopérative. Les fonds propres
complémentaires qui s’élèvent à 6,633 MMMAD, soit
26% du total des fonds propres, sont principalement
constitués des éléments suivants :
• Fonds de soutien du CPM à hauteur de 63% ;
• Dettes subordonnées à hauteur de 23%.
4.2ratiosdesolvabilité
Au 31 décembre 2010, le ratio de solvabilité Groupe
ressort à 13,43%, largement au-dessus du minimum
réglementaire. Le ratio des fonds propres de base
s’établit quant à lui à 10,28%.
Les exigences en fonds propres au titre des différents
risques sont présentées comme suit :
COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES
MONTANTS EN KDH
Composition des fonds propres de base 22 775 771
Eléments déduits des fonds propres de base 3 136 338
Composition des fonds propres complémentaires 6 633 640
Autres éléments à déduire des fonds propres complémentaires
610 918
Total des fonds propres admissibles à la couverture des risques
25 662 151
ExIGENCES EN FONDS PROPRESMONTANTS
EN KDH
Exigences en fonds propres au titre du Risque de crédit 13 404 325
Exigences en fonds propres au titre du Risque de marché 541 686
Exigences en fonds propres au titre du Risque opérationnel 1 337 794
Ratio des fonds propres de base 10.28%
Ratio de solvabilité 13.43%
risquesdecrédit risquesdemarchérisquesopérationnels
88%
9%3%
DÉC-09 jUIN-10 DÉC-10
Comptes sur carnets 14 573 15 204 16 109
Dépôts à vue 92 313 95 725 100 803
Dépôts à terme et bons de caisse
44 519 46 475 48 351
Autres dépôts 9 984 10 200 2 692
Total dépôts 161 389 167 604 167 955
réservesetprimesliéesaucapital reportànouveau
résultatnetnondistribué
Intérêtsminoritairescréditeursetréservesconsolidéesminoritaires
Capitalsocial
Plusvalueslatentessurtitresdeplacement
Ecartdeconversioncréditeur
Moinsvaluelatentedestitresdeparticipation
76,4%9,6%
6,1%
5,7%
1,2%0,5%
0,5%0,1%
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 44 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 45
IV.
ACTIVITÉ Du gROuPeLES PARTICULIERS ET LES PROFESSIONNELS : UN ENGAGEMENTDE PROXIMITé ET D’INNOVATION
entre la Banque Populaire et les filiales du Groupe et ce,
que ce soit pour le crédit à la consommation, l’assistance ou
la gestion collective des actifs. L’objectif recherché est de
mettre en œuvre une approche répartissant les rôles entre
les filiales, en tant qu’entité d’expertise et de production, et
la banque, en tant que distributeur grâce à sa présence via
son réseau sur l’ensemble du territoire :
• en matière de crédit à la consommation, la Banque
Populaire a distribué 1 125 MMAD pour le compte de
Vivalis, société de financement du Groupe contre
138 MMAD en 2009 ;
• des progressions significatives ont été enregistrées dans la
commercialisation des produits d’assistance : 72% pour Injad
Chaabi, +58% pour Injad Moumtaz et ce, en faveur de Maroc
Assistance Internationale ;
• en termes d’activité de gestion collective d’actifs, la Banque
Populaire a collecté 8,3 MMAD en 2010, soit une croissance
de 93 % par rapport à 2009.
VIVAlIS
Précédemment dénommée « Assalaf Chaabi », « VIVALIS »
dispose d’un positionnement distinctif qui traduit sa volonté
et son engagement à répondre avec professionnalisme
aux attentes de sa clientèle en matière de crédit à la
consommation.
Sur le plan commercial, elle a conforté sa position par
la mise en œuvre d’un modèle opérationnel de synergie
avec les BPR.
La nouvelle production a atteint 2 418 MMAD en 2010,
enregistrant une forte croissance de 41% par rapport à
l’exercice précédent. L’encours global de crédits s’est
apprécié de 13% se situant à 4 713 MMAD.
Le PNB ressort à 265 MMAD en hausse de 15% par rapport
Uneoffrenourriedesattentesdesclients
Soucieuse d’adapter son offre à l’évolution de la demande
de ses clients, la Banque Populaire s’est attelée à :
• enrichir sa gamme par un nouveau produit de
bancassurance MaRetraite. Lancée en novembre 2010,
cette nouvelle offre a rencontré un grand succès, puisque
près de 12 036 contrats ont été souscrits en un mois.
• Améliorer l’offre Monétique via une refonte des cartes de
retrait et de paiement ciblant la clientèle des particuliers.
Ainsi, la Prima, la Populaire et la Gold ont étoffé l’offre des
cartes monétiques.
Unedynamiquecommercialeapparente
L’encours de crédits immobiliers aux particuliers est en
hausse de 11,8 % au 31 décembre 2010. Cela traduit une forte
dynamique de production de crédits immobiliers.
L’accompagnement des projets des clients s’étend
aux crédits à la consommation : la production de prêts
personnels, distribués aussi bien par le réseau de la
Banque Populaire que celui de sa filiale Vivalis, dans le
cadre de la synergie, a atteint 6,5 MMMAD.
Le portefeuille des cartes monétiques a atteint
2 017 756 cartes enregistrant ainsi une progression de
21,7%. Cette performance résulte des offres packagées
proposées aux clients.
Les produits de banque en ligne ont également connu des
performances commerciales importantes (+ 105% pour
Chaabi Net et +34,5% pour Chaabi Mobile).
Lasynergieintra-GroupeBanquePopulairede
plusenplusmiseenexergue
En effet, la Banque des Particuliers et Professionnels a
œuvré largement dans le développement de la synergie
Cette performance est le résultat d’une stratégie de
conquête qui s’appuie sur :
• la poursuite d’une politique très active de bancarisation
des populations les plus larges ;
• le renforcement du réseau d’agences afin d’optimiser la
couverture des zones à fort potentiel : en 3 ans, le nombre
d’agences a crû de 260 points ;
• l’accompagnement des clients pour la concrétisation
de leurs projets à travers une politique volontariste en
matière de financement de l’immobilier. La Banque des
Particuliers et Professionnels a augmenté sa production
de financement de 14 % (4,9 MMMAD en 2010 contre
4 MMMAD en 2009).
• la poursuite d’une politique très entreprenante envers
les jeunes, à travers une offre dédiée, déclinée tant
en termes de produits et services financiers, que de
modalités de distribution spécifiques.
Le portefeuille des professionnels, quant à lui, a enregistré
2 618 entrées en relation en 2010.
La stratégie de conquête ciblée poursuivie par la
Banque Populaire a contribué à la croissance des
ressources. Une progression de 9,3 % a été enregistrée
en 2010, soit un additionnel de 4 892 MMAD, situant
ainsi les ressources des particuliers et professionnels
à 57 334 MMAD.
BAnque DeS PARTICulIeRS eT DeS
PROfeSSIOnnelS : ACCOmPAgnemenT
De l’enSemBle DeS ClIenTS
La Banque des Particuliers et des Professionnels
accompagne tous ses clients dans leurs projets. Elle
offre aux 2,4 Millions de clients particuliers et 77 313
clients professionnels une large gamme de produits et
services, allant de la gestion au quotidien des liquidités au
financement des projets individuels et professionnels, et à
la gestion patrimoniale.
Unevolontédeproximitéaffichée
La volonté d’améliorer la proximité avec ses clients a
largement motivé le renforcement, chaque année, du
réseau de la banque tant sur le plan du maillage qu’en
termes de couverture. A fin 2010, le réseau d’agences
bancaires compte 920 points dédiés exclusivement aux
particuliers et aux professionnels et 1 068 automates
bancaires. Ce réseau de proximité s’intègre plus
globalement dans un dispositif multicanal qui fait en plus
une large place à internet et au mobile.
Unestratégiedeconquêteciblée
Pour la troisième année consécutive, le nombre de
comptes de particuliers s’est accru en flux nets, plus de
260 000 nouveaux comptes, ce qui porte la progression
à près de 721 000 depuis 2007.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 46 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 47
de comptes, la mise en place de la monétique et une
amélioration de son assise financière.
Les emplois productifs de la Banque ont atteint
24,6 Milliards de FCFA, en progression de 37% par rapport
à l’exercice précédent. Les produits d’exploitation ont
connu une hausse significative de 42% pour s’établir à
4,1 Milliards de FCFA. Le coefficient d’exploitation s’est
situé à 20,8% contre 27,2% en amélioration de 6,4 points
par rapport à 2009.
Le résultat net a connu une amélioration de 44%
par rapport à 2009, se situant à plus de 3 Milliards
de FCFA.
BAnque POPulAIRe mAROCO-
guInÉenne : un DÉVelOPPemenT
COnfIRmÉ
Dans un contexte économique difficile, la Banque
Populaire Maroco-Guinéenne a connu une activité
soutenue, marquée par la réalisation d’opérations
exceptionnelles de prêt et de change qui lui ont permis
de dégager des résultats appréciables.
Les emplois productifs ont totalisé un montant de
107 550 Millions de GNF, et les ressources moyennes
se sont établies à 163 635 Millions de GNF, en hausse
respectivement de 11% et 49,4% par rapport à 2009.
Le PNB de l’exercice s’est situé à 22 477 Millions de
GNF, en progression de 4% en comparaison à l’exercice
précédent. Le résultat net s’est situé à 7 879 Millions de
GNF, en baisse de près de 8% comparativement à 2009,
en raison des reprises de provisions sur créances en
souffrance moins importantes qu’en 2009.
• Population des bénéficiaires des prestations sociales
CNSS (Offre CNSS Essentiel) totalisant 98 459 clients dont
39 374 ont été recrutés durant l’année 2010.
Le Groupe ambitionne de porter ce portefeuille à un
niveau plus conséquent, et de renforcer sa position sur ce
marché dans un futur très proche et ce, à travers le recours
à des solutions technologiques innovantes adaptées à
ces segments de population conjuguées à un programme
pédagogique de vulgarisation et d’éducation financière.
Uneprésenceplusétenduedanslemonderural
En sus de la mise en place d’une offre bancaire adaptée aux
besoins de la clientèle Low Income, le modèle d’inclusion
financière des populations à faibles revenus développé
récemment par les Banques Populaires Régionales repose
également sur le développement de nouveaux canaux
de distribution à très faibles coûts qui tirent largement
profit des avancées technologiques, notamment en
termes d’infrastructures. Ce programme d’extension et de
densification du réseau couplé à l’effort d’investissement dans
les nouvelles technologies vise le renforcement de l’ancrage
régional et de proximité des Banques Populaires Régionales.
Dans cette optique, un nouveau concept de guichet mobile
nommé « Souk Bank » a été lancé en août 2010 au niveau
des régions de Sidi Kacem et Sidi Bennour. Déployé dans
les lieux de trafic ruraux « souks hebdomadaires », ce front
mobile en appoint aux Automates Bancaires Multifonctions,
est un canal proche de l’agence classique, au format et
fonctionnement allégés, permettant une diminution drastique
des coûts de distribution, tout en offrant un service mieux
adapté aux LIB en termes d’horaires et de qualité d’accueil.
Cette expérience semble répondre réellement aux attentes
de la population vivant dans des zones rurales isolées et
exclue jusqu’à présent du système bancaire.
Fidèle à ses missions d’intérêt général, le Groupe Banque
Populaire joue un rôle moteur dans l’amélioration du taux
de bancarisation du pays et dans la collecte de l’épargne.
L’inclusion financière du plus grand nombre de Marocains
figure aux premiers rangs des priorités du Groupe Banque
Populaire, et s’insère dans sa volonté de contribuer fortement
au développement économique du pays et à l’amélioration
des conditions de vie des populations à revenus modestes.
Cette situation se trouve confortée par le fort positionnement
de la Banque sur la clientèle de masse et son expérience
réussie dans la micro-finance. En effet, l’activité du Groupe
Banque Populaire s’est fortement développée, au rythme de
ses ambitions, pour acquérir des positions de premier plan,
notamment sur la banque de détail.
Deschiffresprobantsenmatièred’inclusion
financièredespopulationsàfaiblesrevenus
Sur le plan de la contribution au développement de l’accès
des populations à faibles revenus aux services financiers,
notre Groupe s’est attelé, ces dernières années, à déployer
sa stratégie Low Income Banking - LIB - et ce, à travers la
mise en place d’une offre adaptée en termes de produits
et de tarification des services et le développement de
nouveaux canaux de distribution de proximité ciblant
les populations à bas revenus.
L’ensemble des actions précitées se sont ainsi traduites
par la captation de 430 000 nouveaux clients Low Income
répartis comme suit :
• 38 200 clients bancarisés à travers le réseau de la Fondation
Banque Populaire pour le Micro-Crédit ;
• Portefeuille de 302 956 clients bancarisés à travers le
réseau Banque Populaire (Offre Al Hissab Chaabi), dont
130 593 ont été recrutés durant l’année 2010 ;
à 2009. Quant au coefficient d’exploitation, il affiche une
stabilité à 35,7%, grâce à la maîtrise des charges générales.
Enfin, malgré la hausse des dotations nettes aux provisions,
le résultat net s’établit à 36,6 MMAD en progression
de 66% par rapport à l’exercice 2009.
Cette croissance de l’activité a été accompagnée par une
meilleure maîtrise du risque et l’organisation du recouvrement.
fOnDATIOn mICRO-CRÉDIT :
un ACTeuR mAjeuR en mICRO-fInAnCe
En 2010, La Fondation a su bénéficier du dynamisme
du secteur du micro-crédit, maintenant une tendance
ascendante du développement de son activité. En effet, les
dossiers débloqués et les clients actifs ont connu des hausses
respectives de 36% et 32%, par rapport à l’exercice 2009.
Par ailleurs, plusieurs chantiers structurants ont été
parachevés : la finalisation de l’absorption de la Fondation
Zakoura, la refonte du système d’information et le lancement
du projet MassarCom, le déploiement de la stratégie Low
Income Banking sur l’ensemble du réseau et la mise en
place de la nouvelle structure organisationnelle visant un
management de proximité au service du client. A fin 2010, le
nombre d’ouvertures des comptes LIB s’est établi à 38 200.
Enfin sur le plan international, la Fondation a reçu le prix de
‘’la performance internationale’’, et la note ‘’Alpha’’ décernée
par l’agence MicroRate.
BAnque POPulAIRe mAROCO-
CenTRAfRICAIne : DeS PeRSPeCTIVeS De
DÉVelOPPemenT PROmeTTeuSeS
Dans un contexte très concurrentiel, la Banque Populaire
Maroco-Centrafricaine a connu une évolution favorable,
marquée notamment par le doublement des ouvertures
L’INCLUSION FINANCIèRE: UNE VOLONTé AFFICHéE POUR LA CONTRIBUTION à LA BANCARISATION DE LA POPULATION MAROCAINE
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 48 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 49
• le lancement du produit « Bladi Invest » qui permet
à l’investisseur MDM de bénéficier d’une avance
non remboursable de l’Etat de 10% du montant de
l’investissement et d’un financement bancaire de 65%
moyennant un apport en devises de 25% ;
• la mise en marché du transfert par Internet à travers le
produit « E-Bladi » qui constitue une innovation majeure et
un service à forte teneur technologique ;
• la mise en place de « Bladi Asfar », fruit d’un partenariat
avec Royal Air Maroc, qui permet aux MDM de bénéficier
d’avantages multiples pour leurs voyages au Maroc ;
• et enfin, l’opérationnalisation des partenariats
notamment avec Western Union et Money Gram visant
à permettre au Groupe de mieux se positionner sur le
marché du transfert cash to cash.
La mise en marché de cette offre de produits et
services a été accompagnée par une communication
commerciale ciblée aussi bien au Maroc, dans les pays
d’accueil que via internet.
Animationcommerciale
Dans le souci de renforcer la synergie entre les réseaux
MDM, stimuler et motiver la force commerciale au
Maroc comme à l’étranger, diverses actions d’animation
commerciale et de coaching ont été mises en œuvre
durant l’année 2010, dont principalement :
• un suivi rapproché des réalisations commerciales des
réseaux MDM à travers des Benchmarks périodiques, afin
d’évaluer l’efficacité commerciale de la force de vente et
de développer un esprit d’émulation et de challenge ;
• La tenue de rencontres entre les réseaux MDM au Maroc et
dans les pays d’accueil visant à créer un espace d’échange
et de développement de la synergie entre les différents
intervenants sur le marché MDM ;
• l’harmonisation et la simplification des outils de
pilotage de l’activité commerciale au niveau des réseaux
locaux et à l’étranger ;
• l’organisation d’actions de formation ciblées en vue de
rehausser le niveau de professionnalisme de la force de vente;
• l’animation des salons de l’immobilier et les manifestations
MDM au Maroc et dans les pays d’accueil.
Engagements
En dépit du contexte de crise, l’encours des crédits
immobiliers destinés aux clients MDM s’est élevé à
7 732 MMAD en hausse de 5% par rapport à celui enregistré
à fin 2009.
Les performances commerciales réalisées en 2010 ont
été le fruit de la synergie et la cogestion développées
entre la force de vente au Maroc et à l’étranger, et
appuyées par la mise en place de plans d’actions
et de mesures d’accompagnement appropriées en
termes de développement des réseaux de distribution,
d’amélioration de l’offre produits et services, de
communication ciblée et d’animation commerciale.
réseauxdedistribution
Parallèlement à l’élargissement de notre réseau au niveau
national, le processus de redéploiement du Réseau
Chaabi Bank en Europe, initié dans le cadre du passeport
européen, s’est achevé en 2010 avec l’inauguration de la
succursale allemande et l’arrimage de l’agence Angleterre
à la succursale Hollande. Ainsi, Chaabi Bank compte
désormais 6 succursales (France, Belgique, Espagne, Italie,
Pays Bas et Allemagne) avec une quarantaine d’agences
couvrant les principaux pays de l’espace européen à forte
concentration migratoire.
Parallèlement, le Groupe a inauguré son Bureau de
Représentation au Danemark qui s’ajoute à ceux déjà
ouverts en Suisse, au Canada, en Grande Bretagne, en Arabie
Saoudite, aux Emirats Arabes Unis et à Gibraltar.
offreProduitsetservicesMDM
Concernant le volet offre Produits & Services, la
Banque Populaire continue d’améliorer et d’enrichir son
bouquet labélisé « Solutions Bladi » par des produits et
services répondant aux besoins et attentes des MDM
en matière d’offres bancaires et extra bancaires aussi
bien au Maroc que dans leurs pays de résidence, avec,
notamment :
• l’enrichissement des Packs Bladi et l’extension des services
extra-bancaires aux pays d’accueil ;
• l’extension des fonctionnalités du produit phare pour les
transferts « Bladi Express » qui permet la disponibilité des
fonds le jour même de l’opération de transfert ;
Dépôtsdelaclientèle
La Banque Populaire consolide sa position de leader sur les
dépôts des Marocains du Monde avec plus de 53% de part
de marché, soit 67 485 MMAD à fin 2010 en accroissement
de 4,6% par rapport à 2009.
Cette performance s‘explique entre autre par la mise en
œuvre d’un plan d’action commerciale ciblé en direction
de la clientèle à fort potentiel au niveau des Réseaux MDM
aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.
Bancarisation
L’effort commercial de bancarisation des MDM déployé
grâce à la synergie entre les réseaux MDM au Maroc
et à l’étranger a permis le recrutement de près de
57 000 nouveaux clients en amélioration de 2% par rapport
aux réalisations enregistrées en 2009 .
Ainsi, notre portefeuille clients MDM a dépassé les 792 000
clients à fin 2010 en accroissement de 3,3% par rapport au stock
enregistré à fin 2009, avec des taux d’équipement en produits de:
• 48% en bancassurance contre 42% en 2009 ;
• 18% équipés en Packs Bladi contre 9% en 2009 ;
• 22% équipés en produits Banque à Domicile contre 13% en 2009 ;
• 32% équipés en produits Monétiques contre 25% en 2009.
BAnque DeS mAROCAInS Du mOnDe : une CROISSAnCe SuR fOnD De CRISe
Le marché MDM a évolué favorablement durant l’exercice
2010 malgré les effets manifestes de la crise économique et
financière internationale.
Dans ce contexte, notre Groupe a continué d’enregistrer
d’importantes réalisations sur ce marché, tant en termes
de transferts d’argent, de dépôts MDM que de vente de
produits et services.
TransfertsMDM
Les transferts MDM canalisés en 2010 par le GBP, s’élèvent
à 18 375 MMAD en accroissement de 14,4 % par rapport à
2009, avec une part de marché de 33,97 %, soit un gain
de 2 points par rapport à la même période.
Ces réalisations ont été largement soutenues par le
lancement de nouveaux services, dont notamment
Chaabi Express qui est un service de transfert immédiat
en compte disponible à partir du réseau Chaabi Bank.
ChangeManuel
Le flux de change manuel capté par le réseau GBP en
2010 s’élève à environ 14 MMMAD en augmentation de
4,20% par rapport 2009, avec un taux de conversion en
dépôts MDM de 28%, en amélioration de 6 points par
rapport au taux de conversion enregistré en 2009.
+28%
+4,20%
2010
22,4%
13 365
27,5%
13 926
2009
5 000
0
10 000
15 000
20 000
ChangeencompteMDM
ChangeManuelGlobal
EN
MIL
LIO
Ns d
E M
Ad
NO
MB
RE d
E c
LIE
NTs
2010
766 443 792 0692009
0
200 000
400 000
600 000
800 000
PORTEFEUILLE cLIENTs MdM
EN
MIL
LIO
Ns d
E M
Ad
+4,6%
2010
64 0514 67 4852009
0
20 000
40 000
60 000
80 000
éVOLUTION dE
14,4%2010
16 061 18 3752009
LES MAROCAINS DU MONDE : UN LEADERSHIP CONFORTé
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 50 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 51
Ceci lui permet d’accéder à ce large réseau dans les meilleures
conditions opérationnelles.
Le projet de refonte de l’identité visuelle et du changement
du logo a été lancé en vue d’accompagner les différentes
actions marketing et commerciales. Celles-ci ont été
empreintes d’agressivité en ce qui concerne le marché
local qui connait une concurrence rude. Pour les produits
à destination des MDM, plusieurs réaménagements ont
été mis en place.
Ainsi, les primes émises globales ont atteint 313,7 MMAD
en hausse de 13,9%, suite à l’amélioration conjuguée
du chiffre d’affaires sur les marchés MDM et local,
respectivement à hauteur de 8,7% et 29,4%. Le taux de
sinistralité net est resté stable et le résultat technique s’est
établi à 46,7 MMAD contre 36 MMAD un an auparavant,
en augmentation de 29 %.
A 31,08 MMAD, le résultat net s’est apprécié de 13,9% par
rapport à 2009, confirmant ainsi la pertinence de la stratégie
globale de cette filiale.
BAnK Al ÂmAl :
lA BAnque D’InVeSTISSemenT
De lA ClIenTèle mDm
Bank Al Âmal est la filiale du Groupe Banque Populaire
spécialisée dans l’accompagnement et le financement des
programmes d’investissement de la clientèle MDM.
L’exercice 2010 a été marqué par le positionnement
stratégique du Groupe sur cette banque, ainsi que par le
changement de son management.
Les emplois productifs se sont appréciés de 2% à
440,5 MMAD à fin 2010 contre 430,6 MMAD en 2009.
Le PNB a enregistré ainsi une hausse de 51,5% en s’affichant
à 55 MMAD.
Le coefficient d’exploitation s’est situé à 22,63%, marquant
une amélioration de 10,75 points par rapport à 2009.
Le résultat net affiche corrélativement une croissance de
31% pour s’établir à 31 MMAD.
Banque Populaire. Plusieurs séminaires à destination d’une
clientèle ciblée ont ainsi été organisés conjointement en 2010.
Des missions d’hommes d’affaires ont également été
organisées, notamment avec la banque italienne Banca Nuova,
en partenariat avec des banques étrangères, dans le but de
promouvoir l’investissement au Maroc, mais également pour
susciter des relations commerciales et des partenariats entre
les entreprises des deux rives de la Méditerranée.
Par ailleurs, le Groupe Banque Populaire a soutenu les
plans sectoriels gouvernementaux, et ce notamment
dans le cadre de l’action de soutien aux mesures prévues
par le Pacte National pour l’Emergence Industrielle. Ainsi,
la Banque de l’Entreprise a co-animé avec l’ANPME des
focus-groupes régionaux réunissant la clientèle afin de faire
connaître davantage les bénéfices des Programmes IMTIAZ
et MOUSSANADA. Par ailleurs, le Groupe Banque Populaire
s’est impliqué davantage pour le renforcement de l’attractivité
du Maroc en tant que destination pour l’investissement, et
ce, en contribuant à la création de la foncière Emergence,
innovation devant permettre de faciliter l’accès au foncier
pour les entreprises désireuses de s’implanter dans les
Plateformes Industrielles Intégrées.
Constituant un atout de taille pour le renforcement de la
proximité, le réseau de distribution dédié à l’Entreprise
a été renforcé en 2010 grâce à l’ouverture de nouveaux
centres d’affaires.
Le développement des synergies avec les filiales opérant sur le
marché de l’entreprise a également permis un accroissement
notable des réalisations du cross-selling et ce, tant en termes
de réalisations en crédit-bail avec Maroc Leasing, qu’en
opérations de Corporate Finance ou d’Asset Management.
Afin de contribuer à l’optimisation des performances
et à la recherche de gisements de productivité, axe
stratégique pour la Banque de l’Entreprise, un dispositif
incluant notamment de nouveaux instruments de pilotage
a été mis en place dans le courant de l’année.
BAnque De l’enTRePRISe : une ImPulSIOn Au SeRVICe DeS Pme/PmI
Poursuivant son développement sur le marché de l’Entreprise,
la Banque Populaire a atteint, en 2010, un encours de
97,8 MMMAD relativement aux crédits aux entreprises, soit une
croissance de 9,8% qui s’est traduite par un gain de 0,45
point de part de marché qui a atteint 22,95%.
Supérieure à l’évolution du secteur bancaire (7,7%), la
croissance des encours dédiés par la Banque Populaire au
financement des entreprises traduit l’action soutenue et
constante en faveur de ce marché.
Ainsi, l’année 2010 a été marquée par l’optimisation de
l’accompagnement des entreprises grâce à la conjugaison
de différents leviers de conquête et de fidélisation de cette
catégorie de clientèle.
L’offre de produits et services à destination des entreprises
a été étoffée notamment à travers le lancement de
l’activité factoring, qui permet de sous-traiter la gestion
du poste clients auprès de la banque. D’autres innovations
ont également vu le jour en 2010 : une carte monétique
prépayée, à validité internationale pour la gestion des frais
de déplacement des collaborateurs de l’entreprise, ainsi que
la version indirecte du cash pooling.
Durant l’année 2010, la Banque de l’Entreprise a capitalisé
sur l’ensemble de ses relations institutionnelles, pour
participer à des évènements d’envergure qui lui ont
permis d’aller à la rencontre des opérateurs économiques
régionaux et internationaux. En plus des incontournables
rendez-vous internationaux annuels, tels que Planète PME,
ou encore le Forum Classe Export, la Banque Populaire a
participé à de nombreuses manifestations sectorielles à
l’échelle régionale ou nationale.
Par ailleurs, la Banque Populaire a conclu un nouveau
partenariat avec la CIMR pour le télépaiement des
cotisations retraites par les entreprises et la promotion du
Pack PME de la CIMR auprès de la clientèle éligible de la
Ainsi, la mobilisation de l’ensemble des composantes du
Groupe nous a conforté dans notre ambition visant à
maintenir et à consolider notre position de leadership et
de banque de référence sur le marché des MDM avec des
parts de marché de plus de 53% en ressources et près de
34% en transferts.
ChAABI BAnK : une DImenSIOn
InTeRnATIOnAle COnfIRmÉe
L’exercice 2010 a été marqué, pour Chaabi Bank, par la
mise en place d’actions visant à atteindre un niveau de
performance égal à celui observé dans la profession et
à améliorer la qualité de service au client. Sur le plan
commercial, un effort important a été consenti en termes
de formation et de renforcement des compétences des
équipes commerciales. Entre 2009 et 2010, les principaux
indicateurs ont évolué comme suit :
• Les ressources moyennes ont atteint 84 777 000 Euros en
progression de 20% par rapport à 2009 ;
• L’ouverture de nouvelles agences et succursales a
engendré une hausse du volume des transferts qui a atteint
1 072 Millions d’euros, en augmentation de 39% par rapport
à 2009 ;
• Le PNB a connu une hausse de 55,3% par rapport à 2009,
s’établissant à 35 745 000 Euros ;
• Le Résultat net s’est situé à 1 890 000 Euros.
mAROC ASSISTAnCe InTeRnATIOnAle :
une nOuVelle ORgAnISATIOn
STRuCTuRelle
Fin 2010, Maroc Assistance Internationale (MAI) a opéré
plusieurs réaménagements organisationnels qui visent
l’amélioration de la gouvernance, une meilleure maîtrise de
l’activité et un service client de qualité.
Par ailleurs, MAI a adhéré à l’Association Internationale
des Assisteurs et représente désormais le Maroc dans le
réseau International Assistance Group « IAG » qui regroupe
33 sociétés d’assistance dans 53 pays sur les 5 continents.
LA PME/PMI : UNE DyNAMIQUE DE CROISSANCE SOUTENUE
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 52 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 53
mAROC leASIng : DeS RÉSulTATS APPRÉCIABleS
L’exercice 2010 a été marqué par la concrétisation et la
réussite du rapprochement stratégique entre Chaabi Leasing
et Maroc Leasing avec la montée de la participation de la
Banque Centrale Populaire à 53.11%.
Avec une part de marché de 27,13%, cette filiale a maintenu
sa position de leader sur le marché post fusion. Sa valeur
boursière s’est appréciée de 45%.
La production a connu une hausse de 3,6% se situant à
3,9 MMAD. L’encours financier a progressé de plus de
15%, s’établissant à 9,9 MMMAD. Le PNB et le résultat
net se sont élevés respectivement à 163 MMAD et
61,8 MMAD.
ChAABI InTeRnATIOnAl BAnque OffShORe : DeS PeRfORmAnCeS Au RenDeZ-VOuS
Dans un contexte caractérisé par les effets de la récession
économique mondiale, se traduisant par le recul des
investissements et une concurrence accrue entre les banques
offshore, CIB Offshore poursuit son développement au
niveau du volume d’activité et des indicateurs du résultat
en réalisant des performances dépassant les prévisions
inscrites dans son business plan.
L’année 2010 a connu aussi le lancement du portail web de
la filiale permettant d’améliorer davantage le service fourni
à la clientèle non résidente.
Concernant les indicateurs d’activité, les ressources
ont évolué de 3% alors que les emplois productifs ont
connu une envolée remarquable soit une progression de
51% se situant à 703 M USD. Le résultat net s’est établi à
3042 K USD en progression de 56% liée à celle du PNB de
49% résultant à la fois du développement des engagements
et de l’optimisation de la gestion de trésorerie.
ChAABI lOCATIOn lOngue DuRÉe : une ReSTRuCTuRATIOn RÉuSSIe
L’exercice 2010 a été marqué par le renforcement des
capitaux propres de cette filiale, avec une présence plus
marquée de la BCP pour 84.3%, au côté de son partenaire
AKWA Group pour 15%.
En affichant un résultat d’exploitation de 10,5 MMAD
contre 2,6 MMAD en 2009, Chaabi LLD entérine son élan
de croissance, misant sur la maîtrise du recouvrement et
l’excellence opérationnelle.
Par ailleurs, son chiffre d’affaires connait une augmentation
de 11,7%, se situant à 144 MMAD et son parc se stabilise à
hauteur de 2 647 véhicules.
Enfin, l’engagement de Chaabi LLD dans sa démarche
qualité orientée client, est corroboré par le maintien de sa
double certification.
fOnDATIOn CRÉATIOn D’enTRePRISeS : un ACCOmPAgnemenT en fAVeuR DeS CRÉATeuRS De RICheSSeS De DemAIn
Parallèlement à sa mission d’encouragement pour la
création d’entreprises à travers l’accompagnement
et l’assistance aux porteurs de projets, l’activité de la
Fondation au titre de 2010 a été réorientée en faveur des
investisseurs MDM.
C’est ainsi que sur les 2 340 porteurs d’idées et de projets
accueillis en 2010, 198 ont pu créer leurs entreprises pour une
enveloppe d’investissement globale de près de 236 MMAD et
permettant la création de 892 emplois directs. Le financement
bancaire de ces investissements s’est élevé à 111 MMAD dont
près de 70% réalisés via le réseau Banque Populaire. Sur ce
total, les entreprises créées par les MDM ont atteint 69 unités
pour un investissement global de près de 81 MMAD.
L’activité de la Fondation Création d’Entreprises s’est
caractérisée par un ancrage prononcé dans le conseil
aux investisseurs MDM au Maroc à travers la mise à leur
disposition de deux packs :
• Assist Invest dédié à l’information et l’orientation sur un site Web ;
• Dalil Invest pour l’accompagnement de cette catégorie
d’investisseurs pendant la réalisation de leur investissement.
Cette nouvelle offre a fait l’objet de promotions en vue de
nouer des synergies avec les différents acteurs intervenant
sur ce marché.
Par ailleurs, 180 entreprises conseillées par la Fondation ont
été créées en 2010, dont 61 sont issues d’investisseurs MDM.
Sur le plan de la communication, la Fondation a mis en place
deux canaux de diffusion dédiés à cette clientèle :
• un Site Internet dynamique: www.fondationinvest.ma qui
informe les MDM sur les opportunités d’investissement au Maroc ;
• un numéro de téléphone qui permet l’échange en matière
d’investissements avec un expert accompagnateur.
lA BAnque De fInAnCemenT : une STRuCTuRe STRATegIque Au SeRVICe DeS gRAnDeS enTRePRISeS
L’activité de la banque de financement au sein de BCP
Bank a poursuivi son trend haussier en 2010, confirmant
ainsi sa vocation d’acteur de référence dans le financement
de projets d’envergure et de la Grande Entreprise de
manière générale.
C’est dans ce contexte, et en dépit d’une conjoncture
économique marquée par la crise internationale et
un environnement concurrentiel, que les réalisations
de l’année 2010 ont atteint 33,8 MMMAD en Emplois
globaux (y compris les engagements par signature),
contre 32,5 MMMAD en 2009, enregistrant ainsi une
progression de 4%.
Les Emplois par décaissement ont connu une évolution
soutenue, passant de 20,5 MMMAD à 26,2 MMMAD, soit une
hausse de 28%.
En termes de Ressources, celles-ci sont passées de
7,5 MMMAD à près de 10 MMMAD, soit une augmentation
de 32%.
Grâce au renforcement et à l’expertise de ses équipes, la
Banque de Financement s’est vue adjuger le rôle principal
dans le financement de grands projets d’investissement
au niveau des secteurs stratégiques nationaux, que ce soit
dans l’Industrie ou les Services.
Par ailleurs, l’activité commerciale de la banque de
financement en 2010 a permis le renforcement de la présence
de BCP Bank dans le segment de la grande entreprise
notamment par :
• le développement des flux, avoirs et engagements de
la clientèle existante : Groupe OCP, SNI, JLEC, Barid Al
Maghrib, etc.
• la pénétration de nouveaux secteurs d’activité : Télécom,
Automobile, Grande Distribution, Transport, ….
• l’Entrée en relation de Grandes Entreprises prestigieuses
telles que HUAWEI, LyDEC, ACIMA, RAM, SANAM, NAREVA,
INGELEC, ALF SAHEL, etc.
• le développement de l’activité avec les BPR et les filiales
du GBP par des actions de cross-selling en termes de
collecte des Ressources (Barid Al Maghrib, Meditel, OCP…),
de conseil et de financement (SAMIR, NAREVA, International
Power, TMSA, MANAGEM GABON, Hyatt Regency).
une ACTIVITÉ COmmeRCe eXTeRIeuR DynAmISÉe
La Banque Populaire s’est attachée en 2010 à accompagner
sa clientèle entreprise dans le développement de son
activité à l’international. Ainsi, l’activité Trade Finance
a enregistré des progressions significatives. Le volume
global des règlements à l’import et à l’export traités en
2010 a enregistré une hausse de 13,46 % à 59 MMMAD,
et le volume global des financements extérieurs à court
terme, traités en 2010, a enregistré une hausse de 84,34%
à 21,38 MMMAD.
Ces progressions ont été le fruit de multiples actions
de conseil et de fidélisation menées auprès de notre
clientèle entreprise opérant dans le domaine du commerce
international.
La Banque Populaire a également consacré l’année 2010
au renforcement de ses relations avec ses correspondants
étrangers, matérialisé par la mise en place de nouvelles lignes
de financement, et la négociation de meilleures tarifications
au profit de notre clientèle.
La Banque dispose, aujourd’hui, d’un large réseau de
correspondants étrangers de premier ordre présents sur les
LA GRANDE ENTREPRISE : UNE POSITION DE RéFéRENCE DANS LES SERVICES FINANCIERS ET L’INTERMéDIATION BOURSIèRE
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 54 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 55
La valorisation globale du marché s’élève à 579 MMMAD,
en progression de 13,7% par rapport à 2009.
Par ailleurs, six sociétés cotées ont procédé à une
augmentation de leur capital, dont les principales
concernent ADDOHA (2.992 MMAD) et BMCE
(3.017 MMAD).
Le marché des « Fusions / Acquisitions » a connu quant à lui
une véritable dynamique, avec notamment :
• la fusion BCP / BP de Casablanca ;
• les participations croisées BMCE BANK / CGI ;
• le renforcement de la participation de la SNI dans le capital
d’ATTIJARIWAFA BANK ;
• la fusion-absorption de MATEL PC MARKET/ DISTRISOFT
MAROC donnant naissance au numéro 1 maghrébin de la
distribution informatique ;
• l’acquisition par LABEL’VIE de METRO CASH
& CARRy MAROC ;
• la montée stratégique de SNEP dans le capital de DIMATIT ;
• la création par UNIMER / LA MONEGASQUE VANELLI
MAROC / CONSERNOR d’un champion national de la
conserverie de poissons.
surlemarchéobligataire
Le marché primaire s’est caractérisé par la hausse des levées
du Trésor de 39% en 2010 par rapport à 2009, s’élevant ainsi
à 101 MMMAD avec une prépondérance du segment Moyen
terme à hauteur de 47% contre 39% pour le segment Court
Terme.
Le marché secondaire quant à lui, a marqué une progression
de 10% du volume transactionnel par rapport à 2009 en
totalisant 188,3 MMMAD, avec une prépondérance du
segment Moyen Terme à hauteur de 60%.
Enfin, pour le marché monétaire, les niveaux de taux ont
oscillé autour du taux directeur, tel qu’en témoigne la
stabilité de la moyenne annuelle du TMP interbancaire par
rapport à 2009, et qui s’est positionné à 3,26%.
Le marché de la gestion collective a progressé de
+16,67%, au bénéfice de toutes les catégories d’OPCVM à
l’exception des OPCVM monétaires dont l’actif net a reculé
Le volume du marché central s’est élargi de 48% à
58,3 MMMAD, par rapport au flux d’affaires enregistré l’année
dernière. Les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, MAROC
TELECOM, ADDOHA et Banque Centrale Populaire raflent
près de 59 % des échanges.
Le marché de blocs, a enregistré quant à lui, un flux
transactionnel de 32,7 MMMAD contre 24,6 MMMAD,
une année auparavant. Dans ce contexte, près de 43 %
des transactions ont concerné l’échange de plus de
7 Millions de titres CGI.
volumedestransactionsréaliséesparlessociétés
deboursed’UPLInEGroUP
Au cours de l’exercice 2010, UPLINE SECURITIES
a réalisé un volume transactionnel de l’ordre de
8 740 MMMAD.
Pour ICF AL WASSIT, 2010 est une année exceptionnelle
marquée par le démarrage effectif de l’activité « Bourse
En Ligne ». Comparé au volume du marché de la Bourse
En Ligne qui s’établit à 2 271,34 MMMAD, ICF AL WASSIT
capte une part de marché de l’ordre de 7 %, réalisée en
seulement 4 mois d’activité, à partir de septembre 2010.
En termes de nombre d’ordres routés vers le marché
boursier, cette part est en croissance permanente.
En effet, ICF AL WASSIT a amélioré sa part de marché de
10 points pour s’établir à 15,37 %.
Le nombre de clients abonnés au service Bourse en Ligne
est passé entre septembre et décembre 2010, de 565
à 1 623 clients.
Gestiond’actifs
L’évolution du marché de gestion des actifs a été marquée
en 2010 par les événements majeurs suivants :
surlemarchédesactions
Le flux transactionnel s’est établi en 2010 à 163 MMMAD,
en amélioration de 47,6% comparativement à 2009.
Le Marché Central, en s’adjugeant près de 64% du
négoce 2010, a été principalement animé par les
échanges sur les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK,
ADDOHA, IAM et Banque Centrale Populaire.
de -1,13%. Les plus importantes progressions d’actifs nets
en terme de volume, ont été enregistrées sur les OPCVM
OMLT et Actions, respectivement de 21,2 MMMAD et
5,56 MMMAD.
volumedes transactions réaliséespar les sociétés
deGestiond’actifsd’UPLInEGroUP
Les actifs nets des fonds label UPLINE et gérés par Upline
Capital Management ont progressé de 64% pour s’établir à
5 MMMAD, à la faveur des OPCVM Monétaires et OMLT qui
ont progressé respectivement de +86,28% et +61,14%.
En matière de répartition, la catégorie OMLT reste
prépondérante avec une quote-part de 87,46% du total
actifs nets sous gestion.
Quant aux actifs nets des fonds label AL ISTITMAR CHAABI
et gérés par UCM, ils ont progressé de 42,77% pour s’établir à
9 MMMAD, à la faveur de toutes les catégories d’OPCVM, à
l’exception de l’OMLT.
En matière de répartition, la catégorie monétaire
reste prépondérante avec une quote-part de 54,93%
du total actif net sous gestion. L’actif géré sous la
forme de mandat est passé de 227,1 MMAD en 2009 à
2 761,9 MMAD en 2010.
L’activation des synergies avec le GBP ainsi que la
fixation d’objectifs en matière d’OPCVM par business
unit devraient contribuer de manière significative à
l’amélioration de la taille des actifs sous gestion et la part
de marché de la ligne métier.
Le lancement en 2010 de nouveaux produits basés sur une
protection du capital et/ou un rendement minimum devrait
apporter une réponse concrète aux attentes des clients
Entreprises et Particuliers (locaux et MDM), en quête d’un
maximum de sécurité pour leurs investissements.
Conseil&ingénieriefinancière
Le manque de liquidité du marché a poussé un bon nombre
d’entreprises à procéder à la levée des fonds nécessaires à
leurs activités :
• en s’orientant vers le marché des capitaux à travers des
émissions obligataires et des billets de trésorerie ;
• en ouvrant leurs capitaux aux institutionnels et aux
fonds d’investissements.
5 continents. L’excellence de ces relations et la confiance que
témoignent les correspondants étrangers à la BCP se reflètent
à travers la hausse des flux confiés par ces derniers.
Aussi, la BCP a participé durant l’année 2010 aux principaux
évènements internationaux, qui ont été l’occasion de
s’enquérir des innovations technologiques, et d’identifier les
opportunités de partenariat et de collaboration relatives aux
différents domaines de l’activité internationale.
uPlIne gROuP : DÉVelOPPemenT COnfIRmÉ
Faitsmarquants
Quatre événements majeurs ont marqué l’activité d’UPLINE
GROUP durant l’exercice 2010 :
• acquisition de la société CHAABI COURTAGE ;
• participation via la filiale « Upline Real Estate Investment »
à hauteur de 40% dans le capital de la société de gestion
« ALHIF Management » ;
• participation via la filiale « Upline Alternative Investment »
à hauteur de 33,33% dans le capital de la société de gestion
« EMERGENCE Gestion » ;
• augmentation de la participation d’UPLINE GROUP
dans le Capital de la société « MAGHREB TITRISATION »
qui passe de 7 à 24%.
Lecontextedumarché
Dans un contexte qui continue d’être caractérisé par une
conjoncture difficile, UPLINE GROUP focalise ses efforts sur
la consolidation de sa position en tant qu’acteur de choix dans
le paysage financier marocain, en s’appuyant notamment
sur l’effet de synergie induit par son appartenance depuis le
mois de juin 2009, au Groupe Banque Populaire.
Par ligne de métier, l’évolution du marché se présente
comme suit :
Intermédiationboursière
Unevolumétrieenhausse
Le volume annuel des transactions sur le marché boursier (marché
central et marché de blocs) a atteint 91 MMMAD,
en amélioration de plus de 42% par rapport à l’année 2009.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 56 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 57
résultatnetd’UplineGroup
En amélioration de 4% par rapport au résultat net
consolidé de l’an dernier, il s’est établi à près de
19,8 MMAD à fin 2010, et se ventile par ligne de métier
comme suit :
Le GBP, un acteur de référence dans le capital
investissementauMaroc
Soucieux d’accompagner la dynamique économique
que connaît le Maroc, le Groupe Banque Populaire
(GBP) a mis en place plusieurs fonds d’investissement
généralistes et sectoriels pour accompagner les
efforts du Gouvernement dans le développement
des secteurs à fort potentiel de croissance :
Infrastructure, Tourisme, Immobilier Résidentiel et
Industriel, Logistique, Agro-alimentaire, etc.
à travers ses fonds sectoriels et généralistes présentant
des couples rendement/risque variés, le Groupe couvre
tous les secteurs porteurs de l’économie marocaine :
Fonds de Fonds, Fonds Infrastructure, Fonds Touristique,
Foncière pour l’Immobilier Industriel et Logistique,
Fonds pour l’Immobilier Résidentiel, Fonds Agricole, et
plusieurs Fonds généralistes : capital développement et
transmission, etc.
L’activité de ces fonds est gérée par la banque
d’investissement « Upline Group », à travers sa filiale
« Upline Alternative Investment », holding de prise de
participations d’Upline Group dans les sociétés de gestion
« Private Equity ».
Avec un actif sous gestion totalisant 7,5 MMMAD à fin 2010,
« Upline Alternative Investments » se positionne comme
leader sur le marché du « Private Equity » au Maroc.
LesindicateursfinanciersdeUplineGroup
Lechiffred’affairesconsolidé
En amélioration de 25% par rapport au chiffre d’affaires
consolidé de l’an dernier, il s’est établi à 129 MMAD
à fin 2010, et se ventile par ligne de métier comme suit :
FondsPropres
Les Fonds Propres consolidés d’Upline Group se sont
établis, à fin 2010, à près de 358 MMAD, en progression
de 4% par rapport à l’an dernier.
meDIAfInAnCe
Spécialisée en intermédiation des Valeurs du Trésor,
Mediafinance a été adjugée sur le marché primaire pour
un volume de souscriptions de 3,9 MMMAD, en hausse
de 83,5% par rapport à 2009. Les transactions effectuées
par la société sur le marché secondaire se sont élevées à
29,1 MMMAD, enregistrant un accroissement de 224%,
par rapport à l’exercice précédent. En termes de
résultats, le produit net bancaire se situe à 13,6 MMAD
et le résultat net ressort à 13,9 MMAD à fin 2010 enregistrant
un accroissement de 41,4% par rapport à l’exercice
précédent.
ChAABI COuRTAge : RePOSITIOnnemenT STRATÉgIque
L’année 2010 a connu le reclassement stratégique de
la société Chaabi Courtage dans Upline Group, avec un
changement de sa Direction Générale.
Sue le plan des performances, le chiffre d’affaires, constitué des
commissions d’intermédiation, a enregistré une hausse de 13%
par rapport à l’exercice précédent, passant de 20,5 MMAD
à 23,2 MMAD, en relation avec l’évolution positive des
portefeuilles d’assurance du personnel, des patrimoines et
des responsabilités civiles du Groupe Banque Populaire, ainsi
que la bancassurance dommages et personnes, les assurances
automobiles et autres clients directs.
Les primes collectées se sont ainsi établies à
337,5 MMAD contre 325,4 MMAD, un an auparavant, en
hausse de 4%.
Le résultat net de l’exercice a atteint 14,1 MMAD, soit une
hausse de 17% par rapport à 2009.
• une sollicitation de plus en plus importante des sociétés
surendettées pour des restructurations de bilan ;
• des opérations de rapprochements opérées dans divers
secteurs d’activité.
C’est ainsi que durant l’exercice 2010, UPLINE CORPORATE
FINANCE a pu exécuter avec succès un total de 25 missions
ventilées comme suit:
• 8 missions de « Fusions / Acquisitions » ;
• 2 missions de levées de fonds ;
• 2 missions d’endettement sur le marché ;
• 13 missions de conseil.
Il est à noter que la taille totale de ces opérations s’est élevée
à plus de 11 MMMAD.
Capitalinvestissement
Le capital investissement est une ligne de métier
dominée principalement par UPLINE ALTERNATIVE
INVESTMENT.
Environnementdesaffairesetfaitsmarquants
Cinq événements majeurs ont marqué cette ligne de
métier en 2010 :
• la structuration de plusieurs fonds dont notamment :
« A6 Immobilier », « Foncière Emergence », « Inframed », « ARIF »
& « OCP Innovation Fund » ;
• l’annonce de la création d’un fonds de 15 MMMAD par
l’Etat Marocain et des investisseurs du Moyen Orient pour la
promotion des projets touristiques ;
• la négociation d’un nouveau cadre réglementaire et fiscal
pour les OPCR (Organismes de Placement en Capital Risque) ;
• le retard dans les réalisations des projets portés par les
fonds touristiques en raison des difficultés à lever de la
dette bancaire ;
• la baisse des transactions dans le capital investissement
sur le marché dans un contexte de crise internationale.
2010 %
Intermédiation Boursière 21 359 17%
Gestion d’actifs 56 829 44%
Conseil & Ingénierie financière 22 441 17%
Capital investissement 28 377 22%
TOTAL 129 006 100%
Intermédiationboursière Gestiond’actifs
Conseil&Ingénieriefinancière Capitalinvestissement
44%17%
22%17%
IntermédiationboursièreGestiond’actifs
Conseil&Ingénieriefinancière
sociétésmisesenéquivalenceCapitalinvestissement
30,6%
13,5%
32,5%
16,8%
6,6%
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 58 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 59
V.
ÉTATS fInAnCIeRSGROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE : COMPTES CONSOLIDéS AUX NORMES IAS/IFRS31 DéCEMBRE 2010
1. CADRE GÉNÉRAL
1.1.LEGroUPEBAnqUECEnTrALEPoPULAIrE
Le Groupe Banque Centrale Populaire a connu un changement important au niveau de sa définition depuis le 02/09/2010, date de la publication des amendements de la loi 12-96 régissant le Crédit Populaire du Maroc (cf. note 1.3). Il intègre désormais les Banques Populaires Régionales, en plus de la Banque Centrale Populaire et ses filiales. Des comptes proforma ont été établis au titre de l’exercice 2009 afin de tenir compte de l’impact de ce changement.
BanqueCentralePopulaire
La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.
La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales :
• Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ;
• Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales.
La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt communs pour le compte de ses organismes.
BanquesPopulairesrégionales
Les Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 10, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance.
CréditPopulaireduMaroc
Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.
ComitéDirecteur
Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont:
• Définir les orientations stratégiques du Groupe ;
• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM,
• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe ;
• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de leur équilibre financier.
1.2. mÉCAnISme De gARAnTIe
Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une contribution annuelle fixée par le Comité Directeur sans que cette contribution n’excède 2% de leurs chiffres d’affaires.
Par ailleurs, et compte tenu de ses attributions, le Comité Directeur a décidé d’allouer une contribution complémentaire au fonds de soutien destinée à couvrir les risques de crédit non avérés. Les modalités d’utilisation et le niveau de cette enveloppe sont fixés par le Comité Directeur.
1.3. fAITS CARACTÉRISTIqueS De l’eXeRCICe
Amendementdelaloi12-96
La loi 12-96 portant réforme du CPM a connu des évolutions majeures relatives notamment aux points suivants :
• La Banque Centrale Populaire consolide les comptes des organismes du Crédit Populaire du Maroc et de leurs filiales ;
• Le président du conseil d’administration de la Banque Centrale Populaire est président de plein droit du Comité Directeur ;
• La possibilité de fusion ou d’absorption d’une Banque Populaire Régionale par les Banques Populaires Régionales ou par la Banque Centrale Populaire.
FusiondelaBCPetdeBPCasablanca
Le Comité Directeur a agréé, en date du 14 juillet 2010, le projet d’absorption de la BP Casablanca par la BCP. Cette opération vise des objectifs stratégiques majeurs tels que la rationalisation des modes d’intervention du Groupe sur le marché du Grand Casablanca et l’amélioration de l’efficacité opérationnelle des structures.
FusiondelaFondationBanquePopulaireMicroCréditetdelaFondationZakoura
Dans le cadre du rapprochement de la Fondation Banque Populaire Micro Crédit avec la Fondation Zakoura, le Groupe Banque Populaire a fortement soutenu cette opération qui est de nature à consolider le secteur de la micro-finance au Maroc et à créer un acteur de référence dans le domaine.
renforcementdufondsdesoutiendesrisquesdecrédit
Lors de la réunion du 22.12.2010, le Comité Directeur du CPM a décidé de renforcer les ressources du fonds de soutien des risques de crédit en portant son encours de 500 Millions de Dirhams à 1 Milliard de Dirhams.
2. RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE
2.1. COnTeXTe
Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture au 1er janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting Standards Board (IASB).
L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.
2.2. nORmeS COmPTABleS APPlIquÉeS
2.2.1. Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation de la BCP.
PérIMèTrEDEConsoLIDATIonDUGroUPEBAnqUECEnTrALEPoPULAIrE
(*) IG : Intégration Globale
2.2.2. Méthodes de consolidation
2.2.2.1.Entreprisescontrôlées:Filiales
Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.
Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent.
PARTICIPATION % INTÉRêT % CONTRôLE CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS
MÉTHODE DE CONSOLIDATION
CPM (BCP+BPR) - 100,00% 2 793 920 (IG)*
CHAABI BANK en (K Euro) 100,00% 100,00% 30 000 IG
FBPMC 100,00% 100,00% 214 496 IG
MEDIA FINANCE 89,95% 100,00% 206 403 IG
CIB en ( K USD) 70,00% 100,00% 2 200 IG
MOUSSAHAMA 99,86% 99,86% 36 400 IG
VIVALIS 63,86% 87,08% 177 000 IG
CHAABI LLD 98,85% 98,85% 31 450 IG
UPLINE GROUP 74,87% 100,00% 46 784 IG
BPMC en (K FCA) 62,50% 62,50% 8 127 054 IG
MAI 77,43% 77,43% 50 000 IG
BPMG en (K GNF) 53,90% 53,90% 35 205 150 IG
DAR ADDAMANE 0,00% 52,63% 75 000 IG
BANK AL AMAL 8,76% 22,92% 500 000 IG
MAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 677 IG
La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles.
2.2.2.2.Entreprisessouscontrôleconjoint:Co-entreprises
Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.
2.2.2.3.Entreprisessousinfluencenotable:Associées
Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle.
Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une influence notable effective.
Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée.
L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ».
Si la quote-part du CPM dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.
2.2.2.4.Intérêtsminoritaires
Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.
2.2.3. Options retenues par le Groupe Banque centrale Populaire
2.2.3.1.Définitiondupérimètre
Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :
• Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.
• L’une des limites suivantes est atteinte :
− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé.
− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée.
− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés.
Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.
2.2.3.2.Exception
Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.
2.2.3.3.Laconsolidationdesentitésadhoc
La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts.
Les exclusions du périmètre de consolidation :
Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.
2.2.3.4.Lesméthodesdeconsolidation
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Centrale Populaire sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.
Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity extension method », par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill.
2.3. ImmOBIlISATIOnS
Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement.
Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.
Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.
2.3.1. comptabilisation initiale
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation.
Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.
2.3.2. Evaluation et comptabilisation ultérieures
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur. Il est également possible d’opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.
2.3.3. Amortissement
Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien.
Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.
Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.
2.3.4. dépréciation
Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.
En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation.
Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.
2.3.5. Plus ou moins-values de cession
Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ».
Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ».
2.3.6. Options retenues par le Groupe Banque centrale Populaire
Approcheparcomposants
Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.
La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expertise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions.
Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur la durée d’utilité documentée en interne.
Evaluation
Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue.
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts externes.
2.4. COnTRATS De lOCATIOn
Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.
2.4.1. Le Groupe est le bailleur
Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de location simple.
2.4.1.1.Contratsdelocation–financement
Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 60 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 61
La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance.
Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat.
Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.
2.4.1.2.Contratsdelocationsimple
Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur.
Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.
Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location.
Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».
2.4.2. Le Groupe est le preneur
Les contrats de location pris par une société du Groupe sont analysés comme des contrats de location-financement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.
2.4.2.1.Contratsdelocation–financement
Un contrat de location-financement est considéré comme un bien acquis par le preneur et financé par emprunt.
L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat.
En contrepartie, une dette financière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur.
Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.
La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La dette financière est comptabilisée au coût amorti.
2.4.2.2.Contratsdelocationsimple
Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location.
2.5. PRÊTS eT CRÉAnCeS, engAgemenTS De fInAnCemenT eT De gARAnTIe
2.5.1. Prêts et créances
La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle et les opérations interbancaires réalisées par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués.
Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues (frais de dossier, commissions de participation et d’engagement), considérés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.
Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit, calculée selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les commissions perçues sur des engagements de financement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les commissions perçues sur des engagements de financement dont, la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement.
2.5.2. Engagements de financement
Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux règles énoncées ci-dessus.
Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du bénéficiaire de l’engagement.
2.5.3. Engagements de garanties données
Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en résultat prorata temporis sur la période de garantie.
Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du débiteur.
2.6. DÉTeRmInATIOn De lA juSTe VAleuR
2.6.1. Principes généraux
Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers disponibles à la vente), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.
La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.
2.6.2. Prix cotés sur un marché actif
Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.
2.6.3. Prix non cotés sur un marché actif
Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options).
Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des devises, volatilité implicite, prix des marchandises.
La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des instruments financiers.
2.6.4. Marge dégagée lors de la négociation des instruments financiers
La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) :
• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ;
• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.
2.6.5. Actions non cotées
La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au Groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.
Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation.
2.7. TITReS
Les titres détenus par le Groupe BCP sont classés en trois catégories :
• Actifs financiers à la juste valeur par résultat.
• Actifs financiers disponibles à la vente.
• Placements détenus jusqu’à l’échéance.
2.7.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat
La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat comprend :
• Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ;
• Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de comptabiliser et d’évaluer à la juste valeur par résultat dès l’origine, car cette option permet une information plus pertinente.
Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat.
En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, coupon couru inclus pour les titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat ». De même, les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sont comptabilisés dans ce poste. L’évaluation du risque de crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.
2.7.2. Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des deux autres catégories.
Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont significatifs.
En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, hors coupon courus pour les titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés ».
Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».
Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.
Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi.
2.7.3. Placements détenus jusqu’à l’échéance
La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.
Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais de transaction s’ils présentent un caractère significatif) et la valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.
2.7.4. Opérations de pensions et prêts / emprunts de titres
Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les opérations de pension initiées par les activités de transaction, le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».
Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de transaction, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».
Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».
2.7.5. date de comptabilisation et de décomptabilisation
Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement et de livraison. Durant ces délais, les conséquences des changements de juste valeur sont prises en compte en fonction de la catégorie dans laquelle ces titres seront classés. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont alors décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont constatées en résultat sous le poste approprié.
2.7.6. Options retenues par le Groupe Banque centrale Populaire
Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes :
Actifsfinanciersàlajustevaleurparrésultat
• Titres de transaction
• Produits dérivés
Actifsfinanciersdisponiblesàlavente
• Bons du trésor classés en titres de placement
• Obligations marocaines non cotés
• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)
• OPCVM et actions
• Bons du trésor reclassés des titres d’investissement
Placementsdétenusjusqu’àl’échéance
• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en AFS)
• Bons du trésor Habitat économique classés en titres de placement
2.8. OPÉRATIOnS en DeVISeS
2.8.1. Actifs et passifs monétaires libellés en devises
Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture.
Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres.
Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même périodicité que les résultats de l’opération couverte.
2.8.2. Actifs non monétaires libellés en devises
Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante :
Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés en résultat.
Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de change historique.
2.9. DÉPRÉCIATIOn DeS ACTIfS fInAnCIeRS
2.9.1. dépréciation sur prêts et créances et assimilés
Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et engagements de financement et de garantie.
Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur mesurable liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.
2.9.1.1.Dépréciationsurbaseindividuelle
Les provisions relatives aux engagements de financement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues. Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des garanties et des perspectives de recouvrement du principal et des intérêts.
La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».
à compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux jugés recouvrables.
2.9.1.2.Dépréciationsurbasecollective
Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes.
Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille.
Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ».
En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux conditions en vigueur au moment de l’arrêté.
2.9.2. dépréciation des actifs financiers disponibles à la vente
Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition.
En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation.
Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est constatée en « Coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation.
Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée sous le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation reconnue en résultat.
2.9.3. Options retenues par le Groupe Banque centrale Populaire
• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement significatives) :
Toutes les créances en souffrances supérieures à 3 MMAD, qualifiées de « gros dossiers » sont revues au cas par cas pour déterminer les flux de recouvrement attendus sur un horizon de 5 années et calculer par conséquent la provision IFRS par différence entre le montant brute de la créance et la valeur actualisée de ces flux au TIE d’origine.
• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement non significatives) :
Les créances en souffrances inférieures à 3 MMAD, qualifiées de « petits dossiers » elles font l’objet d’une modélisation statistique (modélisation des flux de recouvrement historiques) par classe homogène de risque.
• Pour la provision collective :
Le Groupe a défini des critères d’identification des créances sensibles et a développé des modèles statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances sensibles en créances en souffrance.
La méthodologie du provisionnement collectif s’inspire des dispositions baloises.
2.10. DeTTeS RePRÉSenTÉeS PAR TITRe eT ACTIOnS PROPReS
2.10.1. dettes représentées par un titre
Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres.
Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions.
Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.
2.10.2. Options retenues par le Groupe Banque centrale Populaire
Partssociales:
Conformément au paragraphe 9 d’IFRIC 2 relatif aux interdictions inconditionnelles partielles, lorsque les statuts des coopératives ou la législation en vigueur, interdisent à une entité de rembourser les parts sociales si, en les remboursant, elle réduit le capital en dessous de
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 62 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 63
Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour chaque régime. Les hypothèses prises en compte pour 2007, 2008 , 2009 et 2010 se déclinent ainsi (les taux indiqués sont des taux moyens pondérés) :
Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations émises par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la durée des régimes.
Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui de ces dernières.
2.14. PROVISIOnS Au PASSIf
Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.
2.14.1. Options retenues par le Groupe Banque centrale Populaire
Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.
2.15. ImPÔTS COuRAnT eT DIffÉRÉ
2.15.1. Impôt courant
La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle se rapportent les résultats.
2.15.2. Impôt différé
Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception :
• Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;
• Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.
Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées.
Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation.
Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation.
Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.
Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.
2.16. CAPITAuX PROPReS ReCyClABleS eT nOn ReCyClABleSLes ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.
Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :
01/01/2007 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2010
Provision pour indemnités de retraite
110 112 303 337 298
Provision pour indemnités de fin de carrière
306 293 113 114 118
Provision pour couverture médicale des retraités
444 448 482 474 467
Provision pour prime spéciale d’ancienneté
75 75 78 82 82
Total 935 928 976 1007 964
seuils fixés par les statuts ou la réglementation, la partie en deçà du seuil est alors classée en capitaux propres et celle excédant ce seuil est classée en passifs financiers.
L’article 7.2 des statuts des BPR stipule que : « Le capital peut être réduit par suite de reprise d’apports résultant de retraits, d’exclusions ou de décès de sociétaires, sans toutefois qu’il puisse, en aucun cas, être réduit au dessous des trois quarts de son montant maximum souscrit, ni au dessous du capital minimum fixé par Arrêté du Ministre Chargé des Finances, en application des dispositions de l’article 54 de la loi n° 12/96 précitée ou, le cas échéant, en application de l’article 26 du dahir portant loi n° 1-93-147 du 6 juillet 1993 précité. »
Ainsi, le capital des BPR ne peut être réduit au dessous des trois quarts de son montant maximum souscrit en application de ces dispositions statutaires.
Ce traitement a eu pour effet :
• Le classement des trois quarts du capital social des BPR en capitaux propres et le reliquat de 25% en passifs financiers, conformément à IFRIC 2 et aux dispositions statutaires actuelles du Groupe Banque Populaire.
• la comptabilisation de charges d’intérêts (au taux de 6,00 %) servis sur la quote-part des parts sociales classées en passifs financiers.
2.10.3. Actions propres
Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.
2.11. DÉRIVÉS eT DÉRIVÉS InCORPORÉS
Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.
2.11.1. Principe général
Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative.
Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».
2.11.2. dérivés et comptabilité de couverture
Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.
• La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe.
• La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises.
Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée :
désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture.
Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place.
Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 et 125 %.
Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts.
Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires.
En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.
2.11.3. dérivés incorporés
Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés sont séparés de la valeur de l’instrument hôte lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte.
Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé.
Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.
2.12. COmmISSIOnS SuR PReSTATIOnS De SeRVICeS
Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante :
• Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat).
• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur et à mesure que le service est rendu.
• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le service a été rendu.
2.13. AVAnTAgeS Au PeRSOnnel
Principegénéral:
L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels
du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une dégradation inacceptable des relations avec le personnel.
Typologie des avantages au personnel :
Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque Populaire sont classés en quatre catégories :
• Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation...
• Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite.
• Les indemnités de fin de contrat de travail.
• Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale des retraités.
2.13.1. Avantages à court terme
Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis.
2.13.2. Avantages à long terme
Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants.
Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement et aucun corridor n’est appliqué. En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement.
2.13.3. Indemnités de fin de contrat de travail
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.
2.13.4. Avantages postérieurs à l’emploi
Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.
Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le principal régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la couverture médicale des retraités et de leur famille.
Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.
Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement.
Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.
La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels. Le Groupe applique la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements. Cette méthode autorise à ne reconnaître, à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée résiduelle moyenne d’activité des membres du personnel, que la fraction des écarts actuariels qui excède la plus élevée des deux valeurs suivantes : 10 % de la valeur actualisée de l’obligation brute ou 10 % de la valeur de marché des actifs de couverture du régime à la fin de l’exercice précédent.
Les conséquences des modifications de régimes relatives aux services passés sont reconnues en résultat sur la durée d’acquisition complète des droits sur lesquels ont porté lesdites modifications.
La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu des placements, de l’amortissement des écarts actuariels et des coûts des services passés résultant des éventuelles modifications de régimes, ainsi que des conséquences des réductions et des liquidations éventuelles de régimes.
Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant.
2.13.5. Options retenues par le Groupe Banque centrale Populaire
Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé sur les capitaux propres.
Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois.
01/01/2007 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2010
Taux d’actualisation 4,34% 5,16% 5,69% 5,14% 5,01%
Taux d’évolution des salaires 4,50% 4,50% 4,5% 3%+fixe 3,2%+fixe
Taux de rendement des actifs 4,50% 5,20% 5,20% 4,80% 4,40%
Taux d’évolution des coûts médicaux 3,00% 3,00% 3,00% 4,00% 4,00%
Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l’écart de valeur est définitivement gelé en capitaux propres, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres non recyclables.
Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres recyclables.
2.17. TABleAu DeS fluX De TRÉSOReRIe
Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.
Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées, ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple.
Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de créances négociables).
2.18. ACTIfS nOn COuRAnTS DeSTInÉS À ÊTRe CÉDÉS eT ACTIVITÉS ABAnDOnnÉeS
Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ».
Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».
Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.
En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat.
Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ».
2.19. Information sectorielle
Le Groupe Banque Centrale Populaire est organisé autour de trois pôles d’activité principaux :
• Banque Maroc comprenant le Crédit Populaire du Maroc, Média finance, Fonds Moussahama I, Upline Group, Dar Addamane, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal et Fondation BP pour le Micro Crédit.
• Sociétés de financement spécialisées comprenant VIVALIS, Maroc Leasing et Chaabi-LLD.
• Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank; Banque Populaire Marocco -
Centrafricaine; Banque Populaire Marocco - Guinéenne et Chaabi International Bank off Shore.
Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.
2.20. uTIlISATIOn D’eSTImATIOnS DAnS lA PRÉPARATIOn DeS ÉTATS fInAnCIeRS
La préparation des états financiers du Groupe exige de la Direction et des gestionnaires la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes associées.
Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour :
• Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit .
• De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs.
• Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers.
• Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels.
• De la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges.
2.21. PRÉSenTATIOn DeS ÉTATS fInAnCIeRS
2.21.1. Format des états financiers
En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.
2.21.2. Règles de compensation des actifs et passifs
Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan, si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 64 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 65
BIlAn IfRS COnSOlIDÉ
ÉTAT Du RÉSulTAT glOBAl
COmPTe De RÉSulTAT IfRS COnSOlIDÉ
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 5 425 25 900 25 877 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 7 622 153 11 142 553 77 337 502 Dettes envers la clientèle 169 775 482 163 190 507 20 288 256 Dettes repréentées par un titre 637 168 610 956 - Titres de créance émis 2 002 194 188 096 188 096 Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôt courant 764 987 436 388 382 932 Passifs d’impôt différé 1 659 149 1 456 803 495 382 Comptes de régularisation et autres passifs 2 754 476 2 676 908 1 812 820 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des contrats d’assurance 189 888 161 965 161 965 Provisions pour risques et charges 1 123 761 1 236 776 381 185 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 4 165 711 2 916 122 2 916 077 Dettes subordonnées 1 554 799 1 554 839 1 554 840 Capital et réserves liées 6 111 848 5 399 103 5 399 103 Réserves consolidées 13 565 150 13 796 915 2 865 727 - Part du groupe 1 288 436 1 394 787 1 429 141 - Part des BPR 11 086 749 11 012 872 - Part des minoritaires 1 189 965 1 389 256 1 436 586 Gains ou pertes latents ou différés 230 459 319 526 260 782 - Part du groupe 223 045 260 782 260 782 - Part des BPR 7 703 58 744 - Part des minoritaires -288 Résultat net de l’exercice 3 063 180 2 889 238 1 133 368 - Part du groupe 1 773 253 1 064 688 1 064 688 - Part des BPR 1 084 322 1 755 870 - Part des minoritaires 205 605 68 680 68 680 TOTAL PASSIF IFRS 215 225 830 208 002 595 115 203 912
PASSIF IFRS 31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
(en
mill
iers
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MA
D)
TABleAu De fluX De TRÉSOReRIe
(en
mill
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MA
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mill
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MA
D)
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MA
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ACTIF IFRS 31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma PubliéValeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 9 094 370 10 285 515 8 551 030
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6 038 191 35 854 35 854
Instruments dérivés de couverture
Actifs financiers disponibles à la vente 12 864 701 16 583 143 15 228 405
Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 10 181 449 15 806 461 24 851 953
Prêts et créances sur la clientèle 146 124 778 133 210 955 39 191 689
Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux
Placements détenus jusqu’à leur échéance 19 110 438 21 618 374 21 618 374
Actifs d’impôt exigible 767 668 779 880 555 005
Actifs d’impôt différé 846 148 609 332 171 487
Comptes de régularisation et autres actifs 1 689 592 2 351 229 1 243 807
Actifs non courants destinés à être cédés
Participations dans des entreprises mises en équivalence 18 051 17 235 17 235
Immeubles de placement
Immobilisations corporelles 7 665 398 5 910 268 3 018 877
Immobilisations incorporelles 406 371 397 987 242 708
Ecarts d’acquisition 418 675 396 362 477 488
TOTAL ACTIF IFRS 215 225 830 208 002 595 115 203 912
Intérêts et produits assimilés 11 520 279 11 181 746 5 423 373 Intérêts et charges assimilés -3 664 345 -4 112 791 -3 985 377 MARGE D’ INTERÊTS 7 855 934 7 068 955 1 437 996 Commissions perçues 1 023 860 899 744 384 461 Commissions servies -36 182 -26 750 -4 504 MARGE SUR COMMISSIONS 987 678 872 994 379 957 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 395 888 308 962 207 737 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 587 352 450 664 444 178 RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 983 240 759 626 651 915 Produits des autres activités 396 830 412 702 353 160 Charges des autres activités -175 169 -150 830 -150 829 PRODUIT NET BANCAIRE 10 048 513 8 963 447 2 672 199 Charges générales d’exploitation -4 153 691 -3 853 124 -648 384 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des -445 069 -350 007 -157 534immobilisations incorporelles et corporelles RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION 5 449 753 4 760 316 1 866 281 Coût du risque -828 243 -418 361 -296 820 RESULTAT D’EXPLOITATION 4 621 510 4 341 955 1 569 461 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -489 -419 -419 Gains ou pertes nets sur autres actifs -37 211 -56 703 -7 903 Variations de valeurs des écarts d’acquisition 19 - RESULTAT AVANT IMPÔTS 4 583 829 4 284 833 1 561 139 Impôts sur les bénéfices -1 520 649 -1 395 595 -427 771 RESULTAT NET 3 063 180 2 889 238 1 133 368 Résultat - part BPR 1 084 322 1 755 870 Résultat hors groupe 205 605 68 680 68 680 RESULTAT NET PART DU GROUPE 1 773 253 1 064 688 1 064 688 Résultat par action ( en MAD) 26,70 16,10 16,10Résultat dilué par action ( en MAD) 26,70 16,10 16,10
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma PubliéRésultat net 3 063 180 2 889 238 1 133 368 Ecarts de conversion -439 -2 964 -544 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente -88 628 120 981 158 343 Réévaluation des instruments dérivés de couverture Réévaluation des immobilisations Ecarts actuariels sur les régimes à prestations définies Quote-part des gains et pertes comptabilisés directementen capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Total gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -89 067 118 017 157 799 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 2 974 113 3 007 255 1 291 167 Part du groupe 1 735 516 1 222 487 1 222 487 Part des BPR 1 033 281 1 716 088 Part des minoritaires 205 317 68 680 68 680
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
Résultat avant impôts 4 583 829 4 284 833 1 561 139
+/- Dotations nettes aux amortissements 445 069 350 007 157 534
des immobilisations corporelles et incorporelles
+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts - - -
d’acquisition et des autres immobilisations
+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 207 555 713 525 357 145
+/- Dotations nettes aux provisions -85 092 32 229 142 476
+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 489 419 419
+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -1 288 361 -1 696 122 -1 727 823
+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement - - -
+/- Autres mouvements 153 285 174 414 93 080
Total des éléments non monétaires inclus dans -567 055 -425 527 -977 169
le résultat net avant impôts et des autres ajustements
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés -190 811 6 689 245 6 967 944
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle - 6 658 401 -7 376 236 -2 989 516
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 1 850 437 -2 334 100 -2 009 916
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 739 202 -952 064 -340 531
- Impôts versés - 1 214 308 -1 371 237 -378 375
Diminution/ augmentation nette des actifs et des passifs - 9 174 755 -5 344 412 1 249 606
provenant des activités opérationnelles
Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle - 5 157 981 -1 485 106 1 833 576
+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 2 800 395 -4 910 997 -4 799 158
+/- Flux liés aux immeubles de placement - - -
+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 2 220 188 -1 831 318 -1 242 281
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement 580 207 -6 742 315 -6 041 439
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires - 551 908 689 492 601 082
+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 1 664 027 1 537 098 2 043 252
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 1 112 119 2 226 590 2 644 333
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie - 438 -2 844 -544
Augmentation/ diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -3 466 093 -6 003 675 -1 564 074
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 13 828 289 19 831 964 -33 720 581
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 10 259 615 18 380 396 16 552 948
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 3 568 674 1 451 568 -50 273 529
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 10 362 196 13 828 289 -35 284 655
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 9 088 945 10 259 615 8 525 152
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 1 273 251 3 568 674 -43 809 807
Variation de la trésorerie nette - 3 466 093 -6 003 675 -1 564 074
Capitaux propres clôture 31.12.2008 publiés 617 218 3 532 496 - 2 201 629 102 983 6 454 326 219 471 6 673 797 Fonds de soutien 2 255 572 2 255 572 2 255 572 Capitaux propres clôture 31.12.2008 corrigés 617 218 3 532 496 - 4 457 201 102 983 8 709 898 219 471 8 929 369 Opérations sur capital 43 763 956 236 999 999 999 999 Paiements fondés sur des actions - - Opérations sur actions propres - - Affectation du résultat 2008 249 390 -249 390 Dividendes -380 065 -380 065 -380 065 Résultat de l’exercice 1 064 688 1 064 688 68 680 1 133 368 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) - - Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) 158 343 158 343 158 343 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) -544 -544 -544 Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) - - - Variation de périmètre - 1 217 115 1 217 115 Autres variations 517 472 517 472 517 472 Capitaux propres clôture 31.12.2009 publiés 660 981 4 738 122 - 5 409 906 260 782 11 069 791 1 505 266 12 575 057 Intégration des BPR -34 309 -34 309 12 827 486 -47 330 12 745 847 Capitaux propres clôture 31.12.2009 proforma 660 981 4 738 122 - 5 375 597 260 782 11 035 482 12 827 486 1 457 936 25 320 904 Opérations sur capital 3 126 96 874 - 95 845 4 155 114 077 118 232 Paiements fondés sur des actions - - Opérations sur actions propres - - Affectation du résultat 2009 612 745 -612 745 - - Dividendes -396 590 -396 590 -51 856 -56 919 -505 365 Résultat de l’exercice 1 773 253 1 773 253 1 084 322 205 605 3 063 180 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) -37 315 -37 315 -51 042 -271 -88 628 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) -422 -422 -17 -439 Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) -37 737 -37 737 -51 042 -288 -89 067 Variation de périmètre 1 489 473 1 489 473 -1 620 169 -206 328 -337 025 Autres variations -305 742 -305 742 -124 045 -4 723 -434 510 Capitaux propres clôture 31.12.2010 664 107 5 447 741 - 7 227 401 223 045 13 562 294 12 178 773 1 395 282 27 136 349
VARIATIOn DeS CAPITAuX PROPReS
CapitalRéservesliées au capital
Actions propres
Réserveset résultats consolidés
Gains ou pertes latents
ou différés
Capitaux propres part
des BPR
Capitaux propres part
GroupeIntérêts
minoritaires Total
3.1 ACTIfS, PASSIfS eT InSTRumenTS fInAnCIeRS DÉRIVÉS en VAleuR De mARChÉ PAR RÉSulTAT
Titres de transaction 5 967 112 5 967 112 Instruments financiers dérivés de transaction 71 079 71 079 35 854 - 35 854 35 854 - 35 854 Instruments dérivés de cours de change 71 079 71 079 35 854 35 854 35 854 35 854 Instruments dérivés de taux d’intérêtInstruments dérivés sur actionsInstruments dérivés de créditAutres instruments dérivés TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT 6 038 191 - 6 038 191 35 854 - 35 854 35 854 - 35 854
31/12/09 Proforma31/12/10 31/12/09 Publié
Portefeuille detransactions
Portefeuille detransactions
Portefeuille detransactions
Portefeuille évalué en valeur
de marché sur option
Portefeuille évalué en valeur
de marché sur option
Portefeuille évalué en valeur
de marché sur option
Total Total Total
3.3 PRÊTS eT CRÉAnCeS SuR leS ÉTABlISSemenTS De CRÉDIT
Comptes à vue 2 190 277 4 349 964 17 070 113
Prêts 7 991 172 9 725 957 7 781 840
Opérations de pension - 1 730 540 -
TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR 10 181 449 15 806 461 24 851 953
LES éTABLISSEMENTS DE CRéDITS AVANT DéPRéCIATION
Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit
TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR 10 181 449 15 806 461 24 851 953
LES éTABLISSEMENTS DE CRéDITS NETS DE DéPRéCIATION
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3.4 PRÊTS eT CRÉAnCeS SuR lA ClIenTèle
Encours sains 143 022 772 130 078 075
Encours en souffrance 7 895 035 7 718 355
Total encours 150 917 807 137 796 430
Provisions individuelles 4 413 460 4 324 971
Provisions collectives 379 570 260 504
Total provisions 4 793 030 4 585 475
TOTAL PRÊTS ET CRéANCES SUR LA CLIENTèLE NETS DE DéPRéCIATIONS 146 124 778 133 210 955
3.4.2 Détail des créances sur la clientèle 31/12/10 31/12/09 Proforma
Comptes ordinaires débiteurs 19 522 928 16 251 523 3 350 266
Prêts consentis à la clientèle 123 001 733 118 004 478 33 345 578
Opérations de pension - - -
Opérations de location-financement 8 393 147 3 540 429 3 540 429
TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR LA CLIENTèLE 150 917 808 137 796 430 40 236 273
AVANT DéPRéCIATION
Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle 4 793 030 4 585 475 1 044 584
TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR LA CLIENTèLE 146 124 778 133 210 955 39 191 689
NETS DE DéPRéCIATION
3.4.1 Prêts Consentis et Créances sur la Clientèle 31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
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3.2 ACTIfS fInAnCIeRS DISPOnIBleS À lA VenTe
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
Titres de créance négociables 1 417 255 6 169 201 6 104 920 Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 1 384 110 6 063 693 6 104 841 Autres titres de créance négociables 33 145 105 508 79 Obligations 165 999 242 199 170 522 Obligations d’Etat 72 290 120 532 120 507 Autres Obligations 93 709 121 667 50 015 Actions et autres titres à revenu variable 11 286 322 10 171 855 8 953 075 dont titres cotés 3 533 575 3 132 992 2 608 631 dont titres non cotés 7 752 747 7 038 863 6 344 444 TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DéPRéCIATION 12 869 576 16 583 255 15 228 517 dont gains et pertes latents 222 112 289 312 171 876 dont titres à revenu fixe dont titres prêtés Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente 4 875 112 112 Titres à revenu fixe - - Titres à revenu variable 4 875 112 112 TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DéPRéCIATIONS 12 864 701 16 583 143 15 228 405
3.5 PlACemenTS DÉTenuS juSqu’À l’ÉCheAnCe
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
Titres de créance négociables 18 388 742 20 958 546 20 958 546
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 17 876 566 20 072 252 20 072 252
Autres titres de créance négociables 512 176 886 294 886 294
Obligations 721 696 659 828 659 828
Obligations d’Etat 274 066 83 225 83 225
Autres Obligations 447 630 576 603 576 603
TOTAL DES PLACEMENTS DETENUS JUSQU’À L’ECHEANCE 19 110 438 21 618 374 21 618 374
3.6 ImmOBIlISATIOnS De PlACemenT eT D’eXPlOITATIOn
Valeur brutecomptable
Valeur brutecomptable
Valeur brutecomptable
Cumul desamortissements
et pertes de valeur
Cumul desamortissements
et pertes de valeur
Cumul desamortissements
et pertes de valeur
Valeur nette comptable
Valeur nette comptable
Valeur nette comptable
31/12/09 Proforma31/12/10 31/12/2009 Publié
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 11 171 060 3 505 662 7 665 398 12 524 401 6 614 133 5 910 268 7 289 414 4 270 537 3 018 877 Terrains et constructions 5 225 982 1 422 437 3 803 545 4 937 827 1 331 760 3 606 067 2 110 473 479 785 1 630 688 Equipement, Mobilier, Installations 2 156 135 1 335 852 820 283 1 862 878 1 239 242 623 636 704 888 360 575 344 313 Biens mobiliers donnés en location 201 934 22 996 178 938 201 934 18 199 183 735 57 288 10 996 46 292 Autres immobilisations 3 587 009 724 377 2 862 632 5 521 762 4 024 932 1 496 830 4 416 765 3 419 181 997 584 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 686 077 279 706 406 371 619 392 221 405 397 987 438 699 195 991 242 708 Logiciels informatiques acquis - - - - - - - - - Logiciels informatiques produits par l’entreprise - - - - - - - - - Autres immobilisations incorporelles 686 077 279 706 406 371 619 392 221 405 397 987 438 699 195 991 242 708 TOTAL DES IMMOBILISATIONS 11 857 137 3 785 368 8 071 769 13 143 793 6 835 538 6 308 255 7 728 113 4 466 528 3 261 585
Valeur brute comptable en début de périodeCumul des dépréciations enregistrées en début de périodeValeur nette comptable en début de période 0 - - Acquisitions 418 675 396 362 477 488 CessionsDépréciations comptabilisées pendant la périodeÉcarts de conversionFiliales précédemment mises en équivalenceAutres mouvementsValeur brute comptable en fin de période 418 675 396 362 477 488 Cumul des dépréciations enregistrées en fin de période VALEUR NETTE COMPTABLE EN FIN DE PéRIODE 418 675 396 362 477 488
3.7 eCARTS D’ACquISITIOn
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié Les écarts d’acquisition se répartissent par pôles de la manière suivante :
Banque Maroc 418 675 396 362 441 155
Sociétés de fiancement spécialisées - 36 333
-
TOTAL GROUPE 418 675 396 362 477 488
Valeur nettecomptable31/12/2010
Valeur nette comptable 31/12/2009Proforma
Valeur nette comptable 31/12/2009
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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 66 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 67
3.9 DeTTeS enVeRS lA ClIenTèle
Comptes ordinaires créditeurs 102 193 423 93 454 180 2 788 998 Comptes à terme 48 938 547 52 463 943 16 325 660 Comptes d’épargne à taux administré 16 281 524 14 761 806 188 441 Bons de caisse 2 361 988 2 510 578 985 157 Opérations de pension - - - TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE 169 775 482 163 190 507 20 288 256
3.9.1 Dettes envers la clientèle 31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
3.8 DeTTeS enVeRS leS ÉTABlISSemenTS De CRÉDIT
Comptes à vue 917 026 781 290 60 879 920 Emprunts 6 479 031 6 591 639 12 687 958 opérations de pension 226 096 3 769 624 3 769 624 TOTAL DES DETTES ENVERS LES éTABLISSEMENTS DE CRéDIT 7 622 153 11 142 553 77 337 502
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
3.9.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique 31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
Secteur public 7 691 636 9 605 814 6 928 526 Entreprises financières 3 801 997 9 599 485 7 760 875 Entreprises non financières 26 146 864 20 011 367 3 156 929 Autres clientèle 132 134 985 123 973 841 2 441 926 Total en principal 169 775 482 163 190 507 20 288 256 Dettes rattachées - - - Valeur au bilan 169 775 482 163 190 507 20 288 256
Maroc 167 991 252 161 726 484 18 824 233 ZONE OFF SHORE 239 116 148 149 148 149 AFRIQUE 547 755 444 776 444 776 EUROPE 997 359 871 098 871 098 Total en principal 169 775 482 163 190 507 20 288 256 Dettes rattachées - - - Valeur au bilan 169 775 482 163 190 507 20 288 256
3.9.3 Ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
3.10 PROVISIOnS POuR RISqueS eT ChARgeS
OPéRATIONS AVEC LA CLIENTèLE 9 441 555 2 524 701 6 916 854 8 498 746 3 220 432 5 278 314 2 692 928 1 233 257 1 459 671 Comptes et prêts/emprunts 8 714 020 2 337 814 6 376 206 7 460 340 2 250 596 5 209 744 1 654 800 421 215 1 233 585 Opérations de pensions 603 161 890 -161 287 1 751 287 735 -285 984 1 593 140 421 -138 828 Opérations de location-financement 726 932 24 997 701 935 1 036 655 682 101 354 554 1 036 535 671 621 364 914 OPéRATIONS INTERBANCAIRES 768 625 690 153 78 472 1 121 716 523 721 597 995 1 188 299 2 672 235 -1 483 936 Comptes et prêts/emprunts 763 707 584 711 178 996 1 102 914 428 373 674 541 1 175 074 2 640 393 -1 465 318 Opérations de pensions 4 918 105 442 -100 524 18 802 95 348 -76 546 13 225 31 842 -18 618 EMPRUNTS éMIS PAR LE GROUPE - 75 000 -75 000 - 54 658 -54 658 - 54 658 -54 658 DETTES REPRéSENTéES PAR UN TITRE - 33 693 -33 693 - 31 828 -31 828 ACTIFS DISPONIBLES À LA VENTE 144 387 4 633 139 754 140 533 2 639 137 894 801 400 2 548 798 852 ACTIFS DéTENUS JUSQU’À éCHéANCE 1 005 298 - 1 005 298 1 396 872 - 1 396 872 718 378 - 718 378 AUTRES INTéRÊTS ET PRODUITS ASSIMILéS 160 414 336 165 -175 751 23 879 279 513 -255 634 22 368 22 679 -311 TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTéRÊTS OU ASSIMILéS 11 520 279 3 664 345 7 855 934 11 181 746 4 112 791 7 068 955 5 423 373 3 985 377 1 437 996
4.1 mARge D’InTÉRÊT
Produits Charges Net
31/12/09 Proforma31/12/10 31/12/09 Publié
Produits Charges Net Produits Charges Net
COMMISSIONS NETTES SUR OPéRATIONS 139 162 9 863 129 299 • Avec les établissements de crédit 265 - 265 • Avec la clientèle 1 011 - 1 011 • Sur titres 137 875 6 617 131 258 • De change 11 3 246 -3 235 • Sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan - - - PRESTATION DE SERVICES BANCAIRES ET FINANCIERS 884 698 26 319 858 379 • Produits nets de gestion d’OPCVM - - - • Produits nets sur moyen de paiement 133 571 25 816 107 755 • Assurance - - - • Autres 751 127 503 750 624 PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 1 023 860 36 182 987 678
Produits Charges Net
31/12/10
4.3 gAInS neTS SuR InSTRumenTS fInAnCIeRS eVAlueS en VAleuR De mARChe PAR ReSulTAT
31/12/09 Proforma31/12/10 31/12/09 Publié
Portefeuille detransactions
Portefeuille detransactions
Portefeuille detransactions
Portefeuille évalué en valeur
de marché sur option
Portefeuille évalué en valeur
de marché sur option
Portefeuille évalué en valeur
de marché sur option
Total Total Total
Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments financiers dérivés 395 888 395 888 308 962 308 962 207 737 207 737 Opérations de pensionPrêtsEmpruntsRéévaluation des portefeuilles couverts en tauxRéévaluation des positions de change TOTAL 395 888 395 888 308 962 308 962 207 737 207 737
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31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
TOTAL DES PROVISIONS CONSTITUéES EN DéBUT DE PéRIODE 1 236 776 1 206 843 388 800 Dotations aux provisions 129 360 223 186 91 609 Reprises de provisions 276 951 192 831 98 565 Utilisation des provisions - - - Incidence de la consolidation - - - Variation des parités monétaires et divers 34 576 -422 -659 TOTAL DES PROVISIONS CONSTITUéES EN FIN DE PéRIODE 1 123 761 1 236 776 381 185
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5.2 COmPTe De RÉSulTAT
Marge d’intérêt 6 994 578 704 969 156 387 - 7 855 934 Marges sur commissions 843 771 151 534 358 965 -366 592 987 678 Produit net bancaire 9 022 243 865 400 527 462 -366 592 10 048 513 Résultat Brut d’exploitation 4 759 883 554 647 135 223 - 5 449 753 Résultat d’exploitation 4 073 410 414 367 133 733 - 4 621 510 Résultat net 2 670 777 282 268 110 135 - 3 063 180 RéSULTAT NET PART DU GROUPE 1 541 246 154 466 77 541 - 1 773 253
Banque de détail à l’international & Banque off shore
IntercoSociétés de
financement spécialisées
TotalBanque Maroc
Total Bilan 209 692 133 15 103 333 6 984 618 -16 554 254 215 225 830 dont ELéMENTS D’ACTIFS Actifs financiers disponibles à la vente 12 857 172 11 489 32 040 -36 000 12 864 701 Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 21 083 758 215 664 5 209 770 -16 327 743 10 181 449 Prêts et créances sur la clientèle 132 791 522 12 424 783 908 473 - 146 124 778 Placements détenus jusqu’à leur échéance 18 661 435 - 449 003 - 19 110 438 ELéMENTS DU PASSIF Dettes envers les EC et assimilés 5 837 521 13 433 832 4 671 469 -16 320 669 7 622 153 Dettes envers la clientèle 167 954 862 37 646 1 784 229 -1 255 169 775 482CAPITAUX PROPRES 26 166 584 645 938 323 827 - 27 136 349
Banque de détail à l’international & Banque off shore
IntercoSociétés de
financement spécialisées
TotalBanque Maroc
4.5 PRODuITS eT ChARgeS DeS AuTReS ACTIVITeS
Produits Charges Net31/12/09 Proforma31/12/10 31/12/09 Publié
Produits Charges Net Produits Charges Net
Produits nets de l’activité d’assurance 284 329 173 745 110 584 245 577 147 906 97 670 245 577 147 906 97 670 Produits nets des immeubles de placement - - - - - - Produits nets des immobilisations en location simple - - - - - - PRODUItS NEtS DE l’ACtIVItÉ DE PROMOtION IMMOBIlIèRE - - - - - - AUTRES PRODUITS 112 501 1 424 111 077 167 125 2 924 164 202 107 583 2 923 164 202 TOTAL NET DES PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITES 396 830 175 169 221 661 412 702 150 830 261 872 353 160 150 829 202 331
4.7 gAInS eT PeRTeS neTS SuR leS AuTReS ACTIfS
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 10 708 -16 474 93 Plus-values de cession 18 705 2 880 102 Moins-value de cession 7 997 19 354 9 Autres produits -47 919 -40 229 -7 996 GAINS OU PERTES SUR AUTRES ACTIFS -37 211 -56 703 -7 903
4.6 COûT Du RISque
DOTATIONS AUX PROVISIONS 1 980 607 1 520 555 446 336 Provisions pour dépréciation des prêts et créances 1 514 932 1 335 457 384 242 Provisions pour dépréciations des titres détenus - - - jusqu’à l’échéance (hors risque de taux) Provisions engagements par signature 85 576 39 994 6 972 Autres provisions pour risques et charges 380 099 145 104 55 122 REPRISES DE PROVISIONS 1 442 999 1 909 562 256 050 Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 1 116 609 1 707 943 133 831 Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus - - -jusqu’à l’échéance (hors risque de taux) Reprises de provisions engagements par signature 58 162 34 080 2 590 Reprises des autres provisions pour risques et charges 268 228 167 539 119 629 VARIATION DES PROVISIONS 290 635 807 368 106 534 Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers - - -disponibles à la vente (titres à revenus fixes) Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers - - -détenus jusqu’à l’échéance Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées - - - Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées 430 483 939 941 110 291 Décote sur les produits restructurés - - - Récupérations sur prêts et créances amorties 139 848 132 573 3 757 Pertes sur engagement par signature - - - Autres pertes - - - COûT DU RISQUE 828 243 418 361 296 820
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
PRODuITS neTS De l’ACTIVITe D’ASSuRAnCe
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma Publié
Primes acquises brutes 313 737 275 434 275 434 Variations des provisions techniques 6 846 10 999 10 999 Charges des prestations des contrats 189 888 161 965 161 965 Charges ou produits nets des cessions en réassurance 6 409 4 799 4 799 Variations de valeur des actifs supports de contrats en unités de compte - - - Autres produits et charges - - - TOTAL DES PRODUITS NETS DE L’ACTIVITE D’ASSURANCE 110 584 97 670 97 670
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4.4 gAInS neTS SuR ACTIfS fInAnCIeRS DISPOnIBleS A lA VenTe
31/12/10 31/12/09 31/12/09 Proforma PubliéTitres à revenu fixe 309 239 141 255 134 549 plus ou moins values de cession 309 239 141 255 134 549 Actions et autres titres à revenu variable 278 113 309 409 309 629 Produits de dividendes 227 885 229 202 232 679 Charges de dépréciation - Plus-values nettes de cession 50 228 80 207 76 950
TOTAL 587 352 450 664 444 178
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BANQUE CENTRALE POPULAIRE (BCP)RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2010
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE et ses filiales, comprenant le bilan au 31 décembre 2010, ainsi que le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état des variations des capitaux propres, le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de 27.136.349 KMAD dont un bénéfice net consolidé de 3.063.180 KMAD.
responsabilitédeladirection
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d’anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
responsabilitédel’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
opinionsurlesétatsdesynthèse
à notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2010, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux normes Internationales d’Information Financière (IFRS).
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous signalons que des amendements sont intervenus en 2010 au niveau de la loi 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc, et aboutissent à l’intégration des Banques Populaires Régionales dans le périmètre de consolidation de la Banque Centrale Populaire.
Casablanca,le14mars2011LesCommissairesauxComptes
DeloitteAudit MazarsMasnaoui A.Benabdelkhalek k.Mokdad Associé Associé
4.2 COmmISSIOnS neTTeS
InfORmATIOn SeCTORIelle
5.1 BIlAn
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 68 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 69
BANQUE CENTRALEPOPULAIRE COMPTESSOCIAUX AUX NORMES PCEC31 DéCEMBRE 2010BIlAn
PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 7 522 157 5 865 824 7 925 948Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 785 739 861 540 792 802Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3 484 410 1 139 385 3 109 419Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 1 083 389 1 490 868 1 499 090Produits sur titres de propriété 310 351 401 116 428 255Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - - -Commissions sur prestations de service 273 979 177 677 276 014Autres produits bancaires 1 584 289 1 795 238 1 820 368CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 4 264 373 4 249 164 4 838 579 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 1 980 998 2 203 389 2 205 498Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 060 977 595 443 1 079 858Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 2 194 - - Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - - -Autres charges bancaires 1 220 204 1 450 332 1 553 223PRODUIT NET BANCAIRE 3 257 784 1 616 660 3 087 369Produits d’exploitation non bancaire 1 216 564 1 405 582 1 227 153Charges d’exploitation non bancaire 283 40 946 113 712CHARGES GéNéRALES D’EXPLOITATION 1 971 630 1 326 107 1 827 296Charges de personnel 776 610 479 638 776 338 Impôts et taxes 24 856 17 495 34 786Charges externes 979 067 716 998 858 340Autres charges générales d’exploitation 57 365 21 355 26 567Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 133 732 90 621 131 265DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRéANCES IRRéCOUVRABLES 609 028 182 732 898 891Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 397 018 110 202 353 593 Pertes sur créances irrécouvrables 145 341 18 716 463 866Autres dotations aux provisions 66 669 53 814 81 432 REPRISES DE PROVISIONS ET RéCUPéRATIONS SUR CRéANCES AMORTIES 513 610 105 565 796 015Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 263 534 60 791 651 354 Récupérations sur créances amorties 41 357 6 65 129Autres reprises de provisions 208 719 44 768 79 532RéSULTAT COURANT 2 407 017 1 578 022 2 270 638Produits non courants 28 676 48 647 67 632Charges non courantes 92 166 51 205 92 304RéSULTAT AVANT IMPÔTS 2 343 527 1 575 464 2 245 966Impôts sur les résultats 700 477 433 604 668 132RéSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 643 050 1 141 860 1 577 834
31/12/10 31/12/09 31/12/09 PUBLIé PROFORMA
Engagements donnés 35 009 197 17 108 706 32 545 943
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 2 098 700 551 000 2 013 370
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 22 821 745 12 610 259 20 564 397
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 3 694 521 3 110 058 3 214 571
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 6 394 231 833 219 6 749 050
Titres achetés à réméré - - -
Autres titres à livrer - 4 170 4 555
Engagements reçus 3 944 989 3 908 789 4 979 673
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 6 636 - 6 647
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 3 799 704 3 804 039 4 837 736
Engagements de garantie reçus de l’Etat et d’organismes de garantie divers 31 040 - 30 540
Titres vendus à réméré - - -
Autres titres à recevoir 107 610 104 750 104 750
HORS BILAN 31/12/10 31/12/09 31/12/09 PUBLIé PROFORMA
ÉTAT DES SOLDES DE GESTION
(+) Intérêts et produits assimilés 5 353 538 3 491 793 5 401 312
(-) Intérêts et charges assimilées 3 044 169 2 798 832 3 285 357
MARGE D’INTéRÊT 2 309 369 692 961 2 115 955
(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - - -
(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - - -
RéSULTAT DES OPéRATIONS DE CRéDIT-BAIL ET DE LOCATION - - -
(+) Commissions perçues 274 170 179 631 277 968
(-) Commissions servies 8 209 2 618 6 282
MARGE SUR COMMISSIONS 265 961 177 013 271 686
(+) Résultat des opérations sur titres de transaction 99 680 - -
(+) Résultat des opérations sur titres de placement 157 439 167 271 124 061
(+) Résultat des opérations de change 145 918 193 648 212 304
(+) Résultat des opérations sur produits dérivés 50 641 - -
RéSULTAT DES OPéRATIONS DE MARCHé 453 678 360 919 336 365
(+) Divers autres produits bancaires 311 441 403 825 430 963
(-) Diverses autres charges bancaires 82 664 18 059 67 601
PRODUIT NET BANCAIRE 3 257 785 1 616 659 3 087 368
(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 92 337 135 596 181 358
(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 1 127 186 1 260 447 1 037 520
(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 283 40 946 97 834
(-) Charges générales d’exploitation 1 971 630 1 326 107 1 827 296
RéSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 2 505 395 1 645 649 2 381 116
(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances -237 469 -68 121 -100 976
et engagements par signature en souffrance
(+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions 139 091 494 -9 502
RéSULTAT COURANT 2 407 017 1 578 022 2 270 638
RéSULTAT NON COURANT -63 489 -2 558 -24 672
(-) Impôts sur les résultats 700 477 433 604 668 132
RéSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 643 050 1 141 860 1 577 834
(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des 133 733 90 622 131 266
immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 11 957 11 814 11 814
(+) Dotations aux provisions pour risques généraux - - -
(+) Dotations aux provisions réglementées - - -
(+) Dotations non courantes - - -
(-) Reprises de provisions 66 787 2 380 27 368
(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 387 102 165
(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 283 - 6 635
(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 89 378 145 135 189 632
(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières - - 15 878
(-) Reprises de subventions d’investissement reçues - - -
(+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 1 632 472 1 096 679 1 526 262
(-) Bénéfices distribués 396 589 380 065 380 065
(+) AUTOFINANCEMENT 1 235 883 716 614 1 146 197
31/12/10 31/12/09 31/12/09 PUBLIé PROFORMA
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux - - - Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 67 348 711 67 536 876 67 001 839
A vue 57 810 222 51 796 612 52 488 023 A terme 9 538 489 15 740 264 14 513 816
Dépôts de la clientèle 44 901 552 18 485 092 45 832 770 Comptes à vue créditeurs 22 141 570 1 646 014 18 715 695 Comptes d’épargne 2 987 395 - 2 751 106 Dépôts à terme 18 401 284 15 918 820 22 945 455 Autres comptes créditeurs 1 371 303 920 258 1 420 514
Titres de créance émis 2 002 194 - - Titres de créance négociables 2 002 194 - - Emprunts obligataires - - - Autres titres de créance émis - - -
Autres passifs 1 465 833 1 274 415 1 400 734Provisions pour risques et charges 302 060 249 661 380 168 Provisions réglementées - 44 027 51 871 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 4 165 711 2 914 861 3 842 071 Dettes subordonnées 1 554 658 1 554 658 1 554 658 Ecarts de réévaluation - - - Réserves et primes liées au capital 5 447 741 4 738 121 4 738 121 Capital 664 107 660 982 660 982 Actionnaires. Capital non versé (-) - - - Report à nouveau (+/-) 262 701 176 021 176 021 Résultats nets en instance d’affectation (+/-) - - - Résultat net de l’exercice (+/-) 1 643 050 1 141 860 1 577 834 TOTAL DU PASSIF 129 758 318 98 776 574 127 217 069
PASSIF 31/12/10 31/12/09 31/12/09 PUBLIé PROFORMA
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 7 066 569 8 169 730 8 417 933 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 16 173 863 25 741 581 21 019 297
A vue 3 647 721 16 771 393 4 732 672 A terme 12 526 142 8 970 188 16 286 625
Créances sur la clientèle 65 629 790 24 995 341 57 375 748 Crédits de trésorerie et à la consommation 23 396 201 8 052 223 20 163 818 Crédits à l’équipement 21 526 835 11 745 358 16 520 960 Crédits immobiliers 18 415 092 3 467 272 18 637 639 Autres crédits 2 291 662 1 730 488 2 053 331
Créances acquises par affacturage - - - Titres de transaction et de placement 10 729 031 8 807 609 9 104 386
Bons du Trésor et valeurs assimilées 7 751 027 6 216 271 6 216 271 Autres titres de créance - 83 667 83 667 Titres de propriété 2 978 004 2 507 671 2 804 448
Autres actifs 1 508 477 1 140 287 647 613 Titres d’investissement 17 189 329 20 022 072 20 022 072
Bons du Trésor et valeurs assimilées 16 291 742 18 825 681 18 825 681 Autres titres de créance 897 587 1 196 391 1 196 391
Titres de participation et emplois assimilés 8 857 970 7 950 057 8 156 604 Créances subordonnées 1 153 915 1 153 989 1 153 989Immobilisations données en crédit-bail et en location - - - Immobilisations incorporelles 115 563 56 015 118 744 Immobilisations corporelles 1 333 811 739 893 1 200 683 TOTAL DE L’ACTIF 129 758 318 98 776 574 127 217 069
ACTIF 31/12/10 31/12/09 31/12/09 PUBLIé PROFORMA
31/12/10 31/12/09
TABleAu DeS fluX De TRÉSOReRIe CRÉAnCeS SuR leS ÉTABlISSemenTS De CRÉDIT eT ASSImIlÉS
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
TITRESPlus-values
latentesMoins-values
latentes ProvisionsValeur comptablebrute
Valeur deremboursementValeur actuelle
TITRES DE TRANSACTION 5 967 112 5 967 112 5 784 400 - - - Bons du trésor et valeurs assimilées 5 436 929 5 436 929 5 264 400 Obligations 201 266 201 266 200 000 Autres titres de créance 328 917 328 917 320 000 Titres de propriété TITRES DE PLACEMENT 4 802 912 4 761 919 1 721 090 3 436 40 993 40 993 Bons du trésor et valeurs assimilées 1 788 418 1 783 915 1 721 090 3 436 4 503 4 503 Obligations Autres titres de créance Titres de propriété 3 014 494 2 978 004 36 490 36 490 TITRES D’INVESTISSEMENT 17 197 030 17 189 329 15 613 470 - 7 701 7 701 Bons du trésor et valeurs assimilées 16 299 443 16 291 742 14 744 400 7 701 7 701 Obligations 743 052 743 052 719 824 Autres titres de créance 154 535 154 535 149 246 TOTAL 27 967 054 27 918 360 23 118 960 3 436 48 694 48 694
1) Produits d’exploitation bancaires perçus 6 560 394 4 230 266
2) Récupération de créances amorties 41 357 6
3) Produits d’exploitation non bancaires perçus 1 155 475 1 294 818
4) Charges d’exploitation bancaires versées (4 718 927) (4 323 425)
5) Charges d’exploitation non bancaires versées (92 166) (51 205)
6) Charges générales d’exploitation versées (1 838 378) (1 243 272)
7) Impôt sur les résultats versé (700 477) (433 604)
I- FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE PRODUITS ET CHARGES 407 277 (526 417)
Variations des :
8) Créances sur les établissements de crédit et assimilés 10 149 435 (4 669 222)
9) Créances sur la clientèle (40 634 449) (6 217 802)
10) Titres de transaction et de placement (1 674 629) (1 570 022)
11) Autres actifs (368 458) 165 139
12) Immobilisations données en crédit bail et en location
13) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (188 165) (535 594)
14) Dépôts clientèle 26 370 614 3 307 936
15) Titres de créances émis 2 000 000
16 ) Autres passifs 191 418 (202 453)
II- SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION (4 154 234) (9 722 018)
III. FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITéS D’EXPLOITATION (I+II) (3 746 957) (10 248 434)
17) Produits des cessions d’immobilisations financières 2 982 275 4 969 815
18) Produits des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 438 102
19) Acquisition d’immobilisations financières (994 109) (7 283 538)
20) Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles (264 012) (117 906)
21) Intérêts perçus 1 158 443 1 510 948
22) Dividendes perçus 301 724 393 732
IV. FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITéS D’ INVESTISSEMENT 3 184 760 (526 847)
23) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus (72 500) 530 724
24) Emission de dettes subordonnées 1 500 000
25) Emission d’actions 3 125 1 000 000
26) Remboursement des capitaux propres et assimilés
27) Intérêts versés (75 000)
28) Dividendes versés (396 589) (380 064)
V- FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITéS DE FINANCEMENT (540 964) 2 650 660
VI- VARIATION NETTE DE LA TRéSORERIE ( III+IV+V) (1 103 161) (8 124 621)
VII-TRéSORERIE A L’ OUVERTURE DE L’EXERCICE 8 169 730 16 294 351
VIII-TRéSORERIE A LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 7 066 569 8 169 730
CRéANCES
Bank Al Maghrib,Trésor public
et Services deschèques postaux
Autresétablissements
de crédit et assimilésau Maroc
Etablissementsde crédit àl’étranger
Total31/12/10
Total31/12/09
Banquesau Maroc
COMPTES ORDINAIRES DéBITEURS 6 839 728 536 270 874 198 840 576 9 090 772 24 781 920VALEURS REçUES EN PENSION 13 000 - 13 000 1 590 061 - au jour le jour - à terme 13 000 13 000 1 590 061PRÊTS DE TRéSORERIE 500 000 985 669 4 107 715 607 102 6 200 486 5 768 243- au jour le jour 500 000 418 669 460 803 1 379 472 - à terme 567 000 4 107 715 146 299 4 821 014 5 768 243PRÊTS FINANCIERS 482 857 7 062 425 7 545 282 1 558 524AUTRES CRéANCES 48 886 315 49 201 43 658INTéRÊTS COURUS A RECEVOIR 12 745 76 441 25 663 114 849 168 905CRéANCES EN SOUFFRANCE TOTAL 7 339 728 2 066 427 12 133 779 1 473 656 23 013 590 33 911 311
CRÉAnCeS SuR lA ClIenTèle
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
INSTRUMENTS OPTIONNELS 639 1 025 OPéRATIONS DIVERSES SUR TITRES (DéBITEUR) - - Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs - - Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres - - DéBITEURS DIVERS 732 893 626 031 - Sommes dues par l’Etat 142 795 110 094 - Sommes dues par les organismes de prévoyance 909 788 - Sommes diverses dues par le personnel 2 209 42 - Comptes clients de prestations non bancaire - - - Divers autres débiteurs 586 980 515 107 VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 15 380 7 742 - Valeurs et emplois divers 15 380 7 742 Comptes d’ajustement de hors bilan (débiteur) 47 775 45 922 Comptes d’écart sur devises et titres (débiteur) - 5 380 Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées - - Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Charges à répartir sur plusieurs exercices 53 894 40 356 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur) - 105 774Produits à recevoir et charges constatées d’avance 489 521 250 152 - Produits à recevoir 485 376 248 739 - Charges constatées d’avance 4 145 1 413 Comptes transitoires ou d’attente débiteurs 168 375 57 905 Créances en souffrance sur opérations diverses - - Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses - - TOTAL 1 508 477 1 140 287
VenTIlATIOn DeS TITReS De TRAnSACTIOn eT De PlACemenTeT DeS TITReS D’InVeSTISSemenT PAR CATÉgORIe D’ÉmeTTeuRS
Etablissementsde crédit et
assimilés Financiers Non financiersTotal
31/12/10Total
31/12/09Emetteurs
publicsEMETTEURS PRIVÉS
TITRES
TITRES CÔTéS 292 027 2 592 324 110 379 2 994 730 2 596 634Bons du trésor et valeurs assimilées Obligations 81 403 Autres titres de créance Titres de propriété 292 027 2 592 324 110 379 2 994 730 2 515 231TITRES NON CÔTéS 588 845 23 252 659 74 264 483 714 24 399 482 25 536 964Bons du trésor et valeurs assimilées 22 978 593 22 978 593 24 350 561Obligations 132 324 274 066 54 500 462 072 922 962 659 803Autres titres de créance 456 521 21 642 478 163 501 295Titres de propriété 19 764 19 764 25 305TOTAL 880 872 23 252 659 2 666 588 594 093 27 394 212 28 133 598
*Les montants sont hors intérêts courus et provisions
PRInCIPAleS mÉThODeS D’ÉVAluATIOn APPlIquÉeS
ÉTAT DeS DÉROgATIOnS
INDICATIONS DES DéROGATIONS
I-Dérogations aux principes comptablesfondamentauxII-Dérogations aux méthodes d’évaluationIII-Dérogations aux règles d’établissementet de présentation des états de synthèse
JUSTIFICATION DESDéROGATIONS
INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE,LA SITUATION FINANCIèRE ET
LES RéSULTATS
NéANTNéANT
NATURE DES CHANGEMENTS
I- Changement affectant les méthodes d’ évaluation
II- Changement affectant les régles de présentation
JUSTIFICATIONDES CHANGEMENTS
NéANT
INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION
FINANCIèRE ET LES RéSULTATS
NéANT
•Application des méthodes d’ évaluation prévues par le plan comptable des établissements de crédit ( P.C.E.C ) entré en vigueur depuis le 01/01/2000, mis à jour en Octobre 2007 et applicable à compter du 01/01/2008
•Les états de synthèse sont présentés conformément aux dipostions du P.C.E.C
INDICATION DES MÉTHODES D’ÉVALUATION APPLIQUÉES PAR L’ ÉTABLISSEMENT
Entreprises non
financièresAutre
clientèleTotal
31/12/10Total
31/12/09Entreprises financièresSecteur public
SECTEUR PRIVé
CRéANCES
CRéDITS DE TRéSORERIE 952 048 79 599 20 251 907 400 358 21 683 912 7 834 062
- Comptes à vue débiteurs 843 715 79 599 12 271 142 32 831 13 227 287 3 212 079
- Créances commerciales sur le Maroc 1 113 110 1 113 110 242 582
- Crédits à l’exportation 34 427 34 427 1 147
- Autres crédits de trésorerie 108 333 6 833 228 367 527 7 309 088 4 378 254
CRéDITS A LA CONSOMMATION 164 1 487 228 1 487 392 130 274
CRéDITS A L’EQUIPEMENT 623 012 20 757 131 35 619 21 415 762 11 699 423
CRéDITS IMMOBILIERS 10 335 865 7 940 019 18 275 884 3 456 823
AUTRES CRéDITS 1 250 000 1 802 664 081 1 915 883 1 675 423
CRéANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE - - - -
INTéRÊTS COURUS A RECEVOIR 15 877 1 173 409 161 48 968 475 179 144 272
CRéANCES EN SOUFFRANCE 56 230 319 548 375 778 55 065
- Créances pré-douteuses 1 374 45 980 47 354
- Créances douteuses 5 385 30 108 35 493
- Créances compromises 49 471 243 460 292 931 55 065
TOTAL 2 840 937 80 772 51 812 260 10 895 821 65 629 790 24 995 342
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
HORS BILAN
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
ÉTAT DeS ChAngemenTS De mÉThODeS
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
DÉTAIl DeS AuTReS ACTIfS
VAleuRS DeS TITReS De TRAnSACTIOn eT De PlACemenT eT DeS TITReS D’InVeSTISSemenT
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 70 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 71
TITReS De PARTICIPATIOn eT emPlOIS ASSImIlÉS
CRÉAnCeS SuBORDOnnÉeS
MontantGlobal
EsesFinancières
Eses NonFinancières
AutresApparentés
Exercice31/12/10
Exercice31/12/09RUBRIQUE Ets. de Crédit
& Assim.
Créances subordonnées 1 153 915 1 153 915 1 153 989Titres subordonnés des établissements de crédit et assimilés 1 153 915 1 153 915 1 153 989Titres subordonnés de la clientèle - - - - - -Prêts subordonnés aux établissement de crédits et assimilés - - - - - -Prêts subordonnés à la clientèle - - - - - - Créances subordonnées en souffrance - - - - - - Agios réservés sur créances subordonnées - - - - - -(-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance - - - - - -
APPARENTÉS
ImmOBIlISATIOnS InCORPORelleS eT CORPORelleS
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 272 477 24 222 722 295 976 153 733 27 153 472 180 413 115 563
-Droit au bail 62 739 14 292 188 76 843 - - - - 76 843
-Immobilisations en recherche et développement
-Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 209 737 9 930 534 219 134 153 733 27 153 472 180 413 38 720
-Immobilisations incorporelles hors exploitation
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 2 463 424 258 288 84 612 2 637 100 1 262 740 106 579 66 031 1 303 289 1 333 811
-IMMEUBLE D’EXPLOITATION 809 734 68 865 30 707 847 892 409 417 28 252 19 165 418 503 429 389
Terrain d’exploitation 117 411 15 356 - 132 767 - - - - 132 767
Immeubles d’exploitation bureaux 691 704 53 510 30 089 715 125 408 921 28 252 18 670 418 503 296 622
Immeubles d’exploitation logement de fonction 618 - 618 - 496 - 496 - -
-MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 441 853 44 657 38 139 448 371 357 057 22 974 36 734 343 297 105 074
Mobilier de bureau d’exploitation 142 469 20 589 17 002 146 056 108 422 6 554 16 290 98 686 47 370
Matériel de bureau d’exploitation 30 821 1 123 6 631 25 313 25 601 1 017 6 412 20 206 5 107
Matériel informatique 209 026 11 200 9 948 210 278 194 342 9 580 9 686 194 237 16 042
Matériel roulant rattaché à l’exploitation 2 974 48 452 2 570 2 509 91 343 2 257 313
Autres matériels d’exploitation 56 562 11 696 4 105 64 153 26 183 5 731 4 003 27 911 36 242
-AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 309 151 40 143 12 021 337 273 189 714 21 646 6 513 204 847 132 427
-IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 902 685 104 623 3 745 1 003 563 306 553 33 708 3 619 336 642 666 921
Terrain hors exploitation 176 810 28 411 - 205 221 - - - - 205 221
Immeubles hors exploitation 593 812 63 049 542 656 319 244 608 23 342 542 267 408 388 911
Mobilier et matériel hors exploitation 57 300 1 090 3 103 55 286 33 930 3 493 3 077 34 346 20 941
Autres immobilisations corporelles hors exploitation 74 764 12 072 100 86 736 28 015 6 873 - 34 888 51 849
TOTAL 2 735 900 282 510 85 334 2 933 076 1 416 473 133 732 66 503 1 483 702 1 449 374
ImmobilisationsMontant brut au début de
l’exercice
Montant des acquisitions au cours de l’exercice
Montant des cessions ou
retraits au cours de l’exercice
Montant brut à la fin de l’excercice
Montant des amortissements et/ou provisions au début
de l’exercice
Dotations au titre de l’exercice
Montant des amortissements
sur immobilisations sorties
CumulMontant net
à la fin de l’exercice
AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONS
- Participations dans les entreprises liées 2 650 273 52 763 2 597 510 207 966CHAABI BANK Banque 30 000 EURO 100,00% 350 536 350 536 30-juin-10 40 928 EURO 1 412 EURO 33 577BPMC (FCFA) Banque 8 127 050 FCFA 62,50% 18 697 18 697 30-juin-10 11 778 000 FCFA 1 378 000 FCFA 13 893BPMG (en GNF) Banque 50 000 000 GNF 53,90% 89 570 89 570 31-déc-09 42 864 050 GNF 8 589 074 GNF 660MEDIAFINANCE M/che capitaux (IVT) 206 403 60,00% 141 052 141 052 30-juin-10 208 303 1 089 5 400 BP SHORE (ESSOUKNA) Immobilier 150 000 51,00% 76 500 76 500 30-juin-10 169 101 1 621 FONDS MOUSSAHAMA I Fonds d’ Investissement 36 400 99,86% 78 028 36 642 41 386 30-juin-10 41 444 -1 627 FONDS MOUSSAHAMA II Fonds d’ Investissement 400 000 56,00% 240 000 240 000 30-juin-10 125 342 -2 849ASSARF CHAABI (en ESP) Change 120 EURO 70,00% 1 410 1 410 - 31-déc-05 152 EURO 15 EUROMAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assistance 50 000 77,43% 71 267 71 267 30-juin-10 177 472 15 295 20 000DAR ADDAMANE Cautionnement des crédits 75 000 5,71% 4 319 4 319 31-déc-09 214 205 3 375 CHAABI COURTAGE Assurance 1 500 - 31-déc-09 13 904 12 088 8 100CHAABI LLD Location longue durée 31 450 72,93% 22 935 1 602 21 333 30-juin-10 29 253 -2 053 BPR 48 665 48 665 3 564 GENEX Société de Portefeuille 1 250 100,00% 1 360 43 1 317 31-déc-09 1 316 -7 SCI OASIS YVES Immobilier 15 99,67% 3 282 3 282 31-déc-09 -750 -65SCI OASIS PAPILLONS Immobilier 8 99,33% 814 814 31-déc-09 -343 -27SCI OASIS JEAN Immobilier 15 99,67% 1 936 1 936 31-déc-09 -29 -13SIBA Immobilier 3 333 90,10% 59 200 59 200 31-déc-09 12 045 4 742 5 103CIB Banque off shore 2200 USD 70,00% 12 858 12 858 30-juin-10 7 112 USD 1 412 USD 10 850STE H.PARTNERS GESTION Société de gestion 5 000 50,00% 2 500 2 500 30-juin-10 30 709 4 310 UPLINE GROUP Banque d’affaires 46 784 74,87% 760 374 760 374 30-juin-10 341 013 2 637MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 493 623 30-juin-10 734 772 36 203 29 493VIVALIS SALAF Crédit à la consommation 177 000 63,86% 166 726 166 726 30-juin-10 386 899 35 855 7 347 SMMG Services - - - - - - - 69 979SOGEPOS Services 35 000 13,20% 4 621 4 621 ECART DE CONVERSION 13 065 -13 065 - Autres titres de participation 787 058 11 468 775 590 14 060BENAF Immobilier 192 100,00% 22 828 10 111 12 717 31-déc-09 12 717 12 799 11 200 SCI DAIT ROUMI II Immobilier 10 90,00% 9 9 31-déc-09 -78 -2 FONDS AM INVEST MOROCCO Fonds d’investissement 383 000 10,44% 40 270 40 270 30-juin-10 359 137 35 561 SOCIETE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services 98 200 13,24% 12 853 12 853 31-déc-09 168 859 34 119 2 860M I T C Services 46 000 17,50% 8 050 1 273 6 777 31-déc-09 38 723 3 655 EUROCHEQUE Services 1 500 17,48% 84 84 - 31-déc-03 470 -51 IDMAJ SAKANE Immobilier 20 000 10,00% 2 000 2 000 31-déc-08 10 731 2 620 REGIONAL GESTION Société de gestion 1 000 18,00% 180 180 31-août-10 3 573 1 020 FIROGEST Société de gestion 2 000 12,50% 250 250 31-déc-09 3 306 567 FONDS SGAM AL KANTARA Fonds d’investissement 99 965 12,50% 12 500 12 500 30-juin-10 47 079 -5 428 FONDS H. PARTNERS Fonds d’investissement 1 050 007 28,57% 300 000 300 000 30-juin-10 943 367 -15 271 CASABLANCA TRANSPORT Services 140 000 10,71% 15 000 15 000 CASABLANCA AMENAGEMENT Services 40 000 12,50% 5 000 5 000 FOND CHAABI CAPITAL INVEST Fonds de fonds d’investiss, 600 000 49,00% 294 000 294 000 30-juin-10 289 829 -4 622 MOROCCAN FINANCIAL BOARD Financier 120 000 16,67% 20 000 20 000 MITC CAPITAL Société de gestion 2 000 20,00% 400 400 31-déc-09 18 -275 FONDS MAROC NUMERIC Fonds d’investissement 50 000 20,00% 10 000 10 000 BANK AL AMAL Banque 500 000 8,76% 43 634 - 43 634 31-déc-09 631 715 23 851 - Titres activité de portefeuille 25 769 -11 25 780 AWB MOROCCO MAURITANIE Financier 2 306 33,00% 25 769 25 769 ECART DE CONVERSION -11 11 - Emplois assimilés 5 477 085 17 995 5 459 090 79 698OCP Industrie 8 287 500 5,88% 5 000 000 - 5 000 000 30-juin-09 20 530 711 2 198 696 69 469BACB Banque 8,26% 166 003 - 166 003 31-déc-09 169 273 LS 3 092 LS UBAE Banque 151 061 4,66% 92 325 - 92 325 31-déc-09 185 096 EURO 8 045 EURO UBAF Banque 250 727 4,99% 139 754 - 139 754 31-déc-09 282 053 EURO 16 662 EURO 8 023Autres Emplois assimilés 79 003 16 103 62 900 2 206ECART DE CONVERSION 1 892 -1 892 Total Général 8 940 185 82 215 8 857 970 301 724
Secteur d’activitéDénomination ou raison sociale de la société émettrice
Capital en milliers
Taux departicipation
Valeurcomptable
brute
ProvisionsValeur
comptable nette
Date de clôture de l’exercice
Situation nette EN MILLIERS
Résultat netEN MILLIERS
PRODUITSINSCRITS AU
CPC
EXTRAIT DES DERNIERS éTATS DE SYNTHèSE DE LA STé éMETTRICE
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
CeSSIOnS DeS ImmOBIlISATIOnS InCORPORelleS eT CORPORelleS
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 271 271 - - - - Droit au bail Immobilisations en recherche et développement Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 271 271 - - - - Immobilisations incorporelles hors exploitation IMMOBILISATIONS CORPORELLES 45 554 45 221 333 438 387 283 -IMMEUBLE D’EXPLOITATION 2 828 2 748 80 2 - 79 Terrain d’exploitation Immeubles d’exploitation bureaux 2 828 2 748 80 2 - 79 Immeubles d’exploitation logement de fonction -MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 34 804 34 581 223 318 270 175 Mobilier de bureau d’exploitation 15 589 15 386 202 114 72 160 Matériel de bureau d’exploitation 6 057 6 054 3 24 23 2 Matériel informatique 9 010 9 010 - 63 63 - Matériel roulant rattaché à l’exploitation 301 290 11 108 105 8 Autres matériels d’exploitation 3 848 3 841 7 8 6 6 -AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 4 390 4 362 28 1 - 27 -IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 3 532 3 531 1 117 117 1 Terrain hors exploitation Immeubles hors exploitation 542 542 - - - - Mobilier et matériel hors exploitation 2 990 2 989 1 117 117 1 Autres immobilisations corporelles hors exploitation TOTAL 45 825 45 492 333 438 387 283
Valeurcomptable brute
Cumul desamortissements
et/ou des provisions pour dépréciation
Valeurcomptable nette
Produit de la cession
Plus-value de cession
Moins-value de cessionIMMOBILISATIONS CéDéES
DeTTeS SuBORDOnnÉeS
PROVISIONS DEDUITES DE L’ACTIF 226 052 403 178 329 486 906 691 1 206 434 Créances sur les établissements de crédit et assimilés - 128 820 - - 128 820 Créances sur la clientèle 110 558 257 587 262 515 856 022 961 652 Titres de placement et d’investissement 48 477 4 814 54 281 49 684 48 694 Titres de participation et emplois assimilés 67 016 11 957 12 690 985 67 269 Immobilisations en crédit-bail et en location Autres actifs PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 293 688 65 323 194 822 137 871 302 060 Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature - 10 611 1 018 47 544 57 136 Provisions pour risques de change 82 152 977 - - 83 128 Provisions pour risques généraux - - - - - Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 10 569 21 424 8 397 10 250 33 845 Provisions pour autres risques et charges 156 940 32 312 133 535 72 233 127 950 Provisions réglementées 44 027 - 51 871 7 844 - TOTAL GENERAL 519 739 468 501 524 308 1 044 561 1 508 494
RUBRIQUEEncours31/12/09 Dotations Reprises Autres
variationsEncours31/12/10
PROVISIOnS
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
DÉTAIl DeS AuTReS PASSIfSDeTTeS enVeRS leS ÉTABlISSemenTS De CRÉDIT eT ASSImIlÉS
DÉPÔTS De lA ClIenTèle
Entreprises non
financières
Secteurpublic
Entreprises financières
Autreclientèle
Total31/12/10
Total31/12/09
DéPÔTS
SECTEUR PRIVé
COMPTES A VUE CRéDITEURS 179 536 747 354 8 891 091 12 319 314 22 137 295 1 645 959 COMPTES D’éPARGNE - - 2 964 609 2 964 609 - DéPÔTS A TERME 4 900 000 2 917 064 4 967 777 5 389 405 18 174 246 15 830 612 AUTRES COMPTES CRéDITEURS 27 090 170 682 1 173 423 1 371 195 920 254 INTéRÊTS COURUS A PAYER 61 247 36 588 63 789 92 583 254 207 88 267 TOTAL 5 140 783 3 728 096 14 093 339 21 939 334 44 901 552 18 485 092
DETTES
Bank Al Maghrib,Trésor Public et
Service desChèques Postaux
Banquesau Maroc
Autresétablissements
de crédit et assimilés au Maroc
Etablissementsde crédit
à l’étranger
Total 31/12/10
Total 31/12/09
COMPTES ORDINAIRES CRéDITEURS 62 909 233 251 194 39 786 63 200 213 60 267 353VALEURS DONNéES EN PENSION 26 145 199 951 - 226 096 3 679 620 - au jour le jour 199 951 199 951 - à terme 26 145 26 145 3 679 620EMPRUNTS DE TRéSORERIE - 99 693 157 000 2 823 663 3 080 356 2 821 578 - au jour le jour - 50 000 - à terme 99 693 157 000 2 823 663 3 080 356 2 771 578EMPRUNTS FINANCIERS 31 207 8 728 39 935 51 758AUTRES DETTES 1 589 67 189 68 778 31 221INTéRÊTS COURUS A PAYER 478 724 218 1 705 6 932 733 333 685 346TOTAL 59 419 64 000 284 409 899 2 879 109 67 348 711 67 536 876
Etablissements de crédit et assimilés au Maroc
Instruments optionnels vendus 1 550 1 164Comptes de règlement d’Opérations sur titres -Dettes sur titres -Versement à effectuer sur titres non libérés 199 058 311 840Provisions pour service financier aux émetteurs -Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs -CRéDITEURS DIVERS 713 907 573 550 - Sommes dues à l’Etat 375 063 112 486 - Sommes dues aux organismes de prévoyance 101 095 47 750 - Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 221 - - Sommes dues au personnel - - Fournisseurs de biens et services 3 429 3 478 - Divers autres Créditeurs 234 099 409 836COMPTES D’AJUSTEMENT DE HORS BILAN 1 031 28 766COMPTES D’éCART SUR DEVISES ET TITRES 48 -Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées -Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - -COMPTES DE LIAISON ENTRE SIèGE, SUCCURSALES ET AGENCES AU MAROC (CRéDITEUR) 92 854 -CHARGES À PAYER ET PRODUITS CONSTATéS D’AVANCE 456 484 347 906 - Charges à payer 425 464 320 800 - Produits constatés d’avance 31 020 27 106COMPTES TRANSITOIRES OU D’ATTENTE CRéDITEURS 901 11 189TOTAL 1 465 833 1 274 415
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
SuBVenTIOnS, fOnDS PuBlICS AffeCTÉS eT fOnDS SPÉCIAuX De gARAnTIe
SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTéS -Subventions d’investissement reçues - - Subventions d’investissement reçues - - Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC -Fonds publics affectés - - Fonds publics affectés -FONDS SPéCIAUX DE GARANTIE 4 165 711 2 914 861Fonds de garantie à caractère mutuel - - Fonds de garantie à caractère mutuel - - Autres fonds spéciaux de garantie - - Fonds de soutien CPM 4 165 711 2 914 861
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
RUBRIQUE MONTANT GLOBAL
NON APPARENTé
ETS. DE CRéD. & ASSIM.
ESES FINANCIèRES
ESES NON FINANCIèRES
AUTRES APPARENTéS
EXERCICE31/12/10
EXERCICE31/12/09
APPARENTéS
DETTES SUBORDONNéES 1 554 658 1 431 321 - 102 193 21 144 - 1 554 658 1 554 658 DETTES SUBORDONNéES À DURéE DéTERMINéE 1 500 000 1 381 000 - 98 600 20 400 - 1 500 000 1 500 000Titres subordonnés à durée déterminée -Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit 119 000 119 000 - - - - 119 000 119 000Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle 1 381 000 1 262 000 - 98 600 20 400 - 1 381 000 1 381 000 DETTES SUBORDONNéES À DURéE INDéTERMINéE -Titres subordonnés à durée indéterminée -Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle -INTéRÊTS COURUS À PAYER 54 658 50 321 - 3 593 744 - 54 658 54 658
Autres variations : stock provisions BP CASA au 31/12/09
TITReS De CRÉAnCeS ÉmIS Au 31/12/2010
IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE NEANT
NATURE DES TITRESDATE DE
JOUISSANCEDATE
D’éCHéANCEVALEUR
NOMINALETAUX MODE DE
REMBOURSEMENT
MONTANTCARACTéRISTIQUES
Certificat de dépôt 21/ 12/ 2010 20/ 12/ 2011 2 000 000 3,95% IN FINE 2 000 000
TOTAL 2 000 000
ImmOBIlISATIOnS DOnnÉeS en CRÉDIT BAIl eT en lOCATIOn SImPle
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 72 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 73
CAPITAuX PROPReS
RUBRIQUEEncours31/12/09
Affectationdu résultat
Autresvariations
Encours31/12/10
Réserves et primes liées au capital 4 738 121 612 744 96 875 5 447 741Réserve légale 61 722 4 376 66 098Autres réserves 2 876 349 608 368 3 484 717Primes d’émission, de fusion et d’apport 1 800 050 - 96 875 1 896 925 Capital 660 982 - 3 125 664 107
Capital appelé 660 982 - 3 125 664 107Capital non appelé Certificats d’investissement Fonds de dotations
Actionnaires. Capital non versé Report à nouveau (+/-) 176 021 262 701 262 701Résultats nets en instance d’affectation (+/-) Résultat net de l’exercice (+/-) 1 141 860 1 643 050TOTAL GENERAL 6 716 984 875 445 100 000 8 017 599
Valeurs et sûretésdonnées en garantie
Valeur comptablenette
Rubrique du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les engagements
par signature reçus
Montants des dettes oudes engagements par
signature reçus couverts
Bons du trésor et valeurs assimilées 324 790 - - Autres titres - - - Hypothèques - - - Autres valeurs et sûretés réelles - - - TOTAL 324 790 - -
VAleuRS eT SûReTÉS ReÇueS eT DOnnÉeS en gARAnTIe
Bons du trésor et valeurs assimilées 133 472 - - Autres titres 14 892 170 - - Hypothèques - - - Autres valeurs et sûretés réelles 48 436 862 - - TOTAL 63 462 504 - -
Valeurs et sûretésreçues en garantie
Valeur comptablenette
Rubrique de l’actif ou du hors bilan enregistrant les créances
ou les engagementspar signature donnés
Montants des créanceset des engagements par
signature donnés couverts
D< 1 mois 1 mois<D<3 mois 3 mois <D<1 an 1 an <D<5 ans D>5 ans TOTALACTIF
Créances sur les établissements 1 692 778 2 145 197 4 625 052 3 948 266 12 411 293de crédit et assimilés Créances sur la clientèle 5 092 779 4 711 756 6 625 280 8 536 656 26 960 853 51 927 324Titres de créance 70 750 547 894 4 190 930 8 038 568 11 531 576 24 379 718 Créances subordonnées 309 907 829 500 1 139 407 Crédit-bail et assimilés TOTAL 6 856 307 7 404 847 15 441 262 20 833 397 39 321 929 89 857 742PASSIFDettes envers les établissements 862 966 1 188 240 1 038 266 17 030 5 698 654 8 805 156de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle 588 016 1 466 105 8 582 106 3 655 192 8 214 356 22 505 775 Titres de créance émis 2 000 000 2 000 000 Emprunts subordonnés 1 500 000 1 500 000 TOTAL 1 450 982 2 654 345 11 620 372 3 672 222 15 413 010 34 810 931
engAgemenTS De fInAnCemenT eT De gARAnTIe
ENGAGEMENTS 31/12/10 31/12/09
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 35 070 974 17 108 705ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR D’éTABLISSEMENT DE CRéDIT ET ASSIMILéS 2 098 700 551 000 Crédits documentaires import -Acceptations ou engagements de payer -Ouvertures de crédit confirmés 2 098 700 551 000Engagements de substitution sur émission de titres -Engagements irrévocables de crédit-bail -Autres engagements de financement donnés -ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR DE LA CLIENTèLE 22 821 746 12 610 258Crédits documentaires import 9 127 003 7 682 010Acceptations ou engagements de payer 1 328 209 499 150Ouvertures de crédit confirmés 12 366 534 4 340 656Engagements de substitution sur émission de titres -Engagements irrévocables de crédit-bail -Autres engagements de financement donnés - 88 442ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE D’éTABLISSMENTS DE CRéDIT ET ASSIMILéS 3 694 521 3 110 058Crédits documentaires export confirmés 116 122 1 986 019Acceptations ou engagements de payer -Garanties de crédits données -Autres cautions, avals et garanties donnés 3 578 399 1 124 039Engagements en souffrance -ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE DE LA CLIENTèLE 6 456 007 833 219Garanties de crédits données 4 785 -Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 1 884 607 128 411Autres cautions et garanties donnés 4 504 838 704 808Engagements en souffrance 61 777 -Autres titres à livrer 4 170ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REçUS 3 944 990 3 908 789ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REçUS D’éTABLISSEMENTS DE CRéDIT ET ASSIMILéS 6 636 -Ouvertures de crédit confirmés 6 636 -Engagements de substitution sur émission de titres -Autres engagements de financement reçus ENGAGEMENTS DE GARANTIE REçUS D’éTABLISSEMENTS DE CRéDIT ET ASSIMILéS 3 799 704 3 804 039Garanties de crédits -Autres garanties reçues 3 799 704 3 804 039ENGAGEMENTS DE GARANTIE REçUS DE L’ETAT ET D’ORGANISMES DE GARANTIE DIVERS 31 040 -Garanties de crédits 31 040 -Autres garanties reçues AUTRES TITRES À RECEVOIR 107 610 104 750
engAgemenTS SuR TITReS
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ENGAGEMENTS 31/12/10 31/12/09
ENGAGEMENTS DONNéS 4 170 Titres achetés à réméré -Titres à livrer 4 170 - Marché primaire -
- Marché gris -
- Marchés réglementés 4 170
- Marché gré à gré -
- Autres -
ENGAGEMENTS REçUS 107 610 104 750 Titres vendus à réméré -Titres à recevoir 107 610 104 750 - Marché primaire -
- Marché gris -
- Marchés réglementés 7 610 4 750
- Marché gré à gré -
- Autres 100 000 100 000
VenTIlATIOn De l’ ACTIf, PASSIf eT hORS BIlAnen mOnnAIeS ÉTRAngèReS
mARge D’InTÉRÊT
DéSIGNATION 31/12/10 31/12/09
INTéRÊTS PERçUS 5 353 538 3 491 793 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 785 739 861 540 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3 484 410 1 139 385 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 1 083 389 1 490 868INTéRÊTS SERVIS 3 044 169 2 798 832 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 1 980 998 2 203 389 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 060 977 595 443 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 2 194 -MARGE D’INTéRÊT 2 309 369 692 961
OPÉRATIOnS De ChAnge À TeRme eT engAgemenTSSuR PRODuITS DÉRIVÉS
RUBRIQUE Opérations de couverture
31/12/10 31/12/09OPéRATIONS DE CHANGE À TERME 11 462 003 14 689 100Devises à recevoir 617 349 1 009 909MAD à livrer 415 487 976 929Devises à livrer 5 269 922 6 321 770MAD à recevoir 5 159 245 6 380 492 Dont swaps financiers de devises -ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DéRIVéS 122 176 132 280Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt -Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt -Engagements sur marchés réglementés de cours de change -Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 14 171 30 058Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments 105 165 99 534Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments 2 840 2 688
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09Produits sur titres de placement (de propriété) 8 627 7 385 - Dividendes sur titres OPCVM - - Dividendes sur autres titres de propriété 7 091 5 435 - Autres produits sur titres de propriété 1 536 1 950Produits sur titres de participation et emplois assimilés 301 724 393 732 - Dividendes sur titres de participation 14 060 393 732 - Dividendes sur participations liées 207 966 - - Autres produits sur titres de propriété 79 698 -
DéSIGNATION 31/12/10 31/12/09
ACTIF Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chéques postaux Créances sur les établissements de crédit et assimilés 5 985 386 8 866 149 Créances sur la clientéle 2 730 833 2 416 976Titres de transaction et de placement - 83 659 Autres actifs 1 127 1 471 Titres de participation et emplois assimilés 916 871 403 149 Créances subordonnéesTOTAL ACTIF 9 634 217 11 771 404PASSIF Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 849 366 2 749 226 Dépôts de la clientèle 934 391 865 008 Autres passifs 5 850 460 8 157 170TOTAL PASSIF 9 634 217 11 771 404HORS-BILAN Engagements donnés 6 588 246 6 921 460 Engagements reçus 2 990 714 2 565 789
COmmISSIOnS ReÇueS eT VeRSÉeS
COMMISSIONS REçUES 20 649 253 520 14 779 164 853Commissions sur fonctionnement de compte - 28 125 - 1 395Commissions sur moyens de paiement 20 458 41 494 12 824 16 092Commissions sur opérations de titres - -Commissions sur titres en gestion/en dépôt - -Commissions sur prestations de service sur crédit - 16 174 - 28 333Produits sur activités de conseil et d’assistance - - - 2 505Autres produits sur prestations de service - 167 727 - 116 528Commissions de placement sur le marché primaire - -Commissions de garantie sur le marché primaire - -Commissions sur produits dérivés 191 - 1 955 -Commissions sur opérations de change virement - -Commissions sur opérations de change billet - -COMMISSIONS VERSéES - 8 209 - 2 617Charges sur moyens de paiement - 4 462 - 38Commissions sur achat et vente de titres - -Commissions sur droits de garde de titres - -Commissions et courtages sur opérations de marché - 1 116 - -Commissions sur engagements sur titres - -Commissions sur produits dérivés - -Commissions sur opérations de change virement - -Commissions sur opérations de change billets - -Autres charges s/prestations de services - 2 631 - 2 579
E. CRéDIT E. CRéDITCLIENTèLE CLIENTèLECOMMISSIONS 2010 COMMISSIONS 2009
RÉSulTAT DeS OPÉRATIOnS De mARChÉ
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RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
Gains sur titres de transaction 101 273 - Pertes sur titres de transaction 1 593 - RéSULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION 99 680 - Plus-values de cession sur titres de placement 182 888 163 539 Moins-values de cession sur titres de placement 72 690 42 875 RéSULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT 110 198 120 664 Produits sur engagement sur titres - Charges sur engagement sur titres - RéSULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR TITRES - Produits sur engagement sur produits dérivés 177 019 Charges sur engagement sur produits dérivés 126 378 RéSULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DéRIVéS 50 641 - Produits sur opérations de change 1 069 773 1 570 461 Charges sur opérations de change 923 855 1 376 813 RéSULTAT SUR OPéRATIONS DE CHANGE 145 918 193 648
ChARgeS gÉnÉRAleS D’eXPlOITATIOn
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RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
CHARGES GéNéRALES D’EXPLOITATION 1 971 629 1 326 107
CHARGES DE PERSONNEL 776 610 479 637
Salaires et appointements 242 962 147 244
Primes et Gratifications 306 722 201 048
Autres rémunérations du personnel 16 454 8 352
Charges d’assurances sociales 46 311 30 035
Charges de retraite 140 270 74 016
Charges de formation 22 056 18 177
Autres charges de personnel 1 835 765
IMPÔTS ET TAXES 24 856 17 495
Taxe urbaine et taxe d’édilité 4 087 2 216
Patente 9 812 3 857
Taxes locales - -
Droits d’enregistrement 2 464 10 000
Timbres fiscaux et formules timbrées 40 194
Taxes sur les véhicules 9 35
Autres impôts et taxes, droits assimilés 8 445 1 193
CHARGES EXTéRIEURES 242 814 174 085
Loyers de crédit-bail 14 400 8 074
Loyers de location simple 62 088 41 645
Frais d’entretien et de réparation 88 452 61 013
Rémunération du personnel intérimaire 506 439
Rémunérations d’intermédiaires et honoraires 48 248 47 565
Primes d’assurance 4 065 1 650
Frais d’actes et de contentieux 1 854 515
Frais électricité, eau, chauffage et combustible 23 201 13 184
CHARGES EXTERNES 736 252 542 913
Transport et déplacement 43 418 36 388
Mission et réception 3 525 3 431
Publicité, publication et relations publiques 63 631 67 138
Frais postaux & de télécommunication 127 539 119 005
Frais de recherche et de documentation 11 576 13 235
Frais de conseil et d’assemblée 865 642
Dons et cotisations 28 968 16 149
Fournitures de bureau et imprimés 22 312 16 090
Autres charges externes 434 418 270 835
AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION 57 365 21 355
Frais préliminaires -
Frais d’acquisition d’immobilisation -
Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 19 065 11 583
Pénalités et délits -
Rappels d’impôts autres qu’impôts sur les résultats -
Dons libéralités et lots -
Subventions d’investissement et d’exploitation accordées -
Charges générales d’exploitation des exercices antérieurs 38 300 9 772
Diverses autres charges générales d’exploitation -
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS 133 732 90 622
DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
AuTReS PRODuITS eT ChARgeS
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
AUTRES PRODUITS BANCAIRES 1 584 289 1 795 238
Plus values sur cession de titres de placement 182 888 163 539
Commissions sur produits dérivés 191 1 954
Gains sur produits dérivés de cours de change 177 019
Produits sur opérations de change 1 069 773 1 570 461
Divers autres produits bancaires 102 363 2 709
Quote-part sur opérations bancaires faite en commun -
Produits des exercices antérieurs 1 090 2 709
Divers autres produits bancaires 101 273 -
Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 52 055 56 575
AUTRES CHARGES BANCAIRES 1 220 204 1 450 331
Moins values sur cession de titres de placement 72 690 42 874
Charges sur moyens de paiement 4 462 38
Diverses charges sur titres de propriété -
Frais d’émission des emprunts -
Autres charges sur opérations sur titres 1 594 -
Pertes sur produits dérivés de cours de change 126 378
Autres charges sur prestations de services 3 747 2 579
Charges sur opérations de change 923 855 1 376 813
Diverses autres charges bancaires 82 664 18 059
Quote-part sur opérations d’exploitation bancaires -
Cotisation au fonds de garantie des déposants 74 698 17 707
Produits rétrocédés -
Charges des exercices antérieurs 7 966 352
Diverses autres charges bancaires -
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 4 814 9 968
PRODUITS D’EXPLOITATION NON BANCAIRES 1 216 564 1 405 582
Produits sur valeurs et emplois assimilés -
Plus-values de cession sur immobilisations financières 89 378 145 135
Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 387 102
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle même -
Produits accessoires 1 065 118 1 169 677
Subventions reçues -
Autres produits d’exploitation non bancaires 61 680 90 668
CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRES 283 40 946
Charges sur valeurs et emplois assimilés -
Moins-values de cession sur immobilisations financières -
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 283 -
Fond de soutien CPM 40 946
PASSAge Du RÉSulTAT neT COmPTABleAu RÉSulTAT neT fISCAl
I - RéSULTAT NET COMPTABLE 1 643 050 • Bénéfice net • Perte nette II - RéINTéGRATIONS FISCALES 719 593 1- Courantes 716 326 Charges sur exercices préscrits 544 TVA / crédits immobiliers au personnel 1 071 Excédents d’amortissements 2 Dons non déductibles 959 Abandons de créances 196 Assainissement non déductibles des petites créances 51 Dotation de prime fin de carrière 13 026 Impôt sur les sociétés 700 477 2- Non courantes 3 267Amendes et pénalités de toutes nature et majorations non déductibles 22 Divers 3 244 III - DéDUCTIONS FISCALES 469 409 1- Courantes 359 679Abattement sur les produits de participation 307 809Reprise de provision pour investissement 51 870 2- Non courantes 109 730Subvention fonds de soutien 24 624Autres déductions 85 106TOTAL IV - RéSULTAT BRUT FISCAL 2 362 643 469 409 • Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 1 893 234 • Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B) V - REPORTS DéFICITAIRES IMPUTéS (C) (1) • Exercice n-4 • Exercice n-3 • Exercice n-2 • Exercice n-1 VI - RéSULTAT NET FISCAL • Bénéfice net fiscal ( A - C) 1 893 234OU • Déficit net fiscal (B) VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFéRES VIII - CUMUL DES DéFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER • Exercice n-4 • Exercice n-3 • Exercice n-2 • Exercice n-1 (1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)
INTITULéS RéINTéGRATIONS DéDUCTIONS
DÉTeRmInATIOn Du RÉSulTAT COuRAnT APRèS ImPÔTS
I.DéTERMINATION DU RéSULTAT
Résultat courant d’après le compte de produits et charges (+ ou -) 2 407 017
Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 15 849
Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 359 679
Résultat courant théoriquement imposable (=) 2 063 187
Impôt théorique sur résultat courant (-) 763 379
Résultat courant après impôt (=) 1 643 638
II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYéS PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LéGALES SPéCIFIQUES
RUBRIQUE MONTANT AU 31/12/10
RÉSeAu
RéSEAU 31/12/10 31/12/09
GUICHETS PERMANENTS 180
GUICHETS PÉRIODIQUES
DISTRIBUTEURS AUTOMATIQUES DE BANQUE ET GUICHETS AUTOMATIQUES DE BANQUE 183
SUCCURSALES ET AGENCES à L’ÉTRANGER 2 2
BUREAUX DE REPRÉSENTATION à L’ÉTRANGER 7 13
(en
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de
MA
D)
(en
mill
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de
MA
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mill
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de
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D)
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de
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de
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VenTIlATIOn DeS emPlOIS eT DeS ReSSOuRCeS SuIVAnTlA DuRÉe RÉSIDuelle
PRODuITS SuR TITReS De PROPRIÉTÉ
(en
nom
bre)
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 74 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 75
DÉTAIl De lA TAXe SuR lA VAleuR AjOuTÉe
NATURE
Solde audébut de
l’exercice (1)
Opérationscomptables
de l’exercice (2)
DéclarationsT.V.A
de l’exercice (3)
Solde fin d’exercice(1+2-3=4)
A. T.V.A. Collectée
B. T.V.A. à Récupérer
- sur charges
- sur immobilisations
C. T.V.A. due ou crédit de TVA = (A - B)
En raison dE l’unicité fiscalElE tablEau Est disponiblE au nivEau cpm
COmPTeS De lA ClIenTèle
Comptes courants 32 318 235
Comptes chèques des marocains résidant à l’étranger 95 492
Autres comptes chèques 234 878
Comptes d’affacturage
Comptes d’épargne 73 942
Comptes à terme 23 716 22
Bons de caisse 355
Autres comptes de dépôts
COMPTES DE LA CLIENTèLE 31/12/10 31/12/09
DATATIOn eT ÉVÉnemenTS POSTÉRIeuRS
• Date de clôture de l’exercice 31/12/2010
• Date d’établissement des états de synthèse Mars 2011
Effectifs rémunérés 2 529 1 216
Effectifs utilisés 2 529 1 216
Effectifs équivalent plein temps 2 529 1 216
Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 650 1 216
Effectifs affectés à des tâches bancaires ( équivalent plein temps) 879 -
Cadres (équivalent plein temps) 1 760 985
Employés ( équivalent plein temps) 769 231
dont effectifs employés à l’étranger 18 64
EFFECTIFS 31/12/10 31/12/09
TITRESNOMBRE DE COMPTES MONTANTS
31/12/10 31/12/1031/12/09 31/12/09
Titres dont l’établissement est dépositaire 659 440 81 576 372 51 141 729
Titres gérés en vertu d’un mandat de gestion 3 2 3 433 617 1 217 300
Titres d’OPCVM dont l’établissement est dépositaire 16 16 9 111 419 6 039 152
Titres d’OPCVM gérés en vertu d’un mandat de gestion néant néant néant néant
Autres actifs dont l’établissement est dépositaire néant néant néant néantAutres actifs gérés en vertu d’un mandat de gestion néant néant néant néant
TITReS eT AuTReS ACTIfS gÉRÉS Ou en DÉPÔTS
ÉTAT Du ChIffRe D’ AffAIReS Au 31/12/2010
CHIFFRE D’AFFAIRES 7 522 157 5 865 824 2 790 793
31/12/2010 31/12/2009 30/06/2010
ÉTAT DeS CRÉAnCeS en SOuffRAnCe eT DeS PROVISIOnS CORReSPOnDAnTeS
NATURE CRéANCES CRéANCESPROVISIONS PROVISIONS
31/12/10 30/06/10
CRÉANCES PRÉ-DOUTEUSES 52 350 4 962
CRÉANCES DOUTEUSES 54 421 14 264 34 051 10 875
CRÉANCES COMPROMISES 1 292 694 999 562 166 227 111 163
TOTAL 1 399 465 1 018 788 200 278 122 038
RÉSulTATS eT AuTReS ÉlÉmenTS DeS TROIS DeRnIeRS eXeRCICeS
Exercice 2010 Exercice 2009 Exercice 2008
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILéS 13 737 968 11 230 530 7 367 408
OPéRATIONS ET RéSULTATS DE L’EXERCICE
1- Produit net bancaire 3 257 784 1 616 660 1 172 704
2- Résultat avant impôts 2 343 527 1 575 464 1 200 236
3- Impôts sur les résultats 700 477 433 604 415 102
4- Bénéfices distribués 396 589 380 065 282 626
5- Résultats non distribués ( mis en réserve ou 695 048 292 446 232 298
en instance d’affectation)
RéSULTAT PAR TITRE (en MAD)
Résultat net par action ou part sociale 25 17 127
Bénéfice distribué par action ou part sociale 6 5,75 48
PERSONNEL
Montants des rémunérations brutes de l’exercice 776 610 479 638 486 524
Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 2 529 1 216 1 249
AffeCTATIOn DeS RÉSulTATS InTeRVenueAu COuRS De l’eXeRCICe
MONTANTS MONTANTS
A. ORIGINE DES RESULTATS AFFECTéS B. AFFECTATION DES RESULTATS
Décision de l’A.G.O du 28/05/2010
• Report à nouveau 176 021 • Réserve légale 4 376
• Résultats nets en instance d’affectation • Dividendes 396 589
• Résultat net de l’exercice 1 141 860 • Autres affectations 654 215
• Prélèvements sur les bénéfices • Report à nouveau 262 701
• Autres prélèvements
TOTAL A 1 317 881 TOTAL B 1 317 881
Part du capitaldétenue %Nom des principaux actionnaires
ou associés Exercice précédent
Exercice actuel
BANQUES POPULAIRES RÉGIONALES 12 245 138 12 547 288 18,89%
TRÉSORERIE GÉNÉRALE RABAT 26 716 830 26 716 830 40,23%
OCP 4 376 368 4 376 368 6,59%
DIVERS 22 759 912 22 770 262 34,29%
Total 66 098 248 66 410 748 100,00%
AdresseNOMBRE DE TITRES
DéTENUS
BANQUE CENTRALE POPULAIRE (BCP)RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2010
Aux actionnaires de
la BANQUE CENTRALE POPULAIRE
Casablanca
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l’état de soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2010. Ces états de synthèse font ressortir des capitaux propres et assimilés de 13.737.968 KMAD dont un bénéfice net de 1.643.050 KMAD.
responsabilitédeladirection
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
responsabilitédel’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci.
Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
opinionsurlesétatsdesynthèse
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE au 31 décembre 2010, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
vérificationetinformationsspécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la Banque.
Par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée par la loi 20-05, nous portons à votre connaissance les principales prises de participation et de contrôle effectuées par la BANQUE CENTRALE POPULAIRE au cours de l’exercice 2010 :
- MAROC LEASING : Participation complémentaire pour un montant de 160.130 KMAD, représentant 10,54% de son capital social, le taux de participation est passé à 53,11%, pour une valeur comptable de 493.622 KMAD ;
- ATTIJARI WAFABANK MAROCO MAURITANIA (SAS) : Participation à la création de la société pour un montant de 25.768 KMAD représentant 33% de son capital social ;
- MOROCCAN FINANCIAL BOARD (MFIB) : Participation à la création de la société pour un montant de 20.000 KMAD représentant 16,67% de son capital social.
- FONDS MAROC NUMERIC FUND (FMNF) : Participation à la création du fonds pour un montant de 10.000 KMAD représentant 20% de son capital social.
- MTIC Capital : Participation à la création de la société de gestion pour un montant de 400 KMAD représentant 20% de son capital social.
Casablanca,le14mars2011
LesCommissairesauxComptes
DeloitteAudit MazarsMasnaouiA.Benabdelkhalek k.MokdadAssocié Associé
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
CRéDIT POPULAIRE DU MAROC : COMPTES SOCIAUX AUX NORMES PCEC 31 DéCEMBRE 2010BIlAn
ÉTAT DeS SOlDeS De geSTIOn
PASSIF 31/12/10 31/12/09
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux - -Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 4 053 120 8 089 705A vue 836 156 1 121 628A terme 3 216 964 6 968 077Dépôts de la clientèle 167 954 861 161 389 377Comptes à vue créditeurs 100 802 926 92 313 230Comptes d’épargne 16 109 483 14 573 365Dépôts à terme 48 729 510 52 057 103Autres comptes créditeurs 2 312 942 2 445 679Titres de créance émis 2 002 194 -Titres de créance négociables 2 002 194 -Emprunts obligataires - -Autres titres de créance émis - -Autres passifs 2 230 641 2 088 743Provisions pour risques et charges 599 937 622 499Provisions réglementées - 81 939Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 4 165 711 2 914 861Dettes subordonnées 1 554 658 1 554 658Ecarts de réévaluation - -Réserves et primes liées au capital 14 183 460 13 469 619Capital 2 793 920 2 679 843Actionnaires. Capital non versé (-) - -Report à nouveau (+/-) 262 701 176 021Résultats nets en instance d’affectation (+/-) - -Résultat net de l’exercice (+/-) 2 750 500 2 704 378TOTAL DU PASSIF 202 551 703 195 771 643
ACTIF 31/12/10 31/12/09
Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 8 695 759 9 904 148Créances sur les établissements de crédit et assimilés 19 688 294 23 609 291A vue 3 155 159 4 822 633A terme 16 533 135 18 786 658Créances sur la clientèle 129 898 988 117 716 470Crédits de trésorerie et à la consommation 45 677 156 42 001 433Crédits à l’équipement 30 585 623 24 506 235Crédits immobiliers 50 071 524 47 903 024Autres crédits 3 564 685 3 305 778Créances acquises par affacturage - -Titres de transaction et de placement 11 106 077 9 272 350Bons du Trésor et valeurs assimilées 7 751 027 6 216 271Autres titres de créance 25 83 692Titres de propriété 3 355 025 2 972 387Autres actifs 2 004 699 2 518 743Titres d’investissement 17 189 329 20 022 072Bons du Trésor et valeurs assimilées 16 291 742 18 825 681Autres titres de créance 897 587 1 196 391Titres de participation et emplois assimilés 9 676 042 8 741 180Créances subordonnées 1 153 915 1 153 988Immobilisations données en crédit-bail et en location - -Immobilisations incorporelles 224 864 211 206Immobilisations corporelles 2 913 736 2 622 195TOTAL DE L’ACTIF 202 551 703 195 771 643
HORS BILAN 31/12/10 31/12/09Engagements donnés 44 307 144 43 320 545
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 3 380 712 2 611 133
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 25 304 703 25 511 780
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 3 833 385 3 350 568
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 11 788 344 11 842 727
Titres achetés à réméré - -
Autres titres à livrer - 4 337
Engagements reçus 5 059 895 6 073 774
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 105 194 107 681
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 4 795 179 5 809 931
Engagements de garantie reçus de l’Etat et d’organismes de garantie divers 51 912 51 412
Titres vendus à rémérer - -
Autres titres à recevoir 107 610 104 750 (en
mill
iers
de
MA
D)
31/12/10 31/12/09
(+) Intérêts et produits assimilés 9 696 588 9 326 111
(-) Intérêts et charges assimilées 2 833 668 2 863 505
MARGE D’INTéRÊT 6 862 920 6 462 606
(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 179 120
(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 78 55
RéSULTAT DES OPéRATIONS DE CRéDIT-BAIL ET DE LOCATION 101 65
(+) Commissions perçues 748 335 694 010
(-) Commissions servies 34 041 24 863
MARGE SUR COMMISSIONS 714 294 669 147
(+) Résultat des opérations sur titres de transaction 99 680 -
(+) Résultat des opérations sur titres de placement 331 513 148 593
(+) Résultat des opérations de change 224 931 294 874
(+) Résultat des opérations sur produits dérivés 50 642 -
RéSULTAT DES OPéRATIONS DE MARCHé 706 766 443 467
(+) Divers autres produits bancaires 320 730 524 254
(-) Diverses autres charges bancaires 304 431 274 896
PRODUIT NET BANCAIRE 8 300 380 7 824 643
(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 93 551 300 417
(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 119 675 163 568
(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 7 681 241 634
(-) Charges générales d’exploitation 3 876 386 3 517 766
RéSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 4 629 539 4 529 228
(-) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -598 375 -494 351
(-) Autres dotations nettes des reprises aux provisions 150 972 -3 667
RéSULTAT COURANT 4 182 136 4 031 210
RéSULTAT NON COURANT -110 566 -65 353
(-) Impôts sur les résultats 1 321 070 1 261 479
RéSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 750 500 2 704 378
CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
(+) RéSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 750 500 2 704 378
(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des 290 464 274 031
immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 11 956 11 814
(+) Dotations aux provisions pour risques généraux - -
(+) Dotations aux provisions réglementées - -
(+) Dotations non courantes - -
(-) Reprises de provisions 98 068 57 551
(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 18 705 2 881
(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 7 681 19 345
(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 89 378 308 575
(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières - 15 878
(-) Reprises de subventions d’investissement reçues - -
(+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 2 854 450 2 656 439
(-) Bénéfices distribués 455 746 428 167
(+) AUTOFINANCEMENT 2 398 704 2 228 272
COmPTe De PRODuITS eT ChARgeS
31/12/10 31/12/09
PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 12 614 237 12 481 829Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 960 298 1 030 322
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 7 647 624 6 791 576
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 1 088 666 1 504 213
Produits sur titres de propriété 318 571 520 036
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 179 120
Commissions sur prestations de service 748 144 692 055
Autres produits bancaires 1 850 755 1 943 507
CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 4 313 857 4 657 186 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 283 133 291 368
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 548 340 2 572 138
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 2 194 -
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 79 55
Autres charges bancaires 1 480 111 1 793 625
PRODUIT NET BANCAIRE 8 300 380 7 824 643 Produits d’exploitation non bancaire 209 053 472 143
Charges d’exploitation non bancaire 7 681 257 513
CHARGES GéNéRALES D’EXPLOITATION 3 876 386 3 517 766 Charges de personnel 1 819 497 1 750 444
Impôts et taxes 73 179 74 217
Charges externes 1 602 471 1 380 284
Autres charges générales d’exploitation 90 775 38 790
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 290 464 274 031
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRéANCES IRRéCOUVRABLES 1 644 437 2 058 954 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 138 558 1 066 792
Pertes sur créances irrécouvrables 376 378 848 366
Autres dotations aux provisions 129 501 143 796
REPRISES DE PROVISIONS ET RéCUPERATIONS SUR CRéANCES AMORTIES 1 201 207 1 568 657 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 787 745 1 291 986
Récupérations sur créances amorties 128 816 128 822
Autres reprises de provisions 284 646 147 849
RéSULTAT COURANT 4 182 136 4 031 210 Produits non courants 82 168 112 562
Charges non courantes 192 734 177 915
RéSULTAT AVANT IMPÔTS 4 071 570 3 965 857 Impôts sur les résultats 1 321 070 1 261 479
RéSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 750 500 2 704 378
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
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de
MA
D)
hORS BIlAn
(en
mill
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de
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mill
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de
MA
D)
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mill
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mill
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MA
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(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
nom
bre)
(en
nom
bre)
effeCTIfSRÉPARTITIOn Du CAPITAl SOCIAl De lA BCP
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 76 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 77
TABleAu DeS fluX De TRÉSOReRIe
1) Produits d’exploitation bancaire 12 105 434 11 947 369
2) Récupération de créances amorties 128 815 128 821
3) Produits d’exploitation non bancaire percus 182 034 196 076
4) Charges d’exploitation bancaires versées (5 705 686) (6 508 919)
5) Charges d’exploitation non bancaires versées (192 734) (177 915)
6) Charges générales d’exploitation (3 585 844) (3 251 467)
7) Impôt sur les résultats versé (1 321 070) (1 261 479)
I- FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE PRODUITS ET CHARGES 1 610 950 1 072 485
Variations des :
8) Créances sur les établissements de crédit et assimiles 3 920 997 (2 858 471)
9) Créances sur la clientèle (12 174 158) (15 612 723)
10) Titres de transaction et de placement (1 833 727) (1 799 552)
11) Autres actifs 513 775 (628 041)
12) Immobilisations données en crédit bail et en location - -
13) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (4 036 585) 1 472 244
14) Dépôts clientèle 6 443 486 8 868 285
15) Titres de créances émis 2 000 000
16 ) Autres passifs 141 898 (302 378)
II- SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION (5 024 314) (10 860 636)
III- FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’EXPLOITATION (I+II) (3 413 364) (9 788 151)
17) Produits des cessions d’immobilisations financières 2 932 292 5 314 643
18) Produits des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 19 895 3 395
19) Aquisition d’immobilisation financières (1 194 112) (7 849 470)
20) Aquisition d’immobilisation corporelles et incorporelles (604 613) (594 432)
21) Interêts percus 1 158 444 1 510 951
22) Dividendes percus 309 736 512 492
IV- FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITéS D’ INVESTISSEMENT 2 621 643 (1 102 422)
23) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie recus - 500 000
24) Emission de dettes subordonnées - 1 500 000
25) Emission d’actions 114 077 1 134 590
26) Remboursement des capitaux propres et assimilés - -
27) Intérêts versés (75 000) -
28) Dividendes versés (455 746) (428 168)
V- FLUX DE TRéSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITéS DE FINANCEMENT (416 669) 2 706 422
VI- VARIATION NETTE DE LA TRéSORERIE ( III+IV+V) (1 208 389) (8 184 151)
VII-TRéSORERIE À L’ OUVERTURE DE L’EXERCICE 9 904 148 18 088 297
VIII-TRéSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 8 695 759 9 904 148
31/12/10 31/12/09
CRÉAnCeS SuR leS ÉTABlISSemenTS De CRÉDIT eT ASSImIlÉS
CréancesBank Al Maghrib,
Trésor publicet Services des
chèques postaux
Autresétablissements
de crédit et assimilés au Maroc
Etablissementsde crédit àl’étranger
Total31/12/10
Total31/12/09
Banquesau Maroc
COMPTES ORDINAIRES DéBITEURS 6 853 396 - 917 660 840 605 8 611 661 13 002 366VALEURS RECUES EN PENSION - - 13 000 - 13 000 1 731 061 - au jour le jour - - - - - - - à terme - - 13 000 - 13 000 1 731 061PRÊTS DE TRéSORERIE 500 000 985 669 4 107 715 607 102 6 200 486 5 768 243 - au jour le jour 500 000 418 669 - 460 803 1 379 472 - - à terme - 567 000 4 107 715 146 299 4 821 014 5 768 243PRÊTS FINANCIèRS - 482 857 11 021 817 - 11 504 674 11 127 697AUTRES CRéANCES - 57 039 6 205 576 63 820 54 811INTéRÊTS COURUS A RECEVOIR 45 496 28 746 118 762 148 049 152 396CRéANCES EN SOUFFRANCE - - - - - -TOTAL 7 353 441 1 526 061 16 095 143 1 567 045 26 541 690 31 836 574
CRÉAnCeS SuR lA ClIenTèle
Entreprises non
financièresAutre
clientèleTotal
31/12/10Total
31/12/09Entreprises financières
Secteur public
CRéDITS DE TRéSORERIE 1 590 934 95 331 29 918 003 1 359 912 32 964 180 29 623 837 - Comptes à vue débiteurs 982 601 95 331 17 985 434 335 245 19 398 611 16 113 337 - Créances commerciales sur le Maroc - - 1 922 884 - 1 922 884 1 843 470 - Crédits à l’exportation - - 119 441 - 119 441 150 545 - Autres crédits de trésorerie 608 333 - 9 890 244 1 024 667 11 523 244 11 516 486CRéDITS A LA CONSOMMATION - - 1 046 12 219 078 12 220 124 11 814 142CRéDITS A L’EQUIPEMENT 1 502 246 - 28 598 008 278 874 30 379 128 24 321 630CRéDITS IMMOBILIERS - - 20 388 564 29 305 508 49 694 072 47 619 243AUTRES CRéDITS 1 250 000 664 083 1 935 - 1 916 018 1 677 397CRéANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE - - - - - -INTéRETS COURUS A RECEVOIR 32 106 1 800 745 296 297 596 1 076 798 1 031 842CRéANCES EN SOUFFRANCE - - 694 601 954 067 1 648 668 1 628 380 - Créances pré-douteuses - - 66 587 209 218 275 805 368 844 - Créances douteuses - - 134 032 139 228 273 260 249 788 - Créances compromises - - 493 982 605 621 1 099 603 1 009 748TOTAL 4 375 286 761 214 80 347 453 44 415 035 129 898 988 117 716 471
Créances
Etablissementsde crédit et
assimilésFinanciers Non financiers
Total31/12/10
Total31/12/09
Emetteurs publics
EMETTEURS PRIVéS
Titres
TITRES COTES 299 539 - 2 961 836 110 379 3 371 754 3 111 603 Bons du Trésor et Valeurs Assimilées - - - - - - Obligations - - - - - 81 403 Autres Titres de Créance - - - - - - Titres de Propriété 299 539 2 961 836 110 379 3 371 754 3 030 200 TITRES NON COTES 588 845 23 252 659 74 289 483 714 24 399 507 25 536 989Bons du Trésor et Valeurs Assimilées 22 978 593 22 978 593 24 350 561 Obligations 132 324 274 066 54 525 462 072 922 987 659 828 Autres Titres de Créance 456 521 21 642 478 163 501 295 Titres de Propriété - - 19 764 - 19 764 25 305TOTAL 888 384 23 252 659 3 036 125 594 093 27 771 261 28 648 592
VenTIlATIOn DeS TITReS De TRAnSACTIOn eT De PlACemenTeT DeS TITReS D’InVeSTISSemenT PAR CATÉgORIe D’ÉmeTTeuR
Titres
TITRES DE TRANSACTION 5 967 112 5 967 112 5 784 400 - - - Bons du Trésor et Valeurs Assimilées 5 436 929 5 436 929 5 264 400 - - - Obligations 201 266 201 266 200 000 - - - Autres Titres de Créance 328 917 328 917 320 000 - - - Titres de Propriété - - - - - - TITRES DE PLACEMENT 5 179 958 5 138 966 1 721 090 3 436 40 993 40 993 Bons du Trésor et Valeurs Assimilées 1 788 418 1 783 915 1 721 090 3 436 4 503 4 503 Obligations 25 25 - - - - Autres Titres de Créance - - - - - -Titres de Propriété 3 391 515 3 355 026 - - 36 490 36 490 TITRES D’INVESTISSEMENT 17 197 030 17 189 328 15 613 470 - 7 701 7 701 Bons du Trésor et Valeurs Assimilées 16 299 443 16 291 742 14 744 400 - 7 701 7 701 Obligations 743 052 743 051 719 824 - - - Autres Titres de Créance 154 535 154 535 149 246 - - - TOTAL 28 344 100 28 295 406 23 118 960 3 436 48 694 48 694
VAleuRS DeS TITReS De TRAnSACTIOn eT De PlACemenTeT DeS TITReS D’InVeSTISSemenT
Valeurcomptable
bruteValeur de
remboursementplus-values
latentesMoins-values
latentes ProvisionsValeur actuelle
DÉTAIl DeS AuTReS ACTIfS
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
Instruments optionnels 639 1 025 Opérations diverses sur titres (débiteur) - - Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs - - Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres - - Débiteurs divers 919 209 964 676 - Sommes dues par l’Etat 231 364 326 813 - Sommes dues par les organismes de prévoyance 1 569 1 820 - Sommes diverses dues par le personnel 2 663 257 - Comptes clients de prestations non bancaire - - - Divers autres débiteurs 683 613 635 786 Valeurs et emplois divers 153 417 92 247 - Valeurs et emplois divers 153 417 92 247 Comptes d’ajustement de hors bilan (débiteur) 47 775 45 922 Comptes d’écart sur devises et titres (débiteur) - 5 380 Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées - - Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Charges à répartir sur plusieurs exercices 75 867 66 715 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur) - 309 174 Produits à recevoir et charges constatées d’avance 602 181 457 725 - Produits à recevoir 592 502 447 618 - Charges constatées d’avance 9 679 10 107 Comptes transitoires ou d’attente débiteurs 205 610 575 879 Créances en souffrance sur opérations diverses - - Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses - - TOTAL 2 004 698 2 518 743
PRInCIPAleS mÉThODeS D’ÉVAluATIOn APPlIquÉeS
INDICATION DES MÉTHODES D’ÉVALUATION APPLIQUÉES PAR L’ ÉTABLISSEMENT
•Application des méthodes d’ évaluation prévues par le plan comptable des établissements de crédit ( P.C.E.C )
entré en vigueur depuis le 01/01/2000, mis à jour en Octobre 2007 et applicable à compter du 01/01/2008
•Les états de synthèse sont présentés conformément aux dipostions du P.C.E.C
* Les montants sont hors intérêts courus et provisions
ÉTAT DeS ChAngemenTS De mÉThODeS
ÉTAT DeS DÉROgATIOnS
INDICATIONS DES DéROGATIONS
I-Dérogations aux principes comptablesfondamentauxII-Dérogations aux méthodes d’évaluationIII-Dérogations aux règles d’établissementet de présentation des états de synthèse
JUSTIFICATION DESDéROGATIONS
INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE,LA SITUATION FINANCIèRE ET
LES RéSULTATS
NéANTNéANT
NATURE DES CHANGEMENTS
I- Changement affectant les méthodes d’ évaluation
II- Changement affectant les régles de présentation:
JUSTIFICATIONDES CHANGEMENTS
NéANT
INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION
FINANCIèRE ET LES RéSULTATS
NéANT
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
TITReS De PARTICIPATIOn eT emPlOIS ASSImIlÉS
CRÉAnCeS SuBORDOnnÉeS
MontantGlobal Eses
FinancièresEses Non
FinancièresAutres
Apparentés
Exercice31/12/10
Exercice31/12/09
RubriquesEts. De Cred.
& Assim.
Créances subordonnées 1 153 915 - - - - 1 153 915 1 153 989 Titres subordonnés des établissements de crédit et assimilés 1 153 915 - - - - 1 153 915 1 153 989 Titres subordonnés de la clientèle - - - - - - - Prêts subordonnés aux établissements de crédits et assimilés - - - - - - - Prêts subordonnés à la clientèle - - - - - - - Créances subordonnées en souffrance - - - - - - - Agios réservés sur créances subordonnées - - - - - - - (-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance - - - - - - -
APPARENTES
ImmOBIlISATIOnS InCORPORelleS eT CORPORelleS
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 388 366 42 254 722 429 899 177 160 28 347 472 205 035 224 864
-Droit au bail 152 455 31 429 188 183 696 - - - - 183 696
-Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - -
-Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 235 911 10 825 534 246 203 177 160 28 347 472 205 035 41 168
-Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5 537 765 582 413 163 735 5 956 443 2 915 570 262 195 135 057 3 042 708 2 913 735
-IMMEUBLE D’EXPLOITATION 2 151 016 193 888 50 720 2 294 184 1 030 697 76 616 36 658 1 070 654 1 223 529
Terrain d’exploitation 300 823 20 155 872 320 106 239 - - 239 319 867
Immeubles d’exploitation bureaux 1 797 263 173 733 49 231 1 921 765 993 536 74 782 36 162 1 032 156 889 609
Immeubles d’exploitation logement de fonction 52 931 - 618 52 313 36 922 1 833 496 38 259 14 053
-MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 1 142 237 106 283 75 548 1 172 972 883 392 65 740 73 319 875 814 297 158
Mobilier de bureau d’exploitation 417 448 49 438 29 735 437 151 274 979 24 891 28 542 271 329 165 823
Matériel de bureau d’exploitation 104 416 8 321 11 793 100 943 74 765 5 651 11 446 68 970 31 973
Matériel informatique 522 814 26 672 24 454 525 031 477 731 25 743 24 133 479 341 45 690
Matériel roulant rattaché à l’exploitation 12 335 1 135 2 968 10 502 9 179 1 226 2 726 7 679 2 823
Autres matériels d’exploitation 85 223 20 719 6 598 99 344 46 737 8 229 6 472 48 494 50 850
-AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 1 167 000 174 658 33 560 1 308 098 648 933 82 999 21 305 710 628 597 470
-IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 1 077 512 107 584 3 906 1 181 189 352 548 36 840 3 776 385 612 795 577
Terrain hors exploitation 238 225 28 411 - 266 637 - - - - 266 637
Immeubles hors exploitation 682 417 63 206 582 745 041 276 988 25 490 582 301 897 443 144
Mobilier et matériel hors exploitation 61 691 1 404 3 192 59 902 37 268 3 704 3 166 37 806 22 096
Autres immobilisations corporelles hors exploitation 95 179 14 563 132 109 610 38 292 7 646 28 45 909 63 700
TOTAL 5 926 131 624 668 164 457 6 386 342 3 092 730 290 542 135 529 3 247 743 3 138 599
ImmobilisationsMontant brut au début de
l’exercice
Montant des acquisitions au cours de l’exercice
Montant des cessions ou
retraits au cours de l’exercice
Montant brut à la fin de l’excercice
Montant des amor-tissements et/ou
provisions au début de l’exercice
Dotations au titre de l’exercice
Montant des amortissements
sur immobilisations sorties
Cumul Montant net à la fin de l’exercice
AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONS
Secteur d’activitéDénomination ou raison sociale de la société émettrice
Capital En Milliers
Taux departicipation
Valeurcomptable brute
Provisions Cumulées
Valeurcomptable
netteDate de clôture
de l’exerciceSituation nette
EN MILLIERSRésultat netEN MILLIERS
PRODUITSINSCRITS AU
CPC
EXTRAIT DES DERNIERS ÉTATS DE SYNTHÈSE DE LA STÉ ÉMETTRICE
T043 -Participations dans les entreprises liées 3 039 028 53 153 2 985 875 211 709 CHAABI INTERBANK CIB Banque offshore 2 200 USD 100,00% 18 383 - 18 383 30-juin-10 7 112 1 412 USD 15 485 CHAABI BANK Banque 30 000 EURO 100,00% 350 535 - 350 535 30-juin-10 40 928 1 412 EURO 33 577 BPMC Banque 8 127 050 FCFA 62,50% 18 697 - 18 697 30-juin-10 11 778 000 1 378 000 FCFA 13 893 BPMG Banque 50 000 000 GNF 53,90% 89 570 - 89 570 31-déc-09 42 864 050 8 589 074 GNF 661 MEDIAFINANCE M/ché de capit 206 403 60,00% 141 052 - 141 052 30-juin-10 208 303 1 089 5 400 VIVALIS SALAF Crédit Const° 177 000 87,08% 161 039 - 161 039 30-juin-10 386 899 35 855 10 019 FONDS MOUSSAHAMA 1 Fonds d’invest 36 400 99,86% 78 028 36 642 41 386 30-juin-10 41 444 -1 628 ESSOUKNA Immobilier 150 000 100,00% 150 000 - 150 000 30-juin-10 169 101 1 621 CHAABI LLD Loc long durée 31 450 72,93% 22 935 1 602 21 333 30-juin-10 29 253 -2 054 MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assistance 50 000 77,43% 71 267 - 71 267 30-juin-10 177 472 15 295 20 000 DAR ADDAMANE Caution de Crédit 75 000 52,63% 39 511 - 39 511 31-déc-09 214 205 3 375 ASSARF CHAABI Change manuel 120 EURO 100,00% 1 801 1 801 - 31-déc-05 152 15 EURO SOGEPOS Services 35 000 13,20% 4 621 - 4 621 STE H. PARTNERS GESTION Sté de gestion 5 000 50,00% 2 500 - 2 500 30-juin-10 30 709 4 310 UPLINE GROUPE Banque d’affaire 46 784 100,00% 928 874 - 928 874 30-juin-10 341 014 2 637 SMMG casa Services (entreposage) - - 31-mai-10 3 871 1 106 69 979 GENEX PARTICIPATION Sté de portefeuille 1 250 100,00% 1 360 43 1 317 31-déc-09 1 317 -7 SCI OASIS YVES Immobilier 15 99,67% 3 282 - 3 282 31-déc-09 -750 -66 SCI JEAN FRANCOIS Immobilier 1 95,00% - - - 31-déc-09 -354 -260 SCI AL MASSIRA Immobilier 10 95,00% - - - 31-déc-09 -2 927 -217 SCI RIGOT Immobilier 10 90,00% - - - 31-déc-09 -209 340 SCI NAMIR Immobilier 10 99,00% - - - 31-déc-09 -426 -29 SCI PAPILLON Immobilier 8 99,33% 814 - 814 31-déc-09 -343 -27 SCI OASIS JEAN Immobilier 15 99,67% 1 936 - 1 936 31-déc-09 -29 -13 SIBA Immobilier 3 333 90,10% 59 200 - 59 200 31-déc-09 12 046 4 742 5 103 FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d’invest 400 000 100,00% 400 000 - 400 000 30-juin-10 125 342 -2 849 MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - 493 623 30-juin-10 734 772 36 203 29 493 CHAABI COURTAGE Interim en Ass 1 500 31-déc-09 13 904 12 088 8 099 ECART DE CONVERSION 13 065 -13 065 T044 B -Autres titres de participation 1 186 754 11 468 1 175 286 14 060 IDMAJ SAKANE Immobilier 20 000 10,00% 2 000 - 2 000 31-déc-08 10 731 2 620 Ste INTERCONTI PROM IMMOB RABAT Immobilier 100 100,00% 100 - 100 CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds de fonds 600 000 100,00% 600 000 - 600 000 30-juin-10 289 830 -4 622 BENAF Immobilier 192 100,00% 22 828 10 111 12 717 31-déc-09 12 717 12 799 11 200 BANK AL AMAL Banque 500 000 22,99% 114 771 - 114 771 31-déc-09 631 716 23 851 REGIONAL GESTION Sté de gestion 1 000 18,00% 180 180 31-août-10 3 573 1 020 FONDS IGRANE Fonds d’invest 70 000 15,87% 11 109 - 11 109 31-août-10 12 822 -2 875 AM INVEST MOROCCO Fonds d’invest 383 000 10,44% 40 270 - 40 270 30-juin-10 359 137 35 561 SOCIETE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services 98 200 13,24% 12 853 - 12 853 31-déc-09 168 859 34 119 2 860 MITC Services 46 000 17,50% 8 050 1 273 6 777 31-déc-09 38 724 3 655 EUROCHEQUE Services 1 500 17,48% 84 84 - 31-déc-03 470 -51 SCI DAIT ROUMI II Immobilier 10 90,00% 9 - 9 31-déc-09 -79 -2 STE H. PARTNERS Fonds d’invest 1 050 007 28,57% 300 000 - 300 000 30-juin-10 943 367 -15 271 FONDS MAROC NUMERIC Fonds d’invest 50 000 20,00% 10 000 10 000 MITC CAPITAL Sté de gestion 2 000 20,00% 400 400 31-déc-09 18 -276 MOROCCAN FINANCIAL BOARD Financier 120 000 16,67% 20 000 20 000 FIROGEST S té de gestion 2 000 12,50% 250 - 250 31-déc-09 3 306 567 FONDS D’INVESTISSEMENT REGION ORIENT (FIRO) Fonds d’invest 150 000 7,17% 10 750 - 10 750 31-déc-09 25 279 -3 524 SGAM AL KANTARA Fonds d’invest 99 965 12,50% 12 500 - 12 500 30-juin-10 47 079 -5 428 CASABLANCA TRANSPORT Services 140 000 10,71% 15 000 - 15 000 CASABLANCA AMENAGEMENT Services 40 000 12,50% 5 000 - 5 000 SCI PORTE DAR ES SALAM Immobilier 1 000 60,00% 600 - 600 T 424 C- Titres activité de portefeuille 25 769 -11 25 780 AWB MOROCCO MAURITANIE Financier 2 306 EURO 33,00% 25 769 - 25 769 ECART DE CONVERSION -11 11 T 045 C- Emplois assimilés 5 509 856 20 754 5 489 102 83967 OCP Industrie 8 287 500 5,88% 5 000 000 - 5 000 000 30-juin-09 20 530 711 2 198 696 69 469 BACB Banque 8,26% 166 003 - 166 003 31-déc-09 169 273 3 092 LS UBAE Banque 151 061 EURO 4,66% 92 326 - 92 326 31-déc-09 185 096 8 045 EURO UBAF Banque 250 727 EURO 4,99% 139 755 - 139 755 31-déc-09 282 053 16 662 EURO 8 022 Autres 111 772 18 862 92 910 6 476ECART DE CONVERSION 1 892 -1 892 T046 D-Total Général 9 761 407 85 364 9 676 043 309 736
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 78 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 79
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 271 271 - - - - -Droit au bail - - - - - - -Immobilisations en recherche et développement - - - - - - -Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 271 271 - - - - -Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 123 109 114 238 8 871 19 895 18 705 7 681 -IMMEUBLE D’EXPLOITATION 21 443 20 240 1 203 18 002 17 208 409 Terrain d’exploitation 289 - 289 777 488 - Immeubles d’exploitation bureaux 21 153 20 240 914 17 225 16 720 409 Immeubles d’exploitation logement de fonction - - - - - - -MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 72 165 71 159 1 006 1 605 1 362 763 Mobilier de bureau d’exploitation 28 321 27 638 682 323 242 601 Matériel de bureau d’exploitation 11 219 11 088 131 90 76 117 Matériel informatique 23 467 23 450 18 87 75 5 Matériel roulant rattaché à l’exploitation 2 817 2 673 144 1 086 953 11 Autres matériels d’exploitation 6 341 6 310 31 18 16 29 -AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 25 808 19 151 6 657 171 18 6 505 -IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 3 693 3 688 6 117 117 5 Terrain hors exploitation - - - - - - Immeubles hors exploitation 582 582 - 0 0 - Mobilier et matériel hors exploitation 3 079 3 078 1 117 117 1 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 32 28 4 0 0 4
TOTAL 123 380 114 508 8 871 19 895 18 705 7 681
Valeurcomptable brute
Cumul desamortissements
et/ou des provisions pour dépréciation
Valeurcomptable
netteProduit de la
cessionPlus-value de cession
Moins-value de cessionImmobilisations cédées
DÉTAIl DeS AuTReS PASSIfS
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
Instruments optionnels vendus 1 550 1 164 Comptes de règlement d’Opérations sur titres - - Dettes sur titres - - Versement à effectuer sur titres non libérés 387 887 601 253 Provisions pour service financier aux émetteurs - - Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs - Créditeurs divers 840 773 683 232 - Sommes dûes à l’Etat 452 587 157 620 - Sommes dûes aux organismes de prévoyance 101 095 47 750 - Sommes diverses dûes aux actionnaires et associés. 2 733 3 179 - Sommes dûes au personnel - - - Fournisseurs de biens et service 23 627 24 736 - Divers autres Créditeurs 260 731 449 947 Comptes d’ajustement de hors bilan 1 031 28 766 Comptes d’écart sur devises et titres 48 - Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées - - Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur) 322 095 - Charges à payer et produits constatés d’avance 651 548 665 116 - Charges à payer 622 655 617 727 - Produits constatés d’avance 28 893 47 389 Comptes transitoires ou d’attente créditeurs 25 709 109 212 TOTAL 2 230 641 2 088 743
DeTTeS enVeRS leS ÉTABlISSemenTS De CRÉDIT eT ASSImIlÉS
DETTESBank Al Maghrib,Trésor Public et
Service desChèques Postaux
Banquesau Maroc
Autresétablissements
de crédit et assimilés au Maroc
Etablissementsde crédit
à l’étranger
Total 31/12/10
Total 31/12/09
COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS - 12 542 559 548 39 786 611 876 1 049 781VALEURS DONNEES EN PENSION 26 145 199 951 - - 226 096 3 679 620 - au jour le jour - 199 951 - - 199 951 - - à terme 26 145 - - - 26 145 3 679 620EMPRUNTS DE TRESORERIE - 99 692 2 981 544 - 3 081 236 3 229 428 - au jour le jour - - - - - 50 000 - à terme - 99 692 2 981 544 - 3 081 236 3 179 428EMPRUNTS FINANCIERS 31 207 - - 8 728 39 935 51 758AUTRES DETTES 2 277 82 063 - - 84 340 64 593INTERETS COURUS A PAYER 55 581 8 996 4 9 637 14 526TOTAL 61 574 373 943 717 428 2 748 900 4 053 120 8 089 706
Etablissements de crédit et assimilés au Maroc
Comptes à Vue Créditeurs 754 210 765 679 18 369 416 80 904 102 100 793 407 92 305 221 Comptes d’epargne - - - 15 987 410 15 987 410 14 462 854 Dépôts à Terme 6 635 000 3 379 773 6 677 392 31 382 647 48 074 812 51 441 358 Autres Comptes Créditeurs 36 27 552 766 276 1 518 840 2 312 704 2 445 320 Intérêts Courus à Payer 88 545 47 168 94 746 556 069 786 528 734 624 TOTAL 7 477 791 4 220 172 25 907 830 130 349 068 167 954 861 161 389 377
Entreprises non financières
Secteurpublic Entreprises
financièresAutre
clientèleTotal
31/12/10Total
31/12/09DéPÔTS
SECTEUR PRIVé
DÉPÔTS De lA ClIenTèle
Subventions et fonds publics affectés - -
Subventions d’investissement reçues - -
- Subventions d’investissement reçues - -
- Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC - -
Fonds publics affectés - -
- Fonds publics affectés - -
Fonds spéciaux de garantie 4 165 711 2 914 861
- Fonds de garantie à caractère mutuel - -
- Autres fonds spéciaux de garantie 4 165 711 2 914 861
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
SuBVenTIOnS, fOnDS PuBlICS AffeCTÉS eT fOnDS SPÉCIAuX De gARAnTIe
DeTTeS SuBORDOnnÉeS
PROVISIONS, DEDUITES DE L’ACTIF, SUR 2 921 025 1 109 418 848 698 -7 964 3 173 781Créances sur les établissements de crédit et assimilés - 128 820 128 820Créances sur la clientèle 2 749 928 963 824 779 942 -7 964 2 925 846Titres de placement et d’investissement 98 732 4 817 54 852 48 697Titres de participation et emplois assimilés 72 365 11 957 13 903 70 418Immobilisations en crédit-bail et en location - - - - -Autres actifs - - - - -PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 704 438 163 458 276 319 8 360 599 937Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 149 283 45 914 7 803 8 360 195 754Provisions pour risques de change 82 152 977 83 128Provisions pour risques généraux - - - - -Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 51 052 57 037 28 909 79 180Provisions pour autres risques et charges 340 012 59 530 157 669 241 874 Provisions réglementées 81 939 81 939 TOTAL GENERAL 3 625 462 1 272 876 1 125 017 396 3 773 718
RUBRIQUE Encours31/12/09 Dotations Reprises Autres
variationsEncours31/12/10
PROVISIOnS
TITReS De CRÉAnCeS ÉmIS Au 31/12/2010
IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE NEANT
NATURE DES TITRESDATE DE
JOUISSANCEDATE
D’éCHéANCEVALEUR
NOMINALETAUX MODE DE
REMBOURSEMENTMONTANT
CARACTéRISTIQUES
Certificat de dépôt 21/ 12/ 2010 20/ 12/ 2011 2 000 000 3,95% IN FINE 2 000 000 TOTAL 2 000 000
Dettes subordonnées 1 554 658 1 431 321 - 102 193 21 144 - 1 554 658 1 554 658Dettes subordonnées à durée déterminée 1 500 000 1 381 000 - 98 600 20 400 - 1 500 000 1 500 000Titres subordonnés à durée déterminée - - - - - - - -Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit 119 000 119 000 - - - - 119 000 119 000Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle 1 381 000 1 262 000 - 98 600 20 400 - 1 381 000 1 381 000Dettes subordonnées à durée indéterminée - - - - - - - -Titres subordonnés à durée indéterminée - - - - - - - -Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit - - - - - - - -Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle - - - - - - - -Intérêts courus à payer 54 658 50 321 - 3 593 744 - 54 658 54 658
RUBRIQUESMONTANT GLOBAL
NON APPARENTé ETS. DE CRéD.
& ASSIM.ESES
FINANCIèREESES NON
FINANCIèREAUTRES
APPARENTéS31/12/10 31/12/09
APPARENTES
ImmOBIlISATIOnS DOnnÉeS en CRÉDIT BAIl eT en lOCATIOn SImPle
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
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de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
(en
mill
iers
de
MA
D)
VAleuRS eT SûReTÉS ReÇueS eT DOnnÉeS en gARAnTIe
Bons du Trésor et Valeurs Assimilées 891 271 - - Autres titres 31 974 310 - - Hypothèques - - - Autres valeurs et sûretés réelles 83 158 335 - - TOTAL 116 023 916 - -
Valeurs et sûretésreçues en garantie
Valeur comptablenette
Rubrique de l’actif ou du hors bilan enregistrant les créances
ou les engagementspar signature donnée
Montants des créanceset des engagements par
signature donnée couverte
Valeurs et sûretésdonnées en garantie
Valeur comptablenette
Rubrique du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les engagements
par signature reçue
Montants des dettes oudes engagements par
signature reçue couverte
Bons du trésor et valeurs assimilées 324 790 - - Autres titres - - - Hypothèques - - - Autres valeurs et sûretés réelles - - - TOTAL 324 790 - -
CAPITAuX PROPReS
CAPITAUX PROPRESEncours31/12/09
Affectationdu résultat
Autresvariations
Encours31/12/10
Ecarts de réévaluation - - - -
RéSERVES ET PRIMES LIéES AU CAPITAL 13 469 620 2 111 351 -1 397 511 14 183 461 Réserve légale 508 585 18 184 -46 083 480 686
Autres réserves (*) 11 164 575 2 093 168 -1 351 428 11 906 315
Primes d’émission, de fusion et d’apport 1 796 460 1 796 460 CAPITAL 2 679 843 114 077 2 793 920 Capital appelé 2 679 843 114 077 2 793 920
Capital non appelé - -
Certificats d’investissement - -
Fonds de dotations - -
Actionnaires Capital non versé - -
Report à nouveau (+/-) 176 021 262 701 262 701
Résultats nets en instance d’affectation (+/-) - -
Résultat net de l’exercice (+/-) 2 704 378 2 750 500
TOTAL GENERAL 19 029 862 2 374 052 -1 283 434 19 990 582
VenTIlATIOn DeS emPlOIS eT DeS ReSSOuRCeS SuIVAnTlA DuRÉe RÉSIDuelle
engAgemenTS De fInAnCemenT eT De gARAnTIe
ENGAGEMENTS 31/12/10 31/12/09
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 44 568 888 43 500 950 Engagements de financement en faveur d’établissement de crédit et assimilés 3 380 712 2 611 133 Crédits documentaires import - - Acceptations ou engagements de payer - - Ouvertures de crédit confirmés 3 380 712 2 611 133 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - - Engagements de financement en faveur de la clientèle 25 304 703 25 511 779 Crédits documentaires import 4 970 492 4 920 667 Acceptations ou engagements de payer 760 300 469 698 Ouvertures de crédit confirmés 19 573 911 20 032 972 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - 88 442 Engagements de garantie d’ordre d’établissments de crédit et assimilés 3 833 385 3 350 568 Crédits documentaires export confirmés 116 122 1 987 702 Acceptations ou engagements de payer - - Garanties de crédits données - - Autres cautions, avals et garanties donnés 3 717 263 1 362 866 Engagements en souffrance - - Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 12 050 088 12 027 470 Garanties de crédits données 65 465 66 190 Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 4 393 268 3 908 228 Autres cautions et garanties donnés 7 329 611 7 868 309 Titres à livrer - 4 337 Engagements en souffrance 261 744 180 406 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE RECUS 5 059 895 6 073 774 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 105 194 107 680 Ouvertures de crédit confirmés 81 107 83 508 Engagements de substitution sur émission de titres - - Autres engagements de financement reçus 24 087 24 172 Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 4 795 179 5 809 932 Garanties de crédits - - Autres garanties reçues 4 795 179 5 809 932 Engagements de garantie reçus de l’Etat et d’organismes de garantie divers 51 912 51 412 Garanties de crédits 51 912 51 412 Autres garanties reçues - - AUTRES TITRES À RECEVOIR 107 610 104 750
VenTIlATIOn De l’ ACTIf, PASSIf eT hORS BIlAnen mOnnAIeS ÉTRAngèReS
mARge D’InTÉRÊT
DéSIGNATION 31/12/10 31/12/09
INTéRÊTS PERçUS 9 696 588 9 326 111
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 960 298 1 030 322
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 7 647 624 6 791 576
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 1 088 666 1 504 213
INTéRÊTS SERVIS 2 833 667 2 863 506
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 283 133 291 368
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 548 340 2 572 138
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 2 194
MARGE D’INTéRÊT 6 862 922 6 462 605
PRODuITS SuR TITReS De PROPRIÉTÉ
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT (DE PROPRIéTé) 8 835 7 544Dividendes sur titres OPCVM - -
Dividendes sur autres titres de propriétés 7 299 5 594
Autres produits sur titres de propriété 1 536 1 950
PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILéS 309 736 512 491Dividendes sur titres de participation 14 060 493 265
Dividendes sur participations liées 211 709 -
Autres produits sur titres de propriété 83 967 19 226
engAgemenTS SuR TITReS
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
ENGAGEMENTS DONNéS - 4 337 Titres achetés à réméré - - Titres à livrer - 4 337 - Marché primaire - - - Marché gris - - - Marchés réglementés - 4 337 - Marché gré à gré - - - Autres - - ENGAGEMENTS REçUS 107 610 104 750 Titres vendus à réméré - - Titres à recevoir 107 610 104 750 - Marché primaire - - - Marché gris - - - Marchés réglementés 7 610 4 750 - Marché gré à gré - - - Autres 100 000 100 000
OPÉRATIOnS De ChAnge À TeRme eT engAgemenTSSuR PRODuITS DÉRIVÉS
31/12/10 31/12/09
OPéRATIONS DE CHANGE À TERME 11 462 003 14 689 100 Devises à recevoir 617 349 1 009 909 MAD à livrer 415 487 976 929 Devises à livrer 5 269 922 6 321 770 MAD à recevoir 5 159 245 6 380 492 Dont swaps financiers de devises - - ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DéRIVéS 122 176 132 280 Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt - - Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt - - Engagements sur marchés réglementés de cours de change - - Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 14 171 30 058 Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments 105 165 99 534 Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments 2 840 2 688
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ACTIF Créances sur les établissements 1 780 516 2 320 670 5 239 205 7 059 688 16 400 079
de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle 7 919 912 10 333 881 14 489 392 20 551 220 52 564 487 105 858 892
Titres de créance 70 750 547 894 4 190 930 8 038 568 11 531 601 24 379 743
Créances subordonnées 309 907 829 500 1 139 407
Crédit-bail et assimilé TOTAL 9 771 178 13 202 445 23 919 527 35 959 383 64 925 588 147 778 121PASSIF Dettes envers les établissements 862 966 1 189 120 1 038 266 17 030 100 009 3 207 391
de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle 3 579 322 5 981 374 25 249 824 7 309 263 5 955 057 48 074 840
Titres de créance émis 2 000 000 2 000 000
Emprunts subordonnés 1 500 000 1 500 000 TOTAL 4 442 288 7 170 494 28 288 090 7 326 293 7 555 066 54 782 231
D< 1 mois 1 mois<D<3 mois 3 mois <D<1 an 1 an <D<5 ans D>5 ans TOTAL
DESIGNATION 31/12/10 31/12/09
ACTIF
Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chéques postaux - -
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 5 985 386 8 866 149
Créances sur la clientéle 2 730 833 2 416 976
Titres de transaction et de placement - 83 659
Autres actifs 1 127 1 471
Titres de participation et emplois assimilées 916 871 403 149
Créances subordonnées - -
TOTAL ACTIF 9 634 217 11 771 404
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 849 366 2 749 226
Dépôts de la clientèle 934 391 865 008
Autres passifs 5 850 460 8 157 170
TOTAL PASSIF 9 634 217 11 771 404
HORS-BILAN
ENGAGEMENTS DONNES 6 588 246 6 921 460
ENGAGEMENTS RECUS 2 990 714 2 565 789
CeSSIOnS DeS ImmOBIlISATIOnS InCORPORelleS eT CORPORelleS
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 80 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 81
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
CHARGES GéNéRALES D’EXPLOITATION 3 876 386 3 517 766 CHARGES DE PERSONNEL 1 819 497 1 750 444 Salaires et appointements 553 095 546 029 Primes et Gratifications 728 853 705 440 Autres rémunérations du personnel 32 986 27 263 Charges d’assurances sociales 104 064 109 461 Charges de retraite 336 622 300 336 Charges de formation 59 254 58 757 Autres charges de personnel 4 623 3 158 IMPÔTS ET TAXES 73 179 74 217 Taxe urbaine et taxe d’édilité 9 324 9 917 Patente 30 441 31 063 Taxes locales - - Droits d’enregistrement 7 674 10 241 Timbres fiscaux et formules timbrées 91 226 Taxes sur les véhicules 64 531 Autres impôts et taxes, droits assimilés 25 585 22 239 CHARGES EXTERNES 1 602 471 1 380 284 Loyers de crédit-bail 89 584 82 497 Loyers de location simple 116 539 96 692 Frais d’entretien et de réparation 188 703 177 645 Rémunération du personnel intérimaire 592 455 Rémunérations d’intermédiaires et honoraires 73 746 88 114 Primes d’assurance 18 466 17 067 Frais d’actes et de contentieux 2 964 1 273 Frais électricité, eau, chauffage et combustible 62 413 58 415 Transport et déplacement 103 331 101 957 Mission et réception 6 247 7 092 Publicité, publication et relations publiques 71 156 80 540 Frais postaux & de télécommunication 250 003 205 765 Frais de recherche et de documentation 13 516 15 299 Frais de conseil et d’assemblée 3 951 3 894 Dons et cotisations 61 912 68 792 Fournitures de bureau et imprimés 53 680 55 330 Autres charges externes 485 668 319 457 AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION 90 775 38 790 Frais préliminaires - - Frais d’acquisition d’immobilisation - - Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 25 576 19 142 Pénalités et délits - - Rappels d’impôts autres qu’impôts sur les résultats - - Dons libéralités et lots - - Subventions d’investissement et d’exploitation accordées - - Charges générales d’exploitation des exercices antérieurs 65 199 19 648 Diverses autres charges générales d’exploitation - - DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS 290 464 274 031 DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
COmmISSIOnS ReÇueS eT VeRSÉeS
RUBRIQUE E. CRéDIT CLIENTèLE E. CRéDIT CLIENTèLE31/12/10 31/12/09
COMMISSIONS REçUES 34 690 713 645 32 174 661 836 Commissions sur fonctionnement de compte - 187 078 - 169 075 Commissions sur moyens de paiement 34 499 96 164 30 220 87 451 Commissions sur opérations de titres - - - - Commissions sur titres en gestion et en dépôt - - - - Commissions sur prestations de service sur crédit - 16 174 - 28 332 Produits sur activités de conseil et d’assistance - - - 2 505 Autres produits sur prestations de service - 414 229 - 374 473 Commissions de placement sur le marché primaire - - - - Commissions de garantie sur le marché primaire - - - - Commissions sur produits dérivés 191 - 1 954 - Commissions sur opérations de change virement - - - - Commissions sur opérations de change billet - - - - COMMISSIONS VERSéES - 34 041 - 24 863 Charges sur moyens de paiement - 25 816 - 22 284 Commissions sur achat et vente de titres - - - - Commissions sur droits de garde de titres - - - - Commissions et courtages sur opérations de marché - 1 760 - - Commissions sur engagements sur titres - - - - Commissions sur produits dérivés - - - - Commissions sur opérations de change virement - - - - Commissions sur opérations de change billets - - - - Autres charges sur prestations de services - 6 465 - 2 579 (e
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RÉSulTAT DeS OPÉRATIOnS De mARChÉ
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
Gains sur titres de transaction 101 273 - Perte sur titres de transaction 1 593 - RéSULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION 99 680 - Plus-values de cession sur titres de placement 357 255 251 716 Moins-values de cession sur titres de placement 73 552 42 900 RéSULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT 283 703 208 816 Produits sur engagement sur titres - - Charges sur engagement sur titres - - RéSULTAT SUR ENGAGEMENT SUR TITRES - - Produits sur engagement sur produits dérivés 191 - Charges sur engagement sur produits dérivés - - RéSULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DéRIVéS 191 - Produits sur opérations de change 1 337 251 1 685 618 Charges sur opérations de change 1 061 678 1 390 745 RéSULTAT SUR OPéRATIONS DE CHANGE 275 573 294 873
AUTRES PRODUITS BANCAIRES 1 850 755 1 943 507
Plus values sur cession de titres de placement 357 255 195 141
Gains sur produits dérivés de cours de change 177 020 -
Produits sur opérations de change 1 160 231 1 685 618
Divers autres produits bancaires 103 623 6 173
Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - -
Produits des exercices antérieurs 2 159 4 218
Divers autres produits bancaires 101 464 1 955
Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 52 626 56 575
AUTRES CHARGES BANCAIRES 1 480 111 1 793 625
Moins values sur cession de titres de placement 73 551 42 900
Charges sur moyens de paiement 25 817 22 284
Divers charges sur titres de propriété - -
Frais d’émission des emprunts - -
Autres charges sur opérations sur titres 3 363 -
Autres sur prestations de services 6 454 2 579
Pertes sur produits dérivés de cours de change 126 378 -
Charges sur opérations de change 935 300 1 390 745
Divers autres charges bancaires 304 431 274 894
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 4 817 60 223
PRODUITS D’EXPLOITATION NON BANCAIRES 209 052 472 143
Produits sur valeurs et emplois assimilés - -
Plus-values de cession sur immobilisations financières 89 378 308 575
Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 18 705 2 880
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle - même - -
Produits accessoires 28 425 9 617
Subventions reçues - -
Autres produits d’exploitation non bancaires 72 544 151 071
CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRES 7 681 257 513
Charges sur valeurs et emplois assimilés - -
Moins-values de cession sur immobilisations financières - 15 878
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 7 681 19 345
Fond de soutien CPM - 222 290
AuTReS PRODuITS eT ChARgeS
RUBRIQUE 31/12/10 31/12/09
(en
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de
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D)
PASSAge Du RÉSulTAT neT COmPTABleAu RÉSulTAT neT fISCAl
I - RESULTAT NET COMPTABLE 2 750 500 • Bénéfice net 2 750 500 • Perte nette II - REINTEGRATIONS FISCALES 1 375 505 1- Courantes 1 357 692 TVA sur crédit immobilier personnel 2 271 Dons non déductibles 1 040 Abandon de créances non déductibles 3 232 Excédent non déductible amortissement voitures 8 Assainissement non déductible des petites créances 941 Charges sur exercices prescrits 1 002Dotation prime fin de carrière 28 128 Impôts sur les sociétés 1 321 070 2- Non courantes 17 813 Amendes et pénalités autes que fiscales 232 Autres réintégrations 17 581 - - III - DEDUCTIONS FISCALES 555 545 1- Courantes 397 939 Abattement sur les produits de participation 316 000Reprise de provision pour investissement 81 939 2- Non courantes 157 606 Subvention fonds de soutien 72 500 Autres déductions 85 106 TOTAL 4 126 005 555 545IV - RESULTAT BRUT FISCAL • Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 3 570 460 • Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B) V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1) • Exercice n-4 • Exercice n-3 • Exercice n-2 • Exercice n-1 VI - RESULTAT NET FISCAL 3 570 460 • Bénéfice net fiscal ( A - C) -OU • Déficit net fiscal (B) VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER • Exercice n-4 • Exercice n-3 • Exercice n-2 • Exercice n-1
INTITULES RéINTéGRATIONS DéDUCTIONS
RÉSeAu
(en
nom
bre)
Guichets permanents 948 850
Guichets périodiques 0 1
Distributeurs automatiques de banque 1068 926
Succursales et agences à l’étranger 2 24
Bureaux de représentation à l’étranger 7 5
RESEAU 31/12/10 31/12/09• Résultat courant d’après le compte de produits et charges 4 182 136
• Réintégrations fiscales sur opérations courantes 36 623
• Déductions fiscales sur opérations courantes 397 939
Résultat courant théoriquement imposable 3 820 820
Impôt théorique sur résultat courant 1 413 703
Résultat courant après impôt 2 768 433
DéTéRMINATION DU RéSULTAT MONTANT
DÉTÉRmInATIOn Du RÉSulTAT COuRAnT APRèS ImPÔT
(en
nom
bre)
COMPTES DE LA CLIENTELE 31/12/10 31/12/09
Comptes courants 255 377 257 485
Comptes chèques des marocains résidant à l’étranger 793 227 770 233
Autres comptes chèques 2 007 116 1 790 945
Comptes d’affacturage - -
Comptes d’épargne 593 619 538 726
Comptes à terme 146 950 93 207
Bons de caisse 3 232
AUTRES COMPTES DE DéPÔTS - -
DATATIOn eT ÉVÉnenemenTS POSTÉRIeuRS
• Date de clôture de l’exercice 31/12/2010
• Date d’établissement des états de synthèse Mars 2011
(en
nom
bre)
Effectifs rémunérés 7 887 7 998
Effectifs utilisés 7 887 7 998
Effectifs équivalent plein temps 7 887 7 998
Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 650 1 216
Effectifs affectés à des tâches bancaires ( équivalent plein temps) 6 237 6 782
Cadres ( équivalent plein temps) 4 786 4 416
Employés ( équivalent plein temps) 3 101 3 582
( DONT EFFECTIFS EMPLOYéS À L’éTRANGER 18 64
EFFECTIFS 31/12/10 31/12/09
TITReS eT AuTReS ACTIfS gÉRÉS Ou en DÉPÔT
Titres dont l’établissement est dépositaire 659 440 81 576 372 51 141 729
Titres gérés en vertu d’un mandat de gestion 3 2 3 433 617 1 217 300
Titres d’OPCVM dont l’établissement est dépositaire 16 16 9 111 419 6 039 152
Titres d’OPCVM gérés en vertu d’un mandat de gestion Néant Néant Néant Néant
Autres actifs dont l’établissement est dépositaire Néant Néant Néant Néant
Autres actifs gérés en vertu d’un mandat de gestion Néant Néant Néant Néant
TITRES
NOMBRE DE COMPTES MONTANT
31/12/10 31/12/09 31/12/10 31/12/09
DÉTAIl De lA TAXe SuR lA VAleuR AjOuTÉe
NATURESolde
au début del’exercice
Opérationscomptables de l’exercice
DéclarationsT.V.A
de l’exercice
Solde find’exercice
T.V.A. Facturée 64 167 949 171 943 657 69 681
T.V.A. Récupérable 55 030 287 874 274 354 68 550
• sur charges 43 753 236 093 222 736 57 110
• sur immobilisations 11 277 51 782 51 618 11 441
T.V.A. 9 137 661 297 669 303 1 131
(en
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NOMBRE DE TITRES DéTENUS
Nom, prénom ou raison sociale AdresseEXERCICE 2010 EXERCICE 2009
Part détenuedans le capital
ETAT MAROCAIN RABAT 2 671 683 2 671 683 9,56%
PERSONNEL CPM 199 524 275 518 0,71%
OCP 437 637 437 637 1,57%
RMA WATANIYA 334 181 1,20%
RCAR 554 624 1,99%
DIVERS (Y COMPRIS FLOTTANT-BOURSE) 23 741 551 23 413 592 84,98%
TOTAL 27 939 200 26 798 430 100,00%
ÉTAT DeS CRÉAnCeS en SOuffRAnCe eT DeS PROVISIOnS CORReSPOnDAnTeS
NATURE CRéANCES CRéANCESPROVISIONS PROVISIONS
MONTANT AU 31/12/2010 MONTANT AU 30/06/2010
CRÉANCES PRÉ-DOUTEUSES 311 258 33 867 547 117 53 613
CRÉANCES DOUTEUSES 470 541 152 146 428 910 117 186
CRÉANCES COMPROMISES 4 183 755 3 064 407 3 936 058 2 831 116
TOTAL 4 965 554 3 250 420 4 912 085 3 001 915
(en
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D)
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILéS 25 710 950 23 581 319 18 594 140
OPERATIONS ET RESULTATS DE L’EXERCICE
1- Produit net bancaire 8 300 380 7 824 643 7 042 633
2- Résultat avant impôts 4 071 570 3 965 857 3 855 285
3- Impôts sur les résultats 1 321 070 1 261 479 1 352 309
4- Bénéfices distribués 455 746 428 167 396 047
5- Résultats non distribués ( mis en réserve ou 2 129 738 1 591 185 1 583 746
en instance d’affectation)
RéSULTAT PAR TITRE (en MAD)
Résultat net par action ou part sociale 98 101 100
Bénéfice distribué par action ou part sociale 16 16 16
PERSONNEL
Montants des rémunérations brutes de l’exercice 1 819 497 1 750 444 1 676 639
Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 7 887 7 998 7 612
31/12/10 31/12/09 31/12/08
A. ORIGINE DES RESULTATS A AFFECTER MONTANT B. AFFECTATION DES RESULTATS MONTANT
• Réserve légale 18 184
• Report à nouveau 176 021 • Autres réserves 1 607 456
• Résultats nets en instance d’affectation • Tantièmes
• Résultat net de l’exercice 2 704 378 • Dividendes 455 746
• Prélèvements sur les réserves • Autres affectations 536 312
• Autres prélèvements • Report à nouveau 262 701
TOTAL A 2 880 399 TOTAL B 2 880 399
(en
mill
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de
MA
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ÉTAT Du ChIffRe D’ AffAIReS
MONTANT AU 31/12/2010
MONTANT AU 30/06/2010
MONTANT AU 31/12/2009
CHIFFRE D’AFFAIRES 12 614 237 6 291 304 12 481 829
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(en
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D)
CREDIT POPULAIRE DU MAROC (CPM)RAPPORT DES AUDITEURS EXTERNES SUR LES ETATS DE SYNTHESE DU CPM
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2010
Nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints du CREDIT POPULAIRE DU MAROC (CPM), comprenant le bilan, le
hors bilan, le compte de produits et charges, l’état de soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie et l’état des informations
complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2010. Ces états de synthèse font ressortir un montant de
capitaux propres et assimilés de 25.710.950 KMAD dont un bénéfice net de 2.750.500 KMAD.
responsabilitédeladirection
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au
référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle
interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la
détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
responsabilitédel’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre
audit Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué
notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles
d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas
d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et
les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que
l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du
risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états
de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur
l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues
et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation
d’ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
opinionsurlesétatsdesynthèse
à notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière du CREDIT POPULAIRE DU MAROC (CPM) au 31 décembre 2010, ainsi que du
résultat de ses opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Le25avril2011
LesCommissairesauxComptes
DeloitteAudit MazarsMasnaoui
A.Benabdelkhalek k.Mokdad
Associé Associé
COmPTeS De lA ClIenTèle ChARgeS gÉnÉRAleS D’eXPlOITATIOn
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RÉSulTATS eT AuTReS ÉlÉmenTS DeS TROIS DeRnIeRS eXeRCICeS
TABleAu D’ AffeCTATIOn DeS RÉSulTATS InTeRVenueAu COuRS De l’eXeRCICe
ÉTAT De RÉPARTITIOn Du CAPITAl SOCIAl
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effeCTIfS
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 l GROUPE BANQUE POPULAIRE 84
www.gbp.ma